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Solar Decathlon 2017: Clarisse entre en lice!

Solar Decathlon 2017: Clarisse entre en lice!

C’est peu dire qu’elle fuit les feux de la rampe. Clarisse prĂ©fère, et de très loin, que les projecteurs se braquent sur les projets qu’elle soutient plutĂ´t que sur sa personne. Rencontre avec une Ă©tudiante de l’UniversitĂ© de Fribourg engagĂ©e dans une compĂ©tition internationale de construction durable.

Elle est de Neuchâtel, vit Ă  Zurich depuis l’âge de sept ans et Ă©tudie la communication Ă  Fribourg. Pas fâchĂ©e avec les langues, Clarisse Aeschlimann parle le français, l’allemand et l’italien. Un atout pour qui, comme elle, souhaite  faire carrière dans la communication. Depuis l’Ă©tĂ© dernier, Clarisse fourbit ses armes dans un stage hors du commun. Elle participe au Solar Decathlon, une compĂ©tition qui voit s’affronter onze universitĂ©s amĂ©ricaines, l’UniversitĂ© d’Utrecht aux Pays-Bas et une Ă©quipe suisse, la Swiss Living Challenge, composĂ©e d’Ă©tudiants de plusieurs hautes Ă©coles romandes. Le dĂ©nouement aura lieu Ă  Denver au mois d’octobre prochain. Pour remporter la victoire, les participants doivent construire la maison solaire la plus efficace d’un point de vue Ă©nergĂ©tique. Le jury prendra Ă©galement en compte les stratĂ©gies de rĂ©cupĂ©ration de l’eau, le design architectural, le prix de revient de la construction, son potentiel commercial, le confort de ses occupants et les stratĂ©gies de communication dĂ©ployĂ©es par chaque Ă©quipe. C’est sur cet ultime point que Clarisse tente d’apporter sa contribution.

Le doigt dans l’engrenage
Clarisse le concède volontiers, elle a atterri dans ce projet un peu par hasard: «J’ai vu une petite annonce concernant le Solar Decathlon affichĂ©e dans les couloirs de l’UniversitĂ© de Fribourg. Je me suis dit que ce serait un stage intĂ©ressant, mĂŞme si ça ne rapporte pas de crĂ©dits.» Son rĂ´le? RĂ©diger des communiquĂ©s de presse, relire des textes, les corriger. Et malgrĂ© sa modestie viscĂ©rale, elle ose espĂ©rer que les contenus qu’elle crĂ©e puissent «informer et atteindre les individus». MĂŞme si elle ne pourra pas s’envoler pour les Etats-Unis, Clarisse s’implique sans compter: «C’est un travail Ă  plein temps, je dois parfois mĂŞme travailler le week-end!»

Une expérience pour la vie
D’un point de vue professionnel, ces quelques mois passĂ©s Ă  cĂ´toyer une cinquantaine d’Ă©tudiants issus de plusieurs Ă©coles romandes (Ă  part l’UNIFR, le projet rassemble l’EPFL, l’HEIA-FR et l’HEAD) ont dĂ©jĂ  portĂ© leurs fruits: «J’ai rĂ©appris Ă  travailler en groupe autour d’un projet concret, explique-t-elle, chose que l’on faisait parfois au lycĂ©e mais plus du tout Ă  l’universitĂ©.»

Last but not least, de se frotter aux thèmes du dĂ©veloppement durable et de l’architecture lui inspire des idĂ©es pour son avenir: «Avant le Swiss Living Challenge, je n’avais aucune idĂ©e de la spĂ©cialisation dans laquelle je voulais me lancer après mon Bachelor. Ce projet ma donnĂ© l’occasion de connaĂ®tre le domaine de l’Ă©nergie et de l’innovation technologique et c’est dĂ©sormais dans cette direction que je compte continuer mes Ă©tudes.»

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Le Solar Decathlon
est une compĂ©tition nĂ©e Ă  l’initiative du DĂ©partement amĂ©ricain de l’Ă©nergie. Les Ă©quipes qui participent au concours doivent rĂ©aliser un pavillon fonctionnant avec le soleil comme principale source d’énergie. La compĂ©tition aura lieu du 5 au 15 octobre Ă  Denver. Les vainqueurs remporteront un prix de 300’000 dollars.

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The long and winding road! Après un détour par l'archéologie, l'alpage, l'enseignement du français et le journalisme, Christian travaille depuis l'été 2015 dans notre belle Université. Son plaisir de rédacteur en ligne? Rencontrer, discuter, comprendre, vulgariser et par-ta-ger!

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