Un an jour pour jour est passé depuis que je fais partie du projet. Nous sommes enfin à Denver (Colorado, USA), sur le site de la compétition, où nous pouvons présenter le projet sur lequel nous avons planché si assidûment. L’émotion est forte et le travail est loin d’être fini. Préparer des présentations pour les jurys, gérer les mesures… Nous serons également notés sur tous ces points. De plus, nous devons organiser des visites guidées pour le public tout au long de la journée. C’est un plaisir de pouvoir expliquer notre projet et transmettre notre concept et nos valeurs. Les visiteurs sont enthousiastes, lorsque nous leur expliquons notre idée de maison de quartier, avec sa dimension innovante de partage. En effet, notre but était de créer un espace ouvert où les habitants pourraient apprendre des approches durables, au travers d’outils proposés dans le NeighborHub.

Bien plus qu’une compétition
Cette expérience est pleine de surprises! A Denver, le climat varie fortement: un jour, il fait 23° avec du soleil et le lendemain -2° avec de la neige. La culture est différente et c’est un échange continu, grâce auquel nous apprenons énormément. Et ce ne sont pas les seuls éléments qui nous étonnent: nous nous attendions à une compétition et nous avons découvert bien plus. Même si nous aspirons tous au même prix, un esprit d’entraide et de partage s’est développé entre les équipes. Les nombreuses tâches quotidiennes à accomplir se déroulent dans une ambiance chaleureuse. Chaque équipe présente un concept différent de la maison pour les baby-boomers à l’habitat modulaire, en passant par un bâtiment résistant aux catastrophes naturelles tel que les ouragans. C’est captivant de voir toutes ces idées concrétisées dans des maisons particulières. Les équipes sont très variées et différentes, ce qui rend la compétition encore plus intéressante.

En attendant les résultats, nous restons concentrés pour gagner le maximum de points. Peu importe ce qui adviendra, nous vivons une expérience inoubliable!

Fiera italiana nel cuore e sul passaporto, la mia passione per le lingue e i viaggi mi ha portato a uscire presto di casa per girare e scoprire il mondo, fino a ritrovarmi nella più internazionale tra le piccole città universitarie, nella più internazionale tra le piccole nazioni. Ma cosa ci fa una milanese in una città come Friburgo? Sempre parlando di passioni, quella per la comunicazione mi ha portato qui per frequentare un Master unico in Business Communication, in una delle università più rinomate.

Da quando sono arrivata ormai quasi tre anni fa, una cosa mi ha colpito particolarmente: la quantità di opportunità che si presentano agli studenti per mettere in pratica le conoscenze teoriche e la possibilità di acquisire competenze pratiche, attraverso le innumerevoli associazioni presenti all’università. Tutto ciò era per me completamente nuovo e mi sono subito lanciata in diverse attività, pur di mettere in pratica finalmente quello che avevo imparato fino a quel momento e fare qualcosa di concreto nel settore della comunicazione, in cui sogno di lavorare.

A un certo punto però, questo non mi bastava più: avevo bisogno di qualcosa di più, un’esperienza che mi facesse confrontare con la comunicazione nel mondo del lavoro reale, uno stage che mi facesse sentire anche utile, dove potessi contribuire a fare del mondo un posto migliore. Ed è a quel punto che mi sono ritrovata faccia a faccia con il Swiss Living Challenge: un progetto fatto da studenti, dove tutti possono contribuire, apportare nuove idee, osare a intraprendere nuove strade, ma soprattutto permettersi anche di sbagliare. Questo progetto mi ha permesso di entrare in contatto con tutti gli aspetti di un settore così ampio come la comunicazione, di decidere su cosa concentrarmi e di variare le attività nelle quali implicarmi. Ma la cosa che più mi motiva dall’inizio, è la possibilità di fare parte di un progetto che mira a contribuire alla preservazione della Terra e delle sue risorse così preziose: per la prima volta ho la consapevolezza di essere parte di qualcosa di importante e utile a tutti.

Partecipare a questa avventura è allo stesso tempo una possibilità e un impegno: mi concede di gestire il lavoro in funzione delle lezioni e di rendermi disponibile tanto quanto possibile a seconda degli impegni, ma necessita anche di rispettare le scadenze e di partecipare agli incontri, proprio come accade in qualunque altro ambiente professionale.

Spesso sento parlare di «grande famiglia» riferito ad ambienti lavorativi, ma io sono rimasta sempre un po’ scettica, credendo che in fondo alla fine ognuno pensa sempre un po’ a sé stesso e alla sua crescita professionale. Devo ammettere che sono rimasta piacevolmente sorpresa nello scoprire che noi lo siamo davvero: mi sono subito sentita accolta e apprezzata, e nonostante le differenze, riusciamo sempre a lavorare bene insieme e a risolvere ogni eventuale incomprensione serenamente.

Gli stimoli non mancano mai: eventi da organizzare, documenti da preparare, contatti da intrattenere, testi da scrivere… Ma è proprio questo che mantiene alta la motivazione! Lavorare, imparando costantemente e rendendosi utile alla società, senza tralasciare il divertimento, è tutto ciò che potessi desiderare da questa esperienza!

• Photo de une: Swiss Living Challenge

Elle est de Neuchâtel, vit à Zurich depuis l’âge de sept ans et étudie la communication à Fribourg. Pas fâchée avec les langues, Clarisse Aeschlimann parle le français, l’allemand et l’italien. Un atout pour qui, comme elle, souhaite  faire carrière dans la communication. Depuis l’été dernier, Clarisse fourbit ses armes dans un stage hors du commun. Elle participe au Solar Decathlon, une compétition qui voit s’affronter onze universités américaines, l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas et une équipe suisse, la Swiss Living Challenge, composée d’étudiants de plusieurs hautes écoles romandes. Le dénouement aura lieu à Denver au mois d’octobre prochain. Pour remporter la victoire, les participants doivent construire la maison solaire la plus efficace d’un point de vue énergétique. Le jury prendra également en compte les stratégies de récupération de l’eau, le design architectural, le prix de revient de la construction, son potentiel commercial, le confort de ses occupants et les stratégies de communication déployées par chaque équipe. C’est sur cet ultime point que Clarisse tente d’apporter sa contribution.

Le doigt dans l’engrenage
Clarisse le concède volontiers, elle a atterri dans ce projet un peu par hasard: «J’ai vu une petite annonce concernant le Solar Decathlon affichée dans les couloirs de l’Université de Fribourg. Je me suis dit que ce serait un stage intéressant, même si ça ne rapporte pas de crédits.» Son rôle? Rédiger des communiqués de presse, relire des textes, les corriger. Et malgré sa modestie viscérale, elle ose espérer que les contenus qu’elle crée puissent «informer et atteindre les individus». Même si elle ne pourra pas s’envoler pour les Etats-Unis, Clarisse s’implique sans compter: «C’est un travail à plein temps, je dois parfois même travailler le week-end!»

Une expérience pour la vie
D’un point de vue professionnel, ces quelques mois passés à côtoyer une cinquantaine d’étudiants issus de plusieurs écoles romandes (à part l’UNIFR, le projet rassemble l’EPFL, l’HEIA-FR et l’HEAD) ont déjà porté leurs fruits: «J’ai réappris à travailler en groupe autour d’un projet concret, explique-t-elle, chose que l’on faisait parfois au lycée mais plus du tout à l’université.»

Last but not least, de se frotter aux thèmes du développement durable et de l’architecture lui inspire des idées pour son avenir: «Avant le Swiss Living Challenge, je n’avais aucune idée de la spécialisation dans laquelle je voulais me lancer après mon Bachelor. Ce projet ma donné l’occasion de connaître le domaine de l’énergie et de l’innovation technologique et c’est désormais dans cette direction que je compte continuer mes études.»

Le Solar Decathlon
est une compétition née à l’initiative du Département américain de l’énergie. Les équipes qui participent au concours doivent réaliser un pavillon fonctionnant avec le soleil comme principale source d’énergie. La compétition aura lieu du 5 au 15 octobre à Denver. Les vainqueurs remporteront un prix de 300’000 dollars.

La Suisse compte près d’un million et demie de bâtiments. Quand on sait que ceux-ci représentent presque la moitié de la consommation nationale d’énergie, on comprend l’urgence de concevoir une forme d’habitat moins énergivore. Les chercheurs qui collaborent au sein du smart living lab s’y emploient. Dans la Halle bleue, sur le site de l’ancienne brasserie Cardinale, ils explorent les pistes technologiques, architecturales et sociétales qui mènent à l’habitat du futur.

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Envie d’en savoir plus? Le accueille petits et grands ce samedi 8 octobre entre 10h00 et 16h00 à l’occasion des .