Sport – Alma & Georges /alma-georges Le magazine web de l'Université de Fribourg Tue, 06 May 2025 13:01:22 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.5 Vivre le sport autrement /alma-georges/articles/2025/vivre-le-sport-autrement /alma-georges/articles/2025/vivre-le-sport-autrement#respond Wed, 30 Apr 2025 06:14:47 +0000 /alma-georges?p=22240 Impossible d’exceller dans le sport handicap sans développer une sorte de sixième sens. Une quinzaine d’étudiant·e·s en ont fait l’expérience le 3 avril dernier, lors du Paralympic School Day, une journée de sensibilisation aux handicaps récemment introduite par l’Université de Fribourg.

Cette étudiante qui abaisse furtivement le bandeau couvrant ses yeux mériterait sans doute un carton rouge. Mais comment ne pas être désorientée lorsqu’on joue au football à l’aveugle? Où sont les buts? Où se trouvent les coéquipier·ère·s? Douze étudiant·e·s du Bachelorpédagogie spécialisée et un courageux étudiant en sport ont participé à une expérience d’inclusion inversée.


«Le concept est simple: il consiste à inviter des personnes sans handicap à participer à des activités inspirées des sports paralympiques», explique Valérie Caron, lectrice au Département de pédagogie spécialisée et instigatrice du projet. «Elles ont ainsi l’occasion de vivre les défis rencontrés par les personnes avec handicap.» L’objectif est clair: favoriser l’empathie, la compréhension et un changement de regard en inversant les rôles habituels.

Du football qui se joue à l’ouïe
Et de l’empathie, il en faut – une bonne dose même! C’est ce qu’a constaté Matthias Scanio, étudiant en Bachelor de sport. Pour cette première édition fribourgeoise du Paralympic School Day, il avait pour mission d’organiser une activité de goalball, un sport d’équipe destiné aux personnes aveugles ou malvoyantes. Il se joue à trois contre trois sur un terrain de la taille d’un terrain de volley.

«Bien que j’aie soigneusement préparé l’activité, j’ai dû me rendre à l’évidence: il n’est pas facile de donner des explications claires et univoques à des personnes malvoyantes, reconnaît-il. Il ne suffit pas de dire « Avance » ou « Viens ici », il faut préciser le nombre de pas et la direction.»
Comme pour illustrer ses propos, un étudiant au poste de gardien, les yeux bandés, plonge à l’instinct pour intercepter le ballon. Muni de grelots, ce dernier tintinnabule à chaque rebond : c’est à l’ouïe que le portier doit en deviner la trajectoire. Calcul presque parfait… mais le ballon glisse entre ses mains et atterrit sur son nez — plus de peur que de mal.
«C’est en se mettant dans la peau d’une personne en situation de handicap qu’on comprend que la notion de capacité est relative», relève Valérie Caron. En se remémorant les matchs auxquels elle a assisté lors des derniers Jeux paralympiques, elle s’émerveille: «C’était magnifique! Les joueurs avaient véritablement développé un sixième sens.»

Emma Chetelat

De la théorie à la pratique
Dans l’autre moitié de la salle de sport de Miséricorde, les étudiant·e·s ont testé une seconde activité, conçue cette fois pour les personnes paralysées des jambes.
«Il s’agit du hockey luge, un sport d’équipe normalement pratiqué sur glace, avec des luges munies de lames», précise Valérie Caron. «Comme nous jouons en salle, nous avons utilisé des planches à roulettes achetées en grande surface.»
Étudiante en pédagogie spécialisée, Emma Chetelat a coordonné l’activité pour ses camarades. Ayant déjà travaillé avec des personnes atteintes de troubles cognitifs et moteurs, elle sait que cette expérience immersive est extrêmement enrichissante.  «Par-dessus tout, j’apprécie de passer de la théorie à la pratique!», s’exclame-t-elle. Pour Mathias Sciano, cette journée inclusive tombe à pic : son cursus en sport ne propose aucune formation sur le handicap. Inversement, le Département de pédagogie spécialisée ne prévoyait jusqu’ici aucune activité physique pour ses étudiant·e·s. Et Emma d’ajouter: « J’espère vivement que la prochaine édition de ce cours rassemblera encore plus de participant·e·s, et pas seulement de la pédagogie spécialisée!»

Le sport, ce grand oublié
Quel que soit le sport pratiqué lors de cette matinée — goalball, hockey luge ou football pour amputé·e·s — le Paralympic School Day dépasse largement le simple exercice physique. Il transmet aussi un message. «Il faut savoir que le sport est hélas très souvent le parent pauvre de l’enseignement spécialisé», déplore Valérie Caron. «L’éducation physique adaptée est peu développée en Suisse, alors que dans certains pays, comme aux Etats-Unis, il y a des programmes de Bachelor et Master qui y sont entièrement consacrés.»
On conçoit aisément qu’un·e enseignant·e d’éducation physique, face à une classe de vingt élèves, peine à intégrer une ou deux personnes avec un handicap. «Hélas, sans entraînement et adaptations, ces jeunes sont plus à risque de développer des retards moteurs, par exemple, avoir des difficultés à manipuler un ballon, des retards dans les habiletés de locomotion ou être plus à risque de sédentarité», regrette-t-elle.

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La réalité virtuelle, futur cauchemar des gardiens de hockey? /alma-georges/articles/2024/la-realite-virtuelle-futur-cauchemar-des-gardiens-de-hockey /alma-georges/articles/2024/la-realite-virtuelle-futur-cauchemar-des-gardiens-de-hockey#respond Mon, 26 Aug 2024 12:25:57 +0000 /alma-georges?p=20737 En marge de la première édition du Fribourg Track Lab, un meeting sportif unique en son genre qui aura lieu le 1er septembre au Stade St-Léonard, l’Université de Fribourg tiendra un stand où les visiteuses et visiteurs pourront tester un logiciel de réalité virtuelle susceptible de les convertir en topscorers lors de la prochaine saison de hockey. De quoi donner des sueurs froides aux derniers remparts.

Jour J-6 avant le Fribourg Track Lab, un meeting d’athlétisme un peu particulier qui ambitionne de bousculer les codes de la discipline, notamment par l’apport de nouvelles règles et de technologies de pointe. La compétition se déroulant dans le tout nouveau stade universitaire St-Léonard, le nôtre donc, l’Université y sera représentée par Jean-Pierre Bresciani, responsable du laboratoire de contrôle et de perception (CopeLab) et par Jean-Luc Bloechle, docteur ès sciences en informatique. Ils y présenteront un logiciel de réalité virtuelle dont le but est de permettre aux joueurs et joueuses de hockey d’améliorer leur efficacité devant la cage adverse.

Ajuster les instruments de visée
A la sortie de l’Euro de football en Allemagne, le groupe CopeLab de l’Unifr a fait la une des médias avec la présentation de son simulateur de tirs au but. Ce dernier permet d’améliorer l’efficacité des tireurs de penalty de plus de 30%, de quoi alimenter les regrets du quotidien La Liberté qui titrait «le simulateur révolutionnaire qui aurait aidé la Suisse à battre l’Angleterre». Ah si seulement le pauvre Manuel Akanji avait pu s’y essayer! Que de regrets! Bref, passons! En collaboration avec David Aebischer et le HC Fribourg-Gottéron, le groupe CopeLab, spécialisé dans la perception et le contrôle des mouvements, a mis au point un dispositif de réalité virtuelle basé sur les mêmes principes, mais à l’intention des joueurs de hockey. «Munis d’un casque de réalité virtuelle, les participants doivent choisir la zone du but qui est la moins protégée par le gardien», explique Jean-Pierre Bresciani. Simple en théorie, difficile en pratique. «Nous leur donnons ensuite un feedback, mais du point de vue du puck! Car les yeux et le puck ne se trouvant pas au même endroit, l’angle que l’on perçoit comme le meilleur du point de vue des yeux ne sera pas forcément le meilleur du point de vue du puck!»

Vue depuis le puck

Un progrès sensible
Evidemment, ce paramètre cognitif, les joueurs d’élite l’ont déjà intégré. Il n’empêche, cette technologie peut leur permettre de grignoter encore quelques pourcentages d’efficacité et les transformer en plus fines gâchettes. «Nous avons testé notre dispositif sur une trentaine de hockeyeurs professionnels, s’enthousiasme Jean-Pierre Bresciani, c’est d’ailleurs Loïc Galley, jeune gardien fribourgeois, qui nous a servi de modèle pour créer un avatar.»

Vue depuis les yeux

A l’instar des joueurs professionnels, les curieux et curieuses qui se rendront au Fribourg Track Lab, coiffé·e·s de leur casque, se retrouveront sur la glace (virtuelle) et devront choisir, en activant les touches d’un boîtier, le meilleur angle de tir pour que leur puck échappe à la mitaine de l’avatar de Loïc Galley. «Une fois les participant·e·s auront effectué leur série, nous leur dévoilerons quelles étaient les cibles les moins protégées du point de vue du puck.» De quoi alimenter les pires cauchemars des gardiens. La saison prochaine, promis, ils seront de vraies passoires!

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Judo: Une médaille d’argent au goût doux-amer /alma-georges/articles/2024/judo-une-medaille-dargent-au-gout-doux-amer /alma-georges/articles/2024/judo-une-medaille-dargent-au-gout-doux-amer#respond Wed, 21 Aug 2024 14:51:49 +0000 /alma-georges?p=20686 En juillet, il était parti aux Jeux Européens Universitaires en Hongrie avec de grandes et légitimes ambitions. David Gauch, judoka et étudiant en informatique de l’Unifr, n’a été battu qu’en finale, mais à l’issue d’un combat litigieux.

De l’argent dans une compétition internationale, beaucoup de sportifs sauraient s’en contenter. Déjà paré de bronze lors des championnats universitaires de 2023, David Gauch, lui, nourrissait secrètement l’ambition d’aller décrocher une médaille d’or à Debrecen-Miskolc, ville de l’est de la Hongrie devenue deux semaines durant la capitale du sport universitaire, avec plus de 5000 athlètes originaires de 40 pays.

Dispensé du premier tour en raison de sa troisième place de l’année précédente, l’étudiant en informatique a passé l’écueil du premier adversaire au terme d’un duel long et disputé. «C’était compliqué parce que je ne le connaissais pas, concède David Gauch, et nous avons dû aller au-delà des quatre minutes réglementaires, jusqu’au Golden Score, pour nous départager.» Vainqueur dans la douleur, le judoka fribourgeois est ensuite tombé sur un adversaire géorgien qui faisait figure d’épouvantail. «Il avait balayé chacun de ses adversaires en quelques dizaines de seconde. Et là, je l’ai battu directement en 10 secondes!», se remémore David Gauch en souriant.

Un goût d’inachevé
Ne se dressait alors plus qu’un seul adversaire, un Hollandais, pour empêcher le représentant de l’Université de Fribourg d’aller conquérir le métal qu’il convoitait. «Sincèrement, je pense que je menais le combat. Puis, à la dernière minute, j’ai fait une attaque qui nous a menés tous les deux au sol, ce qui aurait dû inciter l’arbitre à interrompre le combat. Hélas sans que mon entraîneur et moi-même puissions le comprendre, il ne l’a pas fait. Mon adversaire en a profité pour me contrer et s’imposer.» Une défaite rageante, qu’il a fallu digérer, mais le Fribourgeois assure qu’il est maintenant passé à autre chose. Promis, l’année prochaine, il aura l’occasion de compléter sa collection de médailles avec le seul métal qui lui manque: l’or!

Une vie rythmée par le sport
Pour atteindre un tel niveau, David Gauch s’entraîne à fond, chaque jour, une fois le matin, avec au programme de la musculation, de la course et de la technique, et une fois le soir, après les cours, où il s’adonne davantage au combat. Un emploi du temps de ministre, ou de sportif d’élite, qui requiert de l’endurance et des sacrifices. «Heureusement, j’ai un peu de facilité à l’école et j’ai aussi profité d’aménagements qui me permettent de faire mon Bachelor en 4 ans au lieu de 3.» Pas question pour l’heure de renoncer aux études pour percer au plus haut niveau, bien qu’il ne faille jamais dire jamais: « Si je vois que je m’approche du niveau qui me permettrait de me qualifier pour les Jeux olympiques, je commencerais à l’envisager.» Débutée à l’âge de 7 ans, la carrière de David Gauch, pourrait alors, avec un peu de chance et beaucoup de persévérance, l’amener à représenter son pays sur les dojos du monde entier.

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Karaté: Raffaele Di Gioia se pare de bronze aux championnats d’Europe des Universités /alma-georges/articles/2024/raffaele-di-gioia-se-pare-de-bronze-aux-championnats-deurope-des-universites /alma-georges/articles/2024/raffaele-di-gioia-se-pare-de-bronze-aux-championnats-deurope-des-universites#respond Tue, 06 Aug 2024 06:04:05 +0000 /alma-georges?p=20635 L’étudiant en sports et géographie de l’Université de Fribourg a brillamment décroché la médaille de bronze en karaté (75kg) à Debrecen-Miskolc, en Hongrie, lors des championnats d’Europe des Universités qui se déroulaient du 12 au 24 juillet dernier . Il n’ a toutefois pas eu le temps de se reposer sur ses lauriers car, à peine rentré, il a été appelé sous les drapeaux. Dans le train qui l’emmène à la caserne de Bure, il a trouvé le temps de nous accorder une interview. Dure dure la vie de sportif!

Cette médaille de bronze, était-ce inespéré ou au contraire une déception?
Inespéré, certainement pas. Si je me déplace dans d’autres pays, c’est pour gagner des médailles. Il y aurait peut-être eu moyen d’aller chercher plus haut, mais je dois reconnaître que le niveau était élevé avec des concurrents bien classés. Je suis donc satisfait.

Est-ce que vous connaissiez vos adversaires ou était-ce la première fois que vous les rencontriez?
J’en avais déjà affronté à l’occasion de compétitions internationales. Je connaissais par exemple mon premier adversaire qui n’était autre que le 11 ème mondiale. J’ai subi une défaite, mais j’ai ensuite été repêché et j’ai gagné mes deux combats de repêchage.

Était-ce un mauvais tirage de tomber au premier tour sur un athlète aussi bien classé?
Pas nécessairement. Je m’étais dit que si j’arrivais à le vaincre, je pouvais aller jusqu’en haut. Je n’ai hélas pas réussi. Ma stratégie n’était peut-être pas tout à fait au point. Par chance, vu qu’il a terminé premier dans notre catégorie, j’ai pu être repêché. Tomber sur lui ne s’est donc pas avéré si négatif!

Dans votre carrière, quelle est la valeur de cette médaille de bronze acquise dans un championnat d’étudiants?
Compte tenu des athlètes présents, il s’agit d’une compétition de haut niveau. Cela dit, elle n’apporte aucun point pour les championnats du monde ou d’Europe et elle ne va donc pas me permettre de me hisser dans le classement. J’étais toutefois extrêmement motivé. On parle tout de même d’un championnat d’Europe. Mon premier combat toutefois, ça a été de réussir à repousser mes cours de répétition à l’armée!

Il a fallu négocier?
Exactement, c’est une négociation. On a beau appartenir à l’équipe nationale, il faut toujours franchir des écueils administratifs, même pour une compétition internationale.

En Hongrie, vous représentiez votre pays, votre institution ou était-ce uniquement une affaire personnelle?
En Hongrie, je représentais l’Université de Fribourg, même si cette dernière n’a aucune idée de ce que je fais. Je recevrai peut-être une aide financière de sa part, mais cela reste à discuter.

Votre médaille s’accompagne-t-elle d’une récompense en espèces sonnantes et trébuchantes?
Pas que je sache! Ça m’arrangerait pourtant! (rires)

Ça n’a pas l’air facile de concilier sport de haut niveau et études?
Non, ce n’est pas évident. Je m’entraîne dès la fin des cours et les week-ends aussi. Ce qui n’est pas facile parce que les autres athlètes en face ne font que ça et ne doivent ni travailler ni étudier. De plus, bien que je sois étudiant en sport, que je représente mon université de surcroît, je dois toujours me battre pour pouvoir participer à ce genre de compétitions.

De quoi sera fait votre été, sportivement et académiquement?
Comme j’ai déjà accompli deux semaines de répétitions, il ne me reste plus qu’une semaine d’armée. Je me prendrai ensuite une petite semaine de vacances bien méritées avant le retour à la compétition à Salzbourg.

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Einweihung des Fair-Play Platzes: Entdecken Sie das Balance Lab! /alma-georges/articles/2024/einweihung-des-fair-play-platzes-entdecken-sie-das-balance-lab /alma-georges/articles/2024/einweihung-des-fair-play-platzes-entdecken-sie-das-balance-lab#respond Wed, 29 May 2024 08:08:37 +0000 /alma-georges?p=20283

Im Rahmen der Einweihung des Fair-Play-Platzes und des Universitätsstadions St. Leonhard am 8. Juni 2024 stellt Prof. Dr. Wolfgang Taube das innovative Balance Lab vor. In unserem Interview erklärt er, warum das Training des Gleichgewichts in jedem Alter essenziell ist und wie es nicht nur die Sturzprophylaxe verbessert, sondern auch zu mehr Wohlbefinden und besserem Schlaf beiträgt.

Können Sie uns mehr über das Balance Lab erzählen, das Sie zur Einweihung des Fair-Play-Platzes und des Universitätsstadions St. Leonhard anbieten werden?
Im Balance Lab stellen wir unterschiedliche Gleichgewichtsstationen vor, mit denen zum einen das Gleichgewicht trainiert aber auch getestet werden kann. Wir zeigen auf, dass es «unterschiedliche Arten von Gleichgewicht» gibt und dass es auch Strategien gibt, besser «im Gleichgewicht zu bleiben».

Welche Ziele verfolgen Sie mit dem Balance Lab und warum ist es wichtig, das Gleichgewicht in jedem Alter zu trainieren? Welche Vorteile hat ein gutes Gleichgewicht für die allgemeine Gesundheit und das tägliche Leben?
Mit dem Balance Lab wollen wir die Besucher_innen dafür sensibilisieren, dass zum einen das Gleichgewicht ein essentieller Teil unseres Lebens darstellt und zum anderen, dass es gar nicht so schwierig ist, das Gleichgewicht zu trainieren. Essentieller Bestandteil, da wir es benötigen, Alltagsaktivitäten durchzuführen aber auch um sportliche Aktivitäten wie Inline-Skaten, Skifahren oder Hockeyspielen bewerkstelligen zu können. Kinder und Senior_innen stürzen am häufigsten und sind am gefährdetsten, Verletzungen zu erleiden. Daher ist es in jedem Alter wichtig, das Gleichgewicht zu trainieren. Aber wie kann man es eigentlich trainieren? Dies zeigen wir im Balance Lab auf. Eine Vielfalt von unterschiedlichen Gleichgewichtsübungen bereitet uns am besten auf die vielfältigen «(Sturz-)Gefahren im Alltag» vor. Die Vorteile eines «guten Gleichgewichts» sind, dass Stürzen vorgebeugt werden kann, die Leistungsfähigkeit in vielen Sportarten verbessert werden kann und dass auch Neurotransmitter im Gehirn ausgeschüttet werden, welche gut für das Wohlbefinden und den Schlaf sind.

Wie wird der Test des Gleichgewichts im Balance Lab ablaufen und was können die Teilnehmenden daraus lernen
An den meisten Stationen messen wir nicht (quantitativ) das Gleichgewicht. Jede und jeder kann selbst erfahren, wie lange sie_er im Gleichgewicht bleibt und welche Schwierigkeitslevel bewältigt werden können. Aber wir haben auch eine Messstation, wo wir die Schwankungen aufzeichnen und dann rückmelden. Wir wollen also die Teilnehmenden spielerisch an das Gleichgewicht und v. a. das Gleichgewichtstraining heranführen. Gleichzeitig bieten wir in Form von Postern Informationen über dieses Thema an. Wir wollen dafür sensibilisieren, dass Gleichgewichtstraining nicht nur für die Sturzprophylaxe wichtig ist, sondern auch für die allgemeine Gesundheit; Stichwort: Gleichgewichtstraining als Medizin. Mehr über dieses spannende Thema können Sie auf unserer Homepage erfahren.

Was erwarten Sie von der Teilnahme am Balance Lab? Welche Resonanz erhoffen Sie sich?
Wir hoffen in erster Linie, dass die Teilnehmenden Spass haben, wenn sie bei uns mitmachen. Darüber hinaus wollen wir für das Thema Gleichgewicht und Gleichgewichtstraining sensibilisieren und die Schwelle, ein Gleichgewichtstraining selbst durchzuführen, erniedrigen.

Neben dem Gleichgewichtstraining werden auch Aspekte wie Fair-Play und Gesundheit betont. Wie verbinden Sie diese Themen in Ihrer Präsentation im Balance Lab?
Das Thema Fairplay haben wir jetzt nicht gesondert auf unserer Agenda; ausser dass wir auf Französisch und Deutsch unserer Informationen vermitteln.

Gleichgewicht und Gleichgewichtstraining sind zwar auch im (Hoch-)Leistungssport verortet, aber eben ganz stark auch auf der Ebene der Gesundheit. Wobei die meisten Personen Gleichgewicht und Stürze miteinander verbinden, wollen wir aber noch einen Schritt weitergehen und aufzeigen, dass Gleichgewichtstraining viel mehr kann, als «nur» das Gleichgewicht zu verbessern. Wie gesagt, können Sie darüber mehr auf unserer Homepage unter der Rubrik «Sport as Medicine» erfahren. 

Abschliessend, welche Tipps würden Sie den Besucher_innen mit auf den Weg geben, um das Gleichgewicht im Alltag zu verbessern?
Um das Gleichgewicht zu verbessern, muss man das «Ungleichgewicht» suchen. Nur Übungen, die Schwierigkeiten bei der Durchführung verursachen, trainieren auch wirklich unser Gleichgewicht. Wenn die Übungen zu einfach sind, muss sich unser Gehirn nicht anpassen – es nimmt sofort wahr: «Das kann ich ja schon». Insofern sollte jede_r für sich herausfinden, wie das Gleichgewicht herausgefordert werden kann und dies möglichst oft üben und sukzessive die Schwierigkeiten weiter erhöhen.

Sa, 8. Juni 2024, 10:00 – 17:00 Uhr, Site sportif de St-Léonard, Chemin St-Léonard, 1700 Fribourg

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La danse: un pont jeté au-dessus du röstigraben académique! /alma-georges/articles/2024/la-danse-un-pont-jete-au-dessus-du-rostigraben-academique /alma-georges/articles/2024/la-danse-un-pont-jete-au-dessus-du-rostigraben-academique#respond Thu, 02 May 2024 14:29:57 +0000 /alma-georges?p=20161 C’est un événement qui existe depuis plus de 10 ans et qui déplace les foules! 150 personnes ont participé à la traditionnelle rencontre de danse entre l’Université de Fribourg et celle de Berne. Une rencontre faite de découvertes, de joie et de partage, née à l’initiative de Marcel Lanzilao, co-directeur du Service du sport universitaire.

Marcel Lanzilao, co-directeur du Service du sport de l’Unifr

De quand date la première soirée de danse de l’Unifr?
La première édition remonte à 2013. Je souhaitais que chaque groupe de danse de l’Université puisse se présenter dans un temps donné, entre une et trois minutes. On ne recherche pas la perfection, loin s’en faut! Les professeur·e·s sont d’ailleurs libres de donner un échauffement ou un exercice. Mon objectif ultime, c’est que les participant·e·s puissent découvrir d’autres danses et d’autres manières d’enseigner.

Mais se produire en publique représente un stress pour des danseuses et danseurs qui, pour la plupart, sont débutant·e·s?
Bien sûr et elles et ils sont toutes et tous logé·e·s à la même enseigne, puisque tout le monde est amené à danser. Il y a une montée d’adrénaline, je le concède volontiers, mais elle est raisonnable, puisque les danseuses et danseurs ne se produisent que devant leurs «pairs». Il n’y a aucun public externe. Une fois le show terminé, la soirée se poursuit toujours spontanément jusque tard! Hier soir, quand j’ai arrêté la sono, il y avait encore 25 personnes en train de danser! (rires)

Une grande cohorte d’étudiant·e·s de l’Université de Berne·a pris part à cet événement. Comment est née cette «collaboration»?
Par le passé, j’ai travaillé là-bas et j’ai eu un super contact avec Simone Büchi, du Service des sports de l’Université de Berne. En quelque sorte, c’est chez elle que j’ai fait mon apprentissage. Parallèlement, j’ai réalisé que nous avions de nombreux événements compétitifs en football, basket et en unihockey. Je me suis donc demandé s’il y avait la possibilité de mettre sur pied une rencontre interuniversitaire qui ne soit pas basée uniquement sur la compétition. C’est ainsi que cette manifestation de danse a débuté en 2015.

Et pour vous, les enseignant·e·s, qu’apporte une telle soirée?
On peut voir comment les autres travaillent en chorégraphie ou en libre. On peut aussi découvrir des danses qui n’existent pas chez nous. L’échange entre enseignant·e·s et participant·e·s élargit nos horizons.

On parle de danse mais, dans le fond, cela va au-delà de cela.
Absolument. Cela démontre qu’avec un peu de courage, indépendamment de son niveau, on peut créer une expérience personnelle unique, exceptionnelle, en dansant devant les autres. Cela renforce l’estime de soi, la confiance, même si on n’est pas professionnel·le. Avec les encouragements et les applaudissements, on reçoit une énergie folle! Et j’insiste: ce n’est pas de la compétition. La notion de défaite n’existant pas, il ne reste que la joie de danser, la découverte et le partage.

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Premiers Polysport-games: Formez vos équipes! /alma-georges/articles/2024/premiers-polysport-games-formez-vos-equipes /alma-georges/articles/2024/premiers-polysport-games-formez-vos-equipes#respond Wed, 28 Feb 2024 12:56:36 +0000 /alma-georges?p=19844 Sportif·ve dans l’âme? Ou plutôt spectateur·trice, fan inconditionnel·le· au bord du terrain? Chacun·e trouvera sa place aux premiers Polysport-games de l’Unifr. Réservez le jeudi 2 mai 2024 pour inaugurer en fanfare notre tout beau, tout neuf Stade Saint-Léonard à l’occasion d’une soirée ludique, sportive et récréative. Formez vos équipes et rejoignez le terrain!

Erich Schafer, vous coordonnez l’organisation de ces premiers Polysport-games. En quelques mots, quel est le concept?
L’idée est de rassembler la communauté universitaire pour l’inauguration de notre nouveau stade Saint-Léonard qui, franchement, est splendide. Cette soirée sera l’occasion de fêter ensemble la fin des travaux, de se rassembler et de partager un beau moment autant sportif que convivial.

Qui peut participer?
Les étudiant·e·s,  ainsi que le personnel académique et administratif des départements sont invités à former des équipes pour participer à la compétition. Un événement spécial sera organisé le 7 juin pour le personnel administratif et technique des services centraux sur le modèle des sorties du personnel, telles qu’on les connaissait avant le covid. Une communication directe leur sera tout bientôt adressée.

Tout cela semble bien sérieux? Faut-il être un·e sportif·ve aguerri·e pour participer?
Non, pas du tout. Le but est de réunir tout le monde pour un tournoi ludique et de passer une belle soirée avec ses collègues.

A quoi va-ton jouer ?
Nous proposons 14 disciplines aussi variée que les darts, le spikeball, le jeu du roi, le volleyball, le tir à la corde, l’ultimate frisbee, le tennis de table, les estafettes, le smolball, l’unihockey, le football, la pétanque, le streetbasket ou la danse!

Faudra-t-il participer à tout?
Oui, mais chaque équipe – mixte autant que possible – peut se composer de 6 à 8 joueuses et joueurs. Elles pourront donc gérer elles-mêmes qui participe à quels matchs.

Et pour celles et ceux qui sont meilleur·e·s groupies qu’athlètes?
Il y aura partout des stands de nourriture et de boissons. Elles et ils pourront bien sûr suivre le tournoi et encourager les sportifs·ves.

Et à la fin, gagne-t-on quelque chose?
Il n’y aura pas de vainqueur·e·s, cependant nous avons prévu des prix surprise, entres autre pour le meilleur costume…

Le stade universitaire en quelques mots
Construit en 1932, le Stade Saint-Léonard connaît d’abord dix années sans véritable gérance, jusqu’à ce que l’Université de Fribourg en reprenne la direction en 1942, même si la Ville reste propriétaire du terrain. Lieu important pour les étudiant·e·s en sport et pour le sport universitaire, il est également largement utilisé par les club sportifs de la Ville de Fribourg et accueille de nombreuses grandes manifestations sportives. Après deux ans de rénovation, comprenant les changements des gradins, de la marquise, des pistes d’athlétisme et du terrain de foot, le stade a fait peau neuve et a rouvert ses portes aux athlètes fribourgeois·e·s.

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  • Les inscriptions sont ouvertes dès lundi 25 mars à 08h00; la soirée aura lieu le 2 mai de 18h00 à 23h55. Pour la sortie du 7 juin, plus d’infos suivront.
  • Plus d’infos sur le stade
  • Contact d’Erich Schafer, gérant du stade

]]> /alma-georges/articles/2024/premiers-polysport-games-formez-vos-equipes/feed 0 Vom Vorlesungssaal auf die europäische Bühne /alma-georges/articles/2023/vom-vorlesungssaal-auf-die-europaische-buhne /alma-georges/articles/2023/vom-vorlesungssaal-auf-die-europaische-buhne#respond Thu, 13 Jul 2023 07:47:07 +0000 /alma-georges?p=18624 Ende Juni hat das Unifr-Fussballteam an der Hochschul-Europameisterschaft 2023 in Albanien teilgenommen und sich mit 15 anderen Unis gemessen. Zehn Tage, die für die Studierenden unvergessen bleiben werden.

«Wir haben uns in Albanien manchmal wie Fussballprofis gefühlt. Es ist schon ein bisschen verrückt, was wir erleben durften», sagt Lionel Buntschu (26) nach der Rückkehr aus Tirana. Der herzliche Empfang bei der Ankunft, die Transfers mit dem Reisecar, die sechs Partien in zehn Tagen und die zum Teil sehr gute Infrastruktur seien eine einmalige Erfahrung gewesen. Das erste Spiel gegen die Universität von Rouen (F) fand auf dem Trainingsgelände der albanischen Nationalmannschaft statt. «Die Kabinen, das Spielfeld – einfach alles top», schwärmt Buntschu. Stolz ist er, nicht nur die Unifr repräsentiert zu haben, sondern auch ein bisschen die Schweiz.

Kontakte knüpfen
Gar von einer «unglaublichen Lebenserfahrung» spricht Yohann Weber (28), Captain der Unifr-Mannschaft. Denn mehr noch als der sportliche Wettkampf haben der Zusammenhalt im Team und der Austausch mit anderen Teilnehmenden gezählt. Die 16 Männer- und 12 Frauenteams (die Uni Basel als Schweizer Vertreterin) haben alle im gleichen Komplex in Tirana logiert, am Abend spielte Musik, man trank ein Bier und tauschte sich über gegnerische Mannschaften aus. Speziell mit den Studierenden der Universität für Biowissenschaften (EST), der Technische Universität Danzig (POL), der Universität von Rouen (F) und der Uni Porto (POR) sei der Kontakt gut gewesen. «Es war sehr freundschaftlich – auf und neben dem Spielfeld», sagt Yohann Weber.

Chillen am Meer
Ein Spiel hat 70 Minuten gedauert, die grosse Hitze – es herrschten über 30 Grad – machte den Spielern zu schaffen. «Wir sind uns solche Temperaturen nicht gewohnt und mussten während den Partien viel Flüssigkeit zu uns nehmen», so Weber. Deshalb war die Regeneration zwischen den Spielen umso wichtiger. Zeit, die mit Gesellschaftsspielen, Jassen und natürlich Ausruhen verbracht wurde. Sechs Spiele in zehn Tagen: für Amateure auch bei normalen Temperaturen ein sehr anspruchsvolles Programm.

Am spielfreien Tag stand ein Ausflug ans Meer auf dem Programm. «Erholung pur», beschreibt Weber diesen Trip an die Adria. Solche Momente in der Gruppe zu erleben seien ebenso wichtig wie Siege. «Wir haben am Strand Pizza gegessen und es uns wirklich gut gehen lassen. Als letztes Team haben wir abends die Rückreise nach Tirana angetreten», sagt Buntschu, der sich am spielfreien Tag noch von seinem kleinen Sonnenstich erholen konnte.

Eine zusammengewürfelte Truppe
Delegationsleiter war Alain Curty von der Dienststelle Universitätssport. Im Vorfeld musste er zuerst einmal abklären, ob überhaupt eine Mannschaft zusammengestellt werden kann. Denn: Es ist eine zusammengewürfelte Gruppe Männer, die sonst nie zusammen trainiert und nur im Rahmen der Hochschulmeisterschaften gemeinsam antritt. Die meisten spielen Meisterschaft bei ihrem Stammklub. Ebenfalls musste Curty einen offiziellen Schiedsrichter aus der Schweiz finden. Es war Yanick Ottmann, das 25-jährige Schiedsrichtertalent aus Steffisburg, der die Reise ebenfalls antrat.

Einen Monat vor dem Turnier wurde das Projekt konkret, die sechzehn Namen waren beisammen und am Samstag, 24. Juni um 3 Uhr in der Früh, war dann Treffpunkt vor der Uni im Pérolles. «Das Abenteuer konnte beginnen», so Curty. «Wir waren sehr stolz, die Uni auf europäischer Ebene vertreten zu dürfen.» Auch er streicht die menschliche Erfahrung in Albanien hervor. Zehn Tag und Nächte in der Gruppe zu verbringen, das schweisst zusammen. Auch die Niederlagen konnten dem guten Teamgeist nichts anhaben.

Ziel: Europameisterschaft 2025
Doch wie ist es überhaupt dazu gekommen, dass die Unifr die Schweizer Hochschulen an der Europameisterschaft 2023 vertreten durfte? Das Team um Captain Yohann Weber hat im vergangenen Jahr nichts weniger als den Schweizermeistertitel geholt und sich so für das europäische Turnier qualifiziert. Das Gros dieser Mannschaft blieb für die Europameisterschaft unverändert, das Team musste jedoch ersatzgeschwächt in Albanien antreten. «Uns war es wichtig, dass alle viel Spielzeit haben. Der Zusammenhalt in der Mannschaft hat mehr gezählt als das Siegen», so Weber.

Trotz des 15. Schlussrangs überwiegen die positiven Erinnerungen. Sie sind so stark, dass sich das Team 2024 zum Ziel gesetzt hat, erneut Schweizermeister zu werden und im Folgejahr an der Hochschul-Europameisterschaft in Camerino (I) teilnehmen zu können. Und sich während zehn Tagen zu fühlen wie Fussballprofis.

Lionel Buntschu (26) beginnt im Herbst seinen Master in Sportwissenschaften und Geografie. Er ist wohnhaft in Formangueires und spielt beim ES Belfaux (2. Liga).

Yohann Weber (28) startet im Herbst seine Ausbildung zum Mittelschullehrer. Er hat kurz vor dem Abflug nach Albanien den Master in Sportwissenschaften, Pädagogik und Psychologie angeschlossen. Weber ist wohnhaft in Bulle, spielt beim FC La Combert (2. Liga) und war Captain der Unifr-Fussballmannschaft.

Alain Curty (34) ist Universitätssportlehrer beim Unisportdienst. Er war Verantwortlicher der Unifr-Delegation.

Dienststelle Universitätssport

Die Dienststelle Universitätssport bietet sportliche Aktivitäten für die Universitätsgemeinschaft sowie für die umliegenden Fachhochschulen an. Jede Woche werden in 80 verschiedenen Sportarten rund 140 Trainingseinheiten angeboten. 2022 wurde die Unifr Hochschul-Schweizermeisterin im Fussball, 2023 im Eishockey.

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Citius un peu, mais surtout altius et fortius! /alma-georges/articles/2023/citius-un-peu-mais-surtout-altius-et-fortius /alma-georges/articles/2023/citius-un-peu-mais-surtout-altius-et-fortius#respond Fri, 31 Mar 2023 08:26:58 +0000 /alma-georges?p=17907 Avaler le plus de dénivelé possible durant 24 heures, tant que tiennent les genoux, le cœur et le corps, tel est l’objectif de Riwal Leemann. Ce samedi, l’étudiant en Géosciences de l’Université de Fribourg participera au 24H Vertical Challenge de Crozet, dans l’Ain. Contrarié par des pépins de santé à répétition, cet amoureux de la montagne cherchera à repousser ses limites à défaut de viser un record.

Riwal, d’où est venue cette idée de projet un peu fou?
Cela remonte à 2021. Dans le monde de l’endurance, il y a un concept né récemment qui consiste à faire le plus de dénivelé en 24 heures, aussi bien à la montée qu’à la descente. Cela représente un immense défi physique et mental. Mon but, c’est d’établir une marque pour les moins de 20 ans, puisqu’à ma connaissance, personne de mon âge ne s’y est essayé. Cela dit, je ne me considère pas comme un énorme sportif et je n’ai donc pas d’ambitions excessives.

Riwal dans son élément: la montagne!

Mais pourquoi avoir attendu deux ans avant de participer à ta première épreuve?
L’année passée, je me suis cassé le pied deux semaines avant la course. A la fin d’une semaine d’entraînement intense, j’ai soudainement senti une douleur que j’ai pris pour une petite entorse. J’ai donc continué à courir et même fait une course à pied la semaine suivante. J’avais tellement mal que je me suis résigné à voir mon docteur. Diagnostic: cheville cassée!

Pas de quoi te dégoûter de ces courses extrêmes?
Je pense que c’était plutôt une erreur d’entraînement de ma part. C’est le métier qui rentre et je fais plus attention depuis. Malheureusement, ma préparation pour la course n’a pas été optimale car, en plus de ma blessure, j’ai été malade du mois de janvier à la mi-mars. Je ne suis pas au top de ma forme, mais je vais participer pour le challenge et l’expérience.

Et en temps normal, comment se prépare-t-on à ces épreuves «anormales»?
Il faut avaler le maximum de dénivelé, à pied ou à vélo. J’ai parcouru les escaliers du lac de Pérolles, derrière le Jardin botanique, une bonne centaine de fois! J’essaie de courir une quinzaine d’heures par semaine.

Ça n’empiète pas sur tes études?
Au contraire, ça me permet de décompresser!

Qui te soutient dans cette aventure?
Ma famille, bien sûr, et en particulier mon frère et un ami qui viendront m’encourager et m’aider lors des ravitaillements.

Mais 24 heures d’effort, c’est violent!
En fait, on est libre de faire une sieste de deux heures si on le souhaite ou de manger une fondue si l’envie nous prend. Le format de la course est très libre et c’est ce qui me plaît.

Il n’y a pas que l’aspect sportif: en participant à la Vertical challenge de Crozet, tu souhaites également soutenir une cause…
J’ai des convictions écologiques assez fortes et je souhaite lever des fonds pour l’association à laquelle je remettrai 100% de l’argent récolté.

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  • de Riwal
  • du 24h Vertical Challenge
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Und was machen Sie? – Die 1001 Berufe der Unifr #2 /alma-georges/articles/2022/und-was-machen-sie-die-1001-berufe-der-unifr-2 /alma-georges/articles/2022/und-was-machen-sie-die-1001-berufe-der-unifr-2#respond Wed, 28 Sep 2022 10:53:50 +0000 /alma-georges?p=16528 Kennen Sie den Beruf der Person, die Ihnen gerade im Flur begegnet ist (oder in diesem Fall in der Sporthalle)? Unsere Universität ist eine wahre Schatzkiste voller Wissen und Können. In dieser Serie nehmen wir Sie mit auf eine Entdeckungsreise zu den Menschen und Berufen, die unsere Institution täglich am Leben erhalten. In dieser zweiten Episode erzählt uns Fabian Binggeli, Direktor der Dienststelle Universitätssport, wie seine persönliche Unifr aussieht.

Fabian Binggeli, erzählen Sie über sich!
Fabian Binggeli, aufgewachsen und wohnhaft an der Südküste des Murtensees. Verheiratet mit einer Engadinerin. Zusammen haben wir zwei Kinder (7 und 9 Jahre). Gerne verbringe ich die Zeit mit meiner Familie und mit Freunden, meistens draussen und in Bewegung. 😉

Nach dem Gymi (Collége Gambach) verbrachte ich drei Jahre im Tessin und absolvierte die Selektion und Ausbildung zum Fallschirmaufklärer Offizier – wo ich noch heute aktiv meine Diensttage leiste. Danach folgte mein Studium an der ETH Zürich als Turn-und Sportlehrer mit den Komplementärstudiengängen Training and Coaching sowie Sport-und Eventmanagement. Ebenfalls absolvierte ich zu dieser Zeit meine Ausbildung als Ski- und Snowboardlehrer. Nach dem Studium verbrachte ich ein Jahr in Neuseeland, wo ich als Fallschirm-/Tandem-Instruktor arbeitete. Danach folgten einige Jahre mit Saisonjobs und Teilzeitanstellungen. Das heisst, im Winter arbeitete ich jeweils als Schneesportlehrer und Verantwortlicher der Snowboardabteilung der Schweizer Schneesportschule in Zuoz. In der Zwischensaison war ich in verschiedenen Schulen als Sportlehrer und Lehrer tätig und während des Sommers arbeitete ich als Fallschirm-Instruktor. Dieses Arbeitsmuster verfolgte ich während ca. neun Jahren, bis ich eines Tages das Angebot des Unisports Freiburg sah, der Rest ist Geschichte …

Fabian Binggeli

Und was ist jetzt Ihr Beruf an der Unifr?
Direktor der Dienststelle Universitätssport, welche ich zusammen mit Marcel Lanzilao als Co- Direktor leite.

Wie sieht Ihr Tagesablauf aus?
Immer anders, immer abwechslungsreich und immer sehr kurzweilig … Im Grundsatz beinhaltet es die Organisation und Führung des Unisports und dem Kernteam von zehn Personen in den Bereichen Sport, Administration & Organisation und den ca. 140 Trainingsleitenden, welche jede Woche 150 Trainings in über 80 verschiedenen Sportarten erteilen. Dazu kommt die enge Zusammenarbeit mit der Verwaltungsdirektion der Universität, wo die strukturelle und strategische Planung unserer Dienststelle im Vordergrund steht.

An einer Universität zu arbeiten, ist eine ganz besondere Atmosphäre. Was gefällt Ihnen am besten/am wenigsten?
Ich mag die Energie der Angestellten und Studierenden, die gute Zusammenarbeit mit der Direktion der Uni sowie mit den anderen Dienststellen. Auch die Dankbarkeit und die Wertschätzung welche uns täglich von unserer Kundschaft entgegengebracht wird, ist eine Bereicherung und Motivation, den Unisport immer noch besser zu machen. Am wenigsten gefällt mir, dass die Universität Freiburg keine eigene Dreifachturnhalle besitzt …

Gibt es Vorteile, die Sie gerne nutzen (z. B. Sportkurse)?
Es gibt viele Vorteile an der Universität Freiburg. Die kulturelle Vielfalt, die Mehrsprachigkeit, die angenehme und überschaubare Grösse und wie die Uni im Kanton und vor allem in der Stadt Freiburg verankert, verteilt und präsent ist. Natürlich geniesse ich auch das Sportangebot, die Cafeterias sowie die Mensas – schon früh lernte ich: «Ohne Mampf kein Kampf!»

Wenn Sie einer Person raten müssten, sich an der Unifr zu bewerben, was würden Sie ihr sagen?
Die Uni Freiburg bietet eine Vielzahl von Möglichkeiten in verschiedenen Berufsfeldern. Da ist für diverse Fertigkeiten und Talente Arbeit vorhanden. Mein Rat: Folge deinem Herzen und lebe deine Leidenschaft, wenn du dich für eine Arbeit bewirbst, suche etwas, das dir primär Freude bereitet. Die Uni kann dir all das bieten, aber du musst deinen Teil dazu beitragen.

Investiere genügend Zeit in das Zwischenmenschliche am Arbeitsplatz – ein gutes Team funktioniert weitaus besser als gute Individualisten – das kennt jeder Trainer im Mannschaftssport.

Was ist Ihr Lieblingsort?
Den geografischen Aspekt finde ich bei dieser Frage weniger zentral, für mich wird ein Ort zum Lieblingsort, wenn ich diesen mit Leuten teilen kann, welche mir viel bedeuten. Die daraus resultierenden gemeinsamen Erlebnisse machen diese Orte dann unvergesslich und zu Lieblingsplätze. Grundsätzlich bewege ich mich gerne im Wasser, in den Bergen und in der Luft.

An der Universität Freiburg mag ich die Sporthalle Miséricorde.

Ein Teil des Schneesport-Teams des Unisports Freiburg

Was ist Ihr Lieblingswerkzeug, Ihr Arbeitsinstrument?
Das Team des Unisports Freiburg bestehend aus ca. 150 Leuten ist definitiv mein Lieblingswerkzeug mit unzählig vielen Fähigkeiten und Anwendungsbereichen …

Das Kernteam des Universitätssports Freiburg

Erzählen Sie uns eine typische/lustige/berührende Anekdote über Ihre Arbeit.
Die zufriedenen Gesichter, die strahlenden Augen und die gemeinsamen Erlebnisse mit den Arbeitskollegen, Studierenden und Arbeitnehmenden nach einem gemeinsamen Tag im Schnee, auf dem Wasser oder in der Sporthalle berühren mich jeden Tag aufs Neue, machen mich demütig und geben mir extrem viel Inspiration und Energie, um meine Arbeit täglich aufs Neue zu hinterfragen und dadurch besser zu machen. So sehe ich meine Tätigkeit beim Unisport definitiv als Berufung und nicht als Beruf …

Was ist Ihrer Meinung nach ein_e gute_r Arbeitgeber_in?
Wenn ich Unterstützung, Sicherheit und Vertrauen erhalte, so dass ich meine Stärken einsetzen kann, um mein gesamten Potential auszuschöpfen.

Die Unifr unter den besten Arbeitgeberinnen der Schweiz
Jedes Jahr erstellen Le Temps und die Handelszeitung gemeinsam mit der Statistikorganisation Statista eine Rangliste der . Das obligatorische Home Office, die Bewältigung der damit verbundenen Folgen sowie die Anpassung an eine neue Situation, die unter anderem aus dem Wunsch der Mitarbeitenden besteht, ihre Zeit und ihren Arbeitsort flexibler und autonomer zu gestalten, stellen eine grosse Herausforderung für Unternehmen und Institutionen dar – so die beiden Medien. Für das Ranking der besten Arbeitgeber_innen 2022 wurden über 1’500 Arbeitgeber_innen mit mindestens 200 Mitarbeitenden ermittelt. Die Universität Freiburg mit ihren 2’500 Angestellten belegt Platz 177 in der Gesamtrangliste und Platz 17 in der Kategorie Bildung und Forschung.
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  • Webseite der Dienststelle Universitätssport (DSUS)
  • Team der Dienststelle Universitätssport (DSUS)
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