Spectrum – Alma & Georges /alma-georges Le magazine web de l'Université de Fribourg Tue, 17 Dec 2024 13:18:49 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.5 Mit Leidenschaft und Engagement: Ryan Rätzer und die Zukunft von Unimedia /alma-georges/articles/2024/mit-leidenschaft-und-engagement-ryan-raetzer-und-die-zukunft-von-unimedia /alma-georges/articles/2024/mit-leidenschaft-und-engagement-ryan-raetzer-und-die-zukunft-von-unimedia#respond Tue, 17 Dec 2024 13:19:00 +0000 /alma-georges?p=21640 Ryan Rätzer, ein 25-jähriger Französisch- und Englischstudent, vereint Studium, Lehre und seine Leidenschaft für Medien. Als Mitgründer von Unimedia strebt er nach mehr Anerkennung und Reichweite für die studentischen Medien in Freiburg – trotz zahlreicher Herausforderungen.

Ryan Rätzer befindet sich im ersten Mastersemester seines Studiums. Nebenbei arbeitet er als Lehrperson im Wallis – eine 50%-Stellvertretung, die ihn seinem Berufsziel als Lehrer näherbringt. Doch sein Herz schlägt auch für die Medienarbeit. Seit vier Jahren ist er für Unimix und Unicam aktiv, Radio und Fernsehen der Unifr, seit zwei Jahren engagiert er sich zusätzlich bei Spectrum, dem Studierendenmagazin.

Die Idee hinter Unimedia
Insgesamt engagieren sich ca. 100 Leute ehrenamtlich in den Vereinen. Um die Kommunikation zwischen den verschiedenen studentischen Mediengruppen zu verbessern, hat Ryan zusammen mit anderen Unimedia gegründet. Als Kassierer des Vereins sorgt er für die finanziellen Grundlagen, doch das Team arbeitet vor allem kollegial zusammen. «Jede Gruppe hat ihre Stärken und Schwächen», erklärt Ryan. «Unimedia gibt uns allen mehr Gewicht und erleichtert die Zusammenarbeit.»

Medienarbeit als Leidenschaft, nicht als Karriereweg
Für Ryan steht fest: Die Medienarbeit bleibt ein Ehrenamt, neben seinem Beruf als Lehrer. «Umgekehrt funktioniert es nicht», sagt er. Trotzdem ist er von den Begegnungen begeistert, die ihm die Medien ermöglichen. «Mit jedem Interview lerne man spannende Menschen kennen, sei es von der Uni oder von externen Projekten. Einmal hat er ein Interview mit der ehemaligen Unifr-Rektorin Astrid Epiney geführt. Die Begegnung begleitet ihn noch heute: «Ich bewundere ihren Esprit fribougeois, den ich gerne selbst leben möchte.»

Motivation und Herausforderungen
Die ehrenamtliche Basis stellt die Teams vor besondere Herausforderungen. «Alle Gruppen sind seit einer Weile angeschlagen. Die Leute sind sehr motiviert, aber auch erschöpft», berichtet Ryan. Früher gab es z. B. wöchentlich eine Radiosendung, inzwischen nur noch alle zwei Wochen. Die Suche nach Ersatz und neuen Mitgliedern bleibt eine ständige Aufgabe, doch Unimedia schafft bessere Voraussetzungen dafür.

Vernetzung und Sprache als Erfolgsfaktoren
Unimedia fördert die Zusammenarbeit der verschiedenen Gruppen, die sowohl auf Deutsch, Französisch und manchmal auch Englisch Inhalte erstellen. So finden sich bei Spectrum bilinguale Formate, während Unimix aus separaten frankophonen und deutschsprachigen Redaktionen besteht.

Budgetkürzungen als Sorge für die Zukunft
Die grösste Herausforderung bleibt das Budget. Die studentischen Medien sind auf externe Sponsoren, AGEF-Mittel und universitäre Infrastruktur angewiesen. «Das Geld reicht oft nur für Lizenzen, Equipment und Versicherungen – für mehr bleibt kaum etwas übrig», beschreibt Ryan die Situation. Man müsse sehr aufpassen, damit die Qualität der Arbeit und die Motivation der Freiwilligen nicht zu stark darunter leiden. Immerhin: Wer sich engagiert, bekommt ein kleines Zertifikat, das die Tätigkeiten und erworbenen Kompetenzen bestätigt. Studierende der Kommunikation & Medien auf Deutsch können sogar drei ECTS-Punkte sammeln, wenn sie sich bei Unimix und/oder Unicam einbringen.

Ein Ziel für die Zukunft
Zwischen Kursen, Job und Vereinspflichten finden die Ehrenamtlichen in Events wie dem «Souper des médias» Zeit, sich zu vernetzen und auszutauschen. Die Organisation solcher Veranstaltungen sei ein Mittel, um seine Dakbarkeit auszudrücken. Ryans Wunsch ist klar: «Ich wäre stolz, wenn eines Tages niemand mehr überrascht wäre, dass es ein Uni-Radio und ein Uni-Fernsehen gibt.» Diese Anerkennung würde die jahrelange Arbeit und das Engagement der Ehrenamtlichen belohnen.

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Das Zuhause als Schreibzentrale /alma-georges/articles/2020/das-zuhause-als-schreibzentrale /alma-georges/articles/2020/das-zuhause-als-schreibzentrale#respond Tue, 14 Apr 2020 09:16:33 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=9974 Wie bleibt man als Journalistin up to date, wenn man sich in der Selbst-Isolation befindet? Und wie soll man sich erst in einem neuen Job zurechtfinden? Ein Skype-Interview mit Spectrum-Chefredakteurin Selina Grossrieder.


Pourquoi as-tu voulu devenir rédactrice en cheffe de Spectrum?
L’année dernière, je me suis beaucoup impliquée dans l’organisation de la conférence des 60 ans du journal. J’en ai même assuré l’animation avec l’ancienne rédactrice en cheffe francophone. Ça m’a vraiment plu et j’ai réalisé que j’étais prête à endosser plus de responsabilités. J’ai donc postulé au poste de rédactrice en cheffe, mais je n’imaginais pas la lourdeur de la tâche!

Et en quoi est-ce que cela consiste?
Au niveau éditorial, on amène des idées en lien avec des thèmes qui nous sont chers ou en phase avec l’actualité. D’un point de vue rédactionnel, on veille à la qualité du magazine, on corrige les articles. On donne aussi des conseils aux membres de la rédaction, on leur signale quand les articles mériteraient d’être étoffés ou compléter par un point de vue de supplémentaire.

Et quels sont les thèmes qui t’interpellent?
Ce que j’aime le plus dans le journalisme, c’est précisément que j’ai l’occasion de couvrir une grande variété d’histoires. Cela dit, pour l’instant, j’ai tendance à me concentrer sur des sujets politiques, sur le changement climatique et sur certaines histoires culturelles.

Selina Grossrieder, rédactrice en cheffe de Spectrum


Faut-il être de gauche pour être à la tête de Spectrum?
Non, je ne pense pas. Le nom même du magazine implique une ouverture à un large spectre d’idées politiques. Il faut respecter toutes les opinions, à moins qu’elles ne soient haineuses. J’estime que le journalisme a une fonction d’observation. Je diffère en cela de Kaziwa, mon homologue francophone, qui se montre plus engagée politiquement. Cela dit, notre collaboration nous enrichit, nos différences créent une émulation.

Es-tu sensible à la critique?
En tant que rédactrice en cheffe d’un magazine, on jouit d’une certaine visibilité. Quand j’écris un article, je fais de mon mieux, je le signe et je garde à l’esprit que je ne suis pas infaillible.

Où as-tu acquis tes compétences journalistiques ?
J’ai toujours aimé lire et écrire. J’ai également bénéficié des conseils d’autres personnes, notamment aux Freiburger Nachrichten.

Est-ce que ton engagement empiète sur tes études?
C’est évident, mais je pense que le but des études n’est pas seulement d’obtenir les meilleures notes, mais aussi de faire des expériences. Je dois aussi dire que je fais beaucoup de crédits, 45 lors de ma première année d’Université. J’ai dû un peu réduire ma moyenne.

Quelle est ta motivation?
Je ne suis pas rédactrice en cheffe pour le salaire, uniquement pour le plaisir. Nous sommes libres d’expérimenter de nouveaux formats et j’apprends à connaître les arcanes de l’université bien plus que si j’étais juste une étudiante . Je trouve ça fascinant.

Une rencontre ou une anecdote marquante?
Il y a quelques mois, j’ai pu interviewer l’auteur nigérianne Chimamanda Ngozi Adichie. J’avais lu la plupart de ces livres pour mes études et je n’arrive toujours pas à croire que j’ai pu parler à cette femme si éloquente et intelligente.

Questionnaire existentiel express

La vie d’étudiant-e, c’est une vie de….
…de créativité et de rencontre avec des personnes intéressantes.

Diplôme en poche, que feras-tu de ta vie?
Aucune idée, j’espère continuer à écrire et raconter des histoires.

Dans 20 ans, comment vois-tu ta vie?
C’est difficile de m’imaginer dans une année, alors dans 20 ans…

Le rêve de ta vie?
Rendre le monde un peu meilleur

Le regret de ta vie?
Je n’en ai pas. Ce qui est arrivé a fait de moi ce que je suis aujourd’hui.

Le sens de la vie?
Respecter les gens et essayer de faire le mieux possible.

Une devise pour la vie?
Ecouter les gens qui n’ont pas la chance de pouvoir s’exprimer.

Sur ton lit de mort, en jetant un œil dans le rétroviseur, tu te diras que ta vie…
…était heureuse et riche d’expérience passionnante.

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Ces étudiant·e·s qui font l’uni: Kaziwa (3/13) /alma-georges/articles/2020/ces-etudiant%c2%b7e%c2%b7s-qui-font-luni-kaziwa /alma-georges/articles/2020/ces-etudiant%c2%b7e%c2%b7s-qui-font-luni-kaziwa#respond Mon, 03 Feb 2020 09:13:41 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=9962 Ses convictions, elle les slame à l’oral et les clame à l’écrit. Kaziwa Raim, rédactrice en chef de Spectrum, milite pour une presse engagée.

D’où t’es venue l’idée d’écrire pour Spectrum?
J’ai toujours aimé écrire et m’exprimer sur certains sujets qui me tiennent à cœur. J’ai débuté à la Fribune, le journal en ligne des étudiants, avant de rejoindre Spectrum. Je souhaitais me frotter à un autre média, à un autre format. J’étais de surcroît dans une phase de ma vie où je voulais tester d’autres choses.

Avais-tu déjà le poste de rédactrice en cheffe en ligne de mire?
Non, mais quand la place s’est libérée, je me suis mise sur les rangs. J’avais des idées et l’envie de les partager.

Suis-tu un plan de carrière?
Absolument pas! Moi, mon rêve, c’était de devenir écrivaine et mon ambition, plus pragmatiquement, de devenir enseignante. Je n’avais jamais prévu de devenir journaliste. Je réalise que ça me plaît vraiment, même si je ne suis pas certaine d’en faire mon métier. A voir!

En somme, que fait une rédactrice en cheffe?
Avec Selina Grossrieder, ma collègue germanophone, nous veillons à la qualité du magazine. On doit venir avec des idées, de l’actu. On définit ensuite en séance de comité la thématique des prochains numéros. Chaque membre de la rédaction peut venir avec ses propres suggestions. Nous devons ensuite les coacher, leur expliquer ce qu’est le style journalistique, comment mener une interview ou encore comment distinguer les faits de l’opinion.

Faut-il être de gauche pour être à la tête de Spectrum?
Pas du tout! De toute manière, nous ne pouvons rien décider toutes seules puisque nous devons prendre en compte l’avis du comité. Il y aussi une rotation rapide des membres de Spectrum qui, chacun à sa façon, amène ses propres idées et valeurs. Nous marquons toutefois le journal de notre patte. Avant que Selina et moi prenions la direction de Spectrum, le ton de était plus neutre, plus consensuel.

Kaziwa Raim, étudiante en Master de philosophie et de français

En prenant position, tu t’exposes à la critique?
Il y a des gens qui adorent notre travail, d’autres qui le détestent. Personne ne semble indifférent et, ça, c’est très bon signe pour un média. Il ne faut toutefois pas prendre les remarques personnellement et, de manière générale, les retours sont très positifs!

Mais les étudiants lisent-ils encore?
Bien sûr! La preuve? Les journaux s’arrachent comme des petits pains! Nous avons aussi développé notre site web avec des vidéos, des codes QR et ça marche plutôt bien.


Est-ce que ton engagement empiète sur tes études?
A fond! Et comme on n’est pas rémunéré à la hauteur du travail fourni – ce dont je ne me plains pas – , on doit «taffer» à côté. Je m’occupe notamment de la page jeune de la Liberté. Mais c’est uniquement la passion qui nous motive, les rencontres surtout, comme celles récentes avec Chimananda Ngozie Adichie et le slammeur Narcisse.

Questionnaire existentiel express

La vie d’étudiant-e, c’est une vie de….
…de caméléon. On doit tout le temps s’adapter.

Diplôme en poche, que feras-tu de ta vie?
Faire des projets nouveaux, encore et encore.

Dans 20 ans, comment vois-tu ta vie?
Je vois ma vie… floue.

Le rêve de ta vie?
Ecrire un livre et changer les choses.

Le regret de ta vie?
Je n’en ai pas d’assez forts pour m’en rappeler.

Le sens de la vie?
Ça va paraître naïf, mais je dirais aimer.

Une devise pour la vie?
Il faut oser!

Sur ton lit de mort, en jetant un œil dans le rétroviseur, tu te diras que ta vie…
C’était tendre, euh non! (Elle hésite) Que c’était plein!

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Ma première interview! /alma-georges/articles/2017/ma-premiere-interview /alma-georges/articles/2017/ma-premiere-interview#respond Mon, 08 May 2017 14:24:57 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=4064 Dans la vie, il y a toujours une première fois et, en général, on s’en rappelle jusqu’à son dernier souffle. Pour la première interview de sa carrière, Cerise Drompt a fait fort! Elle a mitraillé de questions Sandro Gozi, le secrétaire d’Etat italien aux affaires européennes.

Cette année, Erasmus souffle ses 30 bougies et l’Europe célèbre les 60 ans des traités de Rome. Pour marquer le coup, Sandro Gozi, secrétaire d’Etat italien aux affaires européennes, est venu à l’Université de Fribourg marteler les raisons qui le poussent à continuer à croire, envers et contre tout, au projet de construction européenne. Juste avant sa conférence, le secrétaire d’Etat a accordé une interview à Cerise Drompt, une journaliste de Spectrum, le journal des étudiants de l’Unifr. Pour cette dernière, c’était une première!

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  • Lire dans , le journal des étudiants de l’Unifr.
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