Radicalisation – Alma & Georges /alma-georges Le magazine web de l'Université de Fribourg Wed, 16 Nov 2016 12:56:50 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.5 Faire le djihad et mourir /alma-georges/articles/2016/faire-le-djihad-et-mourir /alma-georges/articles/2016/faire-le-djihad-et-mourir#respond Fri, 21 Oct 2016 07:54:07 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=3133 Le politologue Olivier Roy a présenté son nouveau livre Le djihad et la mort en avant première à l’Université de Fribourg. Il y propose de nouvelles thèses sur les motivations des jeunes djihadistes occidentaux. Le spécialiste de l’islam en a débattu devant une salle comble et comblée, lors d’une conférence organisée par l’Institut Religioscope et le Centre suisse islam et société (CSIS).

En évoquant le djihad, vous parlez de mort «inutile». Pourquoi ce terme?
Cette mort souhaitée s’inscrit dans un certain nihilisme, très fréquent chez les jeunes d’aujourd’hui et que l’on pourrait appeler le «nihilisme du no future». En bref, c’est penser qu’il n’y a plus rien d’intéressant dans la vie actuelle, perçue comme une espèce de vide. Seule la mort garantit un accès à la «vraie» vie, à savoir le paradis. En effet, au moment où ils se tuent, ces jeunes sont convaincus de son existence. L’imaginaire des djihadistes est un élément essentiel pour mieux les comprendre. En ce sens, on peut parler d’islamisation de la radicalité.

Vous identifiez deux formes de nihilisme: l’un générationnel et l’autre millénariste; qu’est-ce qui les distingue?
Le nihilisme générationnel signifie que ces jeunes radicalisés sont en rupture avec leurs parents. Ils ne sont pas forcément en guerre, mais ils considèrent qu’ils n’ont plus rien à apprendre d’eux. Un peu comme s’il n’y avait pas de généalogie qui les précède, uniquement le néant. Autre phénomène curieux: ils font des enfants, mais ne les élèvent pas. Il n’est pas rare que les jeunes radicaux aient un bébé dans la même année que celle où ils passent à l’acte en se faisant sauter… Rien avant et rien après. Quant au nihilisme millénariste, même si l’expression n’est pas des plus heureuses, elle s’applique bien à ceux qui pensent que leur mort personnelle est un signe avant-coureur de l’apocalypse. Ils réfutent l’idée de l’établissement d’une société islamique dans la durée. Leur action est donc considérée comme un des présages de la fin des temps.

Cette même configuration terroriste serait-elle possible dans une autre religion?
En ce moment, non. La situation est clairement liée au contexte social et géostratégique du Moyen-Orient. Si l’on prend un cadre différent, par exemple celui des évangéliques aux Etats-Unis, on voit très bien comment des têtes brûlées qui ont envie de faire la guerre deviennent pilotes dans l’US Air Force. Une autre possibilité leur est offerte. La réalité reste cependant complexe et il ne faut pas perdre de vue que le salafisme n’est pas forcément le sas d’entrée du terrorisme.

A la fin de votre ouvrage, vous posez la question «pourquoi Daech tient-il?», avez-vous une réponse à proposer?
Cela tient en peu de mots: chaque ennemi de Daech a un pire ennemi que Daech. Les acteurs sont paralysés parce qu’ils craignent que la disparition de Daech favorise leur autre ennemi. Tous considèrent également que Daech est un épiphénomène, mais que l’autre ennemi, lui, sera toujours là. Les Turcs pensent que les Kurdes sont un problème; les Kurdes sont convaincus que ce sont les Arabes; les Saoudiens prétendent que c’est l’Iran; pour l’Iran ce sont les Soviets, et ainsi de suite. On le voit bien avec Mossoul: pourquoi n’y a-t-il pas d’attaques? Depuis quelques années déjà, nous constatons l’émergence d’un djihad global, international, détaché de tout contexte national et principalement individuel. Grâce à une communication prônant l’esthétisme de la mort et la victoire de la terreur, Daech offre le cadre idéal à la concrétisation d’un tel imaginaire.

En Europe, qui sont ces jeunes et qu’est-ce qui les pousse à un choix aussi extrême ?
Même s’il faut tenir compte des variations entre les différentes nationalités, nous sommes actuellement en mesure d’établir le profil type du jeune radicalisé. En France, par exemple, on constate que, sur vingt ans, les profils sont restés très similaires: deuxième génération, bien intégrés, parcours de petits délinquants, radicalisation la plupart du temps en prison, passage à l’acte sous forme d’attentat, mort sous les coups de feu de la police, l’arme à la main ou dans l’explosion. Qu’ils soient musulmans d’origine ou convertis, presque tous les terroristes sont des born again, à savoir qu’après avoir connu une vie plutôt profane, voire dissolue, les jeunes retrouvent une pratique religieuse plus stricte. Il faut préciser que la plupart passent à l’acte après avoir donné des signes de radicalisation. Il n’est pas rare non plus que des frères, des amis, des cousins suivent le même parcours et agissent ensemble. La seule évolution notable est le nombre croissant de femmes djihadistes.

Existe-t-il des signes auxquels les familles et les proches devraient être attentifs?
Actuellement, des milliers de signalements arrivent à la police, preuve que les parents surveillent de près leurs enfants. Il existe pourtant une grande confusion entre radicalisation religieuse et terroriste. Dès que quelqu’un présente des signes d’entrée en religion, il est dénoncé comme potentiellement dangereux. Dans la réalité, ce n’est pas aussi simple. L’intensité de la pratique ou de la foi n’est pas un gage d’extrémisme.

La déradicalisation, vous y croyez? Avez-vous des pistes à proposer?
Il faut d’abord se poser la question de la nature de la radicalisation: est-elle psychologique, théologique ou relève-t-elle d’une incompatibilité entre islam et Occident? En fonction de la réponse, les solutions à envisager sont différentes. Pour moi, il n’en existe pas un nombre infini. Une possibilité serait l’isolement des radicaux du reste de la société, à commencer par la société musulmane. Il faudrait faire en sorte que les frustrations ne se canalisent pas vers le terrorisme. L’inconvénient de centres comme ceux mis en place en France est qu’ils partent de l’idée que la radicalisation est une forme de pathologie et que les jeunes ne savent pas ce qu’ils veulent. C’est tout le contraire, ils sont fascinés par la radicalité, ils la cherchent. Comparer le djihadisme à l’alcoolisme me paraît complètement inutile. Il faut être conscient que la déradicalisation est plus un moyen d’aider les familles que les jeunes radicaux. Ce concept permet d’innocenter les parents en leur faisant comprendre qu’ils ne sont pour rien dans le choix de leurs enfants, que leur fils ou leur fille sont en fait malades et qu’ils vont être guéris.

Aux commentaires qui inondent les réseaux sociaux et qui proposent, comme solution au terrorisme, «la fosse commune» ou «une cartouche dans la tête», que répondez-vous?
Rien. Ces commentaires sont bêtes et méchants. Ils émanent souvent de gens cachés derrière des pseudonymes. Malheureusement, la stupidité est incontournable.

Qu’aimeriez-vous dire à ceux qui vous accusent de ne «jamais avoir approché un djihadiste»?
C’est complètement faux. Ceux qui prétendent le contraire sont d’une puérilité étonnante. J’ai vécu avec des djihadistes. Je connais bien le milieu des radicalisés et pas uniquement d’un point de vue théorique.

Pensez-vous que le CSIS de l’Université de Fribourg pourrait apporter des solutions à la radicalisation?
C’est un peu prématuré pour le dire, mais j’estime qu’il est nécessaire qu’il y ait, en Europe, des lieux de formation et de pensée théologiques qui s’ouvrent dans un cadre non étatique. Il faut avant tout reconsidérer la place du religieux dans l’espace public. L’islam doit occuper le champ du spirituel. La formation des imams est importante, mais elle doit rester théologique et non pas laïque, comme on le propose en France ou dans d’autres pays européens. L’idéal serait un institut associé, mais relié à des institutions de théologie autres que musulmane, essentiellement chrétienne, évidemment. Nous retrouvons un peu le contexte qui a permis la création du CSIS. Fribourg est le lieu parfait pour un tel centre parce qu’on y trouve une vie théologique très forte.

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  • Photo de Une: © Thomas Jammet
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Revue de presse – août 2016 /alma-georges/articles/2016/revue-de-presse-aout-2016 /alma-georges/articles/2016/revue-de-presse-aout-2016#respond Tue, 13 Sep 2016 07:41:52 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=2809 Même au mois d’août, les collaborateurs de l’Unifr parlent dans la presse.

«Que l’on s’en émeuve ou pas, cette disparition progressive et programmée du français à l’Université de Zurich traduit aussi une crise identitaire de la Suisse. Mais plus encore, elle prive des centaines d’étudiants de s’ouvrir à l’Europe. N’est-ce pas par la pratique des deux langues nationales les plus parlées au sein de l’Union européenne que les Suisses font preuve d’un esprit d’ouverture?»

–, professeur en , 29.08.2016

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«Nur wer exakt weiss, wo sich der Fahrer in unmittelbarer Nähe aufhält oder dessen Telefonnummer bereits kennt, muss ihn vorgängig kontaktieren und dazu anhalten, sein Auto wegzuschaffen.»

Arnold Rusch, Professor am , zu Falschparkierern, , 28.8.2016

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«En Suisse, les standards de recherche sur les animaux sont très élevés et la surveillance très stricte. Une interdiction conduirait à l’exportation des expérimentations dans des pays avec des conditions plus précaires pour les animaux.»

– , professeur au , RTS, , 27.08.2016

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«Le pergélisol est constitué en Suisse de roches fines et de sédiments, qui sont maintenus ensemble par de la glace gelée. Or cette glace joue, en quelque sorte, le rôle de ciment en stabilisant les morceaux de roche. Avec le dégel, nous observons une augmentation des éboulements et des laves torrentielles qui, dans certains cas, menacent des villes et villages.»

– , professeur de , , 27.08.2016

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«Aujourd’hui, il nous semble incroyable que des femmes de 17 ans aient pu être internées dans les années 1960 encore, du simple fait de leur grossesse hors mariage.»

– , professeure au , , 26.08.2016

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«Wenn die Leute einen Fernseher haben, am Abend die Füsse auf den Tisch legen und ein Bier trinken, wenn sie also – einfach gesagt – verbürgerlichen, dann ist es mit der Verbrüderung gegen den Staat gelaufen.»

Marcel Niggli, Professor für , zum Identitätsproblem der Linken, , 25.8.2016

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«La tradition française, héritée d’Erasme, qui parle des jeux comme d’‹appâts séduisants›, voit dans le jeu une manipulation. On ne voit que la partie superficielle: c’est un jeu, donc ça va motiver les élèves.»

– , professeur au , , 25.08.2016

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«Le marché suisse du jeu vidéo a besoin d’innovation donc c’est toujours génial quand des Romands lancent quelque chose de novateur.»

, , , 25.08.2016

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«La personne qui n’obtient pas la propriété de l’animal peut alors prétendre à une indemnité qui lui servira par exemple à acheter un autre compagnon à poils. [Par ailleurs], le juge a la possibilité de prévoir un droit de visite».

Christina Fountoulakis, professeure à la , à propos de la garde d’un animal domestique en cas de séparation, , 23.08.2016

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«Die Fläche des Sees war noch nie so gross. Jedoch verringert sich die Höhe des maximal erreichbaren Seespiegels jedes Jahr ein wenig, da der Gletscher durch die Schmelze langsam absinkt. Gleichzeitig wiederum vergrössert sich parallel dazu das potenzielle Volumen.»

Dr. , Glaziologe, zum Plaine-Morte-Gletscher, , 20.8.2016

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«La radicalisation ne se limite pas à des signes d’ostentation.»

–, , RTS, , 19.08.2016

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«La burqa et le niqab sont presque devenus un outil politique, un objet de transgression. Une manière de revendiquer visiblement et publiquement sa foi. Sortir avec un voile intégral en France va susciter des réactions, et cela aura tendance à renforcer chez ces femmes le sentiment que la France est islamophobe.»

– , , 20.08.2016

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«Ce serait tellement facile de faire bénéficier les petits enfants déjà de l’apport de la langue partenaire.»

– , Maîtresse d’enseignement et de recherche au (CERF), RTS la Première, 19.08.2016

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«C’est une catastrophe! Nous formons des générations qui ne seront pas prêtes à faire face aux nouveaux défis de la société, et qui ne connaissent rien aux processus qui vont gouverner nos vies.»

– , professeur au , à propos de l’analphabétisation numérique des jeunes romands, , 18.08.2016

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«La politique monétaire est impuissante désormais. On le voit dans la zone euro.»

– , professeur à la , RTS La Première, , 13.08.2016

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«La crédibilité d’un pays est mise à mal quand il annonce que certains accords ne seront plus appliqués.»

– , professeure de , au sujet de l’initiative UDC «Le droit suisse au lieu de juges étrangers», , 11.08.2016

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«Beim Schreiben von Wörtern mit orthografischen Besonderheiten wie Dehnungen, Verdoppelungen oder <z> schnitten die Freiburger Kinder bereits ab der 2. Klasse signifikant schwächer ab als die deutschen.»

– , Professor am , zur Orthografie von Schweizer Schülern, , 10.8.2016

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«Zahlreiche Organismen haben Strukturen entwickelt, die Licht durch Interferenz reflektieren.»

– , Senior Scientist am , zum Schönheitsgeheimnis der Pfauenspinne, , 10.8.2016

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«Un dicton populaire japonais dit qu’on ne peut pas mentir avec les yeux, mais qu’on peut mentir avec la bouche.»

– , professeur au , RTS LA Première, , 09.08.2016

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«La chimie est partout autour de nous.»

– , professeure au , RTS La Première, , 05.08.2016

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«Un carré perpétue les distinctions, même dans la mort.»

– , professeur en , à propos des carrés musulmans dans les cimetières, , 05.08.2016

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«Il faudra trouver un nouveau contrat social.»

– , professeur à la , à propos de la robotisation des emplois, RTS, , 02.08.2016

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«Cet intérêt académique est dû au fait que l’utilisation de robots se fait de plus en plus sentir dans notre vie quotidienne. Quant à l’attribution d’un statut de ‹personne électronique›, elle est surtout discutée en relation avec des questions de responsabilité civile ou pénale, lorsque l’utilisation d’un robot cause des dommages corporels ou matériels.»

Christina Fountoulakis, professeure à la , à propos de l’identité des machines, , 31.07.2016

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Revue de presse – avril 2016 /alma-georges/articles/2016/revue-de-presse-avril-2016 /alma-georges/articles/2016/revue-de-presse-avril-2016#respond Fri, 13 May 2016 13:26:27 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=2439 L’Université de Fribourg dans la presse du 31 mars au 30 avril 2016.

«Das Verhältnis der monotheistischen Religionen zur Gewalt ist schon immer ambivalent und widersprüchlich gewesen.»
, Leiter des Schweizerischen Zentrums für Islam und Gesellschaft, , 29.4.2016

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«Die rätoromanische Sprache ist kein Pflegefall.»
, Professor für Rätoromanisch, , 29.4.2016

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«La formation des imams en Suisse ou en Allemagne pourrait empêcher la radicalisation et rendre le financement plus transparent. Les imams pourraient étudier en Allemagne et suivre des formations continues en Suisse. En outre, il est du devoir des associations d’approfondir la formation pratique de leurs imams. Ce serait une contribution à la lutte contre la radicalisation et la coexistence constructive.» , directeur du Centre Suisse Islam et Société, , 28.04. 2016

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«A l’époque, nous pensions que les réseaux étaient destinés aux produits commerciaux. Mais les expériences des universités américaines nous ont convaincus de leur utilité pour une institution. Le site Internet joue certes un rôle important, mais les réseaux apportent une plus grande visibilité et un potentiel de communication énorme.»
– , co-responsable de la communciation à la Faculté des sciences économiques et sociales, , 20.04.2016

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«Il faut soigner cette voie-là [le gymnase], car l’université a un rôle culturel: c’est un espace de recul et de liberté pour l’auto-analyse de la société. Les jeunes qui y arrivent ont appris la manière d’approcher les problèmes, grâce aux mathématiques et à l’histoire par exemple. Dans la vie, on doit savoir prendre de la distance avant de prendre une décision. Il faut aussi avoir des connaissances de base auxquelles rattacher des événements et, lorsqu’on en a besoin, savoir où chercher.»
– , rectrice, , 25.04.2016

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«Die Schweiz ist reicher, als es diese Zahlen zeigen.»
– , Leiter des Seminars für Finanzwissenschaft, , 26.4.2016

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«L’Autriche est le seul pays en Europe qui a un parti – le FPÛ – qui n’a jamais rompu avec le nazisme.»
, professeur en Etudes Européennes, , 26.04.2016

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«Heimweh sollte nie ein Grund sein, einem Kind ein Lager vorzuenthalten.»
, Psychologin am Institut für Familienforschung und –beratung, , 25.4.2016

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«Es geht vielmehr um soziale und um Schweiz-spezifische Fragen. Dazu gibt es vonseiten muslimischer Verbände und Imame ein grosses Interesse.»
– , Leiter des Schweizerischen Zentrums für Islam und Gesellschaft, zum Weiterbildungsprogramm für Imame, , 24.4.2016

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«L’Union a été bâtie trop vite et de façon superficielle, ce qui la mène aujourd’hui au bord de l’éclatement – Grexit, Brexit. Elle se résume à une union monétaire, alors qu’il faudrait une union politique aussi pour qu’elle fonctionne.»
– , professeur au Département d’économie politique,, 23.04.2016

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«On ne peut pas parler de drogue, mais presque: recevoir un upvote, c’est comme un petit chocolat, ça booste, et on en veut à nouveau.»
Andreas Fahr, professeur au Département des sciences de la communication, à propos du réseau social Jodl, , 22.04.2016

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«La crise économique de l’Euroland ainsi que la crise des migrants et le terrorisme islamiste qui frappent l’Europe ne vont pas disparaître tant que l’idéologie dominante sera celle qui vise à réduire, sans solution de continuité, le ‹coût du travail› afin d’augmenter sans cesse le rendement du capital financier, ignorant les règles de la méritocratie au détriment de l’intérêt général. Tant que la radicalisation néolibérale de la pensée économique évitera coûte que coûte de considérer la cause finale de la situation de crise et de terreur en Europe, la haine autodestructrice mortelle l’emportera sur tout le reste. Asinus asinum fricat…»
–, professeur au Département d’économie politique, , 21.04.2016

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«Rappeler l’‹idéal› permet de poser les bonnes questions dans chaque contexte et de trouver quel est le ‹meilleur choix possible›. Mais le souverain pontife invite à valoriser tout ce que les autres types d’union et de famille comportent de vrai, de bon, de stable pour que chacun-e puisse se sentir intégré-e dans l’Eglise, reconnu-e et entendu-e dans sa liberté et sa responsabilité, et invité-e à poursuivre son chemin de conversion permanente. Sur cet arrière-fond, un discernement peut s’opérer. Distinguer les relations homosexuelles des mariages sacramentels entre une femme et un homme ne signifie pas rejeter les premières. Plutôt que le slogan du soi-disant ‹mariage pour tous›, François préférerait sans doute celui de ‹l’amour pour tous›.»
– , professeur au Département de théologie pratique, , 20.04.2016

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«Les stéréotypes nous permettent de pallier nos capacités mentales qui sont relativement limitées. C’est simplement que cela nous prendrait énormément de capacité pour traiter toute l’information qu’on a autour de nous. Donc on utilise des simplifications du monde qui nous permettent d’évoluer sans avoir tout le temps mal à la tête.»
– , lecteur au Département de psychologie, RTS La Première, , 20.04.2016

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«Bei einem Bau, der schon ewig lang steht, sollen die Behörden gemäss Verwaltungsrecht mit Augenmass handeln.»
Peter Hänni, Professor für Verwaltungsrecht, zur Berner Gemeinde, die nachträglich Baugesuche für kleine Hütten und Ställe forderte, , 19.4.2016

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«J’aimerais que l’Allemagne ait un jour son Coluche.»
– , professeur en Etudes Européennes, RTS la Première, , 18.04.2016

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«Bei Zwangsmassnahmen gibt es keine Erfolgsgarantien.»
Christof Riedo, Strafrechtsprofessor, zur Berner Strafverfolgung, , 18.4.2016

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«Les vidéos de propagande [de l’EI] sont systématiquement développées à l’intention d’un certain public. Celles qui s’adressent aux Français ne sont pas les même que celles qui s’adressent aux Néerlandais, aux Palestiniens ou aux Somaliens. Elles partent toujours des conditions structurelles à partir desquelles la personnes se sent exclue pour conforter son image de victime et lui proposer un autre projet de vie. Cela se passe essentiellement sur Internet. A ma connaissance, il n’y pas de prêches qui vont dans ce sens dans les mosquées.»
– , responsable de la recherche au CSIS, RTS LA Première, , 16.04.2016

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«Die Vorurteile nehmen zu.»
– , Soziologin, zu muslimischen Kindern im Schulzimmer, , 10.4.2016

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«L’adultère est courant dans les jeunes générations qui se caractérisent par un sérieux moins prononcé dans leur implication dans une relation.»
– , professeur au Département de psychologie, , 08.04.2016

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«Ganz klar, die Schweiz müsste bei der EU-Asylpolitik mitziehen.»
– , Professor für Europastudien, zum Verteilschlüssel für Asylbewerber, , 7.4.2016

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«Il sera nécessaire de développer une toujours plus grande compréhension de ce que l’informatique peut apporter aux métiers de la communication, et des changements que la révolution numérique induit, notamment au niveau de la régulation et de la protection des jeunes. Mais aussi de ce qu’elle implique comme changements pour les médias.»
Manuel Puppis, président du Département des sciences de la communication et des médias, , 07.04.2016

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«Avec le revenu de base, on libère des forces créatrices.»
– , professeur au Département d’économie politique, RTS1, , 06.04.2016

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«Gerade in einer Zeit der Informationsüberlastung bleiben neue Logos und Auftritte beim Kunden so oder so schlecht hängen.»
Prof. Silke Bambauer-Sachse, Inhaberin des Lehrstuhls für Marketing, zum Rebranding der Bank Valiant, , 6.4.2016

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«Le dialogue islamo-chrétien n’est donc pas une ‹branche à option› pour la Faculté de théologie et l’Université de Fribourg, mais une nécessité, selon le vœu-même du Magistère catholique. Afin de favoriser l’intégration effective dans la société suisse de nos frères et soeurs en humanité de tradition musulmane, et donc d’approfondir la connaissance mutuelle du christianisme et de l’islam. C’est pour cela que nous ne parlons pas d’un ‹Centre islam› de l’Université, mais d’un ‹Centre islam et société›.»
– , professeur au Département de théologie pratique, , 06.04.2016

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«Bei Zahlungen mit mobilen Geräten ist es unmöglich, vollumfängliche IT-Sicherheit zu garantieren.»
– , Professor für Makroökonomie und Geldwirtschaft, zur Relevanz von Bargeld, , 5.4.2016

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«Angesichts dieser Resultate beurteile ich die Thurgauer Pläne sehr skeptisch.»
– ,
Professor am Institut für Mehrsprachigkeit, zur Abschaffung des Frühfranzösisch im Thurgau, , 2.4.2016

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«L’insécurité dure trop longtemps. J’entends, par exemple, dire que des professeurs renoncent à venir travailler dans les universités suisses, car ils ne sont pas sûrs de pouvoir participer aux projets de recherche européens.»
– , rectrice, , 31.03.2016

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«II ne faut jamais oublier qu’à la fin de la chaîne d’innovation se trouvent des produits concrets! Pour parvenir à implémenter avec succès une idée dans un produit, il est essentiel que les partenaires académiques et industriels maintiennent un contact étroit.»
– , directeur associé de l’Institut Adolphe Merkle, , 31.03.2016

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