Neuropsychologie – Alma & Georges /alma-georges Le magazine web de l'Université de Fribourg Tue, 11 Mar 2025 10:18:07 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.5 Sommes-nous vraiment maîtres de nos décisions? /alma-georges/articles/2025/sommes-nous-vraiment-maitres-de-nos-decisions /alma-georges/articles/2025/sommes-nous-vraiment-maitres-de-nos-decisions#respond Tue, 11 Mar 2025 10:17:58 +0000 /alma-georges?p=22036 Fake news, manipulations, croyances infondées… Nos biais cognitifs influencent nos choix bien plus qu’on ne le pense. Dans le cadre de la semaine du cerveau, Sandra Chatelain et Vincent Verdon, deux neuropsychologues, vous donneront des stratégies pour les identifier et les éviter.

Pouvez-vous nous donner un exemple concret où un biais cognitif vous a mené à prendre une mauvaise décision?
Tout le monde peut trouver ses propres exemples, que ce soit dans sa vie personnelle ou en général. Qui n’a jamais cédé et finalement acheté un produit face à un vendeur aux arguments apparemment convaincants? Qui n’a jamais partagé une information sensationnelle sans vérifier au préalable si elle était vraie? Un très bon exemple est celui du biais de confirmation en politique: chaque personne tend à privilégier les idées de son parti, quitte à critiquer systématiquement celles des autres, dans le but de renforcer ses propres croyances et convictions.

De manière générale, quels sont les biais cognitifs les plus répandus?
Le biais de confirmation est très répandu, notamment dans les médias et particulièrement sur les réseaux sociaux. Il pousse à privilégier les informations qui confirment notre manière de penser, tout en minimisant ou en ignorant celles qui vont dans le sens contraire. De même, le cherry picking (cueillette des cerises) consiste à ne garder que les arguments qui nous arrangent. Un autre biais très répandu est l’effet Barnum, qui nous pousse à accepter une description vague comme s’appliquant forcément à nous. L’astrologie repose sur ce biais en proposant des descriptions apparemment spécifiques, mais en réalité valables pour tout le monde (par exemple: «Cette semaine, les Scorpions vont vivre un événement inattendu qui pourrait les surprendre.»)

Pourquoi ces biais sont-ils problématiques dans la vie de tous les jours?
Tous les biais ne sont pas forcément problématiques au quotidien. C’est surtout lorsqu’ils nous mènent à prendre une mauvaise décision qui nous impacte de manière négative qu’ils deviennent un problème. À l’ère des réseaux sociaux, ces biais permettent de manipuler facilement aussi bien les jeunes que les adultes, les incitant à prendre certaines décisions (en matière de consommation ou de croyances sur des faits d’actualité) qui peuvent s’avérer problématiques à long terme. S’il n’existe pas de méthode miracle pour éviter tous les biais dans la vie quotidienne, certaines astuces permettent de relativiser une décision prise trop rapidement, au profit d’une réflexion certes plus longue, mais finalement plus pertinente.

J’ai l’impression qu’on nous sert ce concept à toutes les sauces depuis quelques années. Y a-t-il un buzz autour des biais cognitifs?
C’est surtout leur identification dans certains stratagèmes d’arnaques et leur mise en avant dans les médias (notamment sur les réseaux sociaux) qui donnent cette impression. Les biais cognitifs se situent à mi-chemin entre les neurosciences et la psychologie sociale, deux domaines des sciences humaines qui suscitent un intérêt croissant. Mieux connaître ces biais et les moyens d’y remédier permet aussi de limiter autant que possible les erreurs de jugement lors de futures prises de décisions.

Comment peut-on éviter que nos biais nous induisent en erreur?
C’est justement le sujet de la conférence du 13 mars. Mais pour les plus impatient·e·s ou celles et ceux qui connaissent déjà le domaine, le premier conseil consiste à prendre le temps nécessaire pour soigneusement vérifier les informations qui nous parviennent avant de prendre une décision. Si cela s’avère difficile en pratique, le principe du rasoir d’Ockham constitue une stratégie très efficace. Autrement dit, inutile de chercher des causes complexes si une explication plus évidente suffit. Et si cela n’est pas encore très clair, tout sera expliqué et illustré lors de cette intervention sur les biais cognitifs, organisée à l’occasion de la Semaine du cerveau.

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  • , jeudi 13 mars 2025 – 18h00, PER21, salle A120

 

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Lucy in The Sky with Diamonds /alma-georges/articles/2022/lucy-in-the-sky-with-diamonds /alma-georges/articles/2022/lucy-in-the-sky-with-diamonds#respond Thu, 17 Mar 2022 08:18:06 +0000 /alma-georges?p=15437 In einem explorativen Workshop unter der Leitung von Prof. Dr. Chantal Martin Sölch wurde am Standort Pérolles kürzlich ein Überblick über die Projekte zum Thema psychedelische Forschung an der Universität Freiburg gegeben. Eine Reise durch die Studienlandschaft der Schweiz.

«Let’s make science, not war!» forderte Doktorand Federico Seragnoli in seinem Einstiegsvortrag die Anwesenden auf. Er ist Mitbegründer der ALPS-Konferenz, die es Forschenden ermöglichen soll, ihr Wissen über die gegenwärtige Situation im Bereich der Psychedelika (u. a. LSD, DMT, Psilocybin und MDMA) und seine zukünftigen Entwicklungen zu erweitern und zu vertiefen. Es sei auch Ziel des explorativen Workshops an der Unifr, die Kooperation und der Vertrauensaufbau zu fördern, weil «wissenschaftliche Forschung ohne Zusammenarbeit und Vertrauen mit Kolleg_innen aus anderen Ländern nicht denkbar ist.»

Back to the future
Im Laufe der Geschichte haben viele (traditionelle) Gesellschaften weltweit Psychedelika gekannt und mit ihnen gearbeitet. Weil die internationale Gesetzgebung ihre Verwendung aber selbst zu Forschungszwecken verboten hat, wurde das wissenschaftliche Verständnis ihrer Wirkungen lange vernachlässigt. Dank der partiellen Freigabe dieser Substanzen in einigen Teilen der Welt erlebte die Wissenschaft in den letzten Jahren eine «Renaissance», mit wichtigen vorläufigen Ergebnissen aus dem Bereich der Neurowissenschaften und der Psychotherapie. Da die Schweizer Gesetzgebung die Forschung an diesen Substanzen erlaubt, fördert die Schweiz ein produktives und offenes Umfeld, das international auffällt. Die Substanzen sind zwar illegal, aber das Gesetz erlaubt ihre Verwendung zu Forschungszwecken. Fun Fact: Während die kleine Schweiz Forschungsgruppen an mittlerweile fünf Institutionen hat (z.B. Universitäten Freiburg, Genf, Basel und Zürich), gibt es in eine grossen Land wie Italien nur eine.

Compassionate use
«Darüber hinaus können Psychiater_innen einen Antrag auf compassionate use stellen», erklärte Seragnoli, d.h. eine Genehmigung für die Verwendung von Psychedelika und ihre Verschreibung als Arzneimittel zur Linderung von behandlungsresistenten Psychopathologien. In dieser Hinsicht ist die Schweiz auf internationaler Ebene einzigartig und verfügt über sehr kompetente und renommierte Expert_innen.

Ayahuasca
Wie bereits erwähnt, kennen und schätzen bestimmte Gesellschaften den Umgang mit psychedelischen Substanzen schon sehr lange. Dr. Ilana Berlowitz referierte über Behandlungen auf der Grundlage psychedelischer bzw. psychoaktiver Pflanzen in der traditionellen Heilkunde des peruanischen Amazonasgebiets. Dieses verfügt über eine enorme biologische Vielfalt bzw. Vielfalt an Heilpflanzen, gepaart mit einer grossen kulturellen Diversität. Das berühmteste Heilmittel mit wachsender internationaler Popularität ist aktuell Ayahuasca. Es wird in einem zeremoniellen Rahmen angewandt, erzeugt Brechreiz und veränderte Bewusstseinszustände. Es gibt zunehmende wissenschaftliche Belege für den Nutzen für die psychische Gesundheit, z. B. bei Suchterkrankungen und schweren Depressionen. Die peruanische Amazonas-dieta wird von Heilern begleitet. Sie beinhaltet soziale Abgeschiedenheit (z.B. in einer Hütte), Ernährungsregeln und -beschränkungen, und die Einnahme von Psychoaktiva. Prof. Dr. Paul Cumming berichtete in seinem Vortrag zudem über die Psychopharmakologie von Ayahuasca.

PROOF
Im Laufe des Nachmittags stellte sich auch die Studierendenvereinigung PROOF vor. Co-Präsidentin Clara Acien präsentierte die Ziele: die wissenschaftliche Ausbildung und Sensibilisierung der Vereinsmitglieder, die Kommunikation über interdisziplinäre wissenschaftliche Forschung zu psychedelischen Substanzen und die Prävention und Schadensbegrenzung im Zusammenhang mit dem Konsum von psychedelischen Substanzen. Unter den zahlreichen Aktivitäten gehören regelmässige Talks, Screenings, Papierclubs und Booklets zur Prävention. Auch ist eine kleine Bibliothek mit Büchern zum Sujet ist vorhanden. PROOF legt auch viel Wert auf die interdisziplinäre Arbeit. Schliesslich sind Psychedelika in Geschichte, Theologie, Philosophie, Wirtschaft etc. thematisiert. «Unseren Verein gibt es erst seit ca. einem Jahr, erfreut sich aber bereits jetzt grosser Beliebtheit», berichtete Clara. «Wir fokussieren uns hauptsächlich auf die Wissenschaft, aber falls Menschen mit Problemen auf uns zukommen, weisen wir sie an eine geeignete Beratungsstelle weiter.» Das Zentrum für Gesundheitspsychologie der Unifr organisiert auch Gesprächsgruppen und monatliche Treffen zu verschiedenen Themen (u.a. Gruppe für suchtkranke Erwachsene, zur Integration psychedelischer Erfahrungen).

 

 

ܰDZپä
Prof. Dr. med Gregor Hasler sprach über die Sicherheit der psychedelischen Psychotherapie. Nach einem Stroke haben viele Menschen mit den Folgen der Hirnverletzung zu kämpfen. Bis heute gibt es keine Kur, aber Mittel zur Verbesserung der neuen Plastizität mit Psychedelika. Doch Hasler warnt: «There’s so much bullshit going around!» Beim Thema ܰDZپä ging Msc. Abigail Calder spezifisch auf LSD ein und präsentierte Forschungsergebnisse auf molekularer, neuronaler, dendritischer (Dendriten bilden den Kontakt zu anderen Zellen oder Neuronen) und synapsischer Ebene. Wer bei Calders aktuellen LSD-Studie teilnehmen möchte, darf sich übrigens per E-Mail bei ihr melden!

Trips und Nebenwirkungen
Last but not least, berichtete Dr. Adrian Hase über psychedelische Trip-Berichte, die online gepostet wurden. Was ihn beschäftigt: Wenn Personen über ihre Erfahrungen mit bestimmten Substanzen berichten, kann der Inhalt der Berichte etwas über die möglichen gemeinsamen und unterschiedlichen Wirkungen aussagen? Wir bleiben dran!

Am Ende des Workshops wurden im Rahmen eines Round Table Fragen aus dem Publikum beantwortet. Was wir festhalten können: Psychedelika sind keine Zaubermittel, sondern Medikamente, die eine bereits stattfindende Therapie verstärken. Die möglichen Nebenwirkungen einer Konsumation beschäftigten die meisten Workshop-Teilnehmer_innen. Durch sehr strenge Forschungsmethoden und Kriterien z. B. bei der Auswahl von Proband_innen und Methoden, so das Fazit, können viele unerwünschte Effekte in Grenzen gehalten werden. Studienteilnehmende werden im Voraus auch auf mögliche bad trips vorbereitet. «Alle sollten Psychedelika konsumieren!», ruft Seragnoli schliesslich in die Runde, was für einige Lacher sorgt, und wie scherzhaft oder ernst das gemeint war, lassen wir jetzt offen.

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Chercheurs n’roll /alma-georges/articles/2018/chercheurs-nroll /alma-georges/articles/2018/chercheurs-nroll#respond Mon, 23 Jul 2018 12:23:08 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=6806 Quand ils ne plongent pas dans les circonvolutions de leurs contemporains, les chercheurs Benoît Perriard et Pascal Wagner-Egger écument les scènes de Suisse romande. Une double vie insolite pour deux musiciens qui ne se prennent pas pour des stars académiques. Alma&Georges les a rencontrés à l’occasion de la Fête de la musique.

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«Differenzen sind ein Reichtum für die Menschheit» /alma-georges/articles/2018/differenzen-sind-ein-reichtum-fur-die-menschheit /alma-georges/articles/2018/differenzen-sind-ein-reichtum-fur-die-menschheit#respond Mon, 16 Jul 2018 06:00:45 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges/articles/2018/differenzen-sind-ein-reichtum-fur-die-menschheit Am 17. Juli ist Welt-Emoji-Tag. Gespräch mit Prof. Roberto Caldara, Experte für visuelle und soziale Neurowissenschaften am Departement für Psychologie.

Roberto Caldara, Sie erforschen die Wahrnehmung und den Gesichtsausdruck von Emotionen in verschiedenen Kulturen. Die Gesichtsausdrücke wurden lange Zeit als «universale Sprache der Gefühle» bezeichnet. Inwiefern widerspricht Ihre Forschung dieser Aussage?
Einerseits sind emotionale Kategorien wie Freude, Angst usw. universal. Auf der anderen Seite haben unsere Forschungen deutlich gezeigt, dass die Art und Weise, wie Mimik über Kulturen hinweg übertragen und dekodiert wird, unterschiedlich ist. Menschen aus dem Westen verwenden alle Gesichtszüge, um Emotionen zu übertragen und zu entschlüsseln, während Menschen aus dem Osten sich bevorzugt auf die Augenregion konzentrieren. Es gibt daher verschiedene Sprachen für die Übertragung von Emotionen: Menschen aus dem westlichen Kulturkreis verwenden ein 🙂 , um Freude auszudrücken und ein 🙁 für Traurigkeit. Menschen aus dem Osten hingegen bevorzugen jeweils ein ^_^ und ;_; . Diese heben den Unterschied in den Augen hervor, während die Augenpartie neutral bleibt. Deshalb ist es manchmal schwierig, Gefühle von Menschen zu entschlüsseln, die einer anderen Kultur angehören.

Je nachdem, welches Smartphone wir verwenden, z.B. ein Samsung und ein iPhone, werden einige Emoijs anders dargestellt. Dadurch ändern sich die zu vermittelnden Botschaften und Emotionen teilweise grundlegend. Machen Emojis denn überhaupt noch Sinn?
Die Emojis spiegeln auch nur die Kultur ihrer Entwickler wider: Südkorea für Samsung und die USA für das iPhone. In diesem Sinne ist es möglich, dass einige Emotionen für die eine oder andere dieser Kulturen nicht optimal übertragen werden, weil die Emojis unter Umständen die Zeichen, welche für die eine oder andere Kultur spezifisch sind, über bestimmte Gesichtszüge betonen, z.B. die Augen für Korea und der Mund für die USA.

Apple hat mit der Lancierung des neuen iPhone X auch die Animojis eingeführt. Mit Animoji können wir personalisierte und animierte Charaktere erstellen und teilen, für welche die eigene Stimme und die eigenen Gesichtsausdrücke verwendet werden. Wie schätzen Sie die Zukunft ein?
Unsere Forschung zeigt, dass das Decodieren von dynamischen Gesichtsausdrücken (z.B. über Videos) besser ist als das statische Decodieren (z.B. über Fotos). Daher sollten Animojis – die eher individualisiert sind – die Übertragung und Entschlüsselung von Emotionen im Vergleich zu den Emojis deutlich verbessern. Aber es ist zu diesem Zeitpunkt noch eine Behauptung, die es verdient, empirisch verifiziert zu werden.

Unterschiede in der Wahrnehmung von Emotionen bemerken wir aber schon lange, bevor wir das erste Mal ein Smartphone in der Hand halten …
Unsere jüngsten Untersuchungen zeigen, dass kulturelle Unterschiede bereits im Alter von 7 Monaten gut verankert sind. Ich hoffe aufrichtig, dass diese weiterhin bestehen bleiben, denn diese Differenzen sind ein Reichtum für die Menschheit, nicht das Gegenteil. Ich hoffe deshalb, dass die Globalisierung zumindest diesen Kampf nicht gewinnt.

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  • von Roberto Caldara
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«Let’s Drink and Drive!» /alma-georges/articles/2018/lets-drink-and-drive /alma-georges/articles/2018/lets-drink-and-drive#respond Wed, 25 Apr 2018 14:15:57 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=6304 Nicht nur der Titel des Gewinnerslams von Preston Sutton hat überzeugt! Mit wissenschaftlichen Fakten ein Publikum zum Kochen zu bringen, ist eine echte Herausforderung. Die diesjährigen Slammer meisterten diese mit Bravour und der Abend wurde zum riesen Erfolg!

«Wir alle haben ein Gehirn», versicherte uns Gijs in seinem Slam und zeigte dem Publikum auch gleich, wie dieses funktioniert: es ist ein soziales Netzwerk! Und es wurde an diesem Abend auch gut gefüttert! In seinem Gewinnerslam erzählte Preston, wie man Batterien massiv effizienter herstellen könnte und dass man sich betrunken besser von autonomen Fahrzeugen chauffieren lässt.

Johannes versprach, dass Pestizide nicht töten müssen und Andreas Meier, dass dank Fuzzy Logic individuelle Bedürfnisse innerhalb eines starren Systems wahrgenommen werden können. Evgenii präsentierte das perfekte U-Boot aus Diamanten und Karolina eine mögliche Heilungsmethode für Osteoporose. Michela verzauberte auch mit der Magie von Polymeren, die auf unsere Reize reagieren. Sie alle erzählten äusserst unterhaltsam, was sie in ihrem wissenschaftlichen Alltag bewältigen und sorgten für diverse Lacher, offene Münder und öfters für den Ausruf aus dem Publikum «Elisa, die Welle!», wenn tosender Applaus dem Ausdruck des Vergnügens nicht mehr gerecht wurde.

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Mehr zu den Slammern online:

  • von Johannes Bergmann
  • von Gijs Plomp
  • von Michela diGiannantonio
  • von Preston Sutton
  • von Andreas Meier
  • von Evgeni Glushkov
  • von Karolina Korzeb
  • Moderator Marc Folini auf
  • Weitere Informationen zum Science Slam auf der
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Aveugle, mais à première vue seulement! /alma-georges/articles/2016/aveugle-mais-a-premiere-vue-seulement /alma-georges/articles/2016/aveugle-mais-a-premiere-vue-seulement#comments Mon, 19 Dec 2016 14:02:52 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=3533 La scène est étonnante: un aveugle intercepte en plein vol une balle de tennis. Aucune supercherie là-derrière, juste la démonstration que des personnes atteintes de cécité corticale peuvent conserver des capacités visuelles résiduelles. Dans ce cas précis, celles-ci permettent au sujet de détecter des objets en mouvement, voire de catégoriser des mouvements dits «biologiques». C’est ce qu’ont pu démontrer des chercheurs de l’Université de Fribourg.

C’est une séquence qui a fait le tour du web: le chanteur Stevie Wonder rattrape, à l’ultime seconde, son microphone sur le point de choir. Il n’en fallait pas plus pour que la toile s’enflamme: «Conspiration! Stevie Wonder n’est pas un véritable aveugle». Il ne s’agit pourtant ni d’un canular, ni d’un miracle. Le phénomène est même connu des scientifiques, à défaut d’être toujours bien compris par le commun des mortels: les personnes atteintes de cécité ne font pas forcément face à un écran noir. Il n’est pas rare qu’elles possèdent des facultés visuelles allant jusqu’à leur permettre de percevoir un objet, voire une personne, à défaut de pouvoir l’identifier.

Aveugle après une atteinte cérébrale
Des chercheurs de l’Université de Fribourg se sont penchés sur un cas: celui d’un patient nommé BC, qui illustre bien cet apparent paradoxe. Suite à un arrêt cardiaque, le cerveau de BC, privé d’oxygène durant de longues minutes, a subi de graves lésions, notamment au lobe occipital, siège de la vision. «D’un point de vue clinique, BC est aveugle, explique Nicolas Ruffieux, neuropsychologue et chercheur au , ses yeux sont intacts mais le hardware qui permet d’interpréter les stimuli visuels sont sérieusement endommagés. On a donc bien affaire à un cas de cécité cérébrale».

Cette étude, dont les résultats viennent de paraître dans la revue Neuropsychologia, vise à déterminer si BC a conservé cette faculté de détecter les mouvements et, le cas échéant, dans quelle proportion.

Une batterie de tests
Mesurer les capacités visuelles résiduelles d’un sujet ne pouvant voir ni les formes, ni les couleurs, ni les visages, est moins simple qu’il n’y paraît. Pour y parvenir, les chercheurs de l’Université de Fribourg ont eu recours à toute une série de tests.

Dans l’un d’eux, Nicolas Ruffieux brandit une balle de tennis à un mètre environ de BC. Celui-ci, sans conviction, suppose qu’il s’agit d’un smartphone. Le plus étonnant, quand le chercheur agite la balle devant BC, celui-ci parvient à la suivre du regard et même à l’attraper. «Grâce à des lunettes de poursuite oculaire, qui mesurent les mouvements des yeux de celui qui les porte, on observe, de manière indubitable, que BC parvient à suivre le trajet de la balle, explique Meike Ramon, chercheuse elle aussi au Eye and Brain Mapping Laboratory. Il capte donc un stimulus visuel, mais son cerveau n’est pas capable de l’interpréter. C’est pour cette raison qu’il ne voit pas qu’on lui présente une balle». Par ailleurs, le patient a affirmé être capable d’identifier son épouse à sa démarche, alors qu’il n’y parvient pas quand elle reste immobile. Il faut savoir que ce type de mouvement, dit «biologique», occupe un statut particulier pour le système visuel. Les chercheurs ont, dès lors, mené une série de tests pour savoir si BC possède véritablement des capacités visuelles résiduelles dans ce domaine. Ils lui ont présenté des groupes de points lumineux représentant des êtres vivants, tantôt de manière statique, tantôt en mouvement. Ils ont observé que BC est effectivement capable de catégoriser avec une précision étonnante ces stimuli très complexes… mais uniquement lorsqu’ils sont présentés en mouvement.

Détecter les mouvements: une capacité innée
Ces découvertes confirment que les réseaux neuronaux analysant les mouvements peuvent continuer de fonctionner, même quand la vision est très fortement diminuée. Une observation qui amène Meike Ramon à conclure que «la perception d’objets et de corps en mouvement est une fonction extrêmement robuste chez l’humain. Elle existe déjà quelques heures après la naissance et résiste même, dans le cas précis, à des lésions sévères au siège principal de la vision».

Dans le cas de BC, chez qui le lobe occipital est endommagé, des réseaux cérébraux alternatifs permettent la perception des mouvements. Mais il reste à déterminer lesquels. Malheureusement, pour des raisons médicales, il est impossible de faire subir une imagerie cérébrale à BC, ce qui complique la tâche. L’équipe du Eye and Brain Mapping Laboratory planche actuellement sur des techniques d’imagerie cérébrale non invasives.

Perspectives thérapeutiques
A ce stade, pour les chercheurs fribourgeois, ces expériences démontrent l’importance de définir aussi exactement que possible, grâce à des tests poussés, les capacités visuelles résiduelles des personnes malvoyantes. Un diagnostic précis peut servir de base à la mise en place d’une stratégie pertinente de rééducation. Pour cette étape, l’équipe de recherche s’intéresse actuellement à l’utilisation de lunettes de réalité augmentée, aussi appelées «smart glasses» dans le jargon, qui pourrait offrir des perspectives prometteuses pour maximiser les capacités résiduelles de vision de chaque patient.

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  • Publication dans
  • de l’Unifr
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Revue de presse – février 2016 /alma-georges/articles/2016/revue-de-presse-fevrier-2016 /alma-georges/articles/2016/revue-de-presse-fevrier-2016#respond Wed, 09 Mar 2016 10:02:30 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=2046 L’Université de Fribourg dans la presse du 1er au 29 février 2016

«In der heutigen Arbeitswelt ist lebenslanges Lernen Pflicht.»
– Manfred Kuonen
, Studienleiter der postgradualen Weiterbildung in Laufbahn- und Personalpsychologie der Universitäten Bern und Freiburg, , 25.2.2016

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fête ses 20 ans, , 25.02.2016

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«Il y a beaucoup moins de jeunes enfants en bonne santé adoptables.»
– Isabelle Lammerant, chargée de cours en droit de la famille, , 23.02.2016

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«Die Geschwindigkeiten haben im Vergleich zum Vorjahr aber etwa um 20 Prozent zugenommen.»
– Benno Staub
, Geowissenschaftler, zum Auftauen des Permafrosts, , 23.2.2016

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– via

– Sebastian Dieguez, chercheur en neurosciences cognitives et neuropsychologue au Laboratoire des sciences cognitives et neurologiques de l’Université de Fribourg, RTS La Première, , 22.02.2016

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«Längst nicht alle Nutzer der Notschlafstelle sind Obdachlose im klassischen Sinn.»
– Carolyne Crimard, Doktorassistentin Soziologie, Sozialpolitik und Sozialarbeit, zur Rolle von La Tuile im Bereich der Obdachlosigkeit, , 22.2.2016

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«Natürlich ist es schön, existieren sie weiter. Sollte das aber nicht mehr der Fall sein, wäre das keine Katastrophe.»
– Reiner Eichenberger, Leiter des Lehrstuhls für Theorie der Finanz- und Wirtschaftspolitik, zu den Bilateralen I, , 21.2.2016

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«Käufer sollten ein Haus sehr sorgfältig prüfen und sich dabei von einem Bauexperten oder einem Architekten beraten lassen.»
– Hubert Stöckli
, Lehrstuhlinhaber an der Rechtswissenschaftlichen Fakultät, , 21.2.2016

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«Il ne faut pas non plus exagérer l’UDC. Etre premier parti, cela ne veut pas dire être parti majoritaire. Donc même si l’UDC peut s’implanter dans la terre fribourgeoise, cela ne veut pas dire non plus que la terre firbourgeoise sera une terre blochérienne.»
– Gilbert Casasus, professeur au Domaine Etudes européennes, , , 16.02.2016

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«On ne peut pas tout partager. Pour conserver le pouvoir, il faut conserver le contrôle d’un certain nombre de flux d’informations et d’actifs stratégiques. Savoir lesquels, c’est aujourd’hui le nouveau souci des entreprises.»
– Paul Dembinski, professeur associé à la Chaire Stratégies et concurrence internationales, , 15.02.2016

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«Kosenamen bestätigen eine Beziehung durch Sprache.»
– Gerda Baumgartner, Sprachwissenschaftlerin an der Universität Freiburg, , 14.2.2016

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«Les diplomaties vaticane et moscovite restent très mystérieuses… Mais il est vrai qu’à Fribourg, nous entretenons depuis longtemps une collaboration avec l’Eglise de Moscou. Depuis de nombreuses années nous encourageons le dialogue œcuménique avec les orthodoxes moscovites. Cette attitude très positive ne peut que préparer favorablement le terrain.»
– Noël Ruffieux, membre de l’Institut d’études œcuméniques, à propos de la rencontre historique entre le Pape François et le Patriarche de Moscou Cyrille, , 13.02.2016.

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«En général, nous travaillons avec les vivants. Et le recueilleur n’est pas un magnétophone qui enregistre et retranscrit, il est interlocuteur et coauteur du récit produit.»
– Catherine Schmutz Brun, lectrice au Département de l’éducation, à propos de la formation de recueilleur de récit de vie. La Liberté, 12.02.2016.

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– via

«Le terme mademoiselle est tellement condescendant qu’il faut essayer de l’effacer du vocabulaire ou alors essayer d’employer le même terme pour les hommes, qui est damoiseau et que personne n’utilise, bien sûr.»
– Pascal Gygax, directeur de l’équipe de psycholinguistique, , , 12.02.2016

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«Die Initiative ist ein Anschlag nie dagewesenen Ausmasses gegen die Demokratie. Sie zielt frontal gegen den Rechtsstaat als deren Fundament, indem sie die Gewaltenteilung und die Unabhängigkeit der Justiz missachtet.»
– Marc Spescha, Lehrbeauftragter für Migrationsrecht, zur Durchsetzungsinitiative, Theoriekritik, 12.2.2016

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«Paris sollte nicht als politisches oder ökonomisches Symbol, sondern als Symbol der Lebenslust und des westlichen Hedonismus angegriffen werden.»
– Amir Sheikhzadegan, Lehrbeauftragter für Soziologie, zu den November-Anschlägen in Paris, Links / SP AG, 11.2.2016

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«L’intégration est un mouvement réciproque de la société d’accueil, qui accueille un immigrant et est censé faire que cette intégration économique, culturelle, se passe bien, et le mouvement de la personne qui est accueillie, qui va découvrir un nouveau pays, ses lois… Il faut une réciprocité.»
– Sabine Choquet, collaboratrice au Domaine sciences des sociétés, des cultures et des religions, France TV, , 11.02.2016

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«Ihr einziges Ziel ist der Gewinn. Sie kaufen beispielsweise Weizen, und sobald sie ihn besitzen, verkaufen sie ihn wieder zu einem teureren Preis.»
– Sergio Rossi,
Professor für Volkswirtschaft und Geldtheorie, zur Spekulation mit Lebensmitteln, , 11.2.2016

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«Die Zuwanderung sollte mit Preisen statt mit Bürokratie gesteuert werden.»
– Reiner Eichenberger
, Leiter des Lehrstuhls für Theorie der Finanz- und Wirtschaftspolitik, 11.2.2016

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«On peut tout à fait être pour la justice fiscale et contre le mariage homosexuel. Mais le problème, c’est justement qu’on nous fasse voter sur les deux choses en même temps, alors qu’elles ne présentent pas de lien intrinsèque. Si on avait proposé un texte similaire dans un canton, un recours aurait pu être déposé au Tribunal fédéral, avec des chances de succès, vu sa pratique en la matière.»
– Jacques Dubey, professeur de droit constitutionnel, Lausanne, 09.02.2016

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«Le stress est le pire ennemi du couple.»
– Dominique Shoebi, professeur à l’Institut de recherche et conseil dans le domaine de la famille, l’, 09.02.2016

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«Vouloir être actif dans le cercle familial n’est pas encore quelque chose de valorisé socialement.»
– Tanya Ogay, professeure au Domaine des sciences de l’éducation, , 09.02.2016

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«Quand on essaie de proposer des choses pour soutenir les consommateurs, il y a toujours, dans le jeu politique, des oppositions.»
Pascal Pichonnaz, doyen de la Faculté de droit, RTS1, , 09.02.2016

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«Zeigt sich, dass der Handwerker unnötigen, vermeidbaren Aufwand betrieben hat, hat der Kunde auch dafür keine Vergütung zu leisten.»
Hubert Stöckli, Lehrstuhlinhaber an der Rechtswissenschaftlichen Fakultät, , 6.02.2016

 

 

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