Médias – Alma & Georges /alma-georges Le magazine web de l'Université de Fribourg Tue, 17 Dec 2024 13:18:49 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.5 Mit Leidenschaft und Engagement: Ryan Rätzer und die Zukunft von Unimedia /alma-georges/articles/2024/mit-leidenschaft-und-engagement-ryan-raetzer-und-die-zukunft-von-unimedia /alma-georges/articles/2024/mit-leidenschaft-und-engagement-ryan-raetzer-und-die-zukunft-von-unimedia#respond Tue, 17 Dec 2024 13:19:00 +0000 /alma-georges?p=21640 Ryan Rätzer, ein 25-jähriger Französisch- und Englischstudent, vereint Studium, Lehre und seine Leidenschaft für Medien. Als Mitgründer von Unimedia strebt er nach mehr Anerkennung und Reichweite für die studentischen Medien in Freiburg – trotz zahlreicher Herausforderungen.

Ryan Rätzer befindet sich im ersten Mastersemester seines Studiums. Nebenbei arbeitet er als Lehrperson im Wallis – eine 50%-Stellvertretung, die ihn seinem Berufsziel als Lehrer näherbringt. Doch sein Herz schlägt auch für die Medienarbeit. Seit vier Jahren ist er für Unimix und Unicam aktiv, Radio und Fernsehen der Unifr, seit zwei Jahren engagiert er sich zusätzlich bei Spectrum, dem Studierendenmagazin.

Die Idee hinter Unimedia
Insgesamt engagieren sich ca. 100 Leute ehrenamtlich in den Vereinen. Um die Kommunikation zwischen den verschiedenen studentischen Mediengruppen zu verbessern, hat Ryan zusammen mit anderen Unimedia gegründet. Als Kassierer des Vereins sorgt er für die finanziellen Grundlagen, doch das Team arbeitet vor allem kollegial zusammen. «Jede Gruppe hat ihre Stärken und Schwächen», erklärt Ryan. «Unimedia gibt uns allen mehr Gewicht und erleichtert die Zusammenarbeit.»

Medienarbeit als Leidenschaft, nicht als Karriereweg
Für Ryan steht fest: Die Medienarbeit bleibt ein Ehrenamt, neben seinem Beruf als Lehrer. «Umgekehrt funktioniert es nicht», sagt er. Trotzdem ist er von den Begegnungen begeistert, die ihm die Medien ermöglichen. «Mit jedem Interview lerne man spannende Menschen kennen, sei es von der Uni oder von externen Projekten. Einmal hat er ein Interview mit der ehemaligen Unifr-Rektorin Astrid Epiney geführt. Die Begegnung begleitet ihn noch heute: «Ich bewundere ihren Esprit fribougeois, den ich gerne selbst leben möchte.»

Motivation und Herausforderungen
Die ehrenamtliche Basis stellt die Teams vor besondere Herausforderungen. «Alle Gruppen sind seit einer Weile angeschlagen. Die Leute sind sehr motiviert, aber auch erschöpft», berichtet Ryan. Früher gab es z. B. wöchentlich eine Radiosendung, inzwischen nur noch alle zwei Wochen. Die Suche nach Ersatz und neuen Mitgliedern bleibt eine ständige Aufgabe, doch Unimedia schafft bessere Voraussetzungen dafür.

Vernetzung und Sprache als Erfolgsfaktoren
Unimedia fördert die Zusammenarbeit der verschiedenen Gruppen, die sowohl auf Deutsch, Französisch und manchmal auch Englisch Inhalte erstellen. So finden sich bei Spectrum bilinguale Formate, während Unimix aus separaten frankophonen und deutschsprachigen Redaktionen besteht.

Budgetkürzungen als Sorge für die Zukunft
Die grösste Herausforderung bleibt das Budget. Die studentischen Medien sind auf externe Sponsoren, AGEF-Mittel und universitäre Infrastruktur angewiesen. «Das Geld reicht oft nur für Lizenzen, Equipment und Versicherungen – für mehr bleibt kaum etwas übrig», beschreibt Ryan die Situation. Man müsse sehr aufpassen, damit die Qualität der Arbeit und die Motivation der Freiwilligen nicht zu stark darunter leiden. Immerhin: Wer sich engagiert, bekommt ein kleines Zertifikat, das die Tätigkeiten und erworbenen Kompetenzen bestätigt. Studierende der Kommunikation & Medien auf Deutsch können sogar drei ECTS-Punkte sammeln, wenn sie sich bei Unimix und/oder Unicam einbringen.

Ein Ziel für die Zukunft
Zwischen Kursen, Job und Vereinspflichten finden die Ehrenamtlichen in Events wie dem «Souper des médias» Zeit, sich zu vernetzen und auszutauschen. Die Organisation solcher Veranstaltungen sei ein Mittel, um seine Dakbarkeit auszudrücken. Ryans Wunsch ist klar: «Ich wäre stolz, wenn eines Tages niemand mehr überrascht wäre, dass es ein Uni-Radio und ein Uni-Fernsehen gibt.» Diese Anerkennung würde die jahrelange Arbeit und das Engagement der Ehrenamtlichen belohnen.

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MediaLab: Un studio et de l’équipement vidéo pour l’Unifr /alma-georges/articles/2024/medialab-un-studio-et-de-lequipement-video-pour-lunifr /alma-georges/articles/2024/medialab-un-studio-et-de-lequipement-video-pour-lunifr#respond Thu, 31 Oct 2024 08:33:49 +0000 /alma-georges?p=21140 Grâce au Département des sciences de la communication et des médias (DCM), les membres de la communauté universitaires ont désormais accès, à certaines conditions, à un studio de télévision équipé de matériel moderne pour les exercices pratiques et la production audiovisuelle de qualité, une offre qui faisait défaut jusqu’à présent. Laurent Notaro, responsable du MediaLab, en explique le concept.

Pour quelles raisons avez-vous décidé d’ouvrir le studio du Département des sciences de la communication et des médias (DCM) à l’ensemble de la communauté universitaire, et même au-delà?
A la base, le studio est un endroit réservé aux étudiant·e·s et aux chercheuses et chercheurs du DCM. Au fil des années, nous avons toutefois remarqué qu’il existait une demande émanant d’autres facultés. Certain·e·s étudiant·e·s et chercheur·euses ont besoin de caméras ou de micros dans le cadre de leurs recherches, d’autres ont besoin d’un studio pour faire des enregistrements. Jusqu’à présent, l’Université ne pouvait absolument pas leur venir en aide et ces personnes devaient soit acheter leur propre matériel, soit recourir à des prestataires externes.

Et quels sont les points forts de votre studio?
Le studio du DCM offre une véritable ambiance de plateau de télévision. On peut y réaliser des présentations, des duplex, un débat entre plusieurs personnes ou même filmer une conférence de presse. Tout cela dans des conditions professionnelles, tant au niveau de l’éclairage, du son que de la réalisation. Nous disposons de trois caméras sur roulettes, d’un éclairage modulable, de microphones suspendus et la régie, opérée par mes soins, assure la rapidité des mises en place, le confort des enregistrements et la fluidité du visionnage sur les moniteurs. Pour la production de vidéos scriptées, il y a un grand fond vert, ce qui permet de réaliser des incrustations didactiques animées.

Mettez-vous du matériel à disposition pour les tournages en externe?
Oui, mais pour des questions d’assurance, ce matériel est réservé aux étudiant·e·s et aux chercheurs·euses. Il est en revanche inclu en cas de location du studio pour des ateliers, du média training ou des enregistrements multicaméras.

Les smartphones sont de plus en plus performants et tout le monde en possède un? Cela ne suffit-il pas?
Un smartphone peut faire beaucoup de chose, mais même les meilleurs restent assez faibles en basse lumière. Il faut aussi avoir de quoi les fixer, trépied ou stabilisateur, pour avoir une image stable, sans même parler du son qui requiert un ou des microphones externes.

La prise en main de certains appareils requiert toutefois quelques explications.
C’est certain et c’est la raison pour laquelle nous proposons une petite formation générale, adaptée à chaque projet. Récemment, deux étudiantes en sociologie ont eu besoin d’une caméra pour filmer les interactions sociales au pied d’un mur de grimpe. Je leur ai montré comment installer les micros sur les personnes filmées pour avoir un audio de qualité et nous avons discuté de la meilleure position de caméra.

Pour filmer correctement, il faut aussi avoir quelques notions de grammaire de l’image.
C’est exact. Nous n’avons pas le temps de dispenser une formation complète, mais les personnes qui nous sollicitent sont rendues attentives à certaines règles de base. Nous les encourageons à varier la valeur des plans, à respecter l’incontournable règle des 180° pour conserver la cohérence spatiale et la continuité des actions.

Et pour l’édition des images?
Aujourd’hui, tout le monde peut directement faire un petit montage sur un simple smartphone, avec des musiques et des effets fournis. Ça marche très bien pour les réseaux sociaux. On peut aussi se former au montage à la maison, il existe des centaines de tutoriels. Nous pouvons donner une assistance à la post-production, mais uniquement pour celles et ceux qui louent notre studio. Je donne volontiers un coup de main pour démarrer les projets et des conseils éditoriaux. Si la demande s’intensifie, nous adapterons les conditions.

Et combien coûte ces prestations?
Nous avons établi un catalogue de prix détaillés. Je rappelle que le MediaLab reste principalement destiné à la recherche et à l’enseignement du DCM. Le support et la maintenance de l’équipement ont un coût et sont budgétisés sans marge; c’est la raison pour laquelle nous devons facturer une contribution – de manière générale, l’offre est gratuite pour les membres du DCM et nous proposons des prix préférentiels pour la communauté universitaire.

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Über eine lange und komplizierte Beziehungsgeschichte /alma-georges/articles/2019/uber-eine-lange-und-komplizierte-beziehungsgeschichte /alma-georges/articles/2019/uber-eine-lange-und-komplizierte-beziehungsgeschichte#respond Wed, 30 Oct 2019 12:25:32 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=9531 Dieses Buch erzählt auf etwas andere Weise das Verhältnis von Föderalismus und Demokratie, für uns selbstverständliche Merkmale der deutschen Gegenwartspolitik. 

Auszug
Der Weg der Westdeutschen in eine demokratische Gesellschaft nach 1949 ist häufig als eine Annäherung an den politischen Westen, genauer an die alten westlichen Demokratien Frankreichs, Großbritanniens und der Vereinigten Staaten beschrieben worden. Die Tiefendemokratisierung Westdeutschlands sei demnach in den 1960ern geschehen und in den 1970ern wurde man sich dieses Gewinns bewusst. So lautet zumindest das vorherrschende Narrativ. Dieses Buch erzählt eine andere Geschichte, ohne dass es eine neue Erzählung an die Stelle der alten setzen will. Die Annäherung an den Westen kann nicht bestritten werden. Die folgenden Kapitel schauen auf die westdeutsche Demokratie durch die Linse des Föderalismus. Sie beschreiben die in der deutschen föderalen Tradition liegenden Chancen und Ermöglichungen für die Demokratie. Bereits vor der Revolution von 1848 waren deutsche Demokraten begeistert von der Demokratie in den jungen Vereinigten Staaten und von ihrem föderalen Aufbau. Erst nach 1848 und zumal nach 1871 diente der Föderalismus dazu, die Demokratisierung und die Parlamentarisierung im Kaiserreich zu blockieren. 1949 erfand der Parlamentarische Rat den demokratischen Bundesstaat nicht neu. Die entscheidenden Zäsuren des Bundesstaates lagen im 19. Jahrhundert. Die Verfassungsgebenden Versammlungen von 1848, 1867–71 und 1919 hatten Föderalismus und Demokratie immer wieder verschieden kombiniert. Auch 1949 fügten die Mütter und Väter des Grundgesetzes diese beiden Prinzipien neu zusammen. Der Föderalismus sollte jetzt anders als im Kaiserreich die Demokratie stärken. Darin liegt eine selten in den Blick genommene Traditionslinie der westdeutschen Demokratie.

Zusammenfassung
Föderalismus und Demokratie sind für uns selbstverständliche Merkmale der deutschen Gegenwartspolitik. Tatsächlich hatten sie eine lange und komplizierte Beziehungsgeschichte, die weit ins 19. Jahrhundert zurückreicht. Das galt auch für die Geschichte der Bundesrepublik zwischen 1949 und 1994. Föderale Institutionen griffen tief in die demokratische Politik ein. Dass Demokratie und Föderalismus, eine personale und eine territoriale Ordnung, ein Ganzes ergeben würden, war lange unsicher und schwer vorhersehbar. Mehrere Phasen ihres Verhältnisses lassen sich zwischen 1949 und 1994 unterscheiden. Der Bundesstaat wurde zum Haus der Demokratie.

Dieses Buch erzählt das Verhältnis von Föderalismus und Demokratie in vier Etappen und zwei Längsschnitten. Auf den Weg in den demokratischen Bundesstaat (1945-49) folgte der unitarische Bundesstaat (1949-1969), der kooperative Föderalismus (1969-1989), schliesslich die deutsche Wiedervereinigung und die vertiefte europäische Zusammenarbeit. Zusammengehalten wurde das hochkomplizierte System föderaler Politik von den Parteien im Bund und in den Ländern. Die widersprüchliche, kaum geradlinige, aber auch offene Aneignung von Demokratie ist ablesbar am Kulturföderalismus, am Verwaltungsföderalismus und an den finanziellen Beziehungen von Bund und Ländern.

Warum muss man dieses Buch gelesen haben?
Das Buch versucht zwei Dinge aufzuzeigen: zum einen wie Föderalismus und Demokratie zueinander fanden und sich etwas Drittes dabei ergab. Dafür hat die Literatur neue Begriffe gebildet: Parteienbundestaat, unitarischer Bundesstaat oder kooperativer Föderalismus. Zum anderen versucht das Buch, Probleme demokratischen Regierens oder – wie man heute sagt – demokratischer Governance vorzustellen. Demokratisches Regieren war kein festes Ziel oder ein Zustand, sondern veränderte sich immer wieder. In jedem Jahrzehnt seit 1949 bedeutete es etwas anderes.

Siegfried Weichlein, Föderalismus und Demokratie in der Bundesrepublik, Kohlhammer Verlag Stuttgart 2019.

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Über die Unsterblichkeit des Menschen /alma-georges/articles/2019/uber-die-unsterblichkeit-des-menschen /alma-georges/articles/2019/uber-die-unsterblichkeit-des-menschen#respond Mon, 20 May 2019 11:56:42 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=8440 Die zweite Auflage dieser preisgekrönten Studie wurde vollkommen überarbeitet und beleuchtet die vielfältigen Beziehungen zwischen den philosophischen, literarischen, kybernetischen und religiösen Ideen der radikalen Fortschrittsideologie des Post- und Transhumanismus.

Auszug
Es sind nun 30 Jahre vergangen seit der amerikanische Robotiker Hans Moravec in seinem Aufsehen erregenden Werk Mind Children. The Future of Robot and Human Intelligence die Vision einer Unsterblichkeit im Computer als normatives Ziel des menschlichen Fortschrittsprozesses formulierte. Die Ideen des technologischen Posthumanismus und des mit ihm verwandten Transhumanismus sind inzwischen in Literatur, Kunst, Film, Fernsehen und der populären Publizistik angelangt. Filme wie TranscendenceÌý(2014) und Fernsehserien wie Altered CarbonÌý(2018) entwerfen dramatische Szenarien um die konkrete Möglichkeit einer computertechnischen Immortalisierung. Michel Houellebecqs vollkommen trostlose Gesellschaftsanalyse Les particules élémentairesÌý(Elementarteilchen, 1998) sowie Dan Browns Romane InfernoÌý(2013) und OriginÌý(2017) machen ein breites Publikum mit Logiken des eugenischen Transhumanismus bekannt … Das Ziel meines Unterfangens ist es, zu verstehen und zu erklären, wie an der Wende zum 21. Jahrhundert die posthumanistische Idee von der Unsterblichkeit in den Medien entstehen und sich weiterentwickeln konnte.

Zusammenfassung
Aus der Sicht des technologischen Posthumanismus ist der Mensch daher ein Auslaufmodell – überholt von seinen eigenen technischen Schöpfungen. Posthumane, künstliche Intelligenzen und Roboter sollen die neuen Triebkräfte der Evolutionsgeschichte werden, während die obsolete Menschheit in den kommenden drei Jahrzehnten aussterben wird. Der Verzicht auf sich selbst soll jedoch mit der Unsterblichkeit des Menschen in der Virtualität belohnt werden. Die zweite Auflage dieser preisgekrönten Studie wurde vollkommen überarbeitet und beleuchtet die vielfältigen Beziehungen zwischen den philosophischen, literarischen, kybernetischen und religiösen Ideen der radikalen Fortschrittsideologie des Post- und Transhumanismus. Im Zentrum stehen dabei die kybernetische Neubestimmung des Menschen, die Singularität, die technologische Unsterblichkeit, die transzendente Superintelligenz und der Entwurf einer kosmischen Heilsgeschichte. Den Schnittpunkt der verschiedenen Analysestränge bildet die von Günther Anders entwickelte Idee der « prometheischen Scham » des Menschen vor seiner medialen Reproduktion – die vermeintliche Minderwertigkeit des « biologischen Menschen » gegenüber seinem unsterblichen, virtuellen Abbild.

Warum dieses Buch lesen? 
Das Buch stellt bis heute die umfassendste Studie zum technologischen Posthumanismus dar und kann für all diejenigen Leserinnen und Leser von Interesse sein, die sich mit den Utopien künstlicher Intelligenz, techno-kosmologischer Heilsgeschichte und der Zukunft der Menschheit in Philosophie, Geschichtswissenschaft, Soziologie und Religionswissenschaft sowie Theologie befassen wollen.

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Sind Medien sexistisch? /alma-georges/articles/2019/sind-medien-sexistisch /alma-georges/articles/2019/sind-medien-sexistisch#respond Wed, 03 Apr 2019 12:40:15 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=8150 Am 9. April findet eine öffentliche Podiumsdiskussion zur Darstellung von Kandidierenden für National- und Ständerat in den Medien statt. Die Redaktion hat mit den Hauptorganisator_innen vom Departement für Kommunikationswissenschaft und Medienforschung über das wichtige Thema Sexismus gesprochen und dabei Überraschendes erfahren.

Frau Schönhagen, Herr Puppis, was veranlasst Sie dazu, ein Podium zu Sexismus und Medien zu veranstalten?
³§³¦³óö²Ô³ó²¹²µ±ð²Ô: Hintergrund sind einerseits natürlich die eidgenössischen Wahlen diesen Herbst, zum anderen die Ergebnisse unserer Studie zur Darstellung von Politikerinnen und Politikern in Schweizer Medien in der Berichterstattung vor den Wahlen 2015.

Puppis: Angesichts des Wahljahrs wollten wir gemeinsam mit der Eidgenössischen Kommission für Frauenfragen die Chance nutzen, mit Vertreterinnen und Vertretern aus Medien und Politik über dieses wichtige Thema zu sprechen.

Inwiefern werden Frauen in der Wahlberichterstattung anders dargestellt als Männer?
³§³¦³óö²Ô³ó²¹²µ±ð²Ô: Der Hauptbefund unserer Analyse lautet: Kandidatinnen in allen Sprachregionen sind in Textbeiträgen (Print und Online), Audio- und Videobeiträgen sowie auf Bildern im Vergleich zu den Wahllisten unterrepräsentiert. Bei den Kandidierenden, die in den Medien vorkommen, finden sich jedoch fast keine geschlechtsspezifischen Darstellungsmuster. Dies gilt mit Blick auf die Themenkontexte, in denen Kandidierende vorkommen, für die Zuschreibung von Eigenschaften, sowie für die Thematisierung von Äusserlichkeiten und (weitgehend) des Privatlebens. Von der Unterrepräsentation abgesehen, werden Kandidatinnen und Kandidaten in der Vorwahlberichterstattung also überwiegend gleichbehandelt. Die Vorwahlberichterstattung unterscheidet sich damit positiv von der generellen Darstellung von Frauen und Männern in Medien. Und die Resultate sind durchaus überraschend: International konstatiert eine Reihe von Studien, wenn auch nicht alle, eher einen gegenläufigen Trend, also weniger Unterrepräsentation, aber nach wie vor stereotype Darstellungsmuster.

Gibt es Strategien, um sich gegen den Sexismus, den man über Medien erfährt, zu wehren?
Puppis: Erstmal ist festzuhalten, dass sich die Berichterstattung vor den Wahlen positiv von der allgemeinen Darstellung von Männern und Frauen in den Medien unterscheidet. Hauptproblem sind im Wahlkampf also nicht sexistische Darstellungen, sondern die Unterrepräsentation von Kandidatinnen. Auf Seite der Medien ist es sicher nötig, innerhalb von Redaktionen für diese Problematik zu sensibilisieren. Auch die fehlende Diversität im Journalismus, gerade in Leitungsfunktionen, könnte eine Rolle spielen. Das haben wir aber nicht untersucht. Auf Seite der Parteien hilft es natürlich, wenn Frauen Leitungsfunktionen wie Parteipräsidien übernehmen. Damit werden sie von den Medien automatisch mehr beachtet. Das zeigt in unserer Studie auch der Fall der Grünen Partei, die – mit zwei Frauen als Kopräsidentinnen – als einzige eine angemessene Repräsentation in den untersuchten Medien erzielen konnten. Um genau diese Fragen geht es auch an der Podiumsdiskussion. Wir wollen gemeinsam mit Expertinnen aus Medien und Politik diskutieren, wie sich die aktuelle Situation verändern lässt.

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  • von Philomen Schönhagen
  • von Manuel Puppis
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«Let’s Drink and Drive!» /alma-georges/articles/2018/lets-drink-and-drive /alma-georges/articles/2018/lets-drink-and-drive#respond Wed, 25 Apr 2018 14:15:57 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=6304 Nicht nur der Titel des Gewinnerslams von Preston Sutton hat überzeugt! Mit wissenschaftlichen Fakten ein Publikum zum Kochen zu bringen, ist eine echte Herausforderung. Die diesjährigen Slammer meisterten diese mit Bravour und der Abend wurde zum riesen Erfolg!

«Wir alle haben ein Gehirn», versicherte uns Gijs in seinem Slam und zeigte dem Publikum auch gleich, wie dieses funktioniert: es ist ein soziales Netzwerk! Und es wurde an diesem Abend auch gut gefüttert! In seinem Gewinnerslam erzählte Preston, wie man Batterien massiv effizienter herstellen könnte und dass man sich betrunken besser von autonomen Fahrzeugen chauffieren lässt.

Johannes versprach, dass Pestizide nicht töten müssen und Andreas Meier, dass dank Fuzzy Logic individuelle Bedürfnisse innerhalb eines starren Systems wahrgenommen werden können. Evgenii präsentierte das perfekte U-Boot aus Diamanten und Karolina eine mögliche Heilungsmethode für Osteoporose. Michela verzauberte auch mit der Magie von Polymeren, die auf unsere Reize reagieren. Sie alle erzählten äusserst unterhaltsam, was sie in ihrem wissenschaftlichen Alltag bewältigen und sorgten für diverse Lacher, offene Münder und öfters für den Ausruf aus dem Publikum «Elisa, die Welle!», wenn tosender Applaus dem Ausdruck des Vergnügens nicht mehr gerecht wurde.

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Mehr zu den Slammern online:

  • von Johannes Bergmann
  • von Gijs Plomp
  • von Michela diGiannantonio
  • von Preston Sutton
  • von Andreas Meier
  • von Evgeni Glushkov
  • von Karolina Korzeb
  • Moderator Marc Folini auf
  • Weitere Informationen zum Science Slam auf der
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Bühne frei für Wissenschaft und Forschung! /alma-georges/articles/2018/buehne-frei-fuer-wissenschaft-und-forschung /alma-georges/articles/2018/buehne-frei-fuer-wissenschaft-und-forschung#respond Tue, 13 Mar 2018 08:57:33 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=5952 Angehende, frische und gestandene Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftler wagen sich ins Rampenlicht und präsentieren in jeweils zehn Minuten ein spannendes Thema aus Wissenschaft und Forschung. Das Publikum entscheidet, wer Preise gewinnt. Ilja Gunkel und seine Mitstreiter geben alles, damit der nächste Event am 19. April 2018 wieder unvergesslich wird.

Ilja Gunkel, was kann ein Science Slam?
In erster Linie ist er einfach unglaublich viel Spass. Hoffentlich unvergesslich – und unterhaltsam und innovativ. Einerseits für die Wissenschaftler auf der Bühne, aber auch für das Publikum eine sehr spannende Art, über Themen zu reden, die in der Wissenschaft oder der Forschung gerade aktuell sind. Dies alles in einem sehr lockeren Rahmen.

Wie schafft ihr es, dass auch Laien verstehen, worum es geht?
Ein Slam ist kein Wissenschaftsvortrag und deshalb idealerweise für alle verständlich. So wäre es schade, wenn Witze nur für ein Fachpublikum verständlich wären. Ziel ist vielmehr, dass die Inhalte für Laien, Wissenschaftler aus einem anderen Gebiet, aber natürlich auch für Spezialisten nachvollziehbar sind. Es geht vor allem darum, auf eine spannende und unterhaltsame Weise einem breiten Publikum zu vermitteln, was man den ganzen Tag macht – und zu zeigen, dass dies auch Spass machen kann. Wir verrückten Wissenschafts-Nerds können nämlich auch witzig sein!

Muss man eine sehr offene, kommunikative Person sein, um teilzunehmen?
Dazu gibt es zwei Dinge zu sagen: Die meisten Wissenschaftler, auch wenn sie vielleicht teilweise etwas nerdig rüberkommen, sind unglaublich selbstsicher, wenn es um ihr Themengebiet geht. Da entsteht manchmal sehr trockener Humor. Die Wenigsten sind aber echte Rampensäue, die einen ganzen Raum ausfüllen – wenn man aber über sein Fachgebiet sprechen kann, ist immer Leidenschaft mit dabei. Das spürt auch das Publikum. Da kann nur das Lampenfieber noch gefährlich werden. Deshalb gibt’s von uns auch, wenn gewünscht, vorab ein Coaching.

Macht ihr Rhetoriktraining?
Nicht direkt. Aber wir bieten den Teilnehmenden an, im Vorfeld die Präsentation anzuschauen und mit ihnen daran zu feilen. Am Beispiel der letztjährigen Gewinnerin wurde so aus dem ursprünglichen Slam-Titel: «Selbstheilung durch supramolekulare Wechselwirkungen», «Wie die Chemie gebrochene Herzen heilt». So konnte sich jeder schon ein bisschen was darunter vorstellen und sicher auch Interesse geweckt. Häufig ist man bei der eigenen Präsentation etwas betriebsblind. Wir geben auch hier Inputs, wie teils komplexe Sachverhalte leicht verständlich vermittelt werden können. Das gibt einem dann auch Sicherheit beim eigentlichen Slam. Übung und Feedback helfen extrem.

Hast du einen Wunsch für den diesjährigen Slam?
Ganz klar: Wieder volles Haus und viele Slammer. Was mich besonders freuen würde, wären verschiedene Präsentationsformen. Einen gesungenen oder gereimten Vortrag zum Beispiel. Wir sind da völlig offen. Man kann auch als Team oder Gruppe auftreten. Ganz schön wäre natürlich auch ein bunter Mix: Vom Professor zum Bachelor-Absolventen und verschiedene Wissenschaftsgebiete.

Was braucht es für einen gelungenen Slam?
Eine gute Idee – und jemanden, der diese gut umsetzen kann und es schafft, auf einer Bühne frei zu sprechen. Das gelingt mir z.B. überhaupt nicht. Ich überleg mir im Voraus einen Witz, schaff es dann aber nicht, diesen zum richtigen Zeitpunkt ins Publikum zu transportieren. *lacht*. Das Allerwichtigste ist aber: Spass haben, über Themen zu sprechen, die einem am Herz liegen. Im Idealfall kann man sogar jemanden aus dem Publikum für seine Forschungen begeistern.

Welchen Aufwand betreibt ihr für den Science Slam?
Wir bewerben ihn in den Sozialen und Print-Medien und erzählen es natürlich so vielen Leuten wie möglich. Am einfachsten ist es meist, wenn man seine Begeisterung grad direkt teilen kann.

Worauf freust du dich am meisten beim Event vom 19. April?
Auf die Themen! Es ist spannend zu sehen, was gerade in der Forschung passiert. Zudem werde ich auch wahnsinnig gerne unterhalten. Eigentlich veranstalten wir ja gewissermassen ein wissenschaftliches Festival, an dem man in kompakter Form informiert und auf amüsante Weise unterhalten wird.

Braucht es seitens des Publikums eine Vorbereitung auf die Themen?
Überhaupt nicht – der Slam ist alles andere als eine Vorlesung. Deshalb auch der lockere Rahmen im «Le Nouveau Monde» in Fribourg und nicht in einem Vorlesungssaal. In der Pause und danach kann sich das Publikum an der Bar treffen oder sich mit den Slammern austauschen – alles sehr sehr ungezwungen.

 

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  • : Donnerstag, 19. April 2018, 20.00 Uhr, Le Nouveau Monde
  • Dringend gesucht!!! Anmelden als Slammer können Sie sich
  • Mehr zu
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«Gerichtsprozesse sind unheimlich filmogen!»  /alma-georges/articles/2018/gerichtsprozesse-sind-unheimlich-filmogen%e2%80%89 /alma-georges/articles/2018/gerichtsprozesse-sind-unheimlich-filmogen%e2%80%89#respond Mon, 05 Mar 2018 10:17:10 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges/articles/2018/gerichtsprozesse-sind-unheimlich-filmogen%e2%80%89 Juristerei und Filmerei – dass diese Kombination mitunter sehr spannend sein kann, beweisen Prof. Walter A. Stoffel und Medienexpertin Lucie Bader in ihrer Veranstaltungsreihe «Recht im Film». Rolle und Wahrnehmung von Juristen in Filmen stehen dabei im Fokus.

Herr Stoffel, Ihre Veranstaltungsreihe «Recht im Film» scheint ziemlich beliebt zu sein. Worum geht es?
Es geht darum, die beiden Gebiete Recht und Film zu konfrontieren. Wie wird das Recht von einem Nicht-Juristen, in diesem Falle vom Filmemacher, gesehen? Welche Rolle spielen die Rechts-Protagonisten in einem Film? Sind sie eher Verursacher oder Bekämpfer von Unrecht und Leid? Ganz generell: Welches Aussenbild vermitteln Filme von uns Juristen?

Wie läuft so eine Veranstaltung ab?
Unser Format besteht aus einer Einführung zum Film, welche von Medienexpertin Lucie Bader vorgenommen wird. Danach wird der Film gezeigt. In einem zweiten Teil starten wir eine zweisprachige Diskussion am runden Tisch, welcher immer aus einem Mitglied der juristischen Fakultät und einem auswärtigen Experten oder einer Expertin besteht. Natürlich wird auch das Publikum einbezogen. Teilweise sind auch die Filmschaffenden vor Ort.

Wer ist das konkret?
Letzte Woche beim Film «Vierte Gewalt», war Regisseur Dieter Fahrer auf dem Podium. Bei «La belle et la meute», welchen wir am 20. März 2018 zeigen, ist die tunesische Regisseurin Kaouther Ben Hania vor Ort. Ein weiteres Beispiel ist der Film «Denial» (Mick Jackson), der von einem Prozess rund um einen Holocaust-Lügner handelt (7. März 2018). Wir werden hier Jacques Picard dabei haben, Kulturanthropologe und ehemaliger Sekretär der Bergier-Kommission (Holocaust-Gelder).

Wie lange gibt es die Veranstaltungsreihe bereits?
Wir sind mittlerweile im 6. Veranstaltungsjahr. Die Veranstaltung hat sich stark entwickelt und wird jetzt auch durch ein Seminar ergänzt.

War es Ihre Idee, diese ins Leben zu rufen?
Ich trage die Idee seit langem mit mir herum. Ich war schon immer sehr interessiert am Kino. Hinzu kommt, dass Recht einen theatralischen Aspekt hat. Das Recht wird in Szene gesetzt, es gibt Richter in Roben, Anwälte, Parteien, dann das formale Ritual, wie alle ihre Anliegen vortragen. Deshalb gibt es auch viele Filme über Gerichtsverfahren – diese sind sehr filmogen. Zusammen mit Lucie Bader konnte ich die Idee dann realisieren.

Wie sind die Rückmeldungen der Studierenden dazu?
Ich habe den Eindruck, dass es ihnen sehr gefällt. Wir erhalten viele positiven Rückmeldungen in unseren Evaluationen. Bilingue+ hat das Programm sogar in seinen cursus eingebaut. Die Studierenden haben keine Verpflichtung, in die Veranstaltung zu kommen und wir sind dennoch meistens gut besucht. In der Regel sind 60 bis 80 Personen anwesend, teilweise bis zu 100.

Ist die Veranstaltung auch für Laien interessant?
Ja, sicher. Natürlich sind das Zielpublikum in erster Linie Angehörige der juristischen Fakultät. Wir haben aber immer wieder auch Soziologen, Historiker oder Literaturwissenschaftler, die teilnehmen. Die Reihe ist für alle offen.

Kann man also sagen, dass Sie beruflich vor allem Filme schauen?
Meine Hauptaktivität ist es nach wie vor, juristischer Professor zu sein. Ich unterrichte und publiziere im Wirtschafts- und Wettbewerbsrecht sowie im internationalen Recht. Aber natürlich schaue ich mir viele Filme an, auch an Filmfestivals. Wir zeigen keinen Film, den wir nicht gesehen haben und unsere Augen und Ohren sind immer offen für neue Werke. Gemeinsam mit Lucie Bader, welche dies professionell macht, sind wir da auf einem guten Informationsstand.

Ist das Interesse an der Veranstaltungsreihe so gross, weil die Rechtsstudierenden neben «Paragrafen-Reiten» auch etwas Verspieltes, Emotionales zur Abwechslung benötigen?
Ich glaube, für die heutigen Studierenden ist das bewegte Bild Alltag. Das spielerische und das emotionale Element sind sicher wichtig, aber da gibt es noch mehr. Recht ist nie Recht alleine. Recht entsteht immer im Zusammenhang mit einem Lebenssachverhalt. Psychologie, Wirtschaft, Geschichte, die Probleme des Klienten usw. Mit den Filmen haben wir das im Saal.

Gibt es bestimmte Genres, welche Sie besonders gerne behandeln?
Wir haben für jede Veranstaltungsreihe ein bestimmtes Thema, um welche sich die verschiedenen Filme drehen. Dieses Jahr ist es die Wahrheit, z.B. in der Presse (Fake News) oder im Gerichtssaal, wenn der Richter über die historische Wahrheit befinden muss, wie bei «Denial». Oder die Wahrheit über sich selbst in der «Truman Show» (Peter Weir), welche wir letzte Woche gezeigt haben. Wir sind da ziemlich breit aufgestellt.

Gibt es dabei auch sehr heikle Themen?
Wir zeigen natürlich keine Pornografie, auch keine Gewalt- oder Actionfilme, unterziehen uns aber keiner Zensur. Unsere Studierenden sind erwachsene Leute, denen man grundsätzlich alles zumuten kann. Wir möchten einfach gute Filme zeigen, welche zum Nachdenken und Diskutieren anregen. Darunter gibt es auch heikle und schwere Themen.

Haben Sie einen Lieblingsfilm?
Ein Film, der mir sehr gut gefällt und den wir hier im ersten Jahr und seither auch an anderen Orten (London) gezeigt haben, ist «El secreto del sus ojos». In dem Thriller geht es gleichzeitig um eine argentinische Liebesgeschichte und um das Verhalten von Juristen in einer Diktatur – ein Meisterwerk von José Campanello. «The death and life of Otto Bloom» von Chris Jones, einen Film, welchen wir am 28. März 2018 zeigen werden, mag ich auch sehr gerne. Er handelt von einem Mann, der die Vergangenheit sofort vergisst, sich aber an die Zukunft «erinnert». Er versucht, trotz dieser Umstände eine Beziehung zu einer Frau aufzubauen. Oder «Der Staat gegen Fritz Bauer» (Lars Kraume), der am 14. März 2018 bei uns laufen wird, ist auch sehr eindrücklich.

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«Das Schweizer Radio hat das Space Race parodiert» /alma-georges/articles/2018/das-schweizer-radio-hat-das-space-race-parodiert /alma-georges/articles/2018/das-schweizer-radio-hat-das-space-race-parodiert#respond Thu, 18 Jan 2018 09:18:31 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=5587 Knistern, Knacken, Rauschen und dann plötzlich ein Signal: nicht vom Mars zwar, aber vom Schweizer Radio. Dort wurden seit den 1930er-Jahren Science-Fiction-Hörspiele ausgestrahlt. Felix Wirth untersucht sie und reist in seiner Dissertation regelmässig durch Raum und Zeit. Wooosh!

Felix Wirth, Sie forschen über «Science Fiction am Deutschschweizer Radio zwischen 1935 und 1985». Sind Sie ein Science-Fiction-Nerd?
Überhaupt nicht. Ich fand über Umwege zum Thema. Ich habe während des Studiums zuerst bei www.memoriav.ch und später auch für Radio SRF gearbeitet. Meine Masterarbeit habe ich dann zu Radiosendungen über Afrika geschrieben. Da ging es stark darum, wie afrikanische Gesellschaften am Deutschschweizer Rundfunk dargestellt wurden. Das war zwar spannend, emotional aber auch sehr herausfordernd, da die Sendungen viele negative und rassistische Stereotypen beinhalteten. Als ich fertig war, sagte ich mir deshalb: «In Zukunft möchte ich mich mit etwas anderem befassen, mit etwas, das komplett fiktiv ist». Ironischerweise geht es auch bei der Science Fiction wieder um Kolonialismus und Kolonien – nun einfach im Weltraum.

Wie kam die neumodische Science Fiction überhaupt ins altehrwürdige Schweizer Radio?
Das ist eine meiner Leitfragen. Radiopolitik und Hörspielproduktion des Deutschschweizer Radios – bis in die 1960er-Jahre bekannt als «Radio Beromünster» – waren lange Zeit eher konservativ. Die Diskurse waren bis in die 1950er-Jahre geprägt von der Geistigen Landesverteidigung, von Abschottung und Abgrenzung. 1953 wurde beispielsweise in der Radio-Konzession festgehalten, dass das Personal schweizerischer Nationalität sein sollte und die verbreiteten Programme die «geistigen und kulturellen Werte» der Schweiz fördern mussten. Vor diesem Hintergrund könnte man meinen, dass in der Zukunft angesiedelte und meist von ausländischen Autoren verfasste Science-Fiction-Hörspiele nicht gerade zu den Vorlieben von Radio Beromünster gehörten. Tatsächlich wurden aber seit den 1930er-Jahren in regelmässigen Abständen Science-Fiction-Texte – vorwiegend aus Deutschland und England – übernommen und ins Hörspielformat übertragen.

Was heisst das konkret? Wie muss man sich die Produktion eines Hörspiels vorstellen?
Die Hörspiele wurden als Exposés oder als Manuskripte eingereicht. Die Radioregisseure schrieben anschliessend Gutachten. Einige dieser Gutachten sind glücklicherweise erhalten geblieben und zeigen die Debatten darüber, welche Texte vertont werden sollten und welche nicht. Ich schreibe somit eigentlich zwei Geschichten: jene der ausgestrahlten und jene der abgelehnten Science Fiction.

Welche Texte wurden denn abgelehnt?
Manche Themen waren zu sensibel. Nach 1945 wurden beispielsweise viele Manuskripte zum Thema «Atombombe» eingereicht. Viele wurden abgelehnt, weil man einerseits nicht zur allgemeinen Beunruhigung beitragen wollte und andererseits das Hörspiel nicht als ideales Format für den Umgang mit dem Thema betrachtete.
In den 1950er und 60er-Jahren stand die Science Fiction dann ganz im Zeichen des Ost-West-Konflikts, wobei das Deutschschweizer Radio versuchte, sich schweizerisch-neutral zwischen den Blöcken zu positionieren. Deshalb entschied man sich beispielsweise 1960 gegen «Raumstation Alpha schweigt» von Fritz Puhl. Dieses war zwar zwei Jahre zuvor vom Norddeutschen Rundfunk ausgestrahlt worden, das Schweizer Radio indes fürchtete, es könnte aufgrund seiner antirussischen Inhalte als «Gegenpropaganda» wirken und Misstrauen schüren. Das häufigste Argument für eine Ablehnung war aber, dass sich ein Text «nicht auf die Schweizer Verhältnisse anpassen» liess. Letztlich hiess das nichts anderes als: zu «deutsch» oder zu «britisch». Was unter «Schweizer Verhältnissen» genau zu verstehen ist, wird allerdings nur in wenigen Hinweisen angedeutet.

Manche Texte wurden aber auch adaptiert, also verschweizert?
Ja, und das geschah unter anderem dadurch, dass typisch schweizerische Figuren eingefügt wurden. Ein Beispiel dafür ist das Hörspiel «Kraftwerk Mittelmeer» (1952) von Felice Vitali, damaliger SRG-Korrespondent in Berlin. Es ist eine Adaption des Buches «Atlantropa» – einer etwas grössenwahnsinnigen Idee des Ingenieurs Herman Sörgel aus den 1930er-Jahren. Sörgel plante, mit Staudämmen am Bosporus und der Strasse von Gibraltar den Mittelmeerspiegel um 100 bis 200 Meter abzusenken. Die Idee wurde in den 1950er-Jahren sogar vonseiten der UNO unterstützt und so beschloss auch Radio Beromünster, das Projekt zu thematisieren. Im Hörspiel unterhält sich ein gewisser «Herr P.S.» – ein Pseudonym für Sörgel – mit dem jungen Tessiner «Remo». Dieser «einfache Mann von der Strasse» hinterfragt und kritisiert alles, was ihm P.S. erzählt. Anschliessend beginnt Remo von «Atlantropa» zu träumen. Er träumt von politischen Flüchtlingen, die wegen der Dämme keine Arbeit mehr haben, von Terroristen, welche die Staumauern sprengen wollen und von vielen weiteren Problemen. Erschrocken wacht Remo auf und meint: «Mich schaudert vor einer totalitären Technik». Die von Autor Vitali hinzugefügte Figur «Remo» repräsentierte eine kritische und mahnende Stimme, die sich gegen das Megaprojekt «Atlantropa» aussprach – dies zu einer Zeit, in der Sörgels Vision international im Aufwind war. Ähnlich kritische, bodenständige Schweizer kamen auch in anderen Science-Fiction-Hörspielen der 1950er-Jahre vor. Figuren, die fragen, ob der technische Fortschritt wirklich so positiv ist, wie ihn andere sehen.

Sie haben nun mehrmals schon den Begriff «Science-Fiction-Hörspiel» benutzt. Sprach man am Schweizer Radio denn überhaupt von «Science Fiction»?
Anfangs nicht. Da sprach man von utopischen oder fantastischen Hörspielen. Der in den 1920er-Jahren in den USA entstandene Begriff «Science Fiction» etablierte sich nur langsam und dürfte erst in den 1950er-Jahren einer grösseren Schweizer Öffentlichkeit bekannt gewesen sein. Radio Beromünster war sehr zurückhaltend mit der Verwendung des Ausdrucks. So trug beispielsweise ein Stück von 1956 im Manuskript den Untertitel «Hörspiel-Komödie mit etwas ‘sience-fiction’ [sic!]». In der Radiozeitung wurde der Untertitel dann kurzerhand zu «Eine groteske Idee» abgeändert. Das Genre der «Science-Fiction-Hörspiele» existierte am Deutschschweizer Radio erst ab den 1960er-Jahren. In meiner Dissertation untersuche ich somit Texte, die erst aus heutiger Sicht zur Science Fiction gezählt werden.

Wie veränderten sich denn die Themen über die Zeit hinweg?
In den 1930er-Jahren gab es viele Katastrophenhörspiele: Zeppeline, die abstürzten, Raketen, die zum Mars flogen und dort in Kriege verwickelt wurden. In den 1940ern kamen gesellschaftliche Visionen dazu: Die Atomkraft sicherte den Weltfrieden und ähnliches. Die 1950er-Jahre standen dann ganz im Zeichen des Space Age: Es ging um UFOs und die Kolonisierung des Weltraums. UFOs gibt’s übrigens erst seit 1947, damals prägte ein amerikanischer Pilot den Begriff und die Vorstellung von der fliegenden Untertasse. Davor sahen ausserirdische Raumschiffe ganz anders aus.

Es herrschte also eine gewisse Technik-Euphorie?
Ja, aber die ebbte in den 1960er-Jahren deutlich ab. Gegen Ende des Jahrzehnts mehrten sich die negativen Zukunftsvisionen. Es gab Adaptionen von «Brave New World» und Ähnlichem. In den 1970er-Jahren dominierten ökologische und gesellschaftliche Probleme die Science-Fiction-Hörspielproduktion.

Zum Beispiel?
Rudolf Stalder adaptierte Anfang der 1970er-Jahre eine Kurzgeschichte von Ray Bradbury und liess sie in einem kleinen, vom Fortschritt verschonten Naturreservat im Schweizer Mittelland spielen. Ende der 1980er-Jahre übersetzte Lukas Hartmann den Amerikanischen Roman «Ecotopia» (1975) ins Berndeutsche und verlegte die Handlung ebenfalls in ein kleines Reservat rund um Bern. Beide Hörspiele kombinierten utopische Science-Fiction-Geschichten mit Schweizer Mundart und Folklore.

Mundarthörspiele sind somit eine weitere Neuerung der 1970er-Jahre. Sieht man da den Einfluss von Kurt Marti, Mani Matter und Co?
Vermutlich, ja. Genau habe ich das aber noch nicht untersucht. Schliesslich gab es in den 1980er-Jahren eine starke Pluralisierung der Themen. Es gab Umweltkatastrophen, Raumfahrtabenteuer, Episches aber auch Absurdes. Ausserdem wurden klassische Narrative aufgebrochen und alternative Erzählformen ausprobiert. Die Dramaturgie wurde experimenteller und neue Geräusch- und Klangkulissen kamen zum Einsatz.

Geräusche sind ein gutes Stichwort: Wie haben die Hörspiele denn geklungen?
Bis Mitte der 1960er-Jahre nahmen Geräusche für die Vertonung fiktionaler Welten viel Raum ein. Ein gutes Beispiel dafür sind Raketen oder Raumschiffe. Um etwa startende Motoren oder schliessende Türen darzustellen, wurden Geräusche existierender Geräte elektroakustisch manipuliert. So wurden Raumschiffe lange Zeit mit verfremdeten Flugzeug- oder Staubsaugermotorengeräuschen vertont. Nach der Mondlandung verloren die lauten Raketengeräusche an Bedeutung. Neue Dinge, wie etwa Bordcomputer betraten das Parkett. Mit den veränderten technischen Möglichkeiten und dem fortgeschrittenen Vorwissen der Zuhörer – Ende der 1960er-Jahre wusste man schliesslich, wie ein Raumfahrzeug klang – musste der Flug von A nach B akustisch nur noch angedeutet werden.

Und wie hat das Publikum auf die Geräusche und Geschichten reagiert?
Leider wurden nicht alle Zuhörer-Zuschriften archiviert. Die Geschichte über einen Zeppelin-Absturz soll 1935 eine gewisse Panikstimmung in Deutschland ausgelöst haben, da am selben Tag die «Graf Zeppelin» nach Südamerika gestartet war. Interessant waren auch die Hörerreaktionen auf ein Hörspiel über zwei Freunde aus den 1970er-Jahren. Sie konnten telepathisch kommunizieren und so bekam der eine Freund mit, was der andere dachte, als er per Selbstmord aus dem Leben schied. Da fragten viele Leute beim Radio nach, ob es das tatsächlich gibt. Teilweise wurden die Hörspiele auch in Zeitungen besprochen. Insgesamt bleibt die Rezeption aber leider lückenhaft.

Und eine Geschichte à la «The War of the Worlds?»
Sie meinen das Hörspiel über die Invasion von Aliens, die in Amerika 1938 zu grosser Verunsicherung führte? So etwas gab es hier nicht. Dafür hat das Schweizer Radio «The War of the Worlds» parodiert. In den frühen 1960ern gab es ein Hörspiel über den Befall des Mars‘ durch Erdenbewohner. Solche Parodien waren für Radio Beromünster typisch. Das Radio konnte sich zwar dem Science-Fiction-Hype sowie dem technischen Fortschritt nicht entziehen. Während sich aber nur ein geringer Teil der Hörspiele ernsthaft mit der Raumfahrt und anderen technologischen Errungenschaften auseinandersetzte, warfen viele Stücke, die von den Radiomitarbeitern selber übersetzt und adaptiert wurden, einen kritischen oder humoristischen Blick auf den ganzen Fortschrittsrummel.

Sagen diese Hörspiele somit auch etwas über den damaligen Schweizer Zeitgeist aus?
Ja, bestimmt. Science-Fiction-Hörspiele geben zum einen Einblick in die Auseinandersetzung mit Fortschritt und Moderne. Zum anderen gibt der Umgang mit Science Fiction am Deutschschweizer Radio immer auch Auskunft über die zeitgenössischen Wert- und Klangvorstellungen einer nationalen Institution – und ihrer Hörerschaft. Gerade der historische Wandel dieser Vorstellungen interessiert mich.

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«Ein regionaler Informationsauftrag liesse sich nicht mehr finanzieren» /alma-georges/articles/2018/ein-regionaler-informationsauftrag-liesse-sich-nicht-mehr-finanzieren /alma-georges/articles/2018/ein-regionaler-informationsauftrag-liesse-sich-nicht-mehr-finanzieren#respond Wed, 17 Jan 2018 14:35:22 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=5576 Manuel Puppis ist ordentlicher Professor am Departement für Kommunikationswissenschaft und Medienforschung (DCM). Seine Forschungsschwerpunkte sind Mediensysteme im internationalen Vergleich, das Schweizer Mediensystem, Medienorganisationen, Medienpolitik, Medienregulierung und Medienökonomie. Puppis ist Mitglied der Eidgenössischen Medienkommission (EMEK); er vertritt hier seine persönliche Meinung als Wissenschaftler. Unser Experte setzt sich intensiv mit No Billag auseinander und sieht der Abstimmung vom 4. März 2018 mit Besorgnis entgegen.

Was ist das Ziel von No Billag?
Die Initiative verlangt die Abschaffung der öffentlichen Finanzierung von Radio und Fernsehen. Dem Bund soll durch eine neue Bestimmung in der Verfassung untersagt werden, Gebühren zu erheben oder Radio und Fernsehen direkt aus den Steuern zu subventionieren. Konzessionen (Sendegenehmigungen) für Radio- und Fernsehsender sollen künftig versteigert werden. Auch die Unabhängige Beschwerdeinstanz, bei der sich MediennutzerInnen Beschwerden können, wenn sie eine redaktionelle Fehlleistung wahrnehmen, soll abgeschafft werden. Und letztlich wird die Bestimmung aus der Verfassung gestrichen, dass Radio- und Fernsehsender Ereignisse sachgerecht darstellen und die Vielfalt der Meinungen widerspiegeln müssen.

Wer sind die Initianten?
Zu den Initianten gehören vorwiegend Politiker aus der Jungen SVP und der Jungen FDP, die ein libertäres Weltbild haben und medienpolitische Massnahmen für gänzlich unnötig halten. Unterstützt wird die Initiative auch vom Gewerbeverband.

Was hätte eine Annahme für Konsequenzen?
Bei einem Ja zu No Billag wird dem Bund verboten, Gebühren zu erheben oder Radio und Fernsehen zu subventionieren. Die SRG finanziert sich zu 75% aus Gebühren; viele private Lokalradio und Lokalfernsehsender erhalten auch einen Grossteil ihres Budgets aus den Gebühren, da sie mit Werbung alleine nicht überlebensfähig wären. Eine Abschaffung der Gebühren hätte zwei unmittelbare Folgen für die SRG:

  • Finanzierung: Ohne Gebühren kann nicht so ein attraktives Programm finanziert werden wie heute. Das heisst, die SRG-Sender werden weniger NutzerInnen haben und damit auch für die Werbung weniger interessant. Die SRG würde wohl deutlich weniger Werbeeinnahmen erzielen als heute. Davon profitieren würden in erster Linie ausländische Werbefenster: deutsche und französische Sender zeigen in der Schweiz spezielle Werbung, die sich an das Schweizer Publikum richtet, während in Deutschland/Frankreich deutsche/französische Werbung läuft. Und Onlineplattformen wie Google und Facebook würden noch mehr profitieren. Das Budget würde also um viel mehr abnehmen als nur um die Gebühren, auch wenn die SRG dann wohl keine stärkere Werberegulierung mehr zu befolgen hätte als private Sender, also auch im Radio und Online Werbung vermarkten dürfte.
  • Programm: Mit dem restlichen Geld muss ein Programm produziert werden, das für die Werbewirtschaft attraktiv ist. Das heisst, der Marktanteil in der werberelevanten Zielgruppe soll maximiert werden mit möglichst kostengünstigen Programmen. Die SRG würde damit zu einem normalen kommerziellen Privatsender (ähnlich 3+ oder TV24), könnte keinen Service-Public-Auftrag mehr erfüllen und würde bei Annahme der Initiative künftig nicht mehr in der Lage sein, Radio, Fernsehen und Onlineangebote in allen Sprachregionen zu produzieren. Die kleine mehrsprachige Schweiz ist dafür ökonomisch gesehen zu klein: Weder mit Werbung noch mit Pay-TV lässt sich ein vergleichbares Angebot finanzieren.

Wen betrifft es wirklich?
Die Folgen sind unterschiedlich – je nach Landesteil. In der Deutschschweiz wäre ein solcher kommerzieller Privatsender denkbar – mit dem heutigen Angebot der SRG hätte der aber nichts zu tun. Zudem würden damit die bestehenden privaten Fernsehsender auf dem Werbemarkt eine starke Konkurrenz erhalten. In den anderen Landesteilen wäre ein privater Sender hingegen nicht profitabel zu betreiben.
Für die privaten Lokalsender mit Gebührenanteil sind die Folgen ähnlich: sofern sie überhaupt überleben könnten, wäre es ein völlig anderes Programmangebot als heute. Ein regionaler/lokaler Informationsauftrag liesse sich jedenfalls nicht mehr finanzieren. Ein Regionalfernsehen mit Informationssendungen wäre nur noch in der wirtschaftlich starken Region Zürich möglich. Privatradios mit mehr als Musik und Nachrichtenbulletins wären in Randregionen und Berggebieten nicht mehr refinanzierbar.

Warum ist das eigentlich ein Thema?
Vor einigen Jahren hätte wohl niemand geglaubt, dass die Initianten auf so grosses Echo stossen würden. Das hat verschiedene Gründe.

  • Erstens ist die Medienbranche im Umbruch. Davon sind auch privaten Verlage betroffen, deren Geschäftsmodelle in der Onlinewelt nicht mehr funktionieren. Werbung und Nutzer wandern ins Internet ab, zu Suchmaschinen, sozialen Netzwerken und Kleinanzeigenportalen. In dieser Situation wird die SRG als Bedrohung wahrgenommen. Entsprechend distanzieren sich die Verlage nur zaghaft von No Billag. Es ist aber nicht davon auszugehen, dass ihnen die Initiative hilft. Die grossen Gewinner wären ausländische Fernsehsender sowie Google, Facebook und Co, die mehr Schweizer Werbung bekommen würden. Und ein neues Geschäftsmodell für die Verlage im digitalen Zeitalter und damit einen Ausweg aus der Medienkrise bietet No Billag nicht.
  • Zweitens sind auch nicht alle Menschen zufrieden mit dem Angebot der SRG, aus ideologischen oder inhaltlichen Gründen, und liebäugeln mit der Initiative. Repräsentative wissenschaftliche Umfragen zeigen aber immer wieder, dass die Radio- und Fernsehangebote der SRG in der Bevölkerung auf grosse Zufriedenheit stossen. Manche glauben vielleicht auch nicht, dass die Initiative vom Bundesrat umgesetzt würde. Dabei ist sie glasklar formuliert und lässt kaum Interpretationsspielraum offen. Auch ist vielen Menschen die Gebühr zu hoch (derzeit 451 Franken). Künftig wird sie massiv gesenkt auf 365 Franken pro Jahr und ist dann nicht mehr höher als in vielen anderen europäischen Ländern. Aber es stimmt, die Gebühren sind hoch in der Schweiz. Das hängt mit der Kleinheit des Landes (wenige Haushalte) und der Mehrsprachigkeit (Programme in vier Sprachen) zusammen. Müssten Programme in nur einer Sprache finanziert werden und gäbe es wie in Deutschland 80 Millionen statt 8 Millionen Einwohner, wäre die Gebühr viel tiefer. Das alles zusammen genommen ist fatal. Denn bei aller – teilweise berechtigten – Kritik: bei einer Annahme der Initiative kann nichts mehr reformiert werden, weil die SRG wie wir sind heute kennen Geschichte wäre.
  • Drittens behaupten die Initianten auch, dass die SRG auch nach einer Annahme der Initiative mit einem vergleichbaren Programmangebot weiter existieren würde, finanziert über Werbung oder Abogebühren. Das ist ökonomisch gesehen völlig illusorisch. Der Werbemarkt in der Schweiz ist viel zu klein für ein Vollprogramm, das neben Unterhaltung auch noch Information, Kultur, Bildung zeigt. In den kleineren Landesteilen ist der Markt sogar für ein kommerzielles Unterhaltungsprogramm zu klein. Ganz abgesehen davon, dass werbefinanziertes Fernsehen Programme produzieren muss, die den Präferenzen der Werbewirtschaft entsprechen, und keinen Service-Public-Auftrag erfüllen kann. Auch Pay-TV ist keine Lösung. Dafür ist der Markt viel zu klein. Und sogar in grossen Ländern funktioniert Bezahlfernsehen nur bei Sport und Unterhaltung.
  • Viertens unterstützt auch der Gewerbeverband die Initiative, mit dem Argument die Wirtschaft würde doppelt besteuert. Dass auch bisher viele Betriebe gebührenpflichtig waren, wird verschwiegen. Genauso wie die Tatsache, dass 75% aller KMU von der Abgabe ausgenommen sind und Firmen mit einem Umsatz zwischen 500’000 und 1 Mio. Franken genauso viel zahlen wie ein Privathaushalt, also künftig 365 Franken im Jahr.

Wie funktioniert das in anderen Ländern?
In allen westlichen Demokratien gibt es einen öffentlichen Rundfunk. In den USA ist er sehr schwach und hat ein kleines Budget und damit auch wenige Nutzerinnen und Nutzer. Die Ausnahme ist Neuseeland, das sein öffentliches Fernsehen privatisiert hat. TVNZ wurde in der Folge zu einem ganz normalen kommerziellen Fernsehsender, der praktisch keine Service-Public-Inhalte mehr zeigt.
Ansonsten aber kennen alle westlichen Länder einen grösstenteils oder ganz aus öffentlichen Mitteln finanzierten Rundfunkanbieter, da man vom Wert unabhängiger Informationsleistungen und dem kulturellen Beitrag inländischer Filme, Serien und Musik überzeugt ist.

Wie sieht die Zukunft aus?
Bei einer Annahme der Initiative bleibt nur die Abwicklung der heutigen SRG. Aus der Asche könnte höchstens ein kommerzieller Privatsender in der Deutschschweiz entstehen, der ein Unterhaltungsprogramm zeigt. Ob andere Formen öffentlicher Subventionierungen möglich wären, ist schwierig zu beurteilen. Dem Geist der Initiative würden sie jedenfalls nicht entsprechen. Und entsprechende Anpassungen von Gesetzen dürften Jahre dauern.
Bei einer Ablehnung der Initiative startet nächsten Sommer die Vernehmlassung für ein neues Mediengesetz. Darin wird es auch um die Zukunft der SRG und um eine Anpassung der Schweizer Medienlandschaft an die Digitalisierung gehen. Für unsere Demokratie wäre das sicherlich der vielversprechendere Weg.

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