Job – Alma & Georges /alma-georges Le magazine web de l'Université de Fribourg Tue, 01 Oct 2024 14:47:46 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.5 Viser les étoiles – Un rêve à portée de main /alma-georges/articles/2024/viser-les-etoiles-un-reve-a-portee-de-main /alma-georges/articles/2024/viser-les-etoiles-un-reve-a-portee-de-main#respond Mon, 23 Sep 2024 09:01:18 +0000 /alma-georges?p=20990 L’exploration spatiale fait rêver des millions de personnes depuis des décennies. A l’occasion d’un événement exceptionnel «Meet your Future Employer: ESA – European Space Agency» à l’Université de Fribourg le 26 septembre 2024, l’astronaute suisse Claude Nicollier partagera son parcours fascinant et son regard sur l’avenir des sciences spatiales. En amont de cette rencontre, il nous parle de sa passion inébranlable, de la relève scientifique et du rôle crucial que l’espace peut jouer dans la compréhension et la préservation de notre planète.

Vous venez de fêter vos 80 ans (02.09.1944) et on vous retrouve en train d’essayer de susciter des vocations chez les plus jeunes? Qu’est-ce qui vous motive encore?
Ma fascination pour un domaine aussi attractif et passionnant que l’exploration spatiale, et pour toutes les techniques qui y sont liées, ne s’arrête jamais!  Après ma sélection dans le premier groupe d’astronautes de l’ESA en 1978, j’ai été assigné au Johnson Space Center de la NASA à Houston, au Texas, et j’au eu la chance d’être très impliqué dans le programme de la Navette Spatiale, avec 25 ans d’activité dans ce centre, et quatre missions spatiales, dont deux vers le Télescope Hubble. J’ai travaillé avec des ingénieurs, des techniciens, des directeurs de vol, des spécialistes dans la salle de contrôle, des instructeurs, des spécialistes de médecine spatiale, et d’autres, tous très motivés par leur jobs et par les objectifs à atteindre pour chaque mission, chaque sortie extravéhiculaire. Vu le bonheur et la satisfaction que j’ai trouvé auprès de tous ceux et toutes celles qui travaillent dans le spatial, il est pour moi parfaitement naturel de tenter de susciter des vocations dans ce domaine auprès des jeunes écolier·ères, étudiant·e·s, et apprenti·e·s!

Pourquoi recruter pour l’ESA. Y a-t-il une crise des «vocations»? ou une concurrence trop vive d’entreprises privées?
Il n’y a pas de crise de vocations à l’ESA. L’Agence spatiale est solide et bien portante, avec toute une palette de programmes très  intéressants. Travailler pour l’ESA est véritablement stimulant, avec une exposition constante à un milieu multinational d’une grande richesse. Pour les Suisses et Suissesses, cela signifie bien sûr travailler à l’étranger, typiquement aux Pays-Bas à Noordwijk à l’ESTEC, ou en Allemagne à Darmstadt à l’ESOC, ou en Italie à Rome à l’ESRIN, et d’autres lieux encore. Les places de travail à l’ESA sont très prisées en Europe, peut-être un peu moins en Suisse car les Suisses et Suissesses aiment bien rester dans leur pays! Mais je puis vous assurer que devenir un «Suisse ou une Suissesse de l’étranger» en travaillant à l’ESA, pour quelques années en tous cas, nous fait beaucoup de bien, et représente une formidable source d’ouverture et de satisfaction!

L’espace fait-il encore autant rêver les jeunes que dans les années soixante-septante?
L’espace fait autant rêver maintenant qu’à l’époque d’Apollo! Bien sûr, il n’y a plus cette grande émotion des survols de la Lune et alunissages du programme Apollo, entre décembre 1968 (Apollo 8 autour de la Lune) et décembre 1972 (Apollo 17, dernière mission du programme), mais il y a une grande multiplicité de missions spatiales de toutes sortes. Il y a ISS, la Station chinoise Tiangong, bientôt des vols habités en Inde, de nombreuses sondes lunaires qui se posent sur notre satellite. Il y a un prochain retour habité à la Lune avec Artemis, avec participation de l’Europe, du Canada, du Japon. Et il y a bien sûr Hubble, le Télescope Webb, Perseverance sur Mars, JUICE vers les satellites de Jupiter, EUROPA Clipper qui va bientôt partir pour explorer ce grand satellite de Jupiter, couvert de glace! A l’époque du programme Apollo, l’exploration de la Lune dominait totalement la scène spatiale. Maintenant, il y a une multitude de destinations et de projets, et une implication profonde et très positive de compagnies privées comme SpaceX.  Pas de quoi s’ennuyer ou se plaindre!

Claude Nicollier

A l’heure de l’urgence climatique, on entend parfois des critiques envers la conquête spatiale, dont celles de l’astrophysicien Aurélien Barrau. Qu’en pensez-vous?
Il n’est pas raisonnable de penser que les activités spatiales contribuent de manière significative aux dérives climatiques. Evitons d’utiliser le terme de «Conquête Spatiale» car on est à la conquête de rien. Il y a l’utilisation de l’espace pour les communications, la navigation précise, l’observation de la terre et de son atmosphère, et ces capacités ont amélioré notre vie sur Terre, pour tout le monde, de manière significative, au cours de ces dernières décennies. Et puis il y a l’exploration de l’espace, par des moyens habités ou robotiques ou automatiques, avec un objectif essentiel d’acquisition de connaissances sur notre monde, et de recherche scientifiques. Les satellites d’observation de la Terre et de son atmosphère contribuent à l’effort de surveillance de l’état de santé de notre planète. La teneur en CO2 de notre atmosphère est surveillée de  manière précise. On mesure également la montée des eaux à l’échelle de la planète, pour mieux cibler les mesures qui seront bientôt nécessaires pour la protection, voire le déplacement des populations vivant  à une hauteur proche du niveau local de la mer.

En ce qui concerne Aurélien Barreau, il est, pour l’essentiel, un activiste du climat. Il s’exprime de manière claire et forte sur nos erreurs de comportement contribuant aux dérives climatiques. Il a raison d’éveiller notre conscience sur ces problèmes. Monsieur Barreau est aussi astrophysicien. En tant que tel, on pourrait imaginer qu’il soit reconnaissant qu’on ait pu lancer GAIA, HUBBLE, et WEBB (et d’autres) dans l’espace. Ce sont de véritables trésors pour l’astrophysique, et il utilise certainement beaucoup de données de ces instruments pour son activité professionnelle, en dehors de son activisme du climat. Une critique de l’exploration de l’espace ne me paraît pas très honnête de la part d’un astrophysicien.

Marco Sieber devrait être le second suisse à aller dans l’espace. Est-ce important pour vous que le pays ait l’un·e de ses citoyen·ne·s qui le représente dans l’aventure spatiale?
Je connais bien Marco Sieber, pour l’avoir suivi (par Zoom) durant sa sélection par l’ESA en 2021 et 2022, et pour l’avoir rencontré à quelques reprises en Suisse, et plus récemment à Houston lors de son entraînement pour ses futures sorties extravéhiculaires. Marco est un jeune homme de grand talent et d’une belle qualité humaine. Les Suisses et Suissesses le connaissent peu car son entraînement est fait dans la plus grande discrétion avec une faible exposition au public. Mais cela va changer dans le futur, et il devrait devenir plus visible. Les Suisses et Suissesses vont l’adorer! Il va représenter l’Europe et La Suisse dans sa mission dans ISS que devrait être aux environs de 2028, si tout se passe comme prévu.  Je suis convaincu que, par son talent bien reconnu, et sa personnalité, il va contribuer à rendre la recherche spatiale attractive auprès des jeunes et des moins jeunes, et il va motiver les écoliers, étudiants et apprentis de se lancer dans une carrière liée, de près ou de loin, à l’espace.

Que retirez-vous personnellement de ces rencontres avec les jeunes? Leur profil ou leurs questionnements ont-ils évolué avec le temps?
J’aime beaucoup l’interaction avec les jeunes sur les sujets de la science et de l’espace.  J’essaye de les aider à découvrir un monde peu connu et extraordinairement attractif! Les questions des jeunes sur l’espace n’ont pas beaucoup changé avec le temps. C’est le plus souvent autour des impressions  du vol spatial, l’apesanteur, et les vues de la Terre. L’isolement est aussi un aspect du vol spatial qui les préoccupe, bien que ce ne soit pas un problème en orbite basse, avec une vue constante de la Terre, et des communications normales avec la Terre. Pour les questions dans le domaine de l’astronomie, planètes, étoiles, comètes, et même galaxies ne sont pas très importants. Ce qui les fascine, ce sont les TROUS NOIRS!

Et si un bon génie vous permettait d’exaucer un dernier vœu dans le domaine de l’aérospatial, lequel serait-il?
Je voudrais donner la possibilité à ceux et celles qui me sont proches, à ma famille et à quelques très proches amis, de faire un vol dans l’espace, en orbite basse, un peu comme le vol récent de POLARIS DAWN, avec ou sans sortie extravéhiculaire. Leur choix!

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  • : ESA – European Space Agency (E)
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Carton plein pour la première édition du Career forum /alma-georges/articles/2024/carton-plein-pour-la-premiere-edition-du-career-forum /alma-georges/articles/2024/carton-plein-pour-la-premiere-edition-du-career-forum#respond Thu, 21 Mar 2024 12:43:01 +0000 /alma-georges?p=19975 Léa, Benjamin et Christelle ont saisi leur chance! Comme des centaines d’autres de leurs camarades de l’Université de Fribourg, ces étudiant·e·s sont venu·e·s à la rencontre de futur·e·s employeurs·euses potentiel·le·s. Cette édition pilote du Career forum a rencontré un franc succès! 

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«Wir sollen als Kompetenzzentrum für Personalfragen wahrgenommen werden» /alma-georges/articles/2021/wir-sollen-als-kompetenzzentrum-fur-personalfragen-wahrgenommen-werden /alma-georges/articles/2021/wir-sollen-als-kompetenzzentrum-fur-personalfragen-wahrgenommen-werden#respond Tue, 19 Jan 2021 15:55:19 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=12889 Seit Oktober leitet Patrick Erni den Personaldienst der Universität Freiburg. Er will die Digitalisierung weiter vorantreiben – auch damit sein Team weniger mit administrativen Aufgaben beschäftig ist und dafür vermehrt beratend zur Seite stehen kann, zum Beispiel bei Führungsfragen.

Patrick Erni ist ein gefragter Mann, das wird während des Interviews schnell klar. Bald einmal klingelt das Telefon, ein Bewerber hat eine Frage. Wenig später klopft es an der Tür, eine Mitarbeiterin benötigt eine Unterschrift. Seit dreieinhalb Monaten leitet Erni den Personaldienst der Universität Freiburg, mit seinem 17-köpfigen Team – alles Frauen – stemmt er eine Mammutaufgabe. Die Zahl der Uni-Angestellten variiert zwischen 2500 und 3000. Doktorassistent_innen, Lektor_innen, Gärtner_innen, Elektriker_innen, Tierpfleger_innen: Das berufliche Spektrum könnte breiter kaum sein. «Wir sind wie eine eigene kleine Stadt», sagt der zweisprachige Bieler. Da kommt einiges zusammen: Pro Jahr erstellt der Personaldienst gegen die 1800 Verträge, verarbeitet 4500 Stundenabrechnungen und bearbeitet 250 Unfallmeldungen, um nur drei Zahlen zu nennen.

Ein schwieriger Start
«Die Uni Freiburg ist eine grosse Institution, ein spannendes, dynamisches Umfeld. Mir gefällt es sehr gut», sagt Erni, der zuvor im HR-Bereich bei einer Bank arbeitete. Die Umstände beim Start waren hingegen alles andere als ideal, und sie sind es auch heute noch nicht. Als er im Oktober anfing, dauerte es nur zwei Wochen, bis im Kanton Freiburg die COVID-19-Fälle in die Höhe schnellten. Seither wird der Grossteil der Arbeit im Homeoffice gemacht, Gespräche vor allem virtuell geführt. «Das Informelle fehlt ein wenig. Als Neuer ist es momentan komplizierter, sich zu vernetzen und die Leute, mit denen man es zu tun hat, besser kennenzulernen.» Rein auf die Arbeit bezogen gelinge es dank des flexiblen Teams jedoch gut, die Prozesse im Griff zu behalten. «Zum Glück sind wir digital schon ganz gut aufgestellt. Vor fünf Jahren wurden alle Personaldossiers digitalisiert. Würden die immer noch in grossen Schränken herumstehen, wäre Homeoffice kaum möglich.»

Der digitale Schalter als wichtigstes Tool
Patrick Erni will die Digitalisierung an der Universität weiter pushen. «Es kommt kaum noch jemandem in den Sinn, ein Arztzeugnis in ein Couvert zu legen. Mittlerweile sind die meisten soweit, dass sie den Reflex haben, einen Scan zu machen und es per E-Mail zu schicken.» Das sei bereits durchaus löblich. «Aber es geht noch besser. Man kann die meisten Dokumente direkt auf unserem Onlineportal hochladen. Dann ist es sofort am richtigen Ort.» Das interne Portal MyUnifr ist für den Personaldienst das wichtigste Tool. «Unfall, Krankheit, Mutterschaft, Adoption, unbezahlter Urlaub, Bestätigungen – so gut wie alles kann über den elektronischen Schalter gemeldet und eingereicht werden.» Das Angebot werde weiter ausgebaut, verspricht Erni. «Es soll noch mehr Selfservice geben.»

Hilfe bei zwischenmenschlichen Problemen
Die Rechnung ist einfach: Je mehr Zeit der Personaldienst dadurch spart, dass die Leute am elektronischen Schalter ihre administrativen Prozesse selbst abwickeln, desto mehr Zeit bleibt für andere Dienstleistungen. Patrick Erni hat klare Vorstellungen davon, wie er mit seinem Team diese zusätzliche Zeit nutzen will. «Wir sollen als Kompetenzzentrum für Personalfragen wahrgenommen werden», antwortet er auf die Frage nach seiner Vision. Weniger administrativer Aufwand, mehr Beratung. «Zum Beispiel bei Führungsthemen.» Was tun, wenn bei Mitarbeiter_innen plötzlich ein deutlicher Leistungsabfall zu beobachten ist? Oder sich jemand sehr oft krankmeldet? Nicht alle Akademiker_innen, die eine Führungsposition bekleiden, haben sich in ihrer beruflichen Karriere gross mit Betreuungsfragen auseinandergesetzt. «Deshalb helfen wir gerne – auch bei Konfliktsituationen und zwischenmenschlichen Schwierigkeiten.» Der Personaldienst stehe allerdings nicht nur im Konfliktfall beratend zur Seite. «Wir zeigen auch gerne auf, wie man sich ein Bewerbungsdossier genau anschaut.»

In anderen Bereichen des Personalwesens möchte Erni gewisse Prozesse standardisieren, um zu helfen. Dazu gehören etwa vorgegebene Textbausteine für Arbeitszeugnisse oder auch vereinheitlichte Fragebogen für das erste Interview bei Bewerbungsgesprächen.

Einer der attraktivsten Arbeitgeber der Schweiz
«Wir wollen unsere Präsenz verstärken. Die hohe Qualität im Bereich der Dienstleistung sicherstellen», sagt Erni. Letztlich gehe es darum, dass sich die Angestellten der Universität möglichst wohlfühlten. «Die Uni Freiburg ist schon jetzt eine sehr attraktive Arbeitgeberin. In den meisten Funktionen sind die Arbeitszeiten flexibel, Teilzeitarbeit ist möglich, es gibt Angebote wie den Unisport oder den Rotkäppchendienst, der Notfall-Lösungen für die Kinderbetreuung anbietet. Zudem werden Gleichstellung und Diversität gelebt. Das Gesamtpaket stimmt.» Das zeigt auch eine Umfrage, die die „Handelszeitung“ und „Le Temps“ durchgeführt haben und im März in einer Spezialausgabe veröffentlichen werden. Tausende Mitarbeiter_innen in der Schweiz wurden befragt, ob sie ihren eigenen Arbeitgeber empfehlen können und welche anderen Arbeitgeber in ihrem Sektor sie empfehlen würden. Das Resultat: Die Universität Freiburg belegt einen der vordersten Ränge. «Das ist eine schöne Anerkennung und ein gutes Zeichen», sagt Patrick Erni. «Nun geht es darum, uns ständig weiterzuentwickeln, um attraktiv zu bleiben.»

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des Personaldienstes der Unifr

 

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Etudiante et sapeur-pompier! /alma-georges/articles/2020/etudiante-et-sapeur-pompier /alma-georges/articles/2020/etudiante-et-sapeur-pompier#respond Thu, 02 Apr 2020 08:11:03 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=10628 Xenia Haberditz, 23 ans, étudie la géologie en voie de master à l’Université de Fribourg.  Son job à côté des études? Volontaire dans le Bataillon des sapeurs-pompiers de la Ville de Fribourg! Qu’est-ce qui l’a poussée à intégrer un groupe d’intervention d’urgence? Est-il facile de concilier ce travail avec les études? Comment se passe l’adaptation à un milieu majoritairement masculin? Réponses.

Depuis quand êtes-vous incorporée dans le Bataillon des sapeurs-pompiers fribourgeois?
Depuis 2017, je suis sapeur-pompier dans un groupe d’intervention. Concrètement, j’effectue le service de piquet 24/24h durant une semaine toutes les six semaines.

Pourquoi vous être engagée?
Mon père était déjà pompier en Autriche, puis à Fribourg. Depuis toute petite, j’ai vu les feux bleus, les camions d’intervention, les échelles: cela m’a donné envie. De plus, par rapport à mes études universitaires, je trouve que les activités au service du feu me fournissent un bon contrepoids. Auparavant, j’avais essayé un autre job dans une boulangerie. Mais il me manquait clairement l’action!

N’est-ce pas difficile de concilier ce travail avec vos études?
Au contraire, ce travail s’adapte très facilement aux études. Mes professeurs sont au courant de mon engagement chez les pompiers et se montrent très compréhensifs. Je les en informe avant le début des cours, pour qu’ils ne soient pas surpris s’il y a une alarme qui m’oblige à partir subitement. A d’autres moments, tels que des cours à présence obligatoire ou à Berne, des excursions, des camps de terrain ou les examens, il est évident que les études ont la priorité. Je dois simplement savoir m’organiser à temps pour être sûre qu’un collègue reprenne les heures ou les jours en question.

Quelle a été votre intervention la plus difficile?
Dans ma première année de volontariat, je rentrais chez moi, le soir, après une longue journée de travail. L’alarme a sonné pour un feu de grange à la suite d’un orage. Cela a duré jusqu’à 4 heures du matin, c’était très fatigant. Il y a aussi cette intervention qui s’est soldée par la mort d’une personne. Lorsque la famille de la victime est venue sur les lieux, je me suis rendue compte que j’avais fait des activités extrascolaires avec l’un de leurs fils. Comme Fribourg n’est pas une très grande ville et qu’on connaît souvent ses habitant·e·s, en cas de drame, cela nous affecte forcément. Il ne faut pas se cacher que le volontariat chez les pompiers peut être éprouvant, physiquement et psychologiquement.

Votre meilleur souvenir d’intervention?
Cela me fait toujours énormément plaisir de voir les gens soulagés et contents quand nous arrivons pour les secourir. C’est le côté social de notre travail. On se sent utiles et reconnus. Quand il y a la gratitude, c’est toujours un très bon souvenir.

En tant que femme, est-il facile de s’intégrer dans un milieu qui reste majoritairement masculin?
C’est peut-être un peu plus difficile au début, surtout quand on est une des plus jeunes du bataillon comme moi! Peut-être que ma pratique du judo (Xenia a obtenu la ceinture noire lors d’un séjour au Japon, ndlr) m’a facilité l’adaptation en me donnant une certaine condition physique.

Est-ce que le fait d’être une femme vous empêche d’effectuer certaines tâches ou au contraire cela vous favorise-t-il?
En général, une femme peut effectuer les mêmes tâches qu’un homme. Certes, celles qui demandent beaucoup de force sont plus exigeantes pour une femme que pour un homme. En revanche, nous sommes en général plus petites et plus légères, ce qui fait de nous de bonnes coéquipières pour travailler dans la nacelle de l’échelle automobile ou dans des endroits serrés.

Quel serait votre argument pour convaincre les gens de s’engager?
Je pense, tout d’abord, à la camaraderie. Les autres avantages, à mon sens, sont nombreux. Ce travail sort de l’ordinaire et on ne sait jamais ce qui va arriver. Il faut aimer le suspense! Je pense aussi que l’on apprend beaucoup de choses utiles dans plein de domaines différents au cours des formations et exercices. Je crois que le plus important, si l’on veut s’engager, c’est la motivation. Cependant, l’accord de l’entourage, de la famille ou des conjoints est également indispensable. Car on sacrifie une partie de sa vie privée au service des autres.

Dernière question en lien avec l’actualité. Est-ce que l’épidémie de coronavirus modifie la mission des pompiers?
La vie des pompiers continue comme auparavant, mais en prenant en compte les mesures annoncées par l’OFSP. Des adaptations pour respecter ces mesures ont été mises en place à la caserne et pour les interventions.

Envie de devenir pompier volontaire?
Le Bataillon des sapeurs-pompiers de la Ville de Fribourg recrute ses futurs membres, hommes et femmes, entre 18 et 45 ans. C’est une occasion unique de se mettre au service des citoyens en accomplissant des tâches utiles et concrètes, comme l’aide aux personnes en situation de détresse. Le Bataillon est au service de la population principalement lors d’incendies, d’inondations, d’accidents d’hydrocarbures et chimiques, ainsi que d’accidents de la circulation, mais aussi pour le déblocage d’ascenseurs, le sauvetage d’animaux, etc. Il est composé de volontaires qui reçoivent une formation et perçoivent une solde. Le Bataillon comprend une section d’intervention et une section logistique qui totalisent près de 130 personnes, sapeurs, sous-officiers et officiers. L’expérience montre que tous les candidat·e·s sélectionné·e·s possèdent des ressources et des compétences insoupçonnées. Intéressé·e ? Suivez les instructions:

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  • Photo © Michel Chantoiseau
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Bosser à la Conf’: Juste bon pour les pantouflards? /alma-georges/articles/2019/bosser-a-la-conf-juste-bon-pour-les-pantouflards /alma-georges/articles/2019/bosser-a-la-conf-juste-bon-pour-les-pantouflards#comments Fri, 08 Nov 2019 09:07:53 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=9650 L’administration fédérale, invitée par les Career Services de l’Université de Fribourg, a profité de sa venue dans nos murs pour briser un ou deux clichés: non, devenir fonctionnaire à la confédération n’est pas forcément un job pépère et ennuyeux.

La diversité des tâches au sein de l’administration fédérale est presque illimitée: les collaborateurs et collaboratrices établissent des règles de droit sur des thèmes d’actualité, développent des conditions de travail exemplaires, s’engagent pour de bonnes relations avec les pays partenaires européens et mondiaux et bien plus encore.

En savoir plus:


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  • Caméra et Montage: Christian Doninelli
  • Le site de l’
  • Le site des de l’Unifr
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«Wie komme ich vom Studium zum Job?» /alma-georges/articles/2019/wie-komme-ich-vom-studium-zum-job /alma-georges/articles/2019/wie-komme-ich-vom-studium-zum-job#respond Wed, 18 Sep 2019 07:11:02 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=9273 Die Career Services sind noch kein Jahr alt – und bieten bereits spannende Angebote für Studierende und Doktorierende.

Herr S., Sie helfen Studierenden und Doktorierenden, eine Stelle zu finden. Wie sind Sie selbst zu Ihrem Job gekommen?
Ich habe hier in Freiburg Soziologie, Ethnologie und Religionswissenschaften studiert und habe dann einen ziemlichen Slalomlauf hingelegt. Erst habe ich als Sozialarbeiter mit Flüchtlingen gearbeitet, dann war ich Journalist bei Radio RaBe, der Aargauer Zeitung und habe ein Praktikum bei GEO gemacht. Und schliesslich war ich damit betraut, arbeitslosen Menschen auf dem Weg zurück in den Arbeitsmarkt zu helfen.

Und dabei haben Sie hunderte Lebensläufe studiert.
Mindestens! Und ich konnte meine journalistische Erfahrung einbringen. Das Prinzip «show don’t tell» lässt sich auch auf Motivationsschreiben anwenden. Wenn jemand schreibt, er sei innovativ, dann ist das ein leeres Wort; das prallt ab. Wenn er aber schreibt, er habe in der Kanti ein Start-Up gegründet und Schleckstängel mit neuen Aromen entwickelt, dann beginnt die Sache zu leben.

Sie helfen den Studierenden aber nicht nur mit Motivationsschreiben und CVs. Was bieten die Career Services insgesamt?
Unser Service hat drei Pfeiler: 1. Einzelberatungen und Coachings, 2. Workshops zu verschiedenen Themen des Berufseinstiegs und 3. die Vernetzung mit der Berufswelt. Beim letzten Punkt planen wir beispielsweise, mit den Alumni ein Mentoring-Netzwerk aufzubauen und laden Arbeitgeber an die Uni ein. Am 21.10.2019 ist beispielsweise die Bundesverwaltung zu Gast.

Der Name «Career Services» klingt etwas nach Lackschuhen und Krawatte. Ist Ihr Ziel, möglichst viele Studierende in gut bezahlte Jobs zu bringen?
Natürlich wollen wir, dass unsere Studierenden gut bezahlte Jobs finden. Aber wichtiger ist uns, dass sie einen Job finden, den sie gerne machen, den sie sinnvoll finden und in welchem sie sich selbst zur Entfaltung bringen können. Aber Sie haben recht, die Bezeichnung «Career Services» stösst zuweilen auf Ablehnung. Kürzlich war ich an einem «Employer Forum», wo gern von «recruiting the best of the best» gesprochen wurde. Das ist nicht meine Perspektive. Wir sehen das Wort Karriere neutral – wir machen alle eine Karriere. Die kann steil nach oben führen, aber auch vielfältig und breit sein. Wir wollen einfach, dass unsere Studierenden in ihrem Berufsleben nicht bloss herumgeschleudert werden, sondern auch ihre Wünsche verfolgen können.

Mit welchen Fragen kommen Studierende denn zu Ihnen?
Zunächst einmal geht es um ein simples, technisches Problem: Wie komme ich vom Studium zum Job? Und manche Studierende sind da ziemlich gestresst. Das ist verständlich, denn manche Leute sind nach der Uni erst einmal arbeitslos und das ist kein schönes Gefühl.

Trotzdem lohnt es sich, nicht gleich die erstbeste Stelle anzunehmen, für die man ungefähr qualifiziert ist, bloss weil man Angst hat, dass man sonst überhaupt nichts findet. Wenn Sie bis Mitte zwanzig studieren, dann haben Sie noch 40 Jahre in der Arbeitswelt vor sich. Deshalb ermuntere ich die Studierenden, neugierig zu sein und genau zu spüren, wo das eigene Feuer brennt.

Sie sagen also, dass man alles werden kann, wenn man nur daran glaubt?
Ganz so naiv bin ich nicht. Aber es gibt ein Zitat von Seneca, das unsere Arbeit begleitet. «Wer den Hafen nicht kennt, in den er segeln will, für den ist kein Wind der richtige». Und das merkt man beispielsweise bei den Bewerbungsschreiben. Wenn jemand nicht weiss, ob er den Job wirklich will, dann merkt man das. Wobei es positiv formuliert noch mehr stimmt: Man merkt es, wenn jemand einen Job wirklich will.

Aber woher soll man wissen, was man will? Man hat den neuen Job ja noch nie gemacht.
Kafka hat gesagt «Wege entstehen dadurch, dass man sie geht». Es kann sein, dass eine Stelle bei genauerer Betrachtung anders ist als gedacht. Oder dass sich die eigenen Interessen verschieben. So what? Jemand, der im Journalismus anfängt, arbeitet später vielleicht in der PR. Das ist heute normal. Die allermeisten von uns machen im Lauf ihres Lebens ganz unterschiedliche Berufe.

Sie wollen den Studierenden also den Druck nehmen.
Ja. Und ich ermuntere sie dazu, selbstbewusst zu sein. Sie sollen sich nicht überlegen «Wo gibt es einen Job auf den ich mich bewerben könnte?» . Sie sollen sich überlegen «Wo bin ich gut? was macht mich aus? Was tue ich gern?». Sie sollen bei ihren Fähigkeiten anfangen – nicht bei ihren Ängsten.

Was raten Sie den Studierenden noch?
Sich nicht stromlinienförmig zu machen. Sonst schreibt man viel zu glatte CVs und Motivationsschreiben. Und in denen fehlt das Leben. Wer sich bewirbt, bewirbt sich als Persönlichkeit. Da gehört auch dazu, was man in der Freizeit tut, wofür man sich engagiert und es gehört auch dazu, wo man gescheitert ist. Da kann man dann sagen: «das habe ich versucht, es hat nicht geklappt, und das habe ich daraus gelernt». Man soll nicht nichts verstecken, aber man soll nicht das Gefühl haben, dass man nur ein Chance hat, wenn man überhaupt keine Ecken und Kanten hat.

Welche Rolle spielen elektronische Kanäle bei der Bewerbung?
Eine immer grössere und sie wird weiter wachsen. Und gerade hier treten allerlei Anbieter mit grossen Versprechen auf. Es ist ein weites, unübersichtliches Feld, in dem man sich auch verlieren kann. Deshalb raten wir den Studierenden, sich gut zu überlegen, welche Social-Media-Tools sie nutzen wollen und welche nicht. Besser nur ein gutes LinkedIn-Profil als lauter schlecht bewirtschaftete Profile bei Facebook, Xing, LinkedIn und Instagram.

A propos Zukunft: Was können die Studierenden in den nächsten Jahren von den «Career Services» erwarten?
Die Career Services werden Ihr Angebot in nächster Zeit laufend diversifizieren. Wir möchten massgeschneiderte Angebote bieten für alle Studierenden. Wir möchten spezifische Angebote für Doktorierende entwickeln, die sich eine ausserakademische Karriere vorstellen können. Weiter möchten wir auch zusammen mit den Fakultäten fächerbezogene Veranstaltungen organisieren. Dann werden wir auch vermehrt potentielle Arbeitgebende zu sogenannten Lunchtalks an die Universität holen, von der Privatwirtschaft über internationale und nationale Organisationen bis hin zu Institutionen der öffentlichen Hand. Schliesslich soll es künftig auch an der Universität Freiburg eine «Lange Nacht der Karriere» geben, wo Arbeitgebende, Alumni und Studierende sich in einer spielerischen Art und Weise austauschen und voneinander lernen können.

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«Wer bei uns im Teilzeitmodus studiert, soll das Studium mit Erfolg absolvieren können» /alma-georges/articles/2019/wer-bei-uns-im-teilzeitmodus-studiert-soll-das-studium-mit-erfolg-absolvieren-konnen /alma-georges/articles/2019/wer-bei-uns-im-teilzeitmodus-studiert-soll-das-studium-mit-erfolg-absolvieren-konnen#respond Wed, 16 Jan 2019 13:25:16 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=7676 Rechtswissenschaft im Teilzeitstudium? Das ist jetzt möglich! Die Redaktion hat Herrn Hubert Stöckli, Professor am Lehrstuhl für Zivil- und Handelsrecht, Löcher in den Bauch gefragt.

Herr Stöckli, welches Zielpublikum sprechen Sie mit der Lancierung dieses Studiengangs an und reagieren Sie damit auf bestimmte Bedürfnisse?
Unsere Zeit ist geprägt vom Wunsch nach stärkerer Flexibilisierung und grösserer Beweglichkeit, aber auch vom Umstand, dass Berufskarrieren heute vielgestaltiger sind und weniger geradlinig verlaufen als früher. Das erklärt, warum nicht alle Interessierten sich die Dinge so einzurichten vermögen, dass sie sich voll dem Studium widmen könnten – andere Projekte laufen weiter, neue Aufgaben kommen dazu. Deshalb haben wir jetzt die Möglichkeit geschaffen, Rechtswissenschaft in Teilzeit zu studieren. Dabei haben wir ein Modell entwickelt, bei dem auch die Teilzeitstudierenden von den Vorlesungen und Übungen, die hier an der Uni stattfinden, profitieren können. Wir glauben an den Wert solcher Präsenzveranstaltungen auch für das Teilzeitstudium, da sie eben mehr vermitteln als bloss den «Stoff». In unserem Modell haben wir die Kurse im Teilzeitstudium jeweils auf zwei Tage konzentriert und dabei inhaltliche Jahresschwerpunkte gebildet. Dies erlaubt es den Studierenden, in der übrigen Zeit – neben dem unabdingbaren Selbststudium – zum Beispiel Familienarbeit zu leisten oder eine berufliche Tätigkeit fortzuführen. Ansprechen möchten wir aber auch Studierende, die sich in der Kunst, im Sport oder in der Politik engagieren, dieses Engagement aber mit einem Studium der Rechtswissenschaft kombinieren möchten. Wir freuen uns sehr, dass wir diesem spezifischen Zielpublikum ein massgeschneidertes Programm anbieten können, das anders strukturiert, dabei aber ebenso anregend und anspruchsvoll ist wie ein Vollzeitstudium.

Warum ist genau jetzt der richtige Zeitpunkt für die Lancierung? 
Eine gute Frage. Wahrscheinlich hätten wir dieses Studienprogramm schon früher schaffen können. Sicher ist aber, dass es für die Lancierung unseres neuen Programms nicht zu spät ist. So ist der Wunsch nach Flexibilität heute vielleicht eher noch nuancierter als noch vor einigen Jahren. Dazu kommt, dass die Freiburger Fakultät die erste Rechtswissenschaftliche Fakultät ist, die ein Präsenzstudium im Teilzeitmodus als besonderes Programm anbietet und damit den Bedürfnissen der Teilzeitstudierenden Rechnung trägt. Auch deshalb lässt sich sagen: wir kommen zur richtigen Zeit, finden Sie nicht auch?

Wie vielversprechend sind die Zukunftsperspektiven nach einem Abschluss im Teilzeitstudium? Profitieren Arbeitgeber_innen auch davon?
Ein sehr wichtiger Punkt. Das neue Studienprogramm weist zwar eine andere Struktur auf als das Vollzeitstudium. Ich habe schon kurz darauf hingewiesen, dass die Kurse jeweils auf zwei Wochentage konzentriert sind, womit die übrige Zeit frei bleibt. Damit verbunden ist die Bildung von Jahresschwerpunkten, was es den Teilzeitstudierenden erlaubt, sich in jedem Studienjahr mit einem bestimmten Teilgebiet unseres Rechtssystems vertieft auseinanderzusetzen. Was aber die Dozierenden und den Inhalt anbelangt, belegen die Teilzeitstudierenden exakt die gleichen Kurse wie die Studierenden, die bei uns im Vollzeitmodus sind. Wer sich für den Teilzeitmodus entscheidet, kann sich so das gleiche juristische Wissen aneignen wie die Vollzeitstudierenden – Unterschiede zum Studium im Vollzeitmodus bestehen in dieser Hinsicht keine. Bei der Entwicklung des neuen Programms war dies für uns ein zentrales Anliegen: Das Teilzeitstudium ist in jeder Hinsicht so anforderungsreich wie ein Vollzeitstudium – gepaart immerhin mit grösserer zeitlicher Verfügbarkeit und Flexibilität. Ob Arbeitgeber_innen davon profitieren werden? Wir glauben schon, dass das der Fall sein wird, wobei es natürlich auf die konkreten Absprachen zwischen einer Teilzeitstudentin und ihrem Arbeitgeber ankommt. Hier wird es wichtig sein, die Anforderungen, die mit einem Teilzeitstudium verbunden sind, nicht zu unterschätzen und gegenseitige Erwartungen möglichst transparent anzusprechen. Uns ist am Erfolg auch der Teilzeitstudierenden viel gelegen, weshalb man die Anforderungen nicht kleinreden darf. So gehen wir beispielsweise davon aus, dass der Versuch, ein Teilzeitstudium mit einem Berufspensum von mehr als 60% zu verbinden, ziemlich sicher zu ambitioniert ist. Auch wer Rechtswissenschaft in Teilzeit studiert, braucht dafür Zeit. Sonst bleibt die Auseinandersetzung mit der komplexen Materie blutleer, und das Studium macht keine Freude.

Wie gut lässt sich die Ausbildung mit der Praxis vereinbaren? Ist die Fakultät flexibel? 
Vielleicht darf ich hier auf die Punkte verweisen, die wir in diesem Austausch schon angesprochen haben. Ob die Fakultät flexibel sei, fragen Sie. Nun, unsere Beweglichkeit kommt in der Gestaltung des Studienplans zum Ausdruck. Wer im Teilzeitmodus studiert, für den haben wir die relevanten Kurse auf zwei Wochentage gelegt. Das schafft zugunsten der Teilzeitstudierenden viel Gestaltungsspielraum. Wir halten aber auch beim Teilzeitstudium an der bewährten Grundkonzeption fest: Wer das Bachelorstudium der Rechtswissenschaft in Angriff nimmt, trifft ein festgefügtes Curriculum an – ob nun im Voll- oder im Teilzeitmodus studiert wird. Damit erreichen wir etwas, was uns wichtig ist: Alle unsere Studierenden setzen sich mit sämtlichen Teilgebieten unseres Rechtssystems auseinander, was deshalb so zentral ist, weil die einzelnen Fächer nicht beziehungslos nebeneinanderstehen, sondern jeder «Fall», auf den unsere Studierenden in ihrer späteren Praxis stossen werden, nur zu lösen ist, wenn man die vielfältigen Wechselwirkungen in Rechnung stellt.

Was raten Sie Interessenten eines Teilzeitstudiums in der Rechtswissenschaft?
Wer bei uns im Teilzeitmodus studiert, soll das Studium mit Erfolg absolvieren können. Daran liegt uns viel mehr als an eindrücklichen Zahlen. Wir haben deshalb Zulassungskriterien geschaffen, die alle in die gleiche Richtung zielen: Wir möchten all jene ansprechen, die eine recht präzise Vorstellung davon haben, was es für sie heisst, ein Studium mit einer anderen Tätigkeit zu kombinieren. Das führt mich auch zur Antwort auf Ihre Frage: Unsere Studienberatung unterstützt die Interessenten, sich über die hohen Anforderungen, die mit einem Studium verbunden sind, möglichst klar zu werden. Ein Teilzeitstudium bietet grosse Chancen, ist aber auch anspruchsvoll. Darüber wollen wir Klarheit schaffen, damit jene, die sich dann für dieses Studienprogramm entscheiden, bei uns auch wirklich finden, was sie gesucht haben.

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  • Alle Informationen zum neuen Teilzeitstudium auf der
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«Je voulais sortir de ma zone de confort» /alma-georges/articles/2018/je-voulais-sortir-de-ma-zone-de-confort /alma-georges/articles/2018/je-voulais-sortir-de-ma-zone-de-confort#respond Mon, 19 Mar 2018 12:43:36 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=6008 Organisés par et pour les étudiants, du 26 au 29 mars prochains à l’Université de Fribourg, les Career days proposent un lien avec le monde professionnel. Rencontre avec Raphaëlle Borgeaud, responsable de cet événement chapeauté par l’Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales (AIESEC). 

«On est plus ou moins prêt.» A quelques jours des Career days, Raphaëlle Borgeaud balance entre enthousiasme et appréhension. Mises sur pied chaque année par l’Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales (AIESEC), ces journées permettent d’établir «un pont entre les étudiants et les entreprises», explique cette étudiante de 23 ans, responsable de cet événement, alors qu’elle réalise un Master en business communication à l’Université de Fribourg. L’un de ses modèles dans la vie? L’actrice Emma Watson. Pas seulement, parce qu’elle fait partie de son enfance avec Harry Potter, mais aussi parce qu’elle a poursuivi ses études et s’engage pour la cause de femmes. «J’admire les jeunes qui s’engagent pour des causes.»

Du lundi 26 au jeudi 29 mars, sur le site de Pérolles II, plusieurs sociétés se présenteront par le biais de différents workshops. «Les entreprises présentes vont de PwC à Swiss medical Network, en passant par la Vaudoise assurance, ainsi que des structures comme Fri-up et Jeunes@work, ou encore des cabinets d’avocats», précise l’organisatrice. Le mercredi 28 mars, de 10h à 17h, une dizaine d’organismes et d’entreprises tiendront également des stands dans le couloir principal. Si l’événement s’organise sur le même mode à Zurich et Lausanne, Fribourg a aussi intégré les Law days, spécifiques au domaine juridique, avec plusieurs ateliers sur le site de Miséricorde. Les inscriptions aux workshops peuvent se faire via le site .

Un travail d’équipe
C’est peu dire que Raphaëlle Borgeaud a l’engagement chevillé au corps. De Morges, où elle a grandi, elle part d’abord pour Lugano pour un Bachelor en sciences de la communication. Là, elle intègre l’AIESEC, association présente dans plus de 120 pays, qui vise à promouvoir le leadership chez les jeunes, notamment par le biais de stages à l’étranger et d’actions de volontariat. La mise sur pieds des Career days participe de cet esprit. Au sein d’une équipe de six étudiants, elle se charge surtout de la coordination des opérations. «Vendre un projet, contacter des entreprises par téléphone, prendre sur soi et ne pas être trop sensible en cas de refus. Je voulais sortir de ma zone de confort et j’ai appris énormément», témoigne-t-elle, précisant que toute l’équipe mène le projet parallèlement à ses études. «On fonctionne beaucoup par messages Whatsapp.»

Raphaëlle Borgeaud estime que les Career days représentent une belle occasion pour les étudiants. Elle souligne qu’il s’agit d’un événement de recrutement unique à Fribourg. Donner de la visibilité à l’événement est un aspect important, car elle observe que si, de manière générale, les étudiants trouvent ce genre de journées intéressant, «beaucoup ne se sentent souvent pas prêts à saisir une opportunité. Durant leur cursus, les étudiants entrent déjà en contact avec les réalités du monde professionnel, par exemple au travers des différents jobs ou stages qu’ils effectuent. Les Career days sont surtout utiles pour ceux qui sont à la recherche d’un ‹vrai› travail à la fin de leurs études.»

Arrivée l’automne dernier à Fribourg, Raphaëlle Borgeaud cherche elle-même déjà une place de stage. Là encore, ses valeurs la portent. «J’aimerais beaucoup faire un stage dans une ONG active dans un domaine important à mes yeux, par exemple ce qui touche à l’éducation ou au climat. C’est d’ailleurs l’esprit d’AIESEC, de nous rendre conscients du rôle que nous pouvons jouer dans la société», dit-elle. En attendant, Raphaëlle Borgeaud court d’un mandat à l’autre, comme avec le festival de théâtre des Granges, à La Chaux, dans lequel elle s’investit. Un rythme de marathonien loin d’effrayer cette sportive, férue de tennis et de course à pied. Parmi ses prochains défis justement? Les 20 kilomètres de Lausanne. «Tout ça me stimule ! Ne faire qu’étudier ne me conviendrait pas.»

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  • pour les Career days fribourgeoises
  • des Career days
  • Aiesec de l’Unifr
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Leo der Profi /alma-georges/articles/2018/leo-der-profi /alma-georges/articles/2018/leo-der-profi#respond Wed, 03 Jan 2018 09:34:07 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=5539 Er kennt sie alle, der Bucher Leo von Giffers. Von der Putzfrau über den Koch bis zur Rektorin. Und alle freuen sich, ihn zu sehen. Seit 35 Jahren chrampfet Leo als Abwart an der Universität. Er schaut, dass jede Schraube sitzt und alle möglichst optimale Voraussetzungen vorfinden, um jeden Tag ihr Bestes zu geben. Und wenn es einen Notfall gibt, ist er zur Stelle. Wir durften ihn begleiten und erhielten einen klitzekleinen Einblick in das, was er in dieser langen Zeit alles hat.

Den Papst, den spanischen König und viele Präsidenten hat er ins rechet Licht gerückt – und auch bei Bombendrohungen den Überblick behalten. Das wird er auch nach seiner Pensionierung in ein paar Jahren. Dann aber wohl eher oben in den Bergen – die Aussicht geniessen mit seiner Frau, die aus China stammt und den drei gemeinsamen Kindern, sobald die Kühe versorgt sind.

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