Innovation – Alma & Georges /alma-georges Le magazine web de l'Université de Fribourg Wed, 28 Aug 2019 13:11:35 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.5 «Les E-Sports doivent jouer un rôle social» /alma-georges/articles/2019/les-e-sports-doivent-jouer-un-role-social /alma-georges/articles/2019/les-e-sports-doivent-jouer-un-role-social#respond Wed, 28 Aug 2019 13:11:35 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=9048 Le cliché du geek boutonneux et asocial, très peu pour lui. Dario Kvasnicka, 23 ans, a le sens du contact et de la suite dans les idées. Etudiant en droit à Fribourg et amateur de jeux vidéos, il veut ouvrir ±ô’Erupt E-Sports Lounge à Berne. Un endroit qui permettra à ceux qui pratiquent les jeux sur ordinateurs de se retrouver dans ±ô’atmosphère d’un bar, dans «la vraie vie». Cette idée innovante lui a valu, ainsi qu’à Matthew Wildhaber, étudiant en économie co-créateur du projet, d’être nominés dans un concours organisé par UBS et la Haute école de gestion de Fribourg.

Le Erupt E-Sports Lounge, c’est quoi?
C’est un lieu où il sera possible de jouer à des jeux vidéos dans un cadre convivial. On pourra y jouer seuls, mais surtout ensemble. Car ±ô’idée principale est de permettre aux joueurs de se retrouver. Internet permet facilement de connecter les personnes, mais se réunir en un même endroit reste une expérience complètement différente. De plus, nous considérons que les E-Sports (sports électroniques, ndlr), comme tout sport, doivent jouer un rôle social et permettre aux gens de se rassembler.

Concrètement, comment cela fonctionnera-t-il?
Des ordinateurs et des consoles seront à disposition et un bar permettra aux clients d’échanger et de passer un bon moment autour d’un verre. Nous organiserons aussi chaque semaine des événements et des tournois, par exemple avec Fortnite, un jeu en ligne qui cartonne aujourd’hui. Nous imaginons aussi des collaborations avec le Super Smash Bros Club de Berne, qui organise des tournois de ce jeu, mais a de la difficulté à trouver un local. Bien entendu, ±ô’endroit sera ouvert à tous et ne sera pas réservé qu’aux hardcore gamers.


Séance de préparation du projet

D’où t’es venue ±ô’idée d’un tel projet?
De ma propre expérience. Avec des amis, il nous arrivait de nous retrouver chez nous pour jouer aux jeux vidéos. C’était vraiment sympa! On jouait et on discutait des après-midis entiers. On ne jouait pas mieux après avoir bu quelques bières, mais c’était vraiment de bons moments (rires). Et je me suis demandé, où nous pourrions nous retrouver spontanément pour vivre cela. Je n’ai trouvé aucun endroit du genre et me suis dit: pourquoi ne pas le créer nous-mêmes?

Voir votre projet nominé parmi les cinq finalistes 2019 du Concept Space + Innovation Challenge, organisé par UBS et la Haute école de gestion de Fribourg, c’est un encouragement?
C’était passionnant. Devoir présenter notre projet devant le jury et le public nous a obligés à le rendre plus concret. Quand tu sais que des experts vont se pencher sur ton projet, ça te met un peu la pression. Notre concept en est ressorti amélioré.

Pourquoi ce nom, Erupt E-Sports Lounge?
Le mot E-Sports se comprend dans toutes les langues. C’est une discipline qui attire aujourd’hui un large public, avec des millions de fans à travers le monde. Les chiffres augmentent chaque année. C’est impressionnant! Après, si tu regardes notre logo, tu vois un volcan avec au sommet, le symbole du WiFi. Ce lieu se voudra un peu comme une éruption qui permet aux joueurs de sortir de chez eux pour se retrouver. Notre projet veut casser ce cliché de joueurs asociaux qui restent enfermés dans leur chambre.

En tant qu’amateur de jeux vidéos, as-tu toi aussi souffert de ce préjugé?
Pas personnellement, parce que j’ai toujours aimé le contact avec les gens. Après, c’est vrai que même si le stéréotype du no life, gros et asocial persiste, le risque de s’isoler et de trop s’identifier aux jeux existe pour certains joueurs. Car un jeu, c’est un peu comme entrer dans un monde formidable. Certains s’y perdent. C’est une réalité, mais à ±ô’inverse, les jeux vidéos permettent aussi de fédérer des personnes de tous horizons dans une large communauté. On le voit avec ±ô’essor des E-sports. Les jeux vidéos ont une bonne popularité auprès des jeunes, mais aujourd’hui, en Suisse, il manque des structures.

°ä’e²õ³Ù-à-»å¾±°ù±ð?
Les sports électroniques – même si cette étiquette sportive est contestée par certains – drainent énormément de joueurs et génèrent beaucoup d’argent, ainsi que de gros investissements. Comme le football, nous avons aussi besoin de petites structures au niveau local pour préparer la relève, afin que les jeunes joueurs puissent se former à partir de onze ou douze ans. Pour un jeune, une carrière dans le E-Sport est devenue réaliste aujourd’hui. C’est une industrie.

Où en est votre projet aujourd’hui?
Nous discutons actuellement avec plusieurs sociétés immobilières pour trouver un local en ville de Berne. Nous avons créé une société ±ô’année passée et notre équipe compte actuellement une dizaine de personnes. Dans ±ô’idéal, nous souhaiterions ouvrir encore en 2019 ou en 2020.

Pas trop dur de mener tout cela en parallèle à tes études?
Non, car ce projet est d’abord une passion, même si je le vois aussi comme une formation professionnelle. J’aime le droit, ±ô’économie, les gens, le fait d’être ensemble, de boire un verre et de jouer. C’est une chance de pouvoir concrétiser quelque chose qui réunit tout cela.

__________

  • de l’Erupt E-Sports Lounge

 

]]>
/alma-georges/articles/2019/les-e-sports-doivent-jouer-un-role-social/feed 0
«Fribourg a une carte à jouer dans ±ô’alimentation et la nutrition» /alma-georges/articles/2018/fribourg-a-une-carte-a-jouer-dans-lalimentation-et-la-nutrition /alma-georges/articles/2018/fribourg-a-une-carte-a-jouer-dans-lalimentation-et-la-nutrition#respond Wed, 31 Jan 2018 09:38:35 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=5755 De passage récemment à ±ô’Institut Adolphe Merkle, ±ô’ancien président de ±ô’EPFL Patrick Aebischer évoque ses années d’étude à Fribourg, sa ville natale, et les possibilités de développement de son Université dans un contexte concurrentiel.

Chercheur, professeur, président de ±ô’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) pendant dix-sept ans, membre d’une foule de conseils d’administration, tels que Nestlé, Lonza, Logitech, président du comité scientifique du Novartis Venture Fund… La liste est loin d’être exhaustive: à 63 ans, après avoir remis les clés de ±ô’EPFL il y a un an, Patrick Aebischer continue de voir toujours plus loin, surtout dans les domaines de ±ô’innovation et du développement stratégique.

Nous ±ô’avons rencontré en décembre dernier, dans les locaux de ±ô’Institut Adolphe Merkle (AMI), où il donnait une conférence-débat pour ±ô’Innovation Club Fribourg. Un retour aux sources, en somme, pour ce polyglotte passionné au verbe truffé d’anglicismes, car c’est sur ce même plateau de Pérolles, trente ans plus tôt, que ce natif de Fribourg découvre sa vocation pour les sciences et son esprit d’entrepreneur.

Après un bac au Collège Saint-Michel, vous avez effectué vos deux premières années de médecine à Fribourg puis, de 1980 à 1982, une partie de votre doctorat à ±ô’Institut de physiologie à Fribourg, en neurophysiologie. Quels souvenirs gardez-vous de cette période?
Le domaine de la neurophysiologie était alors extrêmement pointu. Et déjà très international. On avait un professeur, Mario Wiesendanger, qui revenait des Etats-Unis. C’est à lui que ±ô’on doit ±ô’arrivée des neurosciences à Fribourg. C’était très certainement une poche de haut niveau à ±ô’intérieur de ±ô’Université. C’est là que j’ai découvert le monde de la recherche et que j’ai décidé d’y consacrer le reste de ma vie. En dehors des études, c’est aussi à cette période que j’ai participé, avec d’autres entrepreneurs étudiants, à la création d’une société d’informatique médicale, Datamed, qui existe toujours aujourd’hui. On découvrait alors les mini-ordinateurs et la programmation. J’avais acheté mon premier Apple II. C’était ma première expérience liée à la création de startups, même si on n’utilisait pas ce mot à ±ô’époque.

Le Canton de Fribourg a connu un développement économique plus tardif que Berne et Vaud. SI bien qu’on garde parfois ±ô’image d’un Fribourg un peu à ±ô’étroit entre ses deux imposants voisins.  Ressentiez-vous cela, vous qui avez grandi en Basse-Ville à Fribourg?
Non. D’abord parce que, encore une fois, la neurophysiologie était très développée, ici à Pérolles, mais aussi parce que j’ai eu la chance de grandir dans un milieu familial artistique très ouvert. Mon père (Emile Aebischer, dit «Yoki», ndlr) était un artiste qui avait vécu à Paris et ma mère, Joan O’Boyle, une Anglaise d’origine irlandaise, était proche des milieux artistiques. De par la présence de ±ô’Université à Fribourg, je me rappelle avoir baigné dans une vie intellectuelle. Des professeurs de littérature comme Pierre-Henri Simon ou des chefs d’orchestre comme Armin Jordan et Michel Corboz venaient à la maison. Durant mes années au Collège Saint-Michel, même si j’étais loin d’être un élève modèle au départ, j’étais passionné par la philosophie. Je n’ai ainsi pas le souvenir d’avoir grandi dans une ville de second ordre. C’était naturel pour moi de m’inscrire à ±ô’Université ici, même si j’ai ensuite terminé à Genève et poursuivi aux Etats-Unis.

Comment voyez-vous ±ô’Université de Fribourg aujourd’hui?
L’Université a une taille intéressante, avec près de 10’000 étudiants. La proximité avec les hautes écoles spécialisées est aussi un avantage et quand je vois le développement du plateau de Pérolles ces dernières années, alors qu’on n’y trouvait que deux ou trois bâtiments universitaires durant mes études, les perspectives deviennent passionantes. L’institution a également bien profité des réformes de Bologne. Elle s’est positionnée très rapidement en multipliant les cursus de Bachelor. Elle fournit une excellente formation de base. Par contre, il reste aujourd’hui difficile pour elle de se démarquer pleinement dans la recherche académique. L’un de ses défis, qu’elle relève déjà aujourd’hui, c’est de concentrer ses moyens et trouver des niches qui lui donnent de la visibilité.

A ±ô’image de ±ô’Adolphe Merkle Institut (AMI), centré sur les nanotechnologies?
Exactement, mais également les neurosciences ou la primatologie. Ce sont des domaines où elle est unique. Je pense aussi au droit, en particulier celui de la construction, ±ô’architecture et le génie civil, autant de domaines où Fribourg se démarque. Il faut aussi considérer le tissu économique fribourgeois, moins spécialisé que celui de Neuchâtel, par exemple, avec la micro-technique. Sur Fribourg, ±ô’économie est moins typée, mais il y a des forces. Fribourg a une carte à jouer dans ±ô’alimentation et la nutrition. Le Canton possède une tradition culinaire et une industrie dans ces domaines, avec des entreprises comme Cremo ou Micarna. L’idée, c’est de trouver des points sur lesquels s’appuyer et développer des synergies. Il faut toujours investir là où on est bon.

Quels liens gardez-vous aujourd’hui avec Fribourg ?
J’y ai moins d’attaches, maintenant que mes parents sont décédés, mais je continue de revendiquer mon passé fribourgeois et j’en suis fier. Pour avoir grandi en Basse-Ville, j’ai pour ainsi dire Gottéron (le club hockey de la ville, ndlr) dans le sang. Même lorsque je travaillais aux Etats-Unis, je suivais les résultats du club! Et aujourd’hui, j’aime venir à Fribourg pour voir un match lorsque j’en ai ±ô’occasion. Mon fils cadet n’a pas de lien particulier avec Fribourg et ne jure que par le LHC (Lausanne hockey club, ndlr). C’est d’ailleurs un petit drame familial (rires).

Repères biographiques

  • 1954 Naissance à Fribourg. Il grandit en Basse-Ville.
    1974 Baccalauréat au Collège Saint-Michel.
    1983 Thèse à ±ô’Université de Fribourg, en neurophysiologie.
    1984 Chercheur à ±ô’Université Brown, Rhode Island, Etats-Unis. Il y sera ensuite professeur, avant de diriger la section Organes artificiels, biomatériaux et technologie cellulaire.
    1992 Professeur au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) et à ±ô’Université de Lausanne, il dirige la division autonome de chirurgie expérimentale et du centre de thérapie génique.
    2000 Nommé président de ±ô’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).
    2017 Quitte la présidence de ±ô’EPFL et redevient professeur, actif, entre autres, dans les domaines de la stratégie et de ±ô’innovation.
__________

  • Photos: ©
  • de l’Innovation Club
]]>
/alma-georges/articles/2018/fribourg-a-une-carte-a-jouer-dans-lalimentation-et-la-nutrition/feed 0
Innovons pour innover! /alma-georges/articles/2017/innovons-pour-innover /alma-georges/articles/2017/innovons-pour-innover#respond Wed, 06 Dec 2017 09:33:21 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=5371 Etudier, c’est bien. Avoir des idées et oser les concrétiser, c’est encore mieux! Il y a deux semaines, universités et hautes écoles suisses se sont retrouvées à ±ô’Institut Adolphe Merkle de Fribourg pour réfléchir à la meilleure façon d’instiller ±ô’esprit d’entreprise aux étudiants de notre pays.

Quand on pense innovation ou entrepreneuriat, on songe immédiatement à la Silicon Valley, voire, à la rigueur, chez nous, aux écoles polytechniques fédérales. A tort! Car nos universités et hautes écoles ne sont pas en reste, elles qui génèrent près de trente spinoffs chaque année. Il existe pourtant une belle marge de progression. Encore faut-il réussir à créer un environnement propice à la naissance des idées et à leur concrétisation! C’est dans ce but que soixante-cinq représentants d’écoles de la Suisse entière ont convergé à Fribourg jeudi dernier.

Les universités se donnent de la peine… et en ont
Au menu du workshop sponsorisé par L’Académie suisse des sciences techniques (SATW), conférences, réseautage et échanges d’expériences. Un dernier point essentiel, puisque toutes les institutions participantes sont confrontées aux mêmes problèmes. Les prestations, financières ou logistiques qu’elles proposent aux étudiants intéressés par ±ô’aventure entrepreneuriale restent le plus souvent largement méconnues. En cause, à en croire les conférenciers, les barrières institutionnelles qui étouffent toute communication.

Ces obstacles sont d’ailleurs la principale raison d’être de ±ô’Association for Student Innovation. Celle-ci regroupe des étudiants et des mentors issus de ±ô’Université de Fribourg (Institut Adolphe Merkle, PRN Matériaux bio-inspirés, Institut international de management en technologie − iimt), de la Haute école de Gestion, de la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg, ainsi que d’autres gens intéressés à la culture d’innovation estudiantine: «On veut abattre les murs qui nous séparent, explique Marc Pauchard, directeur associé de ±ô’Institut Adolphe Merkle, nous souhaitons également nous délester des pesanteurs de la politique!» Selon lui, créer des synergies entre institutions permet d’atteindre la masse critique indispensable à ±ô’émulation et à la naissance d’une dynamique entrepreneuriale.

Cela dit, malgré la volonté claire de coordonner les efforts, il n’est pas question de juguler les énergies car, à en croire Rolf Ingold, vice-recteur de ±ô’Université de Fribourg, le foisonnement d’idées constitue «un bouillon de culture propice à ±ô’innovation»!

Quand tout baigne, ±ô’innovation stagne
A ces difficultés endogènes viennent s’ajouter des facteurs sur lesquels les universités n’ont que peu d’emprise, tels que, par exemple, la conjoncture économique. A cet égard, la situation de plein emploi que connaît la Suisse constitue un véritable oreiller de paresse. «Si des emplois bien rémunérés tendent les bras aux diplômés fraîchement émoulus, comment les convaincre de se lancer dans une aventure entrepreneuriale avec tous les risques que cela comporte?», s’interroge Marc Pauchard.

Last but not least, la capacité d’innovation dépend de facteurs culturels. Il y a des pays où ±ô’esprit d’entreprise jouit d’une haute considération, en dépit des risques d’échec encourus. Or, il semblerait que, de manière générale, les Suisses préfèrent la sécurité à ±ô’aventure. Encourager, dès ±ô’école primaire, ±ô’indépendance et la prise de risque s’avère donc indispensable: «On ne se plaindra pas de la bonne conjoncture et du plein emploi, s’exclame Marc Pauchard, mais que cela ne nous empêche pas de créer des vocations!»

D’autant plus que les mentalités évoluent. Eliav Haskal, manager en innovation du Pôle de Recherche National Matériaux bio-inspirés, basé à ±ô’Institut Adolphe Merkle, est d’ailleurs convaincu que cette inhibition culturelle peut être combattue: «Singapour, tout comme la Suisse, connaît un chômage bas et une culture a priori défavorable à ±ô’innovation. Le pays fait pourtant partie du trio de tête des Etats les plus innovants. Il le doit à une politique volontariste des autorités, en particulier auprès des étudiants.»

Les facteurs culturels n’ont donc rien d’irrémédiable. Lors du workshop, Den Huan Hooi, directeur du Technopreneurship Center de Singapour, a d’ailleurs conclu sa présentation sur cette injonction: «L’esprit d’entreprise est une discipline et, comme toutes les disciplines, elle peut être apprise!»

Dont acte!

Comment passer du rêve à la réalité?

Les prestations de ±ô’Université de Fribourg en faveur de ±ô’innovation:
L’Université de Fribourg s’est donné pour mission d’encourager «le transfert de connaissances et de technologies, ainsi que ±ô’innovation en faveur de la société civile, de ±ô’économie et de la politique». Voici quelques structures et prestations à disposition des étudiants:

  • est un service qui offre conseils et soutien à tous les étudiants de ±ô’Université de Fribourg qui souhaitent créer une start-up.
  • est un programme qui permet aux chercheurs du Pôle de Recherche National Matériaux bio-inspirés de vérifier la faisabilité technologique et la viabilité économique de leurs idées.
  • est le bureau de transfert de technologies de ±ô’Université de Fribourg, de ±ô’Institut Adolphe Merkle et de la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg.
  • Cours sur ±ô’entreprenariat à la et à ±ô’

Les structures à Fribourg à disposition des étudiants:

  • est la communauté interinstitutionnelle qui organise conférences et workshops. Son but: aider les étudiants à innover. Le Club est un produit de ±ô’Association for Student Innovation.
  • est une structure, ouverte aux étudiants de tous les domaines (technologie, économie, médecine, sport, etc), qui fournit un appui technique et logistique.
  • appartient à un réseau mondial de Fablabs. Il s’agit d’une ressource communautaire qui offre une assistance opérationnelle, technique et financière.
  • est une fondation qui propose un financement permettant de démontrer la viabilité d’un projet d’entreprise et ±ô’intérêt du marché.
  • est l’organe officiel de soutien à la création d’entreprise du Canton de Fribourg. Sa mission: être la porte d’entrée pour tout nouvel entrepreneur qui souhaite lancer sa start-up. Fri UP propose des coachings gratuits.

__________

  • Photos: ©
]]>
/alma-georges/articles/2017/innovons-pour-innover/feed 0