iimt – Alma & Georges /alma-georges Le magazine web de l'Université de Fribourg Thu, 07 Dec 2017 12:16:31 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.5 Innovons pour innover! /alma-georges/articles/2017/innovons-pour-innover /alma-georges/articles/2017/innovons-pour-innover#respond Wed, 06 Dec 2017 09:33:21 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=5371 Etudier, c’est bien. Avoir des idées et oser les concrétiser, c’est encore mieux! Il y a deux semaines, universités et hautes écoles suisses se sont retrouvées à ±ô’Institut Adolphe Merkle de Fribourg pour réfléchir à la meilleure façon d’instiller ±ô’esprit d’entreprise aux étudiants de notre pays.

Quand on pense innovation ou entrepreneuriat, on songe immédiatement à la Silicon Valley, voire, à la rigueur, chez nous, aux écoles polytechniques fédérales. A tort! Car nos universités et hautes écoles ne sont pas en reste, elles qui génèrent près de trente spinoffs chaque année. Il existe pourtant une belle marge de progression. Encore faut-il réussir à créer un environnement propice à la naissance des idées et à leur concrétisation! C’est dans ce but que soixante-cinq représentants d’écoles de la Suisse entière ont convergé à Fribourg jeudi dernier.

Les universités se donnent de la peine… et en ont
Au menu du workshop sponsorisé par L’Académie suisse des sciences techniques (SATW), conférences, réseautage et échanges d’expériences. Un dernier point essentiel, puisque toutes les institutions participantes sont confrontées aux mêmes problèmes. Les prestations, financières ou logistiques qu’elles proposent aux étudiants intéressés par ±ô’aventure entrepreneuriale restent le plus souvent largement méconnues. En cause, à en croire les conférenciers, les barrières institutionnelles qui étouffent toute communication.

Ces obstacles sont d’ailleurs la principale raison d’être de ±ô’Association for Student Innovation. Celle-ci regroupe des étudiants et des mentors issus de ±ô’Université de Fribourg (Institut Adolphe Merkle, PRN Matériaux bio-inspirés, Institut international de management en technologie − iimt), de la Haute école de Gestion, de la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg, ainsi que d’autres gens intéressés à la culture d’innovation estudiantine: «On veut abattre les murs qui nous séparent, explique Marc Pauchard, directeur associé de ±ô’Institut Adolphe Merkle, nous souhaitons également nous délester des pesanteurs de la politique!» Selon lui, créer des synergies entre institutions permet d’atteindre la masse critique indispensable à ±ô’émulation et à la naissance d’une dynamique entrepreneuriale.

Cela dit, malgré la volonté claire de coordonner les efforts, il n’est pas question de juguler les énergies car, à en croire Rolf Ingold, vice-recteur de ±ô’Université de Fribourg, le foisonnement d’idées constitue «un bouillon de culture propice à ±ô’innovation»!

Quand tout baigne, ±ô’innovation stagne
A ces difficultés endogènes viennent s’ajouter des facteurs sur lesquels les universités n’ont que peu d’emprise, tels que, par exemple, la conjoncture économique. A cet égard, la situation de plein emploi que connaît la Suisse constitue un véritable oreiller de paresse. «Si des emplois bien rémunérés tendent les bras aux diplômés fraîchement émoulus, comment les convaincre de se lancer dans une aventure entrepreneuriale avec tous les risques que cela comporte?», s’interroge Marc Pauchard.

Last but not least, la capacité d’innovation dépend de facteurs culturels. Il y a des pays où ±ô’esprit d’entreprise jouit d’une haute considération, en dépit des risques d’échec encourus. Or, il semblerait que, de manière générale, les Suisses préfèrent la sécurité à ±ô’aventure. Encourager, dès ±ô’école primaire, ±ô’indépendance et la prise de risque s’avère donc indispensable: «On ne se plaindra pas de la bonne conjoncture et du plein emploi, s’exclame Marc Pauchard, mais que cela ne nous empêche pas de créer des vocations!»

D’autant plus que les mentalités évoluent. Eliav Haskal, manager en innovation du Pôle de Recherche National Matériaux bio-inspirés, basé à ±ô’Institut Adolphe Merkle, est d’ailleurs convaincu que cette inhibition culturelle peut être combattue: «Singapour, tout comme la Suisse, connaît un chômage bas et une culture a priori défavorable à ±ô’innovation. Le pays fait pourtant partie du trio de tête des Etats les plus innovants. Il le doit à une politique volontariste des autorités, en particulier auprès des étudiants.»

Les facteurs culturels n’ont donc rien d’irrémédiable. Lors du workshop, Den Huan Hooi, directeur du Technopreneurship Center de Singapour, a d’ailleurs conclu sa présentation sur cette injonction: «L’esprit d’entreprise est une discipline et, comme toutes les disciplines, elle peut être apprise!»

Dont acte!

Comment passer du rêve à la réalité?

Les prestations de ±ô’Université de Fribourg en faveur de ±ô’innovation:
L’Université de Fribourg s’est donné pour mission d’encourager «le transfert de connaissances et de technologies, ainsi que ±ô’innovation en faveur de la société civile, de ±ô’économie et de la politique». Voici quelques structures et prestations à disposition des étudiants:

  • est un service qui offre conseils et soutien à tous les étudiants de ±ô’Université de Fribourg qui souhaitent créer une start-up.
  • est un programme qui permet aux chercheurs du Pôle de Recherche National Matériaux bio-inspirés de vérifier la faisabilité technologique et la viabilité économique de leurs idées.
  • est le bureau de transfert de technologies de ±ô’Université de Fribourg, de ±ô’Institut Adolphe Merkle et de la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg.
  • Cours sur ±ô’entreprenariat à la et à ±ô’

Les structures à Fribourg à disposition des étudiants:

  • est la communauté interinstitutionnelle qui organise conférences et workshops. Son but: aider les étudiants à innover. Le Club est un produit de ±ô’Association for Student Innovation.
  • est une structure, ouverte aux étudiants de tous les domaines (technologie, économie, médecine, sport, etc), qui fournit un appui technique et logistique.
  • appartient à un réseau mondial de Fablabs. Il s’agit d’une ressource communautaire qui offre une assistance opérationnelle, technique et financière.
  • est une fondation qui propose un financement permettant de démontrer la viabilité d’un projet d’entreprise et ±ô’intérêt du marché.
  • est l’organe officiel de soutien à la création d’entreprise du Canton de Fribourg. Sa mission: être la porte d’entrée pour tout nouvel entrepreneur qui souhaite lancer sa start-up. Fri UP propose des coachings gratuits.

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  • Photos: ©
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Zum Glück mehr als ein Wurm drin /alma-georges/articles/2016/zum-glueck-mehr-als-ein-wurm-drin /alma-georges/articles/2016/zum-glueck-mehr-als-ein-wurm-drin#respond Tue, 11 Oct 2016 15:06:01 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=3008 Andreas Barmettler, das Landei mit Köpfchen, hat seinen Frust in Energie umgesetzt, damit in Zukunft Würmer ihre Energie für ihn einsetzten. Diese leben in einem Turm aus Plastikkisten, in denen sie verdorrte Blumen und Lauchreste in fruchtbare Erde verwandeln.

Gute Ideen zu haben ist toll. Diese aber auch umzusetzen ist noch viel besser! unterstützt die innovativsten Studierenden in der Verwirklichung ihrer unternehmerischen Ideen.

Gleich nach seiner Ankunft in Freiburg hat Andreas Barmettler festgestellt, dass in seinem Zuhause etwas Essenzielles fehlt: ein Kompost. Nur schon der Gedanke daran, all seinen Kompost in den Abfall zu werfen, widerstrebt dem Studenten. Er entwarf deshalb kurzerhand ein Hochhaus für Regenwürmer – ein geruchloser Indoor-Kompost. Dieses ist mit thermischen Sensoren ausgestattet, damit der Hausherr auch vom andern Ende der Welt dafür sorgen kann, dass sich seine fleissigen Tierchen pudelwohl fühlen. Für diese Idee hat Barmettler den Preis «Business Ideas @Fribourg» 2016 gewonnen. Zur Verwirklichung dieses grossartigen Projekts erhielt Andreas Barmettler Unterstützung vom International Institute of Management in Technology (iimt) der Universität Freiburg erhalten.

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  • Video: Christian Doninelli, Unicom

 

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