Grèce – Alma & Georges /alma-georges Le magazine web de l'Université de Fribourg Thu, 11 Nov 2021 06:58:28 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.5 Bicentenaire de la déclaration d’indépendance de la Grèce /alma-georges/articles/2021/bicentenaire-de-la-declaration-dindependance-de-la-grece /alma-georges/articles/2021/bicentenaire-de-la-declaration-dindependance-de-la-grece#respond Thu, 11 Nov 2021 06:58:16 +0000 /alma-georges?p=14767 Peu de soulèvements auront suscité autant de sympathie à travers l’Europe que la guerre d’indépendance grecque. Dans le sillage des écrivains Lord Byron, Victor Hugo, Chateaubriand ou encore du peintre Delacroix, de nombreux cercles intellectuels embrassèrent la cause des insurgés qui cherchaient à se libérer de la domination ottomane. Les explications de Cédric Brélaz, professeur d’histoire de l’Antiquité.

Pour quelles raisons la Chaire d’histoire de l’Antiquité organise-t-elle mardi prochain une manifestation consacrée au Bicentenaire de la Grèce (1821-2021)?
Le mouvement qui a conduit à la création d’un Etat grec indépendant dans les années 1820, par l’écho qu’il a eu à travers toute l’Europe et en raison de l’assimilation qui a alors été faite entre la jeune nation et la culture grecque des siècles passés, a également eu pour conséquence de révéler l’Antiquité classique. L’histoire de l’Antiquité, comme de nombreuses autres matières académiques, est un produit de l’époque romantique. Commémorer le Bicentenaire de la révolution grecque est donc l’occasion de se pencher aussi sur les origines de l’histoire de l’Antiquité comme démarche intellectuelle et comme discipline. Par ailleurs, la Chaire francophone d’histoire de l’Antiquité entretient des relations privilégiées avec la Grèce moderne, en particulier en collaborant avec les services archéologiques grecs à l’exploration du site de Philippes en Macédoine (à env. 150 km à l’est de Thessalonique), inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2016.

La lutte pour l’indépendance, que l’historiographie officielle fait remonter au 25 mars 1821, suscite très vite un élan de sympathie en Europe où des comités philhellènes soutiennent financièrement voire militairement les insurgés. Comment l’expliquer?
De par leur formation, les élites européennes étaient, à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, pénétrées de culture classique. Le soutien qu’elles ont apporté à la cause grecque répondait à un idéal, qui était en partie aussi une illusion, celui de faire renaître la patrie de l’hellénisme, qu’elle considérait comme un modèle intellectuel, artistique, esthétique et moral. Après l’indépendance américaine et la Révolution française, les événements de Grèce constituèrent également l’un des mouvements nationaux et libéraux les plus précoces en Europe. Tout en rendant hommage à l’Antiquité classique, les Européens s’étant engagés aux côtés des insurgés grecs, parfois en allant jusqu’à participer eux-mêmes aux combats et à le payer de leur vie, se mobilisèrent pour les idéaux de liberté qui fleurissaient au début du XIXe ²õ¾±Ã¨³¦±ô±ð.

De nombreux Suisses ont eux aussi soutenu la cause grecque, notamment le Genevois Jean-Gabriel Eynard, créateur de la banque nationale grecque.
Le premier président du nouvel Etat grec (il portait le titre de «gouverneur»), Ioannis Kapodistrias, avait des liens étroits avec Genève: en tant que ministre plénipotentiaire du tsar Alexandre Ier, il avait directement œuvré au rattachement de Genève à la Confédération helvétique, à la préservation de l’indépendance vaudoise face à Berne et à la reconnaissance de la neutralité de la Suisse lors du Congrès de Vienne. Il vécut ensuite plusieurs années à Genève avant de rejoindre la Grèce en 1828. Une exposition au Musée d’art et d’histoire de Genève retrace actuellement l’histoire de ses relations avec les notables genevois Eynard et Pictet de Rochemont. Plus généralement, le soutien que des Suisses, également dans les grandes villes alémaniques, ont pu apporter au mouvement de libération de la Grèce est à l’image de ce qui s’est produit dans l’ensemble de l’Europe, les comités philhelléniques de Paris et de Londres jouant un rôle moteur. Petite ville catholique et conservatrice, Fribourg n’a pas manifesté pareil engouement. Les temps ont changé et les célébrations du Bicentenaire sont aujourd’hui co-organisées avec une société philhellénique, l’Association des Amis de la Bibliothèque d’Andritsena, qui a son siège à Fribourg.

Pourrait-on y voir les prémices d’un choc des civilisations, entre le monde chrétien et le monde musulman, entre l’Europe et l’Asie?
Les territoires qui ont formé le premier Etat grec à partir des années 1820 avaient été sous domination ottomane pendant des siècles. Si les puissances européennes ont pu soutenir le mouvement d’indépendance de la Grèce par empathie, elles l’ont fait surtout par intérêt géostratégique en vue d’affaiblir l’Empire ottoman. Par ailleurs, au début du XIXe siècle, la Grèce ne présentait pas un faciès ethnique et religieux aussi homogène qu’aujourd’hui, ce qui était aussi vrai de l’Anatolie. Il existait sur sol grec des communautés musulmanes hellénophones; à l’inverse, on comptait des turcophones orthodoxes en Anatolie. Aujourd’hui encore, des dizaines de milliers de citoyen·ne·s grec·que·s musulman·ne·s et turcophones vivent en Thrace, au nord-est de la Grèce, dont les droits sont reconnus par le Traité de Lausanne. Les réalités ethniques, culturelles et religieuses de la Grèce et de la Turquie étaient, et demeurent, plus complexes et diversifiées que ne le laissent croire les nationalismes d’hier et d’aujourd’hui de part et d’autre de la mer Egée.

Aujourd’hui, l’empire ottoman n’existe plus, mais la tension reste vive entre la Grèce et la Turquie. Ces commémorations revêtent-elles aussi un aspect politique sensible?
Notre démarche, en s’intéressant aux circonstances qui aboutirent à l’indépendance de la Grèce et aux origines de l’étude de la civilisation grecque classique, est avant tout académique et scientifique. Cela étant, notre université, qui affirme son attachement à la démocratie et son intégration dans l’espace européen, peut légitimement s’associer aux célébrations de la création de l’Etat grec, qui, depuis la chute de la dictature des colonels et l’entrée en 1981 de la Grèce dans ce qui était alors la Communauté européenne, dispose de solides institutions démocratiques. Bien que les historien·ne·s de l’Antiquité soient amenés à y travailler également du fait de son patrimoine archéologique considérable, la chose se présente sous un jour différent pour ce qui est de la Turquie. L’année 2023 verra le centenaire du Traité de Lausanne, qui a marqué la naissance de lEtat turc contemporain. Il sera intéressant de voir comment les autorités helvétiques répondront aux demandes que le régime turc ne manquera pas de leur adresser en vue de célébrer cet événement sur le sol de la Confédération. Il y aurait des raisons objectives de ne pas vouloir s’y associer.

Alessia Zambon de l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines évoquera le sort des antiquités à Athènes pendant la guerre d’indépendance. Qu’est-il advenu de cet inestimable héritage de la Grèce antique? A-t-il, par ailleurs, contribué à la naissance d’un sentiment national?
Le patrimoine archéologique grec a d’abord fait l’objet du pillage des savants européens s’étant rendus sur place, comme l’illustre, dès 1803, le transfert en Angleterre des sculptures arrachées au Parthénon, qui sont désormais visibles au British Museum. A cette attitude typiquement colonialiste s’est ensuite substituée, à mesure que l’Etat grec s’organisait administrativement et que se développait l’étude académique de l’Antiquité, une approche scientifique, avec la création d’instituts étrangers consacrés à l’exploration archéologique de la Grèce, le premier d’entre eux, l’Ecole française d’Athènes, étant fondé en 1846. Parce qu’elle répondait à l’idéalisation de la culture grecque classique, la fondation de l’Etat grec fut conçue par les Européens comme un hommage à l’Antiquité, comme en témoigne le néo-classicisme omniprésent dans les réalisations architecturales et artistiques en Grèce lors des premières décennies faisant suite à l’indépendance. L’identité nationale grecque au XIXe s’est elle-même bâtie pour une bonne part sur l’évocation de l’Antiquité classique, suggérant une continuité, après des siècles de soumission à l’Empire ottoman, entre l’hellénisme antique et la Grèce moderne.

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  • °ä´Ç²Ô´Úé°ù±ð²Ô³¦±ð²õ à l’occasion des commémorations du Bicentenaire de l’indépendance de la Grèce
  • Image de titre: Vue de la maison de Monsieur Fauvel, ancien consul de France, et de l’Acropolis, à Athènes. Tableau de Louis Dupré, 1819?
    Wikimedia Commons

 

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Les Romains pratiquaient la danse plutôt que la distanciation sociale /alma-georges/articles/2020/les-romains-pratiquaient-la-danse-plutot-que-la-distanciation-sociale /alma-georges/articles/2020/les-romains-pratiquaient-la-danse-plutot-que-la-distanciation-sociale#respond Fri, 02 Oct 2020 06:42:19 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=11554 Pour juguler le coronavirus, nous avons opté pour la distanciation sociale. Tout le contraire des Romains qui, il y a 2400 ans, ont pris le partie de danser pour conjurer une peste. Deux réactions différentes liées à deux modes d’interpretatio de la réalité. Les explications de Karin Schlapbach, directrice de l’Institut du monde antique et byzantin.

Karin Schlapbach, avant tout, qu’est-ce que l’interpretatio?
De manière générale, ce sont les techniques que tout un chacun met en place pour communiquer avec nos contemporain·e·s, notamment pour les comprendre. Plus notre interlocutrice ou interlocuteur sera différent·e de nous, plus nous y aurons recours. Dans notre domaine, la littérature grecque et latine, l’interpretatio consiste à traduire un texte d’une langue à une autre, à expliquer un papyrus ou à interpréter une inscription. Notre discipline aiguise notre aptitude à prêter attention aux mots et à leur pouvoir de donner un sens aux choses. Elle nous pousse au dialogue non seulement avec ce patrimoine d’une culture éloignée dans le temps, mais aussi avec une tradition séculaire d’interprétation. Cette dernière, riche et multiforme, nous montre que le savoir n’est pas un objet, mais une pratique ou, plutôt, que le savoir vit des pratiques que nous pouvons résumer sous le terme d’interpretatio.

Dans l’Antiquité, on avait donc aussi recours à l’interpretatio?
Absolument! On peut penser à son rôle dans la divination, que Cicéron explique comme «le pressentiment et la science des choses futures». Une épidémie, par exemple, était interprétée comme signe d’une rupture de la paix avec les dieux. Il fallait trouver des moyens pour rétablir cette paix. Parmi ces moyens, j’en relève un chez Tite-Live qui nous semble particulièrement surprenant après le confinement de ce printemps et les restrictions actuelles. Dans un passage fameux (Ab urbe condita 7.2), Tite-Live raconte comment, en l’année 364 avant notre ère, lors d’une peste qui durait déjà depuis deux ans, entre autres «moyens d’apaiser le courroux des dieux», on introduisit à Rome les jeux scéniques, une nouveauté pour les Romains qui, jusque-là, ne connaissaient que les amusements du cirque. On fit venir de l’Etrurie voisine des danseurs qui exécutaient des danses aux sons du chalumeau. Ces danses furent bientôt imitées par les jeunes gens de Rome, qui ajoutaient des vers et prenaient soin de bien accorder la voix avec les mouvements du corps. Selon ce récit, ces modestes débuts de la culture théâtrale romaine seraient donc dus à un accident sanitaire!

Donc la façon d’interpréter un événement, de se comporter face à lui, relève également de l’interpretatio?
Dans mon exemple, la réaction  des Romains à la pestilence va dans un autre sens que la distanciation sociale qui nous a été imposée. Elle nous étonne même. Pourtant, nous aussi, nous multiplions les interprétations de la pandémie du COVID-19. D’aucuns la considèrent comme une expression d’un déséquilibre fondamental qui s’est instauré entre l’être humain, le monde animal et l’environnement. Certes, ce n’est pas la pax deorum que nous recherchons aujourd’hui, mais nous ne nous bornons pas à chercher un vaccin, nous adaptons aussi notre comportement social en révisant la manière dont nous vivons ensemble et dans le monde.

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  • de l’
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«Wir sollten das Lokale ernster nehmen» /alma-georges/articles/2017/wir-sollten-das-lokale-ernster-nehmen /alma-georges/articles/2017/wir-sollten-das-lokale-ernster-nehmen#respond Thu, 08 Jun 2017 10:46:00 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=4325 Regionale Identitäten und die Mediterranisierung der Antike: Professor Hans Beck besucht die Universität Freiburg anlässlich der Tagung «Böotien und die Aussenwelt». Ein Gespräch über thebanische Bohnensuppe, griechischen Humor und die Erkenntnis, dass die Globalisierung nicht einfach über unseren Alltag hereinbricht, sondern aus unserem Alltag heraus entsteht.

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Exégèse à la sauce helvético-lituanienne /alma-georges/articles/2016/exegese-a-la-sauce-helvetico-lituanienne /alma-georges/articles/2016/exegese-a-la-sauce-helvetico-lituanienne#respond Mon, 30 May 2016 12:09:19 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=2472 L’union fait la force! Douze chercheurs lituaniens et fribourgeois ont entamé une collaboration afin d’étudier les traditions exégétiques juive, chrétienne et grecque dans l’Antiquité. Objectif: mesurer l’influence méthodologique – aussi méconnue qu’inavouée! – qu’ont pu avoir ces communautés l’une sur l’autre.

Face à des interlocuteurs pareils, on ne s’étonne guère que l’esperanto n’ait pas fait plus d’émules. Franz Mali, professeur de patristique et d’histoire de l’Eglise ancienne à la Faculté de théologie de l’Université de Fribourg, parle le russe, l’allemand, l’italien, le français, le slovène, le grec, même s’il s’excuse de l’avoir presque oublié. Il lit aussi le copte, le syriaque, le grec, le latin, l’arménien, «mais classique uniquement», s’empresse-t-il de préciser. Lui et ses collègues Mantė Lenkaitytė Ostermann et Tatjana Aleknienė, pareillement douées pour les langues anciennes et modernes, pourraient sans peine travailler comme guides touristiques sur la Tour de Babel. Cette reconversion professionnelle ne figure toutefois pas à leur agenda. Ces trois chercheurs prennent part actuellement à un projet de recherche helvético-lituanien sur les traditions exégétiques dans l’Antiquité.

Des influences inavouables

Au début de notre ère, les écrits de Platon chez les philosophes grecs, la Bible pour les juifs et les mêmes Ecritures saintes, additionnées des Evangiles, pour les chrétiens sont considérés comme des textes d’une grande autorité. Chacune de ces communautés les étudient et les interprètent selon des procédés exégétiques qui leur sont propres. «Ce qui nous intéresse, explique la directrice du projet Tatjana Aleknienė, c’est de voir s’il y avait des influences réciproques et, le cas échéant, d’en mesurer la nature et l’intensité.»

Pour faire simple, l’exégèse est l’étude approfondie d’un texte, en particulier philosophique ou religieux. «On en voit la nécessité quand un texte inspire plusieurs interprétations», explique Franz Mali. Très prégnante durant les premiers siècles de l’ère chrétienne, la démarche exégétique influencera la culture occidentale durant plus d’un millénaire.

Dans le monde chrétien au IVe siècle, les disputes dogmatiques qui animent les conciles, notamment sur la nature du Christ, donneront lieu à des discussions de très haut vol, requérant d’excellentes notions philosophiques, ainsi que des connaissances approfondies des Ecritures et de l’interprétation rabbinique. «C’est la preuve que les Pères de l’Eglise ont été influencés par des auteurs appartenant à la culture hellénique et juive, conclut Mantė Lenkaitytė Ostermann, même si on a cherché à le masquer au cours du Moyen âge.» L’inverse reste à prouver.

«Au cours de l’Antiquité tardive, il est probable que les Grecs subissent à leur tour l’influence des exégètes chrétiens, avance Tatjana Aleknienė, mais ils ne l’avouent pas. A nous de le découvrir!»

Un indice? Philon d’Alexandrie, un contemporain de Jésus, atteste cette circulation des idées. Il est juif, et connaît donc très bien la tradition exégétique juive, mais il est aussi passionné par la philosophie grecque. Pour Tatjana Aleknienė, son interprétation des Ecritures, en tant que platonicien, donne des «fruits vraiment étonnants».

Des cénacles d’exégètes transformés en champs de bataille

Chasse gardée des intellectuels, la discussion entre exégètes a, plus qu’à son tour, viré à la foire d’empoigne. Les chercheurs suisses et lituaniens cherchent à établir les raisons de ces querelles. Comment chaque exégète justifie-t-il son point de vue? Pourquoi tient-il mordicus à sa version? «Nous nous trouvons à la frontière de la psychologie, observe Tatjana Aleknienė, car nous examinons aussi les raisons inconscientes qui sous-tendent les interprétations.»

«Si on se dispute pour un texte, explique Franz Mali, c’est que l’on est convaincu qu’il recèle UNE vérité. Les interprétations divergentes vont jusqu’à provoquer des excommunications.»

Autre temps, autres mÅ“urs! Entre exégètes du XXIe siècle, les débats sont devenus moins virulents, mais l’on continue de se critiquer… à fleuret moucheté. «Nous sommes plus humbles. Dans l’Antiquité, l’humilité faisait défaut», plaisante Tatjana AleknienÄ—. Et les trois «exégètes des exégètes» de partir d’un grand éclat de rire.

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Une collaboration aussi vieille que l’Université de Fribourg
La collaboration entre chercheurs suisses et lituaniens ne doit rien au hasard. Dès la fin du XIXe siècle, de nombreux lituaniens viennent  étudier à Fribourg. Dans l’Entre-deux-guerres, on en compte plus de trois cents, dont Jurgis Matulaitis, béatifié par Jean-Paul II en 1987. Le projet actuel donnera lieu à un colloque final à Vilnius au début du mois de septembre. Les textes seront publiés dans la Freiburger Zeitschrift für Philosophie und Theologie.

 

  • Photo: Christian Doninelli – Unicom
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