Fribourg – Alma & Georges /alma-georges Le magazine web de l'Université de Fribourg Mon, 26 May 2025 09:18:27 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.5 Gastromancie ou l’art de la divination culinaire /alma-georges/articles/2025/gastromancie-ou-lart-de-la-divination-culinaire /alma-georges/articles/2025/gastromancie-ou-lart-de-la-divination-culinaire#respond Mon, 26 May 2025 08:31:31 +0000 /alma-georges?p=22279 Vous les avez peut-être aperçus sur le campus de Pérolles. Dans leur carriole, deux comédiens de la compagnie Cécile D. ont questionné les étudiant·e·s de passage sur leurs habitudes alimentaires. Forts du soutien de deux sociologues de l’Université, Camille Piller et Daniel Jeanloz ont mis au point une nouvelle technique d’entretien, tout en douceur, la gastromancie.

Comme pour échapper aux premiers rayons qui frappent le campus de Pérolles, une étudiante, intriguée, pénètre dans une remorque ressemblant à s’y méprendre à un food truck miniature. Coincé derrière une petite table, Daniel Jeanloz, comédien de la Compagnie Cécile D, l’y accueille chaleureusement avant de lui tirer des cartes. Avec sa collègue Camille Piller, il a concocté un nouvel art divinatoire: la gastromancie. «C’est une mise en scène qui nous permet de cuisiner à feu doux les participant·e·s afin de découvrir leurs habitudes alimentaires», explique avec malice Daniel Jeanloz.

Slow soul food
L’entretien débute à l’extérieur de la carriole par une conversation conviviale arrosée de sirop. Les participant·e·s sont ensuite convié·e·s à remplir un «gastrogramme» où figurent plusieurs questions, dont «quel plat vous met en joie? quel met vous révolte?». Les réponses servent de base à la séance de gastromancie qui, elle, se déroule à l’intérieur de la carriole. Daniel Jeanloz, qui incarne un voyant, révèle à la personne qui le consulte ce que son destin lui mijote. Ce protocole particulier permet de facilement faire ressortir des histoires, des anecdotes autour de l’alimentation. Les deux comédiens, véritables maïeuticiens de l’âme, comptent en extraire la substantifique moëlle qui servira de base à leur prochain spectacle.

Théâtre et sociologie
Au bénéfice d’une bourse du Service de la Culture de Fribourg, Camille Piller et Daniel Jeanloz ne se trouvent pas à Pérolles par hasard. Ils ont choisi l’Université de Fribourg comme lieu de résidence artistique. Souhaitant explorer la problématique de l’alimentation, ils ont contacté Murielle Surdez et Lucien Delley du Département de sociologie. «C’est allé au-delà de nos espérances, rigole Camille Piller, nous avons été littéralement submergés d’informations. Tout le monde doit s’alimenter, c’est donc un sujet tentaculaire, économique, ethnologique, etc. Il existe même des «food studies»!

Daniel Jeanloz accueille votre serviteur dans sa carriole.

Cette rencontre entre théâtre et sociologie avait aussi pour but de mettre au point des méthodes d’entretien novatrices, d’affiner leur « extralucidité », en somme. Et c’est ainsi qu’ils ont eu l’idée de mettre sur pied des séances de gastromancie, durant lesquelles ils apprêtent les participant·e·s avec mille précautions, la cuisson lente étant  la signature culinaire de la Compagnie Cécile D. «Un questionnaire à la mode des sociologues manque de convivialité et une interview d’humanité, relève Camille Piller, notre protocole, grâce à sa théâtralité, permet de se mettre à table en douceur.» Cette approche originale a particulièrement séduit Lucien Delley, sociologue à l’Université de Fribourg. Loin de trouver incongrue la rencontre entre son monde et celui du théâtre, il y voit la possibilité de «reconfigurer les modalités d’enquête ethnographique et considère le théâtre comme une médiation entre la science et les publics qu’elles cherchent à interroger.»

Plus méticuleux qu’un chef étoilé, les deux comédiens ont encore fait appel aux conseils de Charlotte Curchod, recueilleuse de récits de vie. «Je leur ai expliqué comment faire pour que la rencontre se passe au mieux, mais je dois dire que l’espace d’accueil qu’ils ont créé, la carriole en particulier, créer une intimité et permet, très vite, à la parole de se développer.»

On ne joue pas avec la nourriture
Derrière l’aspect théâtral et comique de la mise en scène, les deux comédiens ont très vite remarqué que la nourriture, et plus particulièrement notre rapport à la nourriture, provoque des émotions qui sont loin d’être anodines. «Lors de mon premier entretien, une personne s’est confiée sur ses problèmes d’anorexie, se remémore Daniel Jeanloz. J’ai tout de suite pris conscience de ma responsabilité et décidé qu’il ne fallait pas pousser le jeu trop loin.»

Mais le contexte s’est véritablement avéré propice à la confidence. Testé sur une trentaine de personnes, les séances de gastromancie se sont avérées extrêmement prolifiques! «Souvent, on nous raconte des histoires autour d’un plat ou un repas de famille qui évoque avec nostalgie le passé, le temps où tout le monde était réuni, raconte Daniel Jeanloz, mais on aborde aussi très vite des thématiques touchantes, sans rapport direct avec la nourriture.» Le comédien se souvient de cet étudiant qui se demandait quand enfin il serait heureux, de cette autre étudiante qui lui demandait, à lui le mage, comment elle doit se comporter avec une personne qui ne l’aime pas. «Les gens se mettent très vite à table, constate Daniel Jeanloz, ce qui me rappelle d’ailleurs que je dois vraiment mettre au point un costume pour rappeler aux participant·e·s que ce n’est que du théâtre!»

De la nourriture pour un prochain spectacle
La Compagnie Cécile D compte bien utiliser tout le matériel récolté au cours de cette résidence artistique à l’Université de Fribourg pour créer un spectacle itinérant, sa spécialité. «Cela pourrait prendre la forme d’un spectacle de rue agrémenté d’un repas canadien, imagine Camille Piller, et, grâce aux anecdotes glanées durant cette phase préliminaire, les spectateurs et spectatrices pourront s’y reconnaître.» La succession des services n’est pas encore connue, mais une chose semble certaine: cela sera de la cuisine concoctée avec amour par deux toques du cru avec des anecdotes savoureuses issues du terroir fribourgeois.

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Une station de ski trop belle pour être vraie /alma-georges/articles/2025/une-station-de-ski-trop-belle-pour-etre-vraie /alma-georges/articles/2025/une-station-de-ski-trop-belle-pour-etre-vraie#respond Thu, 27 Mar 2025 08:51:15 +0000 /alma-georges?p=22098 Wonderberg 4000 pourrait bien faire de l’ombre aux destinations les plus huppées des Alpes… Du moins, si elle existait. Cette station de ski est née de l’imagination de Benoît Dietrich et Stefano Christen. Les deux cinéastes fribourgeois, soutenus par un programme de Résidences d’artistes de recherche et développement de la Ville de Fribourg en partenariat avec l’Université de Fribourg, souhaitent en faire un court-métrage afin d’interroger notre rapport à la montagne et à la vérité.

 

Pourquoi avoir choisi de réaliser un film sur une station de ski?
Benoît Dietrich: Il y a en Suisse un vrai besoin de repenser notre relation à la montagne. Comment la percevait-on il y a 200 ans? Comment ces hameaux, autrefois modestes et soumis à des conditions climatiques difficiles, sont-ils devenus des villes sur la neige, dépendant exclusivement d’une activité économique?

Stefano Christen: Il y a deux siècles, la montagne inspirait la crainte. Aujourd’hui, nous n’en tirons que des bénéfices. Dans le contexte du réchauffement climatique, il est essentiel de se poser cette question: quelle place voulons-nous donner à la montagne dans nos vies, notamment d’un point de vue culturel?

Mais pourquoi avoir opté pour le docu-fiction?
Benoît Dietrich: A l’ère des fake news, il devient très difficile de distinguer le vrai du faux. On se questionne rarement sur l’origine des images que l’on regarde. Qui me parle? Pourquoi me suggère-t-on de visionner ce film? Quelles idées véhicule-t-il? Qu’est-ce qui est réel, qu’est-ce qui ne l’est pas? Avec notre collectif, nous trouvons intéressant de jouer avec cette frontière entre réalité et fiction.

Stefano Christen: Se poser ce genre de questions est essentiel, pas seulement pour notre film, mais de manière générale. C’est un aspect qui nous tient particulièrement à cœur.

Vous êtes les lauréats d’une bourse de soutien financier de la Ville de Fribourg et vous êtes en résidence à l’Université de Fribourg. Qu’est-ce que cela vous apporte?
Benoît Dietrich: Dans les milieux artistiques, les phases de recherche sont rarement financées. C’est donc une opportunité incroyable. Nous avons la possibilité de prendre du temps pour développer notre projet en profondeur, ce qui le rendra beaucoup plus solide par la suite.

Et concrètement, comment cela se traduit-il?
Benoît Dietrich: Nous réalisons des essais avec des acteurs et actrices, nous testons le montage pour voir ce que nous pouvons créer de nouveau. Notre objectif est de capter l’attention du public, pour qu’il s’interroge en permanence sur ce qui est vrai ou non, sur ce qui existe ou n’existe pas.

Pour approfondir votre thématique, vous avez rencontré des glaciologues de l’Université de Fribourg. Quelle a été leur réaction?
Stefano Christen: Les scientifiques ont été très intéressés par notre démarche, car elle leur offrait un regard extérieur et différent sur leur travail, qui est souvent très rigoureux et méthodique. Nous, en tant qu’artistes, apportons une approche plus sensible, qui parlera autrement au public.

Vous souhaitez réaliser un court-métrage d’une dizaine de minutes. Quand pourra-t-on le voir?
Benoît Dietrich: Si tout se passe bien, dans un peu plus d’un an. Mais avant cela, nous devons obtenir un financement, ce qui est loin d’être simple. Nous devons rédiger un dossier d’environ 70 pages, incluant le scénario, des notes d’intention, de production, ainsi qu’un budget détaillé. Tout cela prend du temps, et il est difficile à trouver, car nous devons accepter d’autres projets alimentaires qui viennent interférer avec cette étape cruciale.

Stefano Christen: Les glaciologues avec qui nous travaillons connaissent la même réalité : parfois, ils cherchent sans succès. Cette résidence nous permet donc de dépasser nos limitations habituelles. C’est une formidable opportunité pour repousser les frontières de notre créativité!

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  • de la ville de Fribourg
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Mit Leidenschaft und Engagement: Ryan Rätzer und die Zukunft von Unimedia /alma-georges/articles/2024/mit-leidenschaft-und-engagement-ryan-raetzer-und-die-zukunft-von-unimedia /alma-georges/articles/2024/mit-leidenschaft-und-engagement-ryan-raetzer-und-die-zukunft-von-unimedia#respond Tue, 17 Dec 2024 13:19:00 +0000 /alma-georges?p=21640 Ryan Rätzer, ein 25-jähriger Französisch- und Englischstudent, vereint Studium, Lehre und seine Leidenschaft für Medien. Als Mitgründer von Unimedia strebt er nach mehr Anerkennung und Reichweite für die studentischen Medien in Freiburg – trotz zahlreicher Herausforderungen.

Ryan Rätzer befindet sich im ersten Mastersemester seines Studiums. Nebenbei arbeitet er als Lehrperson im Wallis – eine 50%-Stellvertretung, die ihn seinem Berufsziel als Lehrer näherbringt. Doch sein Herz schlägt auch für die Medienarbeit. Seit vier Jahren ist er für Unimix und Unicam aktiv, Radio und Fernsehen der Unifr, seit zwei Jahren engagiert er sich zusätzlich bei Spectrum, dem Studierendenmagazin.

Die Idee hinter Unimedia
Insgesamt engagieren sich ca. 100 Leute ehrenamtlich in den Vereinen. Um die Kommunikation zwischen den verschiedenen studentischen Mediengruppen zu verbessern, hat Ryan zusammen mit anderen Unimedia gegründet. Als Kassierer des Vereins sorgt er für die finanziellen Grundlagen, doch das Team arbeitet vor allem kollegial zusammen. «Jede Gruppe hat ihre Stärken und Schwächen», erklärt Ryan. «Unimedia gibt uns allen mehr Gewicht und erleichtert die Zusammenarbeit.»

Medienarbeit als Leidenschaft, nicht als Karriereweg
Für Ryan steht fest: Die Medienarbeit bleibt ein Ehrenamt, neben seinem Beruf als Lehrer. «Umgekehrt funktioniert es nicht», sagt er. Trotzdem ist er von den Begegnungen begeistert, die ihm die Medien ermöglichen. «Mit jedem Interview lerne man spannende Menschen kennen, sei es von der Uni oder von externen Projekten. Einmal hat er ein Interview mit der ehemaligen Unifr-Rektorin Astrid Epiney geführt. Die Begegnung begleitet ihn noch heute: «Ich bewundere ihren Esprit fribougeois, den ich gerne selbst leben möchte.»

Motivation und Herausforderungen
Die ehrenamtliche Basis stellt die Teams vor besondere Herausforderungen. «Alle Gruppen sind seit einer Weile angeschlagen. Die Leute sind sehr motiviert, aber auch erschöpft», berichtet Ryan. Früher gab es z. B. wöchentlich eine Radiosendung, inzwischen nur noch alle zwei Wochen. Die Suche nach Ersatz und neuen Mitgliedern bleibt eine ständige Aufgabe, doch Unimedia schafft bessere Voraussetzungen dafür.

Vernetzung und Sprache als Erfolgsfaktoren
Unimedia fördert die Zusammenarbeit der verschiedenen Gruppen, die sowohl auf Deutsch, Französisch und manchmal auch Englisch Inhalte erstellen. So finden sich bei Spectrum bilinguale Formate, während Unimix aus separaten frankophonen und deutschsprachigen Redaktionen besteht.

Budgetkürzungen als Sorge für die Zukunft
Die grösste Herausforderung bleibt das Budget. Die studentischen Medien sind auf externe Sponsoren, AGEF-Mittel und universitäre Infrastruktur angewiesen. «Das Geld reicht oft nur für Lizenzen, Equipment und Versicherungen – für mehr bleibt kaum etwas übrig», beschreibt Ryan die Situation. Man müsse sehr aufpassen, damit die Qualität der Arbeit und die Motivation der Freiwilligen nicht zu stark darunter leiden. Immerhin: Wer sich engagiert, bekommt ein kleines Zertifikat, das die Tätigkeiten und erworbenen Kompetenzen bestätigt. Studierende der Kommunikation & Medien auf Deutsch können sogar drei ECTS-Punkte sammeln, wenn sie sich bei Unimix und/oder Unicam einbringen.

Ein Ziel für die Zukunft
Zwischen Kursen, Job und Vereinspflichten finden die Ehrenamtlichen in Events wie dem «Souper des médias» Zeit, sich zu vernetzen und auszutauschen. Die Organisation solcher Veranstaltungen sei ein Mittel, um seine Dakbarkeit auszudrücken. Ryans Wunsch ist klar: «Ich wäre stolz, wenn eines Tages niemand mehr überrascht wäre, dass es ein Uni-Radio und ein Uni-Fernsehen gibt.» Diese Anerkennung würde die jahrelange Arbeit und das Engagement der Ehrenamtlichen belohnen.

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Von den Peers profitieren können /alma-georges/articles/2024/von-den-peers-profitieren-koennen /alma-georges/articles/2024/von-den-peers-profitieren-koennen#respond Tue, 03 Dec 2024 11:40:28 +0000 /alma-georges?p=21327 Der Vigener-Preis ist für Gina Nenniger eine Anerkennung ihrer Forschungsarbeit im Bereich Autismus-Spektrum-Störung. Im Interview erklärt die junge Forscherin, welche Herausforderungen und Potenziale Kinder mit Autismus im sozialen Umfeld erleben.

Wie war es für Sie, als Sie erfahren haben, dass Sie den Vigener-Preis bekommen?
Ich habe mich sehr gefreut und geehrt gefühlt. Es ist sehr schön, mit etwas Abstand zur Dissertationsverteidigung und zur Veröffentlichung der Dissertationsschrift, eine solche Wertschätzung der geleisteten Arbeit zu erhalten.

Was werden Sie mit dem Preisgeld machen?
Das habe ich mir ehrlich gesagt noch nicht überlegt. Mir wird aber bestimmt noch etwas Tolles einfallen.

Gina Nenniger

Was hat Sie persönlich dazu bewegt, das Thema «Peereinfluss und Autismus-Spektrum-Störung» zu erforschen? Gab es ein bestimmtes Ereignis oder eine persönliche Erfahrung, die Sie dazu inspiriert hat?
Nach dem Masterstudium in Schulischer Heilpädagogik an der Universität Freiburg konnte ich durch meine Tätigkeit als Schulische Heilpädagogin erste Erfahrungen im Umgang mit Schüler_innen mit einer Autismus-Spektrum-Störung (ASS) sammeln. Zu diesem Zeitpunkt war es für mich jedoch noch nicht absehbar, dass ich in diesem Bereich forschen werde. Erst als ich die Diplomassistenzstelle an der Universität Freiburg erhalten habe und in diesem Rahmen unter anderem an dem von Prof. Dr. Christoph Müller geleiteten Forschungsprojekt «KomPeers» mitarbeiten durfte, hat sich dieses Thema für mich herauskristallisiert. Nun begleitet mich das Thema «Peereinfluss und ASS» schon seit vielen Jahren und das Interesse daran hat sich bei mir stetig intensiviert.

Wer gehört alles zum Autismus-Spektrum? Zählt Hochbegabung auch dazu?
Der Begriff Spektrum soll zum Ausdruck bringen, dass die ASS sehr viele verschiedene Erscheinungsformen haben kann. Alle Personen mit einer ASS zeigen entsprechend diagnostischer Kriterien Schwierigkeiten in der sozialen Kommunikation und der sozialen Interaktion sowie eingeschränkte, repetitive Verhaltensmuster, Interessen oder Aktivitäten. Die sprachlichen oder intellektuellen Kompetenzen von Personen mit ASS können jedoch sehr unterschiedlich ausgeprägt sein. Es wird davon ausgegangen, dass zwischen rund 30 bis 70 Prozent der Kinder und Jugendlichen mit ASS auch eine intellektuelle Beeinträchtigung aufweisen, wobei die Häufigkeit je nach Studien sehr unterschiedlich ausfallen. Dementsprechend gibt es auch Personen mit ASS, die über durchschnittliche bis überdurchschnittliche intellektuelle Fähigkeiten verfügen. Grundsätzlich sind Hochbegabung und ASS zwei verschiedene Dinge. Wird die Intelligenz als Indikator für Hochbegabung angesehen, gibt es aber durchaus Personen mit ASS, die hochbegabt sind. Der Anteil an Personen mit ASS mit einer intellektuellen Hochbegabung ist jedoch, wie in der Gesamtbevölkerung auch, sehr gering. Im Rahmen meines Dissertationsprojektes lag der Fokus auf Kinder und Jugendlichen mit ASS und einer intellektuellen Beeinträchtigung, die in der Forschung oft eine unterrepräsentierte Personengruppe darstellen.

Welche Herausforderungen erleben Kinder mit Autismus im Schulalltag im Kontakt mit Gleichaltrigen? Gibt es Unterschiede in der Art und Weise, wie sie Freundschaften erleben oder pflegen?
Im schulischen Alltag erleben Kinder und Jugendliche mit ASS vielfältige soziale Herausforderungen. So zeigen sie beispielsweise häufig Schwierigkeiten, Kontakt zu Gleichaltrigen aufzubauen oder aufrecht zu erhalten. Das hängt unter anderem damit zusammen, dass es ihnen oft schwerfällt, zu erkennen oder zu verstehen, was andere Menschen denken oder fühlen. Obwohl Kinder und Jugendliche mit ASS oft Mühe haben, Freundschaften einzugehen und zu pflegen, ist der Wunsch nach Freundschaften und sozialen Beziehungen aber häufig vorhanden. Daher ist es wichtig, Kinder und Jugendliche mit ASS entsprechend ihrer Bedürfnisse und Interessen dabei zu unterstützen, Freundschaften zu knüpfen und soziale Kontakte zu pflegen.

Haben Sie Beispiele, wie positive oder negative Peer-Erfahrungen das Verhalten oder Wohlbefinden von Kindern im Autismus-Spektrum beeinflussen können?
In einer Interview-Studie, die ich im Rahmen meines Dissertationsprojektes durchgeführt habe, gaben Fachpersonen Auskunft über ihre Beobachtungen im Schulalltag. Die Fachpersonenberichte deuten darauf hin, dass verschiedene Verhaltensweisen von Kindern und Jugendlichen mit ASS und tiefen Alltagskompetenzen im schulischen Kontext durch die Peers beeinflusst werden. Es wurde beispielsweise berichtet, dass Schüler_innen mit ASS das Spiel- oder Malverhalten von den Peers nachmachen oder auch vorgesagte Wörter oder Sätze von den Peers nachsprechen. Diese Beispiele können als positive Peer-Erfahrungen gedeutet werden, weil dadurch die eigenen Kompetenzen ggf. erhöht bzw. erweitert werden können. Generell können Peereinflussprozesse jedoch sowohl positiv als auch negativ sein. Es kommt immer darauf an, welche Verhaltensweisen im Fokus stehen und ob ein Verhalten durch die Peers ggf. verstärkt oder abgeschwächt wird.

Glauben Sie, dass Schulen heute genug tun, um die Bedürfnisse von Kindern mit Autismus im sozialen Bereich zu berücksichtigen? Was könnte verbessert werden?
Ich denke, dass es im Hinblick auf die Sensibilisierung im Umgang mit Schüler_innen mit ASS im Schulkontext in den letzten Jahren Fortschritte gab. In meiner Wahrnehmung gibt es viele Schulen und Lehrpersonen, die in Zusammenarbeit mit Fachpersonen und Fachstellen einen grossen Effort leisten, um Schüler_innen mit ASS im schulischen Kontext bestmöglich zu unterstützen. Gleichzeitig scheint es aber zwischen Schulen und zwischen Lehrpersonen grosse Unterschiede zu geben, was zum einen mit dem Wissensstand über die ASS sowie mögliche Unterstützungsmöglichkeiten und zum anderen auch mit den zur Verfügung stehenden Ressourcen zu tun haben kann. Die Unterstützung von Schüler_innen mit ASS scheint dabei noch häufig auf das Individuum selbst fokussiert zu sein (z. B. auf die individuelle soziale Kompetenzerhöhung von Schüler_innen mit ASS), was auch sehr wichtig ist. Die Ergebnisse meiner Untersuchungen legen nahe, dass es zudem sinnvoll sein kann, auch kontextuelle Faktoren, insbesondere die Peers, vermehrt in den Fokus zu rücken. Dabei kann die Lehrperson eine wichtige Rolle einnehmen, indem sie im Schulalltag, z. B. durch strukturierte Settings und gezielte Gruppeneinteilung die nötigen Voraussetzungen schafft, damit Schüler_innen mit ASS von sozialen Lernprozessen unter den Peers profitieren können. Dafür brauchen sie im natürlichen Peerkontext unter Umständen eine Art soziale Übersetzungsleistung von der Lehrperson oder von den Peers, um soziale Prozesse zwischen den Peers oder soziale Hinweise verstehen zu können (z. B. verbalisieren, was Peers in einer bestimmten Situation möglicherweise denken oder fühlen).

Welche Arten von Interventionen könnten auf Basis Ihrer Forschung im schulischen Umfeld entwickelt werden, um Kinder mit Autismus besser zu unterstützen?
Auf der individuellen Ebene gibt es bereits einzelne erfolgsversprechende Interventionen, die darauf abzielen, dass Kinder und Jugendliche mit ASS lernen, Peerinteraktionen und Peerdruck besser zu verstehen, und z. B. zwischen positiven und negativen Peerinteraktionen zu unterscheiden. Häufig fällt es Schüler_innen jedoch schwer, solche Kompetenzen auch im natürlichen Schulkontext anzuwenden. Wie bei der vorangegangenen Frage kurz angedeutet, sollten daher zusätzlich Interventionen entwickelt werden, um Schüler_innen mit ASS in ihrem natürlichen Schulkontext zu unterstützen. Ich persönlich fände es sehr spannend, eine Intervention zu entwickeln, die darauf abzielt, Lehrpersonen und ggf. auch Peers auszubilden, um Schüler_innen im natürlichen Schulkontext durch soziale Übersetzungsleistungen (z. B. auf sozial kompetentes Verhalten von Peers aufmerksam machen oder soziale Hinweise verbalisieren und erklären) zu unterstützen, damit sie möglichst von sozialen Lernprozessen profitieren können.

Welche weiteren Fragen haben sich aus Ihrer Forschung ergeben? Gibt es Aspekte des Peereinflusses auf autistisches Verhalten, die Sie in Zukunft noch weiter erforschen möchten?
Je länger ich in diesem Bereich geforscht habe, desto mehr konnte ich meine Expertise darin erweitern, desto mehr Fragen haben sich mir aber auch wieder neu eröffnet. In meinem Dissertationsprojekt habe ich Peereinfluss auf autistisches Verhalten in Sonderschulsettings untersucht. Diese Ergebnisse lassen sich nicht direkt auf Peereinflussprozesse in integrativen Settings übertragen. Für die Zukunft wäre es daher sehr spannend, auch Peereinflussprozesse auf autistisches Verhalten in integrativen Klassen zu untersuchen, da sich in diesem Setting die kontextuellen Merkmale, wie die Klassengrösse, die Kompetenzen der Peers, oder auch die Anwesenheit von Fachpersonen vom Sonderschulsetting unterscheiden.

Was würden Sie Eltern und Lehrpersonen raten, um das Miteinander von Kindern mit und ohne Autismus zu fördern?
Meine Forschungsergebnisse haben gezeigt, dass kontextuelle Merkmale, spezifisch das Verhalten der Peers, die autistischen Verhaltensweisen von Schüler_innen mit ASS beeinflussen können. Dies scheint insbesondere bei Mädchen mit ASS der Fall zu sein. Daher ist es wichtig, nicht nur individuelle sondern auch kontextuelle Merkmale bei der Förderung und Unterstützung von Schüler:innen in ihrem natürlichen Umfeld zu berücksichtigen. Konkret können Lehrpersonen z. B. gut strukturierte Gruppenarbeiten mit gezielter Gruppeneinteilung und klaren Aufgaben planen, die es Schüler_innen mit ASS erleichtern, gemeinsam mit und von ihren Peers zu lernen. Eltern können im Rahmen ihrer Möglichkeiten ihre Kinder ermutigen, soziale Kontakte zu knüpfen und einen Rahmen für soziale Interaktionsmöglichkeiten schaffen. Dabei kann es hilfreich sein, die speziellen Interessen der Kinder und Jugendlichen mit ASS zu berücksichtigen oder gezielt auf spezifische Kontakte bzw. ergiebige Einzelkontakte zu fokussieren. Allgemein kann es unterstützend wirken, regelmässig Situationen zu schaffen, die es Schüler_innen mit ASS trotz ihrer sozialen Herausforderungen ermöglichen, an sozialen Lernprozessen teilzunehmen, um ggf. von ihren Peers profitieren zu können.

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Brettspiele im Mittelalter und heute – Gastbeitrag /alma-georges/articles/2024/brettspiele-im-mittelalter-und-heute-gastbeitrag /alma-georges/articles/2024/brettspiele-im-mittelalter-und-heute-gastbeitrag#respond Thu, 14 Nov 2024 12:31:45 +0000 /alma-georges?p=21302 Vom 21. bis zum 23. November 2024 findet an der Universität Freiburg eine internationale Tagung statt, die sich mit Brettspielen in der mittelalterlichen Literatur befasst – und zugleich mit Mittelalterbildern, die über das moderne Brettspiel vermittelt werden. Die hochrangig besetzte Tagung verspricht, zu einem akademischen «Fest des Brettspiels» zu werden. Neben den Fachvorträgen werden den Besucher_innen neben Workshops auch eine Podiumsdiskussion und eine Lesung geboten. – Ein Gastbeitrag von Inci Bozkaya, Robert Schöller und Cyrill Senn.

Im Jahr 1938 postulierte der niederländische Kulturhistoriker Johan Huizinga, dass der Mensch nicht nur ein verständiges (homo sapiens) und schaffendes (homo faber) Wesen sei, sondern auch ein spielendes – ein homo ludens. Der Spielakt, so Huizinga, gehe allen menschlichen Kulturleistungen voraus. Er erkannte die fundamentale Bedeutung des Spielens für die Entwicklung menschlicher und nicht-menschlicher Gemeinschaften (auch Tiere spielen). Huizingas grundlegender Studie, die zunächst in holländischer Sprache erschien und bis heute in zahlreichen Sprachen neu aufgelegt wird (deutscher Titel: Homo Ludens. Vom Ursprung der Kultur im Spiel), gebührt das Verdienst, das Spiel aus der Kinderstube geholt und als Gegenstand der Kultur- und Geisteswissenschaften etabliert zu haben.

Brettspiele als Forschungsfeld
Die Etablierung der Game ÌÇÐÄVolg als interdisziplinärer Forschungsgegenstand zeigt die akademische Erfolgsgeschichte, die das Spiel besonders in jüngster Zeit durchlaufen hat. Die Popularität und gesellschaftliche Relevanz insbesondere von digitalen Spielen wird auch an dem Umstand deutlich, dass die Gaming-Industrie in Zeiten der Corona-Pandemie in den Umsatzzahlen selbst die Film- und Musikindustrie übertraf. Längst hat die Gesellschaft die Möglichkeit, jederzeit mit ihren Smartphones auf tausende, oftmals kostenlose Spiele zuzugreifen. Zugleich wächst auch der Markt für analoge Spiele stetig. Während jedoch sowohl die Game ÌÇÐÄVolg wie auch die verschiedenen geisteswissenschaftlichen Disziplinen ihre Aufmerksamkeit überwiegend auf das digitale Spiel richten, blieb das moderne Brettspiel ein wenig beachtetes Stiefkind. Diese Lücke zu schliessen, ist die Zielsetzung der von Inci Bozkaya, Robert Schöller und Cyril Senn vom Departement für Germanistik ausgerichteten internationalen Fachtagung, die vom 21. bis zum 23. November 2024 an der Universität Freiburg stattfindet. Die Tagung versucht, einen Bogen zu schlagen vom vormodernen Brettspiel hin zum modernen Brettspiel der Gegenwart. Damit schliesst die Tagung zugleich an eine lokale Freiburger Tradition an, galt doch das 2022 abgeschlossene, von Véronique Dasen geleitete Freiburger Forschungsprojekt Locus ludi dem Spiel in der Antike.

Brettspiele im Mittelalter – geliebt und verteufelt
Diesmal ist das Mittelalter an der Reihe. Denn auch die mittelalterliche Gesellschaft war, so hat es den Anschein, vom Spiel geradezu besessen. Davon zeugen die vielen Reglementierungsversuche, die dem Spiel, allen voran dem Würfelspiel, Einhalt zu gebieten trachteten. Dies ging so weit, dass im späten Mittelalter sogar öffentliche Brettspielverbrennungen abgehalten wurden, bei denen Adelige und Stadtbürger reumütig ihre Würfel, Spielkarten und Spielbretter ins Feuer warfen. Die Ambivalenz des mittelalterlichen Umgangs mit dem Spiel zeigt sich auch daran, dass manche Geistliche das Spiel in der Predigt verdammten und andere (wenn nicht gar dieselben) sich am Spiel vergnügten. In den mittelalterlichen Handschriften finden sich nicht wenige Abbildungen von halbnackten Spielern, die lediglich einen Lendenschurz tragen, da sie nicht nur ihr Geld, sondern selbst ihre Kleidung verspielt haben.

Zugleich diente das Spiel der sozialen Distinktion. Das Schach- oder Trictracspiel zu beherrschen, zählt zu den Fähigkeiten, die nach Ausweis der literarischen Texte einen angehenden Ritter auszeichnen.

Zu gut im Schachspiel: Entführt!
Während der Stauferkaiser Friedrich II. einen grundlegenden Text über die Falkenjagd verfasste, gab Alfons X. «el sabio» (der Weise), König von Kastilien und Léon, eine Schrift in Auftrag, in denen die Spiele seiner Zeit ebenso anschaulich wie prunkvoll dargestellt werden. Jagd und Spiel bilden zwei zentrale Bereiche des höfischen Lebens des Mittelalters. Im Tristan Gottfrieds von Strassburg beherrscht der jugendliche Protagonist das Schachspiel so gut, dass seine hohe Abkunft ersichtlich wird und er, in Aussicht auf ein üppiges Lösegeld, von norwegischen Kaufleuten entführt wird.

Schach als Flirt-Chance und für christliche Aufklärung
Der Tristan ist eines von vielen literarischen Beispielen, die von der Allgegenwart des Spiels in der mittelalterlichen Gesellschaft Zeugnis ablegen. Im Minnesang kann der Sänger von seiner Dame «mattgesetzt» werden, im Roman wiederum setzt die Dame die anstürmenden Männer schlicht dadurch matt, dass sie ihnen die schweren Schachfiguren an den Kopf wirft (Wolfram von Eschenbach, Parzival). In der Tristan-Fortsetzung Heinrichs von Freiberg gibt Marke auf dem Spielbrett Isolde ein Abzugsschach; diese sorgt jedoch durch einen vorgetäuschten Wutausbruch, in dessen Verlauf sie das Spielbrett umwirft, für den «Abzug» des Gemahls und macht dadurch den Weg frei für ein weiteres Stelldichein mit Tristan. In der Arabel Ulrichs von dem Türlin werden über das Schachspiel erotische Bande zwischen der verheirateten heidnischen Königin und dem christlichen Ritter geknüpft. Man lernt sich über dem Spiel kennen und lieben – und zugleich nutzt Willehalm die Schachfiguren, um Arabel über den Zusammenhalt der christlichen Gemeinschaft aufzuklären.

Es handelt sich um die erste Schachallegorie in der deutschsprachigen Literatur des Mittelalters. Rund hundert Jahre später wird Konrad von Ammenhausen nach der Vorlage des Dominikaners Jacobus de Cessolis eine grossflächig angelegte Schachallegorie vorlegen, in dem das Funktionieren und der Zusammenhalt der ganzen (spät-)mittelalterlichen Gesellschaft anhand des Schachspiels erklärt wird. Auch für den didaktischen Einsatz von Spielen gibt es (frühneuzeitliche) Zeugnisse, sei es, um Kindern durch das als Flugblatt verkaufte Gänsespiel zum Lernen von Zahlen und Tiernamen zu animieren, oder sei es, dass Thomas Murner, Autor zahlreicher Lehrwerke, juristischen Schulstoff zum Pauken in ein vergnügliches Kartenspiel umwandelt.

Mittelalter gehört zu den Lieblingsthemen
Es wird viel gespielt in den literarischen Texten des Mittelalters. Das Spiel geht in die Texte ein – und stellt zugleich selbst ein textuelles Medium im kultursemiotischen Sinn dar. Die Tagung wird sich auch dieses Aspekts der Brettspiele annehmen. Im modernen Brettspiel wird gerne vom Mittelalter erzählt. Nach Ausweis der massgeblichen internationalen Brettspielplattform BoardGameGeek zählt das Mittelalter zu den bevorzugten Themen zeitgenössischer Brettspiele. Aufgrund ihrer grossen Popularität in breiten Bevölkerungsschichten leisten Brettspiele einen kaum zu überschätzenden Beitrag zur Vermittlung von Mittelalter-Bildern.

Märchenhaft bis düster – für alle etwas dabei
Unsere Vorstellung vom Mittelalter wird auch von Brettspielen gelenkt. Anders als bei literarischen oder akademischen Texten transportiert der ludische Text des Brettspiels «Mittelalterlichkeit» in spielerischer Art und Weise: das Mittelalter wird gewissermassen «eingespielt». Nicht nur visuelle Aspekte wie das bedruckte Spielmaterial, sondern auch das Spielszenario und die Spielmechaniken können Mittelalterlichkeit stiften. Das Brettspiel ist ein Medium, das sich aus Zeichen unterschiedlicher – schriftlicher, visueller, haptischer – Natur zusammensetzt. Es ist ein «dynamisches System» (Eric Zimmerman), ein System, das in Form von bedeutungsgenerierender Zeichenrotation aktiviert wird. Die Bilder vom Mittelalter, die solcherart eingespielt werden, folgen dem traditionellen bipolaren Muster: Manche Spiele vermitteln ein helles, leuchtendes und märchenhaft anmutendes Mittelalter in der Tradition der Romantik, andere wiederum ein finsteres, archaisches Mittelalter in der Tradition von Renaissance und Aufklärung. Brettspiele sorgen dafür, dass das Mittelalter in unserem Bewusstsein verankert bleibt: verspielt, farbenfroh und höchst lebendig!

Inci Bozkaya ist Doktorassistentin in der Germanistischen Mediävistik. Ihre Forschungsinteressen umfassen die mittelalterliche und frühneuzeitliche Fabel, das illustrierte Flugblatt in der Frühen Neuzeit wie auch Fragen zu Figur und Raum im mittelalterlichen Erzählen.

Robert Schöller ist Privatdozent für Germanistische Mediävistik. Seine Forschungsinteressen gelten der Text- und Überlieferungsgeschichte der hochmittelalterlichen Literatur und der Mittelalterrezeption in populären Medien.

Cyril Senn ist Diplomassistent in der Germanistischen Mediävistik. Er befasst sich mit Ökonomie, Wolframs von Eschenbach Parzival und Spielen.

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«Ein Auslandsaufenthalt ist ein bereicherndes und einzigartiges Abenteuer» /alma-georges/articles/2024/ein-auslandsaufenthalt-ist-ein-bereicherndes-und-einzigartiges-abenteuer /alma-georges/articles/2024/ein-auslandsaufenthalt-ist-ein-bereicherndes-und-einzigartiges-abenteuer#respond Tue, 29 Oct 2024 08:06:58 +0000 /alma-georges?p=21186 Die Nationale Agentur für Austausch und Mobilität, Movetia, lanciert eine landesweite Kampagne. Ihr Hauptziel: Studierende an Schweizer Universitäten für ein Auslandsemester zu begeistern. Die Universität Freiburg unterstützt diese Kampagne vollumfänglich, insbesondere da sich die Teilnehmendenzahlen seit der Covid-Pandemie noch nicht ganz erholt haben. Der Vizerektor Internationales, Bernard Ries, und die Leiterin der Dienststelle für internationale Beziehungen, Veronika Favre, geben Auskunft.

Warum will das Rektorat seine Studierenden in die Ferne schicken?
BR: Unser Ziel ist es, unsere Studierenden bestmöglich auf das spätere Leben vorzubereiten. Sich für einen Auslandsaufenthalt zu entscheiden, hat viele Vorteile, sowohl auf akademischer als auch auf persönlicher Ebene. Wer in ein neues akademisches Umfeld eintaucht und dabei andere Lehrmethoden, andere pädagogische Ansätze und neue Fächer kennenlernt, der kann seinem Werdegang mehr Wert und Gewicht verleihen. Man erwirbt zudem ein internationales Profil und kann dabei auch noch eventuell eine Fremdsprache perfektionieren oder gar neu erlernen. Auf persönlicher Ebene fördert ein Austausch die Selbstständigkeit, die Anpassungsfähigkeit, die Offenheit und den Sinn für Herausforderungen. Man lernt zudem neue Kulturen und Lebensweisen kennen, wird dadurch aufgeschlossener und entwickelt einen kritischen Geist.

Dies alles sind entscheidende Fähigkeiten, da sie im Berufsleben unverzichtbar sind. Ein Auslandsaufenthalt ist ein bereicherndes und einzigartiges Abenteuer, und ich rate jedem Studierenden, diese Erfahrung zu machen. Ausserdem ist es einfacher, als junge_r Studierende_r Auslandserfahrungen zu sammeln, als später mit Familie und Kindern.

Was sind die häufigsten Gründe, wieso sich jemand gegen ein Auslandsemester entscheidet?
VF: Es gibt sehr verschiedene Gründe. Wir hören häufig, dass die Studierenden befürchten durch einen Austauschaufenthalt ein oder gar zwei Semester zu «verlieren», also dass sich ihr Studium dadurch verlängert. Dann zögern auch einige aus finanziellen Gründen, sei es, weil sie die Mehrkosten nicht tragen können oder weil sie hier einen Studentenjob haben, den sie nicht verlieren möchten. Wieder andere stellen sich vor, dass ein solches Studiensemester im Ausland wahnsinnig kompliziert zu organisieren ist.

Was kann man ihnen diese Ängste nehmen?
VF: Viele dieser Bedenken lassen sich mit einer vorausschauenden Planung begegnen. Um das Semester nicht zu «verlieren», sollen die Studierenden mit den Studienberater_innen besprechen, wie sich ein Austauschsemester am besten in das Studienprogramm integrieren lässt: Welches Semester oder Jahr eignet sich am besten? Welche Kurse lassen sich anrechnen? Dann ist auch die Wahl der Gastuniversität zentral: wählt man eine mit einer sehr unterschiedlichen akademischen Kultur z.B. in Asien, kommt man vielleicht mit etwas weniger ECTS zurück, aber hat auf anderer Seite sehr bereichernde Erfahrungen gesammelt (Sprache, Kultur). Gleichzeitig kann ich den Studierenden versichern, auch ein Austausch in sehr nahegelegenen Städten wie Besançon, Tübingen oder Turin wird eine einmalige Erfahrung sein.

Nun zum Geld:  Für alle Destinationen in Europa und ausgewählte ausserhalb Europas gibt es von unserer Seite ein Mobilitätsstipendium, welches als Unterstützung dient, allerdings nicht alle Kosten decken kann. Daher ist auch hier die Wahl der Gastuniversität entscheidend: wir haben zahlreiche Partnerunis in Städten und Ländern, in denen die Lebenskosten gleich oder gar deutlich tiefer sind als in der Schweiz. Natürlich wird es komplizierter, wenn man neben dem Studium noch arbeitet. Hier sollten die Studierenden abklären, ob sie vorgängig etwas beiseitelegen können, von Stipendienmöglichkeiten profitieren oder – was auch schon vorgekommen ist – gar vom Ausland weiterarbeiten können. Letzteres ist natürlich nur bei Büro-Jobs möglich.

Bezüglich der Organisation eines Austauschsemester stehen wir und dann später auch die Gastuniversität den Studierenden zur Seite. Informationen können die Studierenden nicht nur bei der Dienststelle für internationale Beziehungen einholen, sondern auch bei den Studienberaterinnen und -beratern der Departemente, sowie von Studierenden, die selbst schon eine Mobilität gemacht haben. Die Gastuniversitäten informieren sehr umfassend über die administrativen Schritte und das empfohlene Vorgehen z.B. bei der Zimmersuche. Erfahrungsgemäss vernetzen sich die Austauschstudierenden derselben Gastuniversität auch sehr schnell und teilen untereinander wertvolle Tipps und Tricks.

Sie selbst, Herr Ries, haben während Ihres Studiums einen Auslandsaufenthalt absolviert. Welche Erinnerungen haben Sie daran und was hat es Ihnen gebracht?
BR: Ja, ich habe im dritten Jahr meines Bachelorstudiums ein Jahr lang einen Austausch in Montreal (Kanada) gemacht. Ich habe nur gute Erinnerungen, sowohl auf akademischer als auch auf menschlicher Ebene. Im akademischen Bereich konnte ich andere Lehr- und Lernmethoden kennenlernen, z. B. arbeitet man dort viel mehr in Gruppen und die Kurse sind viel interaktiver; es sind keine Vorlesungen, sondern eher Debatten, Diskussionen zwischen Professoren und Studierenden. Ausserdem waren die Kurse in Montreal etwas anders als jene, die damals an der EPFL angeboten wurden.

So konnte ich ein Jahr lang einen etwas anderen Weg einschlagen als wenn ich in Lausanne geblieben wäre. Bei meiner Rückkehr hatte ich keineswegs das Gefühl, im Vergleich zu den anderen Studierenden im Rückstand zu sein.

Auch auf der menschlichen Ebene war der Austausch eine absolute Bereicherung. Ich habe viele einheimische Studierende kennengelernt, die mich zu sich nach Hause eingeladen haben, sodass ich ihre Kultur und Bräuche kennenlernen konnte. Durch sie lernte ich auch andere Menschen kennen, die nicht unbedingt Studierende waren. Noch heute stehe ich mit einigen von ihnen über soziale Netzwerke in Kontakt und einige haben mich sogar in Europa besucht. Und schliesslich hat mich dieser einjährige Aufenthalt noch unabhängiger gemacht, und mir ermöglicht, Verantwortung zu übernehmen. Insgesamt habe ich mittlerweile in 7 verschiedenen Ländern gelebt und jedes Mal war es eine sehr bereichernde Erfahrung, die mir in meiner Entwicklung sowohl beruflich als auch menschlich geholfen hat.

Während es bei den Outgoings hapert, sind die Zahlen für Incomings seit Jahren steigend. Wie erklären Sie sich das?
VF: Die Schweizer Hochschulen haben einen sehr guten Ruf im Ausland, weshalb es auch viele ausländische Studierende hier nach Freiburg zieht. Durch das mehrsprachige Studienangebot ist die Universität Freiburg besonders vielen Austauschstudierenden zugänglich, zudem ist das Leben bei uns etwas billiger als in Genf oder Zürich. Weitere Aspekte, die von unseren Incomings geschätzt werden, sind die überschaubare Grösse der Stadt, die Nähe zur Natur sowie die Sicherheit aufgrund der politisch und gesellschaftlich stabilen Situation in der Schweiz. Letzteres scheint uns eine Selbstverständlichkeit, ist aber für viele Studierende im Ausland (und deren Eltern) ein wichtiger Faktor.

Was wünschen Sie sich für die Zukunft?
BR: Mein Wunsch ist es, dass noch mehr Studierende die Gelegenheit nutzen und einen Auslandsaufenthalt absolvieren. Ich bin mir bewusst, dass es für manche ein grosser Schritt ist, aber man sollte nicht zögern, sich Informationen und Hilfe zu holen und mit anderen, die diese Erfahrung gemacht haben, darüber zu sprechen. Hier würde ich es begrüssen, wenn auch unsere Fakultäten sich bemühen würden, unseren Studierenden einen Austausch zu ermöglichen, indem sie die Studiengänge entsprechend organisieren. Ausserdem wäre es wünschenswert alternative Austauschmethoden zu entwickeln, d. h. anstatt eines ganzen Semesters lang weggehen zu müssen, was für manche schwierig sein kann, könnte man darüber nachdenken, kürzere Austauschprogramme mit Partnern im Ausland zu schaffen.

VF: Dem kann ich mich nur anschliessen. Zusätzlich wünsche ich mir auch grössere gesellschaftliche Akzeptanz. Zum Teil wird beim Wort Austauschsemester nur verschmitzt gelächelt und auf den Film «L’auberge espagnole» verwiesen. Natürlich haben Studierenden auch viel Spass während eines solchen Aufenthalts, aber wie von Bernard Ries eingängig erklärt, lernen sie enorm viel dabei und gut ausgebildete junge Menschen mit internationaler Erfahrung kommen unserer Gesellschaft zugute.

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Geisteswissenschaften in der Krise? /alma-georges/articles/2024/geisteswissenschaften-in-der-krise /alma-georges/articles/2024/geisteswissenschaften-in-der-krise#respond Mon, 21 Oct 2024 11:42:51 +0000 /alma-georges?p=21101

Stecken die Geisteswissenschaften in einer Krise? Diese Frage stand im Zentrum der diesjährigen «Diachronie», einer epochenübergreifenden Veranstaltung der Departemente Geschichte und Zeitgeschichte der Unifr. Am 17. Oktober versammelten sich im Espace Güggi Wissenschaftler_innen, Studierende und Interessierte, um die aktuellen Herausforderungen der Geisteswissenschaften zu diskutieren. In diesem Rahmen führte die Alma&Georges-Redaktion ein Interview mit der Organisatorin Anne Huijbers.

Eindrücke aus der «Diachronie» 2024

Die Geisteswissenschaften stehen vor erheblichen Herausforderungen: Die Studierendenzahlen sinken, und es herrscht der Ruf, die Disziplin sei brotlos und in der Gesellschaft zunehmend irrelevant. Vorträge von Dominique Lysser, Olivier Richard und Salome Walz beleuchteten während der diesjährigen «Diachronie»-Konferenz die verschiedenen Aspekte dieser ‘Krise’.

Eine mögliche Antwort auf diese Entwicklungen könnte – so Dominique Lysser – innovative Wissenschaftskommunikation sein. Projekte wie Geschichte im Puls zielen darauf ab, Geschichte auf populärwissenschaftlicher Ebene zu vermitteln. Mit einem Fokus auf junge Menschen wird versucht, das Fach neu zu positionieren. «Wenn die Jugendlichen nicht ins Museum gehen, geht die Geschichte zu den Jugendlichen» – unter diesem Motto führt der Verein u. a. Veranstaltungen wie «Geschichte im Puls goes Clubbing».

Salome Walz plädierte für eine Anpassung der Geisteswissenschaften an die Moderne. Ihre Analyse von M. I. Finleys Crisis in the Humanities aus den 1960er Jahren zeigt, dass die aktuelle Lage nicht völlig neu ist. Das Ende des Lateinobligatoriums in Cambridge und Oxford zum Beispiel symbolisierte damals einen tiefgreifenden Wandel und den Vertrauensverlust in die Legitimität der geisteswissenschaftlichen Bildung. Die Frage, wie viel Geisteswissenschaft die Gesellschaft braucht, bleibt so aktuell wie eh und je.

Olivier Richard hingegen betrachtete das Mittelalter als Schlüssel zur Selbstreflexion unserer Gesellschaft. Er betonte, dass indem die Mediävistik uns lehrt, die Gegenwart im Licht historischer Prozesse zu sehen,  sie entscheidend dazu beiträgt, gesellschaftliche und politische Phänomene besser zu verstehen.

Diese verschiedenen Ansätze zeigen, wie komplex die sogenannte « Krise » der Geisteswissenschaften tatsächlich ist. Im Interview geht Anne Huijbers auf einige dieser Herausforderungen näher ein.

Interview

Anne Huijbers, wenn sich immer weniger Studierende für Geschichte und Germanistik interessieren, liegt das Problem an den Fächern selbst?
Es gibt verschiedene Erklärungen. In unsichere Zeiten wählen Studierende tendenziell Fächer mit klarem Berufsprofil und einer direkten ökonomischen Verwertbarkeit. Geschichte oder Germanistik haben den Ruf «brotlose» Fächer zu sein. Das ist nicht so, aber es ist undeutlicher, welche Wege die Absolvent_innen gehen. Tatsächlich sind Geisteswissenschaftler_innen breit einsetzbar.

Es wird spekuliert, ob die «Tiktokisierung» der jüngeren Generation und der Rückzug der Buchkultur eine Rolle spielt. Lesefähigkeiten verschlechtern sich. Und dann haben wir noch nicht über KI geredet: warum muss man schreiben lernen, wenn KI das für dich fehlerfrei erledigt?

Wie viel Aktivismus verträgt die Wissenschaft? Hat die Forschung ihre Neutralität verloren?
In geisteswissenschaftlichen Disziplinen geht es darum zu verstehen, zu interpretieren, Perspektiven zu wechseln, kritisch zu hinterfragen. Totale Objektivität ist für Geisteswissenschaftler_innen eine Illusion. Schon nur durch die Wahl eines Forschungsthemas sind wir politisch und aktivistisch. Unsere Fragen kommen immer aus der Gegenwart. Deshalb beschäftigen Geisteswissenschaftler_innen sich heute vermehrt mit weiblichen und globalen Perspektiven, non-binären Identitäten, Klima, Ökologie oder Kolonialismus. Ist das, weil wir woke und links sind – wie Kritiker_innen behaupten? Oder weil die Gesellschaft das Bedürfnis hat, darüber zu reflektieren?

Anne Huijbers hat die Veranstaltung mitorganisiert.

Können Geisteswissenschaften heute überhaupt noch ohne politische Agenda auskommen?
Es besteht ein Paradox. Einerseits lesen wir in Medienbeiträgen, dass Geisteswissenschaftler_innen zu wenig in der Öffentlichkeit auftreten, dass wir «apolitisch» geworden sind. Durch Spezialisierung und Internationalisierung sollten wir uns zu sehr in den Elfenbeinturm zurückgezogen und damit unsere gesellschaftliche Relevanz verloren haben. Gleichzeitig werden wir beschuldigt, politisch und tendenziös zu sein. Die gesellschaftlichen Erwartungen an Geisteswissenschaftler_innen sind ambivalent.

Warum ist das öffentliche Interesse an Geschichte gross, aber die Uni-Seminare bleiben leer?
Schweizweit laufen die Studierendenzahlen seit zehn Jahren zurück, aber an unsere Universität sind sie, zumindest am Departement für Geschichte, stabil geblieben. Das Verhältnis zwischen deutsch- und französischsprachigen Studierenden hat sich aber geändert. 2006 gab es noch ebenso viele deutsch- wie französischsprachige Geschichtsstudierende. Jetzt sind es nur noch 120 deutsch- gegenüber 353 französischsprachige. Wenn wir Werbung machen müssen, dann für die Möglichkeit, das Studium hier auf Deutsch zu absolvieren!

Ist die « Krise » nur ein Symptom struktureller Mängel – schlechte Finanzierung, wenig Perspektiven?
Ein Positionspapier der Schweizerischen Akademie der Geistes- und Sozialwissenschaften betonte schon 2012, dass die Geisteswissenschaften im zunehmend kompetitiv ausgerichteten Wissenschaftssystem strukturell benachteiligt werden. In der Konkurrenz um knappe Mittel verlieren die Geisteswissenschaften gegenüber Natur-, Medizin- und Technikwissenschaften. Die SNF fordert Daten – das wirkt auf viele Geisteswissenschaftler_innen einschüchternd. Die Geisteswissenschaften funktionieren anders. Eine direkte Verwertbarkeit oder ein sichtbarer, gesellschaftlicher Impact ist schwieriger zu bezeugen.

Krisendiskurse haben die Geisteswissenschaften immer begleitet. Verschwinden werden wir aber nie. Was könnten wir selbst tun? Das Studium ist auf eine wissenschaftliche Karriere ausgerichtet, obwohl die allermeisten Absolvent_innen einen anderen Weg einschlagen. Dem könnten wir vielleicht besser Rechnung tragen.

Für die MINT-Fächer wurde in den letzten Jahren viel Werbung gemacht, mit der Folge, dass die Studierendenzahlen angestiegen sind. Vielleicht müssten die Geisteswissenschaften das auch tun. Man könnte das Geschichtsstudium umbenennen in «Medienkompetenz und Fact-Checking». Das brauchen wir heute mehr denn je.

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  • der SAGW
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Auf dem Weg zur neuen Fakultät: Bilder der Info-Veranstaltung /alma-georges/articles/2024/auf-dem-weg-zur-neuen-fakultaet-bilder-der-info-veranstaltung /alma-georges/articles/2024/auf-dem-weg-zur-neuen-fakultaet-bilder-der-info-veranstaltung#respond Tue, 17 Sep 2024 11:02:48 +0000 /alma-georges?p=20909

Ab dem 1. August 2025 wird die Pädagogische Hochschule Freiburg in die Universität integriert, an welcher dadurch eine neue Fakultät entsteht. Am 12. September 2024 informierten die Unifr und HEP | PH FR über die künftige Fakultät für Erziehungs- und Bildungswissenschaften – hier sind die visuellen Highlights des Tages.

 

Bilder: © HEP | PH FR – Service de communication

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Willkommenstage 2024 – Ein Rückblick /alma-georges/articles/2024/willkommenstage-2024-ein-rueckblick /alma-georges/articles/2024/willkommenstage-2024-ein-rueckblick#respond Fri, 13 Sep 2024 17:42:30 +0000 /alma-georges?p=20777

Jedes Jahr aufs Neue öffnet die Universität Freiburg ihre Türen, um eine frische Welle Studierender zu begrüssen. Auch in diesem Jahr boten die Starting Days – die Willkommens- und Orientierungstage – eine grossartige Gelegenheit für die Neuankömmlinge, einen herzlichen Empfang zu erleben und sich bestens auf ihr Studium vorzubereiten. 

Die Studierenden haben während der Willkommenstage die Gelegenheit, sich mit dem Studenplan vertraut zu machen, zukünftige Dozierende und Kommiliton_innen zu treffen, die Rektorin kennenzulernen, und ganz viele Fragen zu stellen. Zahlreiche Ansprechpartner_innen an den Informationsständen der Fakultäten, der AGEF, von Uni-Info, der Stadt Freiburg und von Freiburg Tourismus helfen gerne weiter.

In diesem Rahmen fanden auch wieder die Welcome Days explizit für internationale Studierende statt. Die Dienststelle für internationale Beziehungen (DIB) setzt ihre erfolgreiche Zusammenarbeit mit dem Sprachenzentrum der Unifr und dem Erasmus Student Network Fribourg (ESN) fort, um jedes Semester eine Vielzahl von Aktivitäten und Veranstaltungen zu organisieren. Diese helfen den internationalen Studierenden, sich schnell in der Universität und im Leben in Freiburg zurechtzufinden. Am 13. September 2024 begab sich ein Teil der Incoming Studierenden auf eine Entdeckungstour: Wo kann man die Campuscard aufladen? Welcher der beiden orangen Supermarkt-Riesen ist besser? Wo gibt es die beste Bar, um abends zu feiern? Und warum stinkt es so, wenn man sich in der Nähe der berühmten Standseilbahn aufhält? Diese Tour Fribourg sympa schloss traditionell mit einem Welcome Apéro in der Ehrenhalle am Standort Miséricorde ab.

Schauen Sie sich unsere Bildergalerie an, um die besonderen Momente dieses inspirierenden Nachmittags nachzuverfolgen.

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Queer ÌÇÐÄVolg Week – Ein Dialog gegen Gewalt und für Vielfalt /alma-georges/articles/2024/queer-studies-week-ein-dialog-gegen-gewalt-und-fuer-vielfalt /alma-georges/articles/2024/queer-studies-week-ein-dialog-gegen-gewalt-und-fuer-vielfalt#respond Tue, 07 May 2024 13:26:15 +0000 /alma-georges/articles/2024/queer-studies-week-ein-dialog-gegen-gewalt-und-fuer-vielfalt Die Queer ÌÇÐÄVolg Week (QSW), die vom 13. bis 17. Mai 2024 stattfindet, wurde als Reaktion auf den queerphoben Akt des Verbrennens von Pride-Flaggen initiiert, der im Mai 2023 in Freiburg stattfand. Im Interview erklärt Mit-Organisator Milan de Brouhns  die Ziele der QSW, das Programm und die Bedeutung dieser Initiative für die Universität und die Stadt Freiburg.

Was hat euch dazu bewogen, die Queer ÌÇÐÄVolg Week (QSW) zu initiieren?
Diese Initiative soll eine Antwort auf den queerphoben und gewalttätigen Akt des Verbrennens von Pride-Flaggen sein, der am 17. Mai 2023 in Freiburg stattfand. Da wir dieses Ereignis als einen ernsthaften Einschüchterungsversuch gegenüber der Queer-Gemeinschaft betrachten, soll dieses Projekt auf Gewalt mit Dialog, Bewusstseinsbildung und dem Feiern von Queer-Identitäten reagieren.

Welche Ziele verfolgen ihr mit der QSW?
Die Queer ÌÇÐÄVolg Week hat drei Hauptziele. Erstens will sie eine starke Botschaft der Unterstützung für die Queer-Gemeinschaft senden, indem sie ihren Stimmen im öffentlichen Raum Gehör verschafft. Zweitens will sie Räume für Dialog und Begegnung schaffen, die für alle offen sind und einen respektvollen und wohlwollenden Austausch fördern. Als akademische Veranstaltung möchte sie das Bewusstsein der akademischen Gemeinschaft für diese Themen schärfen und den Bereich der kritischen Queer-Studien sichtbar machen.

Welche Veranstaltungen sind während der Queer ÌÇÐÄVolg Week geplant? Welche Themen werden behandelt und welche Redner_innen sind vorgesehen?
Das wissenschaftliche Programm der Queer ÌÇÐÄVolg Week umfasst sieben Vorträge von Queer-Anthropolog_innen und -Soziolog_innen zu verschiedenen Themen, die von queer-feministischer Kunst in Zentralasien über die Erfahrungen von queeren Migrant_innen in der Schweiz bis hin zu erotischer Ethnographie reichen. Die Vorträge werden auf Deutsch, Französisch oder Englisch gehalten und sind öffentlich zugänglich. Sie sollen die Legitimität und Vielfalt der Forschung im Bereich der Queer ÌÇÐÄVolg hervorheben.

Zu den eingeladenen Redner_innen gehören sowohl internationale Forschende wie Dr. Anima Adjepong von der Universität Cincinnati und Saltanat Shoshanova von der Universität Regensburg als auch solche aus der Schweiz wie Dr. Stefan Binder von der Universität Zürich und Dr. Serena O. Dankwa von der Universität Basel. Um eine Kultur der horizontalen Wissensproduktion zu fördern, haben wir auch junge Wissenschaftler_innen wie Simon Vuille von der Universität Neuchâtel und Clara Almeida Lozar von der Universität Freiburg eingeladen.

Das Kulturprogramm der Queer ÌÇÐÄVolg Week bietet eine Reihe von abendlichen Kunst- und Kulturveranstaltungen, darunter ein Eröffnungsapéro, eine Podiumsdiskussion über queere Elternschaft, ein ergreifendes Solo von Laurène Marx mit dem Titel «Pour un temps sois peu», ein Abend über die Dragkunst und eine Abschlussparty im Nouveau Monde. Unbedingt zu beachten ist das Solo von Laurène Marx, die ihren Weg als trans Frau mit manchmal grausamen Details in einer eindringlichen Sprache nachzeichnet. Zu sehen im Fri-Son am Mittwoch, den 15. Mai um 19.30 Uhr.

Wie wichtig ist die QSW für die Universität und die Stadt Freiburg?
Die QSW ist ein Queer-Projekt von einer Grösse, die es in der Geschichte der Stadt und der Universität selten gegeben hat, sowohl was die Anzahl der Veranstaltungen angeht, als auch die Zeit und den Platz, den sie einnimmt. Das Projekt ist an sich schon wichtig, da es den Bereich der kritischen Queer ÌÇÐÄVolg sichtbar macht, der an der Universität noch immer stark unterrepräsentiert ist, und die Freiburger Queer-Gemeinschaft sichtbar macht, indem es ihr die ganze Woche über Anerkennung zuteilwerden lässt.

Auf strategischerer Ebene bestand einer der Kernpunkte unseres Projekts auch darin, neu zu definieren, was an der Uni Freiburg möglich ist, indem wir zeigen, dass es möglich ist, sich für soziale Gerechtigkeit einzusetzen. Ausserdem wollen wir den Platz, den die Universität in der Stadt einnimmt, hinterfragen, indem wir die Uni an verschiedene symbolträchtige Orte in Freiburg einladen, aber auch indem wir die gesamte Freiburger Bevölkerung zu unseren Veranstaltungen einladen.

Welche Rolle spielt die Zusammenarbeit mit verschiedenen Organisationen und Verbänden im Rahmen der QSW?
Obwohl viele unserer Entscheidungen zentral vom Organisationskomitee der QSW getroffen werden, hätten wir es nie geschafft, wenn wir nicht mit den verschiedenen Vereinen und Organisationen, mit denen wir zusammenarbeiten, zusammengearbeitet hätten (Nouveaux Monde, Fri-Son, Lago, asso|Verein trans&non-binär Fribourg TNBFR, friqueers, das Büro für gesellschaftlichen Zusammenhalt der Stadt, das Departement für Sozialwissenschaften …).

Wir haben sehr viel Unterstützung von ihnen erhalten, und im Gegenzug konnten sie Veranstaltungen auf der Grundlage ihrer eigenen Arbeit organisieren, insbesondere die von TNBFR organisierte living library (siehe Programm) und die von Lago organisierte Podiumsdiskussion über die Queer-Kämpfe in der Schweiz.

Es erschien uns naheliegend, diese Verbindungen herzustellen, da diese Vereine schon länger als wir an der Verteidigung der queeren Sache in Freiburg arbeiten und wir auch stärkere Verbindungen zwischen der Universität und dem Freiburger Vereinswesen knüpfen möchten.

Wie können Studierende und Interessierte an der QSW teilnehmen und sich engagieren?
Zunächst einmal, indem sie an unseren Veranstaltungen teilnehmen, sie in den sozialen Netzwerken bekannt machen und die Woche geniessen!

Es ist möglich, dass es im letzten Jahr eine zweite Auflage geben wird, aber das hängt von der Mobilisierung der Studierenden ab, die daran teilnehmen möchten – das Problem mit dem Aktivismus an der Universität ist immer die Fluktuation dieser Studierenden. Wir werden unsere Aufrufe in den sozialen Netzwerken im Auge behalten müssen, um zu sehen, ob eine QSW II möglich ist!

Wie wollt ihr die Präsenz und Sichtbarkeit der queeren Gemeinschaft in Freiburg ausserhalb der QSW stärken?
Einerseits hoffen wir, dass unsere Initiative interessierte Menschen umso mehr motiviert, sich in den Partnervereinen und im Queer-Aktivismus zu engagieren. Ausserdem glauben wir, dass die Präsenz eines solchen Projekts an der Universität, die einen wichtigen Platz in der Stadt einnimmt (erinnern wir uns daran, dass die studentische Bevölkerung einen grossen Anteil an der Freiburger Gesamtbevölkerung hat), einen Einfluss auf die Präsenz und Sichtbarkeit der queeren Gemeinschaft in Freiburg haben wird!

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  • QSW auf
  • mit dem Programm der QSW

 

 

 

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