Formation – Alma & Georges /alma-georges Le magazine web de l'Université de Fribourg Thu, 15 Jun 2023 06:17:42 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.5 «Comprendre ce monde, qui est aussi numérique» /alma-georges/articles/2023/comprendre-ce-monde-qui-est-aussi-numerique /alma-georges/articles/2023/comprendre-ce-monde-qui-est-aussi-numerique#respond Wed, 07 Jun 2023 09:39:09 +0000 /alma-georges?p=18322 Etudiante, Anna Jobin avait opté pour une combinaison entre sociologie, économie et informatique. Un choix qu’elle a longtemps dû justifier et qui en fait aujourd’hui une experte recherchée. Dès la rentrée, elle coordonnera le nouveau master Digital Society.

«Mon choix était naïf. Je n’ai pas eu une ambition visionnaire, j’ai juste opté pour les branches qui m’intéressaient.» Quand elle a commencé l’université, en 2003, Anna Jobin a choisi Fribourg pour son bilinguisme et aussi parce que son programme des Sciences de la société permettait de combiner les disciplines de façon très libre. Elle complète donc la sociologie, sa branche principale, avec de l’économie politique et de l’informatique. «J’ai quand même dû demander des dérogations à deux facultés pour inclure l’informatique», rigole la docteure en Sciences sociales, de retour à l’Université de Fribourg depuis quelques mois. Chargée de cours et lectrice, elle y assurera notamment la coordination d’un nouveau master intitulé Digital Society qui se penchera sur les bouleversements actuels causé par les technologies numériques (lire aussi encadré ci-dessous). «J’ai l’impression de boucler une boucle!» Au fil de son parcours, Anna Jobin a souvent dû justifier son intérêt combiné pour les aspects technologiques et sociologiques. «Il y a dix ans encore, on considérait la numérisation comme une question essentiellement technologique. Aujourd’hui, on est davantage conscient des implications de ces aspects dans notre quotidien et des questions sociales et sociétales que cela pose.»

L’expérience de l’entrepreneuriat
Avant même d’avoir terminé son master, la jeune femme avait lancé sa propre entreprise de conseil en stratégie numérique pour les PME et les indépendants. Une activité qu’elle poursuit quelques années tout en devenant maman. «Les questions et les problèmes de mes client·e·s me servent encore à appréhender les interactions entre les néophytes et les nouveaux outils et les nouvelles offres numériques à leur disposition», relève la chercheuse. A 29 ans, elle revient sur la voie académique par «besoin d’approfondir sa compréhension par la recherche». L’EPFL venait de lancer sa chair Humanités digitales. Anna Jobin y fait un stage de chercheuse. Elle entame ensuite une thèse sur les interactions entre les algorithmes et leurs utilisateur·trice·s, auprès de l’Université de Lausanne. «Mais je n’y ai jamais travaillé en tant qu’assistante-doctorante. Mon parcours a été atypique, constitué d’un patchwork d’emplois et de mandats déjà avant le doctorat.»

Américains en avance
Assistante scientifique à l’EPFL, dans un premier temps, elle rejoint ensuite — et en famille — les Etats-Unis, à l’Université de Cornell, dans l’état de New York. Boursière du Fonds National suisse de la Recherche scientifique, elle y intègre le département de STS (Science and technology studies). «La recherche aux US était très avancée dans le domaine STS. C’était l’occasion d’être en contact direct avec les expert e s les plus impliqué·e·s.» Elle prolonge son séjour d’un an, auprès de l’Université de Tufts, à Boston. «On m’a alors proposé un poste de chercheuse à l’EPFZ. Je ne pouvais pas refuser.» A son retour, la famille, qui s’est agrandie d’un troisième enfant, s’installe à Berne. Anna Jobin en profite pour défendre sa thèse, à Lausanne, en 2019. Deux ans plus tard, au terme de son contrat, elle postule pour un nouveau mandat dans la recherche, au HIIG à Berlin. «Avec la pandémie, j’ai choisi de garder mon domicile à Berne. On a beaucoup travaillé à distance, mais cela n’a pas empêché la cohésion de l’équipe.»

Interfacultaire et interdisciplinaire
En parallèle, la jeune femme répond positivement à plusieurs propositions de charges de cours. «Le projet au HIIG sur la constitution de l’Intelligence Artificielle était passionnant, mais l’enseignement me manquait.» Son CDD à Berlin s’approchant de son terme, elle a répondu à l’annonce pour un poste à Fribourg, incluant la coordination d’un nouveau master. «Je me sens vraiment bien ici parce que ce poste est lié à l’institut Human-IST (Human Centered Interaction Science and Technology). Un institut interfacultaire et interdisciplinaire. C’est pour moi la meilleure approche possible si on veut comprendre globalement ce monde, qui est aussi numérique.» Comment la chercheuse perçoit-elle les débats actuels autour de l’Intelligence Artificielle? «Comme disait Melvin Kranzberg, un historien des technologies, il y a bientôt 40 ans: la technologie n’est ni bonne ni mauvaise, mais elle n’est pas neutre non plus, note Anna Jobin. Les questions sont alors: comment l’utilise-t-on? Comment la contrôle-t-on? Quelle utilisation va-t-on en faire? Je trouve normal que des discussions existent autour des systèmes algorithmiques, surtout celles qu’on nomme aujourd’hui Intelligence Artificielle.» Alors qu’il y a quelques années, les questions techniques cristallisaient les échanges, le débat s’est ouvert aux incidences sur les utilisateur·trice·s et plus largement sur la société. «Longtemps, on hésitait à aborder ces thématiques avec des spécialistes des sciences sociales, alors qu’on avait moins de scrupules à demander leur avis sur des questions sociétales à des expert·e·s en technologie. J’apprécie qu’on m’ait toujours laissée participer au débat!»

Politique et gouvernance
La quadragénaire est d’ailleurs régulièrement sollicitée et appartient à plusieurs groupes de travail au niveau national. Depuis octobre 2021, elle préside également la Commission fédérale des médias. «Dans ce domaine, les défis liés au numérique sont très concrets, souligne Anna Jobin. Et ils méritent une attention particulière compte tenu du rôle des médias dans le fonctionnement démocratique.» Mais qu’on s’adresse à des expert·e·s issus de la technologie ou à des spécialistes des sciences sociales, leurs conclusions sont assez similaires: «Ces questions doivent trouver des réponses d’ordre politique ou de gouvernance, souligne la spécialiste. Souvent, le numérique met à nu des problèmes préexistants, parfois en les amplifiant par l’automatisation. On parle de gouvernance plutôt que de réglementation afin d’inclure tous les aspects formels et informels liés aux normes, aux valeurs et aux pratiques numériques.» Pour la chercheuse, une prise de conscience a bien eu lieu, même si les réponses ne sont pas encore adaptées. «Mieux vaut essayer que de continuer à laisser faire.»

Créer des ponts entre les disciplines

Le nouveau master Digital Society proposé par l’Unifr est axé sur les dimensions et les conséquences sociales des technologies numériques dans les sociétés actuelles. «On va chercher à créer des ponts entre les disciplines, en intégrant la sociologie, l’anthropologie, l’économie, la communication, le design, l’histoire contemporaine et l’informatique», détaille sa coordinatrice Anna Jobin.

Pour comprendre les enjeux, connaître l’histoire des développements technologiques ne suffit pas. Les influences politiques et sociales sont également importantes. «Comment penser et étudier les technologies numériques, les pratiques en ligne, la gouvernance dans un monde connecté? Qu’est-ce qui se développe et pourquoi? Comment les ressources sont-elles distribuées? Qui décide et comment les décisions sont-elles prises (au sujet des innovations et de leurs applications)? Quels types de pouvoir sont mis en jeu? Voilà quelques-unes des questions qui nous intéressent», énumère la docteure en sciences sociales.

Pour son lancement, à la rentrée 2023, le cursus est proposé comme un programme d’études secondaires master. En vue de l’évolution des enjeux et des questionnements, il pourrait prendre de l’importance dans les années à venir.

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Des compétences pour apprendre, enseigner et travailler dans une université numérique /alma-georges/articles/2020/des-competences-pour-apprendre-enseigner-et-travailler-dans-une-universite-numerique /alma-georges/articles/2020/des-competences-pour-apprendre-enseigner-et-travailler-dans-une-universite-numerique#respond Wed, 03 Jun 2020 09:14:14 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=11106 En l’espace de six ans, la Confédération a investi 30 millions de francs dans le programme «Renforcement des compétences numériques dans l’enseignement». L’Unifr complète les initiatives existantes par des formations spécifiques pour les étudiant·e·s et les enseignant·e·s. Un sondage a démontré que la volonté et le besoin de se former au-delà du seul usage des outils existent.

327 enseignant·e·s et 555 étudiant·e·s ont répondu à deux sondages réalisés en 2019. Les déclarations des sondé·e·s témoignent d’un grand intérêt pour la thématique: 93% des enseignant·e·s et 90% des étudiant·e·s trouvent que le développement des compétences numériques est important. 79% des enseignant·e·s et 77% des étudiant·e·s confirment avoir besoin de développer leurs compétences numériques. A partir de ces résultats, l’équipe du projet DigitalSkills@UniFR a (re)ciblé des offres de formation pour les étudiant·e·s et les enseignant·e·s, notamment en intégrant des formats courts autour de thématiques spécifiques.

Bootcamp et cours en ligne pour s’initier à la programmation
Développer soi-même de petites applications, ainsi que faire des analyses de données? Avec le langage de programmation Python, ce sera possible! Un d’une semaine permettra aux enseignant·e·s et étudiant·e·s de découvrir ce langage complet et facile à apprendre. Cette formation sera avec un accompagnement en présence tout au long du semestre.

Ateliers sur les méthodes de travail et d’apprentissage de l’étudiant·e·s
Comment choisir et utiliser ses outils numériques pour optimiser ses pratiques d’apprentissage? Un permettra aux étudiant·e·s de s’autoévaluer puis de développer leurs compétences selon leurs besoins.

Modules didactiques pour soutenir le développement des compétences numériques
Pourquoi et comment intégrer le développement des compétences numériques des étudiant·e·s dans son enseignement et dans les programmes de formation? Le de la formation did@ctic propose aux enseignant·e·s une réflexion sur les transformations de leur discipline à l’ère numérique et fournit les repères théoriques pour ajuster les objectifs, contenus et méthodes d’enseignement et d’évaluation des cours. Il s’articule avec le qui aborde spécifiquement le choix des outils pour la conception d’un dispositif d’enseignement avec Moodle.

Quels rôles jouent les compétences numériques dans la vision des futur·e·s diplômé·e·s d’un programme de formation?  Un aux responsables de programmes sera proposé pour traiter de cette question.

Ateliers thématiques pour la recherche et l’enseignement
Deux ateliers avec des expert·e·s vont lancer une série de micro-formations dès le semestre d’automne. Le premier traitera des aspects techniques et méthodologiques de la mise en œuvre d’un dans un projet de recherche. Le second permettra aux enseignant·e·s et chercheuses et chercheurs de découvrir comment tirer profit de l’s et de l’open education ressources et comment y contribuer.

Un learning lab pour découvrir, innover et échanger
Comment expérimenter de nouvelles technologies et méthodes d’enseignement et d’apprentissage ? Un dédié aux enseignant·e·s, aux étudiant·e·s et au personnel universitaire est en train d’être conçu. Des outils numériques seront accessibles dans des espaces modulables et désignés pour la collaboration, le projet ou l’enseignement.

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Lire plus:

  • Article dans Alma&Georges:
  • Article dans la newsletter du Rectorat:
  • Le projet

 

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Ecole à la maison: quelles leçons en tirer? /alma-georges/articles/2020/ecole-a-la-maison-quelles-lecons-en-tirer /alma-georges/articles/2020/ecole-a-la-maison-quelles-lecons-en-tirer#respond Fri, 15 May 2020 07:39:49 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=11018 L’école à la maison: pour certain·e·s une punition, pour d’autres presqu’une récré. Comme souvent en cette période de confinement, tout et son contraire a été dit sur cette situation forcée. Une étude tente de démêler les ressentis des parents du primaire, non pour distribuer des bons ou des mauvais points, mais pour en tirer des perspectives. Xavier Conus, chercheur en Sciences de l’éducation, répond à nos questions.

Xavier Conus, la période de confinement s’achève et, avec elle, un sacré défi pour les familles: le travail scolaire à la maison. A votre avis, pourquoi cet aspect en particulier a-t-il représenté un tel challenge?
D’abord, il convient de dire que ce challenge ne s’est pas présenté de la même manière pour toutes les familles. Beaucoup de parents ont, par exemple, dû concilier l’organisation du travail scolaire des enfants avec leur propre activité de télétravail. Certaines familles se sont trouvées face à des difficultés logistiques, par exemple lorsque les supports de travail nécessitaient que l’enfant accède à un ordinateur ou que le matériel soit imprimé. Mais, surtout, la situation a mis une forte pression sur les parents. L’école s’est imposée subitement à la maison, et la plupart des parents ont ressenti un devoir de prendre le relais de l’enseignant, quand bien même ce dernier restait présent à distance. Toutefois, on ne s’improvise pas enseignant. La situation a engendré beaucoup de tensions et exacerbé les inégalités selon les contextes familiaux.

Parents, participez à l’enquête, partagez votre vécu
L’enquête «DISPAR: L’enseignement à distance mis en place lors de l’épidémie du coronavirus : vécu de parents d’élèves du primaire» est menée par deux chercheurs de l’Université de Fribourg et de la Haute école pédagogique du canton de Vaud. Elle a pour but d’interroger le vécu de parents d’élèves fribourgeois et vaudois scolarisés à l’école primaire (1H-8H) autour de l’enseignement à distance de leurs enfants. Comment ont-ils organisé le travail scolaire de leur(s) enfant(s)? Comment s’y sont-ils pris concrètement? Quelles difficultés ont-ils rencontrées?… La collecte des données est en cours. Elle se fait par l’intermédiaire d’un questionnaire en ligne. Vous êtes parent d’un enfant scolarisé au primaire et vous êtes retrouvé face au défi de l’enseignement à distance? Partagez vos impressions et contribuez à affiner l’étude en répondant au .

Pour les enseignant·e·s aussi, la transition a été rude. Est-ce à dire que nous n’étions pas prêts?
Je crois que la situation actuelle a montré que personne n’était vraiment préparé. Cela dépasse largement le seul contexte de l’école. Celle-ci n’avait, en effet, pas envisagé de devoir mettre en place en quelques jours à peine un système d’enseignement à distance pour l’ensemble de ses élèves. Dans ce sens, il faut relever le travail réalisé par les enseignant·e·s pour permettre une poursuite de l’enseignement à distance durant le confinement. Néanmoins, il en a résulté une grande diversité dans les supports d’enseignement à distance et dans les pratiques de contact avec élèves et familles mises en œuvre par les enseignant·e·s. Cette situation s’est révélée relativement perturbante pour les familles.

Vous avez lancé une enquête afin de sonder le vécu des parents d’élèves scolarisés en primaire. Quel en est le but?
Notre enquête a pour but d’interroger le vécu de parents d’élèves scolarisés à l’école primaire (1-8P HarmoS) autour de l’enseignement à distance de leurs enfants. Nous souhaitions comprendre comment les parents s’y prenaient concrètement face à l’irruption du travail scolaire de l’enfant dans le contexte familial, de quelle manière ils l’organisaient et l’accompagnaient. Le travail scolaire s’invitait, certes, déjà auparavant dans la famille sous la forme des devoirs à domicile. Néanmoins, le fait que soudainement l’entier de l’activité scolaire de l’enfant passe dans le contexte familial a rendu certains enjeux plus saillants. Cette période de fermeture des écoles nous est ainsi apparue comme une opportunité créant un effet loupe sur une situation difficile à évaluer en temps normal.

Quels en sont les premiers constats?
Au moment charnière où l’enseignement dans les écoles vient de reprendre, nos premiers résultats soulèvent deux constats. D’abord, la plupart des parents estiment que le travail scolaire demandé à leurs enfants a régulièrement nécessité leur aide. Sur ce point, on constate un certain décalage entre le vécu des parents et les discours des autorités scolaires qui insistaient sur le fait que le travail scolaire demandé visait avant tout le maintien des acquis. Or, qui dit besoin d’aide parentale, dit forcément inégalités selon les contextes familiaux. Ensuite, d’importantes différences de pratiques ont émergé selon les familles. Pour un même degré scolaire, les heures consacrées au travail scolaire des enfants varient du simple au triple selon les familles. D’importantes différences concernent également la manière d’accompagner les enfants dans leurs travail scolaire, entre un encadrement plutôt «strict» et un encadrement plutôt «lâche», laissant davantage de place à l’autonomie. Par ces différences, cette période d’enseignement à distance risque d’avoir creusé les inégalités entre élèves. Pour l’école, le retour à l’enseignement en présentiel va s’accompagner d’un défi important d’égalisation des acquis et de remise à niveau d’une partie des élèves.

Quelles réflexions peut-on tirer sur le partenariat parents-enseignants?
C’est encore un peu tôt pour répondre précisément à cela. Les analyses approfondies restent à mener. La situation actuelle a toutefois le mérite de faire émerger des points aveugles du travail scolaire à la maison. Elle révèle les contraintes et tensions qui existent, soit dans la relation entre les parents et l’école, soit au sein même de la famille, en éclairant des zones grises habituellement difficiles à déceler. Nous sommes convaincus que des pistes d’action pourront en être tirées, par exemple sur la question des devoirs à domicile, mais aussi plus largement sur la manière de favoriser le partenariat école-familles.

Au moment du déconfinement, beaucoup craignent déjà l’arrivée d’une deuxième vague. Si cela devait arriver, quels seraient vos conseils?
Comme tout le monde, j’espère que les mesures sanitaires mises en place vont permettre d’éviter une deuxième vague et une nouvelle phase de confinement. Si l’enseignement à distance devait néanmoins être reconduit, une piste qui me paraîtrait pertinente au regard de l’enquête est de davantage accompagner les parents quant à la manière de soutenir leurs enfants et créer des conditions propices à l’apprentissage. Si les parents sont globalement reconnaissants du travail de l’école et des enseignant·e·s dans la mise en œuvre du dispositif d’enseignement à distance, ils se sont en effet sentis peu guidés sur ce point. Ce souci de soutenir les parents sur le plan pédagogique doit toutefois s’accompagner d’une attention encore accrue au maintien du lien entre enseignants, parents et élèves, de manière à diminuer la pression relativement forte ressentie par les parents durant cette phase d’enseignement à distance.

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  • est maître d’enseignement et de recherche au de l’Université de Fribourg.
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Informatique et études: soyez le roi de la jungle! /alma-georges/articles/2019/informatique-et-etudes-soyez-le-roi-de-la-jungle /alma-georges/articles/2019/informatique-et-etudes-soyez-le-roi-de-la-jungle#respond Tue, 17 Sep 2019 13:48:56 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=9261 Les outils informatiques peuvent vous faciliter ou vous pourrir la vie. C’est aussi valable pour votre cursus universitaire. Alors pourquoi ne pas prendre un cours pour savoir les choisir et les maîtriser une fois pour toute ? Hervé Platteaux, de la Direction IT, nous explique.

Aujourd’hui, le numérique est partout. On l’utilise au quotidien. A-t-on vraiment encore besoin de cours pour maîtriser ces outils?
Il s’agit d’en maîtriser l’utilisation. Le nombre d’outils se multiplie à une telle vitesse qu’il devient vital de savoir lequel est adapté à la recherche d’informations scientifiques, l’écriture collaborative ou la prise de notes en cours… Vu la variété des tâches qui attendent l’étudiant·e tout au long de son parcours, cela représente un assez grand nombre de compétences à développer. Mais elles lui seront tout aussi utiles dans le cadre de sa vie professionnelle !
Différentes modalités de cours et d’ateliers, en présence ou en ligne, sont proposées. Ainsi, chaque étudiant·e peut faire son choix en fonction de ses envies, priorités et contraintes. En plus de ce cours, des . Enfin de nombreuses informations (conseils, tutoriels, liste d’outils, etc.) sont disponibles en trois langues sur le site myple.ch.

A qui s’adressent ce cours?
Le cours est destiné en priorité aux étudiant·e·s en bachelor de toutes les facultés. Mais si d’autres étudiant·e·s plus avancé·e·s veulent nous rejoindre, elles-ils sont les bienvenu·e·s. Par ailleurs, il y a un cours en français (semestre d’automne) et un en allemand (semestre de printemps).

Comment se déroulent-ils?
Il s’agit d’un cours-atelier alliant théorie et pratique d’une durée de 3 heures par semaine. La première partie du cours présente les fondements de l’informatique (fonctionnement d’un ordinateur, algorithmes, stoker des grandes quantités de données, etc.), alors que la deuxième se focalise sur les instruments numériques et leur utilisation dans le métier de l’étudiant·e (gestion bibliographique avec Zotero, recherche d’informations sur les bases des données scientifiques, etc.).

Est-ce qu’à la fin je serai un véritable étudiant 4.0?
Oui. J’aurais de très bonnes bases et de nombreuses ressources pour continuer à développer mes compétences au travers des autres cours de mon cursus. Ce sera un vrai plus pour réussir mes études.

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  • Le cours «Compétences numériques» débute le vendredi 20 septembre, sur le campus de Pérolles, salle D230, de 12h15 à 15h00. Plus d’informations et inscription:
  • de la DIT
  • Hervé Platteau

 

[MOU1]Vous avez un lien vers ces propositions de cours ?

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Ein Studium, zwei Lehrbefähigungen /alma-georges/articles/2019/ein-studium-zwei-lehrbefahigungen /alma-georges/articles/2019/ein-studium-zwei-lehrbefahigungen#respond Mon, 15 Apr 2019 09:22:09 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=8279 Ab Herbst 2019 bietet das Zentrum für Lehrerinnen- und Lehrerbildung der Universität Freiburg einen in der Deutschschweiz einzigartigen neuen Studiengang an. Mit dem kombinierten Lehrdiplom könnten Absolvierende sowohl auf Sekundarstufe 1 als auch an Maturitätsschulen unterrichten. Höchste Zeit also mehr zu erfahren von Christine Pauli, Professorin für Allgemeine Didaktik.

Frau Pauli, was macht den Studiengang eigentlich einzigartig?
Die Uni Freiburg bietet schon jetzt ein Studium für Lehrpersonen der Sekundarstufe 1 an – übrigens als einzige Uni in der Deutschschweiz. Gleichzeitig bieten wir auch die Ausbildung zum Lehrdiplom für Maturitätsschulen an. Mit dem kombinierten Lehrdiplom für die Sekundarstufe 1 und Maturitätsschulen (KLD) kann man nun mit einem Studium gleichzeitig zwei Lehrbefähigungen erlangen. Das war bisher in der Deutschschweiz nicht möglich.

Aber was bringt einem das genau?
Das kombinierte Lehrdiplom verbreitert das Berufsfeld. Das ist ein Vorteil auf dem Arbeitsmarkt – und freut auch Schulleiterinnen und Schulleiter, die qualifizierte Lehrpersonen suchen. Wir haben die Erfahrung gemacht, dass Studienabgängerinnen und -abgänger beim Berufseinstieg nicht immer eine Stelle auf der Zielstufe finden. So landet z.B. eine diplomierte Lehrperson für Maturitätsschulen an einer Sekundarschule, ist dafür aber gar nicht ausgebildet. Dank dem kombinierten Lehrdiplom sollten künftig weniger Lehrpersonen auf einer Stufe unterrichten, für die sie keine Lehrbefähigung besitzen.

Wie muss man sich das Studium vorstellen?
Grundsätzlich besteht das Studium aus zwei Teilen: Einerseits aus dem Fachstudium jener Fächer, die man unterrichten möchte. Hier müssen die künftigen Lehrkräfte einen Master absolvieren. Andererseits dem berufsbezogenen Teil, also Lehrerinnen- bzw. Lehrerbildung. Das Studium kann man flexibel gestalten: Die Lehrerinnen- und Lehrerausbildung kann man während oder aber auch erst nach dem Master im Fachstudium absolvieren.

Das klingt kompliziert
Ich mache Ihnen ein Beispiel: Eine künftige Studentin möchte das KLD für die Fächer Mathematik und Geschichte erwerben und schreibt sich für diese Fächer an der Uni ein. Nach dem Bachelor hat sie die Wahl: Entweder führt sie das Masterstudium in den Fächern zu Ende und absolviert erst nach dem Masterabschluss die Lehrerinnen- und Lehrerbildung. Oder sie beginnt nach dem Bachelorabschluss gleichzeitig mit dem Masterstudium in den Fächern auch mit der Lehrerinnenbildung.

Ein Lehrdiplom an der Universität erwerben, ist das nicht sehr theorielastig?
Das Studium zum Lehrdiplom ist eine echte Professionsausbildung. Dazu braucht es einerseits ein fundiertes theoretisches Fachwissen und andererseits professionelle Handlungskompetenz. Von Beginn weg wird das theoretische Wissen mit dem praktischen Handeln verknüpft, beispielsweise anhand von Videoaufzeichnungen eigener Unterrichtsversuche in Schulklassen. Bereits im ersten Zwischensemester der Lehrerinnen- und Lehrerbildung absolvieren die Studierenden ein erstes Praktikum an einer Schule. Weitere Praktika – sowohl an Sekundar- als auch an Maturitätsschulen – folgen verteilt über das ganze Studium. Der Berufsalltag stellt heute die Lehrpersonen vor immer komplexere Herausforderungen. Für deren Bewältigung ist eine fundierte theoretische Ausbildung eine notwendige und wertvolle Basis.

Wie muss man sich die Lehrerinnen- und Lehrerbildung in einem so grossen Betrieb vorstellen?
Mit ihren rund 10’000 Studierenden ist die Universität Freiburg als Ganzes tatsächlich ein grosser Betrieb. Durch die Vielzahl von Studienrichtungen entstehen allerdings überschaubare Einheiten, die den direkten Kontakt zwischen Studierenden und Dozierenden ermöglichen und persönliche Kontakte unter den Studierenden erleichtern. Am Zentrum für Lehrerinnen- und Lehrerbildung ist der Lehrbetrieb zudem so organisiert, dass die Studierenden während ihrer ganzen Ausbildung individuell begleitet werden. So können wir sie für einen erfolgreichen Abschluss am besten unterstützen.

Gibt es noch weitere Gründe, die für ein Lehrerstudium an der Uni Freiburg sprechen?
Freiburg ist durch den hohen Anteil an Studierenden eine junge und dynamische Stadt, welche den Charme der Romandie mit der kulturellen Vielfalt einer Universitätsstadt verbindet. Die Universität bietet ihren Studierenden zudem unzählige kulturelle und sportliche Möglichkeiten. Das eröffnet Chancen und neue Perspektiven.

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  • Weitere Informationen zum kombinierten Lehrdiplom finden Sie auf der .
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