Développement durable – Alma & Georges /alma-georges Le magazine web de l'Université de Fribourg Wed, 15 Mar 2023 12:00:06 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.5 Durabilité et politique: s’engager, oui mais comment? /alma-georges/articles/2023/durabilite-et-politique-sengager-oui-mais-comment /alma-georges/articles/2023/durabilite-et-politique-sengager-oui-mais-comment#respond Wed, 15 Mar 2023 08:48:58 +0000 /alma-georges?p=17766 Du Parlement fédéral à la résistance civile, en passant par les médias, les sphères internationales ou le quotidien d’un exécutif communal, une table-ronde a réuni cinq actrices et acteurs de la transition environnementale à l’Université de Fribourg.

Que ce soit dans l’ambiance feutrée de la Berne fédérale ou la main collée sur le bitume, politicien·ne·s écologistes et activistes du climat œuvrent avec le même objectif: convaincre, rallier des soutiens, faire bouger les lignes. Ce constat ressort d’une table-ronde organisée lors de la Semaine de la durabilité qui s’est tenue à Fribourg, comme dans neuf autres villes de Suisse durant ce mois de mars.

Cette table-ronde s’inscrivait dans un riche programme, proposé du 6 au 10 mars par Myosotis, association estudiantine de l’Université de Fribourg pour la protection de l’environnement. Pour cette soirée, cinq intervenant·e·s aux profils bien marqués: «Notre idée était de montrer que l’on peut être actif ·ve à tous les niveaux», explique Robin Jolissaint, co-animateur de cette table-ronde avec Lorie Biderbost.

Pugnacité de l’opposant·e
Aux côtés du syndic de la Ville de Fribourg, le socialiste Thierry Steiert, on trouvait ainsi l’activiste Cécile Bessire, cofondatrice de Renovate Switzerland, Raphaël Mahaim, conseiller national vert et co-fondateur des Avocats pour le climat, Marie-Claire Graf, fondatrice des Semaines de la durabilité en Suisse et invitée à la COP25 ainsi qu’Alexia Tissières, cofondatrice du média Mieux!.

But de la rencontre: présenter un panel des rôles actifs dans les politiques de transition écologique et familiariser le public avec les objectifs et les limites de ces arènes politiques. Comprenez par là des lieux d’interactions et de luttes où se décide la durabilité. Des mondes très différents, mais où se déploie une même cause.

Sous la coupole fédérale, il faut la pugnacité tranquille d’un Raphaël Mahaim. «Dans le système politique suisse, les écologistes sont minoritaires. Notre objectif est de tirer au maximum la couverture vers nous, de déplacer le centre de gravité sur les préoccupations écologiques. C’est parfois frustrant d’être dans l’opposition, car nous engrangeons très peu de victoires», explique le conseiller national.

La force du nombre
Convaincu que «l’action collective permet d’amener du mieux», il déplore le scepticisme de certains activistes du climat. «Prétendre que la politique, c’est perdu d’avance, cela décourage les politicien·ne·s qui s’engagent. C’est d’autant plus regrettable que, face à nous, de puissants lobbys freinent la transition écologique.»

Son travail? «Négocier et convaincre.» Deux mots qui inspirent Cécile Bessire, même si la manière diffère. «On fait exactement la même chose, mais à l’extérieur du Parlement», réagit la co-fondatrice du collectif Renovate Switzerland. Son terrain d’action, c’est l’opinion publique; son chemin, la résistance civile. Elle croit en la force du nombre: «Mon but est de contribuer à construire un mouvement social, à mobiliser les gens pour qu’ils s’engagent et fassent changer les choses.»

Autre point d’appui de la mobilisation, l’information. Cofondé par Alexia Tissières, le média citoyen Mieux! y travaille en proposant du contenu en ligne gratuit à un public jeune. «Le journalisme est une arène essentielle, car elle soutient toute les autres», relève-t-elle, déplorant une couverture trop souvent superficielle des questions environnementales par les médias traditionnels.

«Les sujets devraient être traités de manière plus transversale. On devrait à chaque fois se questionner.» Refusant une position de «simple spectatrice», elle se décrit comme une journaliste engagée. Si elle ne croit pas à l’objectivité journalistique, elle souligne l’importance de la transparence des sources. «Il s’agit d’être attentif au risque de désinformation.»

Du global à l’exécutif communal
Tandis que Mieux! traite de l’information suisse et romande, Marie-Claire Graf porte la voix du changement aux niveaux local, national et global. Co-fondatrice de la Semaine de la durabilité, elle s’active dans de nombreuses autres structures. En 2019, à 23 ans, la jeune Bâloise a été mandatée par le Conseil fédéral pour représenter la Suisse à la COP25 de Madrid.

S’impliquer à l’échelon international est important, dit-elle, même si cela peut paraître loin de nos préoccupations quotidiennes. Le changement global appelle certes une réponse globale, mais il ne faut pas oublier que les Etats gardent beaucoup de pouvoir, selon Marie-Claire Graf. «La plupart peuvent faire davantage.»

A l’autre bout de la lorgnette, on trouve les réalités d’un exécutif communal, là où agit Thierry Steiert, syndic de la ville de Fribourg. Mais avec quelle latitude? «Nous pouvons faire évoluer les choses, mais pas sans contrainte.» Il cite l’exemple du cadre très serré des marchés publics, ce qui n’empêche pas le chef-lieu cantonal d’opérer sa transition énergétique: chauffage à distance, panneaux solaires, etc.

Pas de clash générationnel
Pour l’élu, la mutation verte tient en l’addition de mesures. Une politique des petits pas en somme. Par exemple, il y a quelques années, lui et son exécutif se sont battus, avec succès, pour le maintien de l’alimentation électrique des trolleybus. Une persévérance et une conviction qu’il est possible de faire changer les choses qui se retrouvent chez nos cinq intervenant·e·s.

Et à la question d’une personne du public quant à un conflit générationnel, ils et elles se montrent prudent·e·s. «Renovate Switzerland compte des personnes de tous âges, répond Cécile Bessire. Dans le sillage de Greta Thunberg, on a pensé que c’étaient les jeunes. Mais ce que partagent celles et ceux qui s’engagent, c’est d’abord une même inquiétude pour ce qui a de la valeur pour nous.»

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Société et Economie – Les enjeux de demain #7 /alma-georges/articles/2023/societe-et-economie-les-enjeux-de-demain-7 /alma-georges/articles/2023/societe-et-economie-les-enjeux-de-demain-7#respond Wed, 08 Mar 2023 07:50:05 +0000 /alma-georges?p=17733 La Faculté des sciences économiques et sociales et du management propose une série de podcasts pour démêler la pelote des enjeux qui lient économie et société. La comptabilité vous file de l’urticaire? Pourtant cette discipline est un outil précieux d’aide à la décision et de gestion d’entreprise. Dans ce septième épisode, Le Professeur Paul Dembinski, titulaire de la Chaire de stratégie et concurrence internationales, nous explique comment envisager une finance soucieuse des enjeux sociétaux et environnementaux actuels.Ìý

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  • Pour écouter toute la série de podcasts, rendez-vousÌýici.
  • Retrouvez la Faculté des sciences économiques et sociales et du management sur sonÌýsiteÌýet sur les réseaux:Ìý,ÌýÌýÌýetÌý.
  • Un Café scientifique, intitulé «», se penchera également sur cette thématique le 5 avril 2023, à 18h00, au Nouveau Monde.
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«Nicht nur sinnvoll – sondern auch hochspannend» /alma-georges/articles/2022/nicht-nur-sinnvoll-sondern-auch-hochspannend /alma-georges/articles/2022/nicht-nur-sinnvoll-sondern-auch-hochspannend#respond Tue, 28 Jun 2022 09:34:20 +0000 /alma-georges?p=16118 Die Studienrichtung Environmental Sciences and Humanities gibts jetzt auch als «Master Minor». Kurse wie Umweltethik, Ökologie oder auch nachhaltige Wirtschaft ergänzen damit im Nebenfach das Hauptstudium. Wer bereit ist, die eigene intellektuelle Komfortzone zu verlassen, erhält in diesem Rahmen eine Master-Dosis an gelebter Interdisziplinarität und kritischem Denken.

Sophie Bucher, Sie studieren Environmental Sciences and Humanities im Master Major. Worin werden Sie genau ausgebildet?
Ich werde generalistisch ausgebildet mit einem Schwerpunkt in Umweltethik. Im Rahmen der Environmental Sciences and Humanities sollen Studierende einerseits die «Sprachen» der unterschiedlichen Fachrichtungen lernen, um deren Argumentations- und Handlungsmuster a) besser verstehen und b) kritisch analysieren zu können. Konzepte wie Nachhaltigkeit, gesellschaftliche Verantwortung oder Intergenerationalität sind noch nicht in allen Studiengängen verankert. Studierende sollen deshalb andererseits auch das erworbene ethische und interdisziplinäre Wissen in jene Fachrichtungen tragen, die diese Thematiken bisher noch nicht vertieft behandeln.

Was gefällt Ihnen besonders an dieser Studienrichtung?
Die Herausforderungen und Chancen, die sich bieten, wenn man sich in neue Themengebiete einarbeitet und die eigene intellektuelle Komfortzone verlässt. Die vielen Kontakte, die man mit Menschen knüpft, die man sonst nie kennengelernt hätte und die die eigenen Denkweisen enorm erweitern. Und der ethische Schwerpunkt, der sich auf sämtliche Studiums- und Lebensbereiche ausweiten lässt und dabei hilft, die richtigen Fragen zu stellen – und damit etwas mehr Orientierung in das komplexe Feld des Klimawandels bringt.

Worin sehen Sie das Potenzial der Environmental Sciences and Humanities?
Das Potential der Environmental Sciences and Humanities liegt zuerst einmal darin, dass das eigene kritische Denken geschärft wird. Natürlich ist das generell die Aufgabe einer Universität. Dank der interdisziplinären Ausrichtung dieses Studiengangs erhält «kritisches Denken» jedoch nochmals eine besondere Bedeutung. Interdisziplinär heisst eben auch möglichst Studiengang unabhängiges Denken, was eine grössere intellektuelle Autonomie ermöglicht und das eigene Verantwortungsbewusstsein stärkt.

Ausserdem zeichnet sich dieser Studiengang durch den ethischen Schwerpunkt aus. Oft ist in Klima-Debatten die Rede von technologischen Lösungen. Naturwissenschaften nehmen darin legitimerweise eine wichtige Rolle ein. Studierende, die sich für unseren Studiengang entscheiden, sind jedoch der Überzeugung, dass auch gesellschaftlicher Wandel nötig ist und technologische Lösungen unbedingt auch aus einer ethischen Perspektive diskutiert werden müssen.

Wie ist der Zusammenhalt unter den Studierenden? Ist es leichter, Freundschaften zu schliessen wenn man gemeinsame Werte teilt?
Durch den offenen und vielfältigen Rahmen ist es an einer Universität sicherlich generell leicht, Freundschaften zu schliessen. In meiner Erfahrung ist es tatsächlich so, dass ich speziell in den Environmental Sciences and Humanities sehr schnell neue Freunde gefunden habe, dank vieler gemeinsamer Interessen und Ziele. Meine engagierten und motivierten Kommiliton_innen bereichern meine Studienzeit in Freiburg enorm.

Welche Pläne haben Sie für Ihre Zukunft?
Es bieten sich mir viele Möglichkeiten nach dem Studium. Ich interessiere mich sehr für das Konzept der Natur- oder Biosphärenparks, die an der Schnittstelle zwischen Natur und Kultur operieren. Auch Greenwashing in der Mode-Industrie oder die wachsende Bedeutung der Secondhand- und Upcycling-Märkte sind für mich wichtige Themen. Zudem möchte ich gerne mehr über nachhaltige Landwirtschaft lernen, so wie beispielsweise die Permakultur. Mein Ziel ist es, in einem dieser Bereiche ein eigenes Projekt oder eine eigene Firma zu etablieren.

Ab September wird der Studiengang auch als Master Minor angeboten. Was ist der Unterschied zum Master Major?
Der Master Minor wurde für Studierende konzipiert, die sich neben ihrem Hauptstudium mit Klimawandel-Fragen beschäftigen wollen. Kurse in Umweltethik, Ökologie sowie europäisches Recht oder nachhaltige Wirtschaft werden angeboten. Dadurch sollen Studierende auch die Inhalte ihres Hauptstudiums kritisch analysieren können und diese Inhalte wiederum in die Diskussionen im Master Minor einfliessen lassen.

Warum sollten sich Interessierte unbedingt für diesen Master einschreiben?
Der erste Vorteil liegt in der Zwei- bzw. sogar Dreisprachigkeit der Unifr. Studierende in den Environmental Sciences and Humanities besuchen Kurse in Deutsch, Französisch und Englisch und kommen aus den unterschiedlichsten Regionen der Schweiz sowie auch aus anderen Ländern. In den meist international ausgerichteten Arbeitsfeldern der Umweltwissenschaften – akademisch oder nicht-akademisch – wird man von den erworbenen Sprachkompetenzen stark profitieren.

Den zweiten Vorteil machen die Kommiliton_innen aus, die für ihre Sache brennen. Wenn man das Studium der Environmental Sciences and Humanities beginnt, wird man von den Kommiliton_innen mit offenen Armen begrüsst. Es herrscht eine grosse Solidarität: Dadurch, dass wir alle über unterschiedliche Kompetenzen und Erfahrungen verfügen, kann man sich gegenseitig aushelfen und so das Wissen der anderen ergänzen. Der familiäre Rahmen des Studiengangs ist ein grosses Plus.

Der dritte Vorteil ergibt sich dank der Interdisziplinarität. Das ist bei uns nicht nur ein Schlagwort, sondern wird in den Environmental Sciences and Humanities auch so gelebt: Menschen mit ganz unterschiedlichen Hintergründen kommen zusammen und diskutieren über zentrale aktuelle und zukünftige Fragestellungen im Hinblick auf den Klimawandel. Das ist nicht nur sinnvoll, sondern auch hochspannend.

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  • Informationen zu den Masterstudiengängen in Environmental Sciences and Humanities
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«En Suisse, une plante sur trois risque de disparaître» /alma-georges/articles/2020/en-suisse-une-plante-sur-trois-risque-de-disparaitre /alma-georges/articles/2020/en-suisse-une-plante-sur-trois-risque-de-disparaitre#respond Mon, 07 Sep 2020 12:51:56 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=11394 Jusqu’en automne 2021, le Jardin botanique de l’Université de Fribourg présente l’exposition en plein air «Trésor végétal: comment sauvegarder nos plantes menacées». Interview du Professeur Gregor Kozlowski, directeur du Jardin.Ìý

Près d’un tiers des espèces de Suisse risquent de disparaître. Pourquoi certaines plantes sont-elles menacées? Que pouvons-nous faire pour les préserver? A partir du 10 septembre 2020, le Jardin botanique de l’Université de Fribourg accueille l’exposition «Trésor végétal. Comment sauvegarder nos plantes menacées» | «Botanischer Schatz. Wie man bedrohte Pflanzen vor dem Aussterben rettet». Au moyen de sept mots clés – observer, suivre, légiférer, évaluer, étudier, conserver et prédire – elle aborde ces questions de façon globale, tout en apportant des éléments de réponse au grand défi de la conservation de ce précieux patrimoine en péril. Des tirages grand format du photographe Mario Del Curto et un programme d’animations didactiques complètent cette exposition en plein air organisée en collaboration avec le et l’. A découvrir jusqu’à fin octobre 2021.

Gregor Kozlowski, une exposition sur les plantes qui disparaissent: vous nous servez encore une dose de catastrophes?
La perte de la biodiversité est un problème majeur du XXIe siècle. La situation est dramatique, mais on ne peut pas se contenter d’être négatifs. Les scientifiques doivent aider les politiques et la société à sortir de cette crise. Notre exposition présente des solutions et présente les acteurs engagés pour la sauvegarde des espèces, ici à Fribourg.

Combien d’espèces sont menacées en Suisse?
Environ 30% de la flore suisse risque de disparaître. Mais la proportion varie fortement: dans les milieux aquatiques, par exemple, ce sont 70 à 80% des espèces. Pourquoi? On a asséché les marais pour se débarrasser des moustiques, utilisé les cours d’eau pour l’électricité et les bords de lac pour les loisirs. Les zones alluviales et les tourbières ont été entièrement anéanties. Dans les forêts ou les pâturages, en revanche, la situation est moins critique.

Que fait le Jardin botanique pour y remédier?
Depuis le début des années 1980, notre équipe collabore avec les autorités locales et fédérales, puis avec InfoFlora, qui coordonne la conservation à l’échelle suisse; à ce jour, nous avons travaillé sur une vingtaine d’espèces prioritaires. Avec ses milieux très variés, des Préalpes au lac de Neuchâtel, Fribourg abrite un grand nombre d’espèces menacées. Le Nénuphar nain, par exemple, ne subsiste que dans quatre lacs en Suisse, dont deux dans le canton. Nous avons aussi les plus grandes populations de Panicaut des Alpes. On est gâtés… et stressés, car il y a beaucoup à faire!

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  • Exposition bilingue (fr/all) en plein air du 10 septembre 2020 au 31 octobre 2021. Ouvert tous les jours de 8h00 à 18h00 (novembre à mars : 8h00 à17h00). Entrée libre. Vernissage mercredi 9 septembre à 18h30 (Pavillon vert).
    de l’Université de Fribourg, ch. du Musée 10, 1700 Fribourg. 026 300 88 86 | Facebook: | Instagram:
  • Une exposition partenaire a lieu aux mêmes dates aux (VD).
  • Le catalogue de l’exposition est publié aux Editions Haupt (en fr./all.): | , de François Felber, Vincent Guerra, Sébastien Bétrisey et Gregor Kozlowski, Ed. Haupt, 112 pp, en vente au Jardin et en librairie (18 frs).
  • Cet article a été publié en juillet 2020 dans Nymphea, le Bulletin de l’.
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Le prochain lauréat du Prix de l’environnement,Ìýc’est peut-être vous! /alma-georges/articles/2020/le-prochain-laureat-du-prix-de-lenvironnement-cest-peut-etre-vous /alma-georges/articles/2020/le-prochain-laureat-du-prix-de-lenvironnement-cest-peut-etre-vous#respond Wed, 01 Apr 2020 12:14:43 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=10693 L’environnement est au cÅ“ur de votre recherche? Vous avez ou vous allez déposer votre travail auprès de l’Unifr? Alors ce prix est peut-être pour vous! Tous les deux ans, l’Université de Fribourg récompense une étude placée sous le signe des sciences de l’environnement et de la durabilité. Cette année, ce sera peut-être la vôtre.

Le Prix de la recherche sur l’environnementÌýrécompense tous les deux ans un travail scientifique innovant élaborés par un·e jeune étudiant·e. A la clé, une reconnaissance scientifique de vos recherches et, non négligeable, une enveloppe de 5’000.-.

Présidé par le Professeur Ivo Wallimann-Helmer, le jury est à la recherche de travaux d’excellence qui contribuent àÌýune meilleure compréhension des problèmes relatifs à l’environnement et s’ouvrent vers des solutions concrètes. «Il nous tient à cÅ“ur de distinguer les travaux qui contribuent à trouver des solutions aux défis actuels en période de changement climatique et de perte de biodiversité.» explique le Professeur Wallimann-Helmer.

Sept gagnant·e·s ont déjà obtenu le prix, remis à l’occasion du Dies academicus de l’Université. Issus de domaines aussi variés que la géologie, la biologie ou l’économie, leurs travaux ont en commun une approche originale et un fort accent placé sur l’interdisciplinarité. Le président précise: «Pour notre jury, il est particulièrement important que les travaux présentent des perspectives permettant de faire face à nos défis environnementaux.»

En raison de la situation engendrée par le coronavirus, les Ìýinscriptions, initialement prévues jusqu’au 1er avril, Ìýsont prolongées jusqu’au 8 avril 2020.

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Solar Decathlon 2017: Clarisse entre en lice! /alma-georges/articles/2017/solar-decathlon-2017-clarisse-entre-en-lice /alma-georges/articles/2017/solar-decathlon-2017-clarisse-entre-en-lice#respond Fri, 10 Mar 2017 13:48:32 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=3808 C’est peu dire qu’elle fuit les feux de la rampe. Clarisse préfère, et de très loin, que les projecteurs se braquent sur les projets qu’elle soutient plutôt que sur sa personne. Rencontre avec une étudiante de l’Université de Fribourg engagée dans une compétition internationale de construction durable.

Elle est de Neuchâtel, vit à Zurich depuis l’âge de sept ans et étudie la communication à Fribourg. Pas fâchée avec les langues, Clarisse Aeschlimann parle le français, l’allemand et l’italien. Un atout pour qui, comme elle, souhaiteÌý faire carrière dans la communication. Depuis l’été dernier, Clarisse fourbit ses armes dans un stage hors du commun. Elle participe au Solar Decathlon, une compétition qui voit s’affronter onze universités américaines, l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas et une équipe suisse, la Swiss Living Challenge, composée d’étudiants de plusieurs hautes écoles romandes. Le dénouement aura lieu à Denver au mois d’octobre prochain. Pour remporter la victoire, les participants doivent construire la maison solaire la plus efficace d’un point de vue énergétique. Le jury prendra également en compte les stratégies de récupération de l’eau, le design architectural, le prix de revient de la construction, son potentiel commercial, le confort de ses occupants et les stratégies de communication déployées par chaque équipe. C’est sur cet ultime point que Clarisse tente d’apporter sa contribution.

Le doigt dans l’engrenage
Clarisse le concède volontiers, elle a atterri dans ce projet un peu par hasard: «J’ai vu une petite annonce concernant le Solar Decathlon affichée dans les couloirs de l’Université de Fribourg. Je me suis dit que ce serait un stage intéressant, même si ça ne rapporte pas de crédits.» Son rôle? Rédiger des communiqués de presse, relire des textes, les corriger. Et malgré sa modestie viscérale, elle ose espérer que les contenus qu’elle crée puissent «informer et atteindre les individus». Même si elle ne pourra pas s’envoler pour les Etats-Unis, Clarisse s’implique sans compter: «C’est un travail à plein temps, je dois parfois même travailler le week-end!»

Une expérience pour la vie
D’un point de vue professionnel, ces quelques mois passés à côtoyer une cinquantaine d’étudiants issus de plusieurs écoles romandes (à part l’UNIFR, le projet rassemble l’EPFL, l’HEIA-FR et l’HEAD) ont déjà porté leurs fruits: «J’ai réappris à travailler en groupe autour d’un projet concret, explique-t-elle, chose que l’on faisait parfois au lycée mais plus du tout à l’université.»

Last but not least, de se frotter aux thèmes du développement durable et de l’architecture lui inspire des idées pour son avenir: «Avant le Swiss Living Challenge, je n’avais aucune idée de la spécialisation dans laquelle je voulais me lancer après mon Bachelor. Ce projet ma donné l’occasion de connaître le domaine de l’énergie et de l’innovation technologique et c’est désormais dans cette direction que je compte continuer mes études.»

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Le Solar Decathlon
est une compétition née à l’initiative du Département américain de l’énergie. Les équipes qui participent au concours doivent réaliser un pavillon fonctionnant avec le soleil comme principale source d’énergie. La compétition aura lieu du 5 au 15 octobre à Denver. Les vainqueurs remporteront un prix de 300’000 dollars.

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