CSIS – Alma & Georges /alma-georges Le magazine web de l'Université de Fribourg Thu, 29 Oct 2020 10:36:45 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.5 «Il faut enseigner la différence entre explication et manipulation de la doctrine religieuse» /alma-georges/articles/2020/il-faut-enseigner-la-difference-entre-explication-et-manipulation-de-la-doctrine-religieuse /alma-georges/articles/2020/il-faut-enseigner-la-difference-entre-explication-et-manipulation-de-la-doctrine-religieuse#respond Thu, 29 Oct 2020 09:42:00 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=11869 La réforme scolaire suisse oblige à repenser la manière d’enseigner le fait religieux et la diversité religieuse. En marge du colloque «L’Islam en classe» organisé par l’Unifr les 6 et 7 novembre, le spécialiste Yahya Pallavicini explique pourquoi l’éducation interconfessionnelle est une piste de travail prometteuse.

Monsieur Pallavicini, qu’est-ce que l’éducation interconfessionnelle?
Il s’agit d’une piste de travail favorisant un dialogue entre les divers courants religieux. Plus concrètement, l’éducation interconfessionnelle offre une alternative méthodologique aussi bien à l’éducation religieuse qu’à l’histoire des religions. Elle permet de sortir de la dichotomie entre un enseignement dispensé par des laïques et un autre dispensé par les membres des différentes communautés religieuses.

Pourquoi ces deux types d’enseignements «classiques» ne sont-ils plus adaptés?
L’histoire des religions permet certes de replacer ces dernières dans l’histoire sans pour autant faire du catéchisme. Mais elle laisse de côté le «goût du sacré», qui tout à la fois relie les diverses religions et les différencie. C’est un peu comme enseigner l’histoire des menus sans faire goûter des plats spécifiques! Quant à l’éducation confessionnelle, elle entre en conflit avec la notion de neutralité de l’école vis-à-vis de la question religieuse. En effet, il est souvent difficile de distinguer l’éducation religieuse du catéchisme.

Dans quel contexte le concept d’éducation interconfessionnelle a-t-il vu le jour?
Il fait partie intégrante du développement de l’éducation, dans un contexte de sécularisation de l’école. Deux constats encouragent la promotion de l’éducation interconfessionnelle. D’une part, la grande méconnaissance des différentes «grammaires» des religions. Cela entraîne des raccourcis. Pour reprendre la métaphore culinaire, c’est un peu comme si je vous disais «je n’aime pas la cuisine chinoise». Il faut absolument que les élèves et les étudiants aient toutes les cartes en main pour pouvoir distinguer et se familiariser avec les religions en tenant compte de leurs spécificités. Bref, reconnaître le goût de chaque religion sans tomber dans la superficialité. C’est seulement ainsi qu’on est en mesure de se faire un avis, de porter un jugement.

Quel est le deuxième constat?
Dans la société contemporaine, la doctrine religieuse a fait – et fait malheureusement encore – l’objet de manipulations qui nourrissent le fanatisme, la radicalisation, la violence, la haine ou les discriminations comme l’antisémitisme et l’islamophobie. En effet, sorti de son contexte, le sentiment religieux peut être facilement instrumentalisé au service d’une idéologie meurtrière. Il est dès lors essentiel d’enseigner la différence entre explication de la doctrine religieuse et manipulation de la doctrine religieuse.

Comment l’éducation interconfessionnelle peut-elle contribuer à prévenir la propagation du fanatisme, de la violence ou de la haine?
Globalement, il s’agit de mettre en évidence les moments de l’histoire où les crises se sont mélangées au fait religieux pour générer des conflits. Dans l’histoire récente, on trouve de nombreux cas de discrimination des minorités religieuses: outre celui – tristement célèbre – de la Shoah, on peut citer l’exemple des Rohingyas en Birmanie et des Ouïghours en Chine. A l’inverse, il est tout aussi important de reconnaître et de montrer les moments où l’interconfessionnalité a permis d’aller de l’avant, de nouer ou renouer le dialogue. Les jeunes Européens savent-ils que plusieurs pays arabes, dont le Maroc, ont offert la citoyenneté à de nombreuses familles juives? Au fil des siècles, il y a eu des guerres fratricides. Or, le problème n’est pas d’avoir un frère différent. Ce qui compte, c’est d’arriver à coopérer avec ce frère différent. La culture du dialogue est essentielle et elle doit servir de fil rouge à l’éducation interconfessionnelle.

Concrètement, quelle est la meilleure manière de faire de l’éducation interconfessionnelle?
L’éducation interconfessionnelle, c’est quelque chose qui doit être vécu! La visite d’un lieu de culte (synagogue, mosquée, temple bouddhiste) et la rencontre avec les dirigeants religieux sont autant de portes d’entrée faciles. Elles permettent d’appréhender les différentes religions à l’échelle même de la ville. A condition bien sûr que ces dirigeants religieux aient été préparés et qu’ils ne se laissent pas aller à faire un sermon. Les fêtes religieuses, telles que Noël ou la fête des lumières hindoue, sont un autre moyen de favoriser l’éducation par l’expérience. La musique et l’art sacré en sont d’autres encore.

Et les responsables de cet enseignement, quel est leur profil idéal?
Afin d’éviter toute confusion avec le catéchisme, il est important que les personnes en charge de l’éducation interconfessionnelle soient laïques. Le principe est donc celui d’une éducation de citoyen à citoyen, sans passer par l’institution religieuse. Le grand défi consiste à former ces enseignants, ou plus précisément à mettre en lien les différentes structures de formation laïques et religieuses. L’interdisciplinarité est au cœur de toute la démarche, elle fait figure de solution méthodologique. Si l’éducation prend pas en compte l’interdisciplinarité comme méthode à part entière, elle ne pourra pas former des citoyens du monde!

Quel est le principal obstacle à cette interdisciplinarité?
Disons qu’en Europe, on a plutôt tendance à passer sous silence la nécessité d’approfondir les connaissances générales sur le fait religieux.

Ailleurs, pouvez-vous citer de bons élèves?
Un exemple très intéressant est celui de l’Egypte. Suite à la rencontre historique entre le pape François et le grand imam d’Al-Azhar Ahmad Al-Tayeb à Abu Dhabi, les universités égyptiennes ont commencé à réorienter leurs enseignements de la religion dans le sens de la fraternité. Une autre expérience éducative appliquée et innovante, qui s’appuie sur des bases traditionnelles et religieuses, est celle d’Humanitarian Islam, portée par Nahdat al Ulama en Indonésie. Il s’agit d’un mouvement global qui remet la rahma (la miséricorde et l’amour universel) à sa juste place comme message premier de l’islam, et qui insiste sur la nécessité d’adapter les enseignements islamiques au contexte spatio-temporel. Il présente l’islam non pas comme une idéologie suprématiste ou conquérante, mais comme l’un des nombreux chemins par lesquels l’homme peut atteindre la perfection spirituelle.

La réforme scolaire suisse en est un exemple: on repense la manière d’enseigner le fait religieux et la diversité religieuse. Mais il reste encore beaucoup à faire. Quels sont les principaux défis en matière d’éducation interconfessionnelle?
Le principal défi, je l’ai déjà évoqué: c’est celui de structurer la formation des formateurs. Un autre obstacle à surmonter, c’est le fait que la complexité de l’univers religieux – ainsi que les nombreuses manipulations auxquels il est sujet – sert souvent d’excuse pour ne pas oser y toucher. Dans les écoles, on se «contente» trop souvent de faire de l’éducation à la citoyenneté. Or, la citoyenneté – et la paix! – impliquent forcément la reconnaissance des différences culturelles… et cultuelles. Ne pas aborder cet aspect de la réalité, c’est de la myopie intellectuelle! Pire: c’est former les générations du futur à la médiocrité.

Vous êtes musulman. Quelles sont les particularités de l’éducation interconfessionnelle en ce qui concerne l’islam?
Comme pour toutes les religions, il faut donner aux étudiants des pistes pour comprendre les spécificités liées à l’islam. Il est par ailleurs important d’évoquer les moments, à travers l’histoire, où cette religion a favorisé le dialogue et les relations – en résumé: la paix – et ne pas seulement évoquer les conflits ou la violence. Montrer que d’une clôture, on peut parvenir à une ouverture. Comme l’enseigne l’intellectuel musulman d’origine malaisienne Naquib al-Attas, l’islam a développé une «éducation à l’Homme universel», envisageant celui-ci dans son unité et avec toutes ses composantes (Esprit, âme et corps). C’est une vision globale reliant macrocosme et microcosme, au niveau métaphysique, spirituel et physique.

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  • est président de la (COREIS), l’une des principales organisations islamiques en Italie. Il est également membre du (ECRL). Le 6 novembre 2020, il interviendra lors d’une table ronde intitulée «L’islam en classe: la formation face à la diversité religieuse», qui se déroulera en ligne dans le cadre du colloque , organisé par le (CSIS).
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«La lutte contre l’extrémisme n’est ni de gauche ni de droite» /alma-georges/articles/2017/la-lutte-contre-lextremisme-nest-ni-de-gauche-ni-de-droite /alma-georges/articles/2017/la-lutte-contre-lextremisme-nest-ni-de-gauche-ni-de-droite#comments Mon, 04 Sep 2017 15:01:30 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=4760 Dans un contexte de fortes migrations, de guerres internationales et d’attentats terroristes en Europe, la Suisse n’est pas épargnée par les tensions sociales et politiques. Un colloque se penche sur la question de l’hostilité envers les musulmans en Suisse, du point de vue de la société, des médias et de la politique. Aperçu avec Martine Brunschwig Graf, présidente de la Commission fédérale contre le racisme.

Ce colloque inaugure une collaboration avec le Centre Suisse Islam et Société (CSIS). En quoi y a contribué la Commission fédérale contre le racisme (CFR)?
La CFR est l’initiatrice de ce colloque et en est co-organisatrice avec le Centre Suisse Islam  et Société et le Centre de recherche sur les religions de l’Université de Lucerne.

Qu’entend-on par «hostilité envers les musulmans»?
C’est l’un des buts du colloque de la définir. L’hostilité s’exprime à travers des sentiments tels que la peur, le rejet, la méfiance. Tous ces sentiments s’observent en Suisse comme à l’étranger.

Dans le contexte des attentats perpétrés par des djihadistes en Europe, ne craignez-vous pas que ce thème soulève une incompréhension?
Les attentats terroristes en Europe et ailleurs sont un facteur qui provoque l’hostilité à l’égard des musulmans en général. Il est d’autant plus important d’aborder clairement cette question de l’hostilité, car les musulmans n’ont pas à être rendus responsables ni collectivement, ni individuellement des actes commis par des terroristes.

Après chaque nouvel attentat djihadiste en Europe, on peut observer des réactions d’apaisement, des manifestations de résistance contre les amalgames, mais aussi l’inverse. Le colloque parlera-t-il des tensions sociales, voire des utilisations politiques, que les attentats semblent favoriser?
Bien des colloques ont déjà traité de ces questions. Pour la CFR, il s’agit avant tout de faire le point sur la situation en Suisse. Je ne peux pas préjuger par ailleurs de ce que les différents intervenants évoqueront concrètement dans leurs interventions.

Y a-t-il, inversement, une hostilité des musulmans fondamentalistes envers les Suisses? Le cas échéant, comment la CFR agit-elle sur cette autre face du problème?
Nous n’observons pas d’expressions hostiles récurrentes de la part d’extrémistes islamistes à l’égard des Suisses spécifiquement. Mais il faut rappeler ici qu’une telle hostilité mériterait d’être combattue au même titre que celle à l’égard des musulmans.

Une récente enquête du Blick affirme que la Suisse est, depuis des années, une «plaque tournante d’imams radicaux» financés par des fonds étrangers, qui «enseignent la haine à de jeunes musulmans» et «entretiennent l’hostilité envers les autres croyances». Ils sont «difficiles à contrôler par les autorités», car ils évoluent «dans un monde parallèle». Comment la CFR envisage-t-elle cette réalité?
La CFR est consciente du fait que la Suisse n’échappe pas au phénomène de radicalisation. Le discours de haine doit être combattu d’où qu’il vienne; et il s’agit, en Suisse aussi, de prévenir, de contrôler et de sanctionner.

Comment faire la part des choses entre un islam vecteur du djihadisme et un islam religieux encadré par la loi?
La réponse est dans la question! Chacun doit respecter la loi et l’Etat de droit. C’est ce qui garantit la liberté religieuse comme les autres libertés. En conséquence, si la loi est violée, si des discours de haine sont tenus dans des lieux religieux et ailleurs, leurs auteurs doivent être poursuivis. Il ne s’agit pas d’être complaisant.  Les moyens légaux existent, il est du devoir de chacun de veiller à ce que la loi soit appliquée.

Que pensez-vous de la prise de position de l’écrivain britannique Salman Rushdie, qui affirmait cette année dans le quotidien ³¢â€™O²ú²õ (8.6.2017): «Il faut arrêter l’aveuglement stupide face au djihadisme qui consiste à dire que cela n’a rien à voir avec l’islam» et «Je suis en désaccord total avec ces gens de gauche qui font tout pour dissocier le fondamentalisme de l’islam»?
La lutte contre l’extrémisme n’est ni de gauche ni de droite. Il ne s’agit pas d’être aveugle, mais d’identifier les dangers sans pour autant rendre ni responsables ni coupables celles et ceux qui n’ont pas à l’être. Il faut se souvenir aussi que nombre de musulmans, dans le monde, sont aussi les victimes des extrémistes islamistes et de Daech en particulier.

Dans le même ordre d’idées, en Suisse, une femme comme Saïda Keller-Messahli, fondatrice du Forum pour un islam progressiste, dénonce dans la NZZ am Sonntag la «naïveté des autorités et des politiciens quand il s’agit d’identifier les liens entre les fanatiques islamistes en Suisse et à l’étranger». Selon elle, «les politiciens de gauche ignorent le problème des imams radicaux, à cause de leur priorité à protéger les minorités». Elle précise bien que «la plupart des musulmans ne s’identifient pas à l’idéologie radicale», mais elle assure que «la majorité des mosquées en Suisse sont conservatrices et leurs imams islamistes, à cause des financements étrangers».Face à ce processus de radicalisation, ne faudrait-il pas un peu plus d’action politique… à côté de la prévention?
La prévention est une action politique! Cela étant dit, ce sont nos institutions démocratiques, notre Etat de droit qui permettent de protéger tous les habitants de ce pays contre l’extrémisme, religieux en particulier.  Bien sûr qu’il faut reconnaître le problème, mais il faut aussi et surtout rappeler quelles sont les règles constitutionnelles et légales que chacun doit respecter. Le fédéralisme laisse aux cantons le soin de régler les rapports entre l’Etat et les communautés religieuses. Il existe des solutions qui permettent un meilleur contrôle lorsque c’est nécessaire. Par ailleurs, il est très important que les autorités puissent dialoguer avec des représentants des communautés musulmanes qui soient largement reconnues et représentatives de la population concernée, comme cela se pratique avec les autres religions présentes dans notre pays.

Que pensez-vous de l’idée que seuls les imams formés dans des universités suisses puissent être autorisés à précher en Suisse? Cela permettrait peut-être de rassurer la population et de prévenir l’hostilité envers les musulmans?
On peut saluer la démarche de mettre sur pied une formation pour les imans à l’Université de Genève. C’est  un pas important pour permettre aux imans de se former dans un cadre qui intègre les lois et les règles de l’Etat de droit.

Le colloque fribourgeois abordera la (re)présentation des musulmans dans les médias.  A votre avis, l’hostilité à l’encontre des musulmans passe-t-elle aussi par les médias ?
Nous prendrons connaissance avec intérêt, lors du colloque, de la façon dont les médias représentent les musulmans en Suisse. Bien sûr que ce qui est relaté dans la presse exerce une influence sur l’image des musulmans et les réactions que l’on peut avoir à leur égard. C’est un phénomène qui n’est pas propre à l’islam.

La collaboration de la CFR avec le Centre Suisse Islam et Société va-t-elle se poursuivre à l’avenir?
Nous l’espérons bien. Les connaissances scientifiques sont un élément important pour le travail de la CFR et ses actions de prévention. Nous aurons donc à nous intéresser dans le futur aussi aux travaux et aux réflexions du Centre.

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  • Hostilité envers les musulmans: société, médias, politique
    11 septembre 2017, 9h15 – 17h, Auditoire Joseph Deiss, Université de Fribourg.
    Colloque public organisé par la Commission fédérale contre le racisme CFR, en partenariat avec le Centre Suisse Islam et Société de l’Université de Fribourg (CSIS) et le Centre de recherche sur les religions de l’Université de Lucerne (ZRF). Programme complet .
  • Blick, «», 27.8.2017
  • ³¢â€™O²ú²õ, «», 08.06.2017
  • NZZ am Sonntag, interview de Saïda Keller-Messahli, «», NZZamSonntag, 26.8.2017
  • La Liberté, «», 27.8.2017,
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Revue de presse – juin et juillet 2016 /alma-georges/articles/2016/revue-de-presse-juin-et-juillet-2016 /alma-georges/articles/2016/revue-de-presse-juin-et-juillet-2016#respond Thu, 18 Aug 2016 07:51:50 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=2755 Qu’on dit les membres de l’Unifr dans la presse entre le 1er juin et le 31 juillet 2016? Quelques échos.

«Le président américain a raison. Mais l’intéressant c’est ce qu’il ne dit pas. La croissance est très faible depuis la crise de 2008, elle ne bénéficie presque qu’aux plus aisés, les inégalités se sont creusées, les salaires de la classe moyenne stagnent et de nombreux emplois se précarisent…»

– , professeur à la , , 28.07.2016


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«Le mot terrorisme en Allemagne, notamment de l’Ouest, renvoie toujours aux heures noires soit du terrorisme palestinien à Munich, soit surtout à celui de la fraction de l’armée rouge avec la Bande à Bader-Meinhof. Depuis ce jour-là le terme terrorisme à relativement décliné dans la prise de conscience allemande et, étant donné que l’Allemagne n’a pas la même communauté venue des pays du Maghreb, par exemple, ou d’autres pays musulmans – Turquie exceptée – il n’y a pas la même vision de cette question là que dans d’autres pays, notamment si on fait la comparaison avec la France, voire la Grande-Bretagne.»

– , professeur d’, RTS, , 23.07.2016


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«Pour moi, ces plantes sont précieuses car elles font partie de notre patrimoine, au même titre par exemple qu’une église ancienne, qu’on ne voudrait pas voir disparaître.»

– , directeur du , , 19.07.2016


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«L’intégration fonctionne majoritairement bien en Suisse et cela parce que, grâce à notre structure fédéraliste, on a une insistance sur les projets locaux. L’intégration doit se faire à partir du local.»

– , responsable de recherche au , RTS, , 13.07.2016


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«Un bon droit successoral devrait s’adapter à toutes les personnes qui ne rédigent pas de testament – c’est-à-dire à 80% de la population.»

– Alexandra Jungo, professeure à la Chaire de droit civil I, , 06.07.2016


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«Je trouverais catastrophique qu’un joueur qui manifesterait sa foi se rende ensuite coupable de tricherie ou de manque de respect vis à vis de l’arbitre ou des adversaires.»

– , professeur à la , RTS, , 07.07.2016


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«Was die Bevölkerung nicht interessiert, hat im Parlament wenig Chancen. Im Parlament sitzen zwar viele Juristen und Rechtsanwälte. Aber die Gerichte und das Parlament wollen eigentlich nicht, dass die Leute klagen.»

– Arnold Rusch, Professor am Institut für Schweizerisches und Internationales Baurecht, zum Erfolgshonorar, , 6.7.2016


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«Les rites et les éléments symboliques, c’est pour ceux qui restent, pas pour le défunt.»

– , professeur à la , RTS, , 05.07.2016


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«La réalité virtuelle nous offre un outil très puissant pour analyser les réactions humaines face à différents stimuli.»

– , Maître-assistant au , , 05.07.2016

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«La Suisse se trouve extrêmement bien située en terme d’utilisation des antibiotiques. C’est un des pays européen, si ce n’est le pays européen, qui consomme le moins d’antiobiotiques et en fait le meilleur usage.»

– Patrice Nordmann, professeur à la , RTS, , 10.07.2016

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«Je früher die Krankheit diagnostiziert wird, desto grösser sind die Chancen, effektive und dauerhafte Therapien dagegen zu entwickeln – und wahrscheinlich wird eines Tages sogar eine komplette Heilung möglich sein.»

– , , zu Alzheimer, , 5.7.2016

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«Le Brexit ajoute une couche de crise à celle des subprimes, de la dette souveraine, plus récemment des migrants. Aucune n’a été résolue. Je ne veux pas parler de troisième guerre mondiale, mais ce qui se prépare est similaire et tout aussi dramatique.»

Ìý– , professeur à la , , 30.06.2016

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«Sex muss nicht spontan sein, um Freude zu machen.»

Ìý–  Psychologin FSP am , zu einschlafendem Sexualleben, , 28.6.2016

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«C’est l’équilibre du remboursement de la dette qui en soi devient un objectif et donc, c’est une perversion du système.»

– , professeur à la , RTS, , 29.06.2016

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«Wenn es tatsächlich stimmt, dass in Davos zum heutigen Zeitpunkt noch kein Handlungsbedarf besteht, verstösst die Gemeinde mit einem vorläufigen Massnahmenverzicht nicht gegen Bundesrecht.»

– Prof. Bernhard Waldmann, Lehrstuhlinhaber für Staats- und Verwaltungsrecht III, zu Zweitwohnungen, , 28.6.2016

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«On dit que les jeunes veulent tout, tout de suite, mais cette attitude se comprend: ils n’ont aucune garantie que ce qu’ils investissent sur la durée va être récompensé.»

– , maître d’enseignement et de recherche au , , 27.06.2016

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«Il est assez rare que l’ego d’un seul homme cherchant à asseoir l’hégémonie sur son parti détruise un pays, fissure un continent et change le monde en une seule nuit. C’est sans doute ainsi que David Cameron passera à l’histoire.»

– , professeur à la , , 28.06.2016

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«Der Austritt Grossbritanniens aus der EU gefährdet die Stabilität, die Sicherheit und den Wohlstand des ganzen Kontinents – und damit auch der Schweiz.»

Ìý– , Professor für , zu Brexit, , 25.6.2016

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«Ainsi, il n’y a aucune raison juridique de ne pas conclure le protocole sur la Croatie.»

– , rectrice et professeure à la, , 24.06.2016

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«Les pièces de monnaie et les billets de banque vont être rangés dans des musées dans un avenir assez proche, à commencer par la Suisse et quelques autres pays avancés sur le plan économique.»

– , professeur à la , , 23.06.2016

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«Wer einen Satz liest, macht sich dazu Bilder in seinem Kopf.»

– , Dozent für und Co-Leiter des PPSA, zu Automatismen unseres Denkens, , 16.6.2016

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«L’inauguration du Centre suisse islam et société est un symbole qui va rassembler différents groupes de la société civile suisse, de la politique et des communautés religieuses pour célébrer ce nouveau pas.»

– , directeur du, RTS, , 13.06.2016

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«Il n’y a sans doute pas qu’un seul institut financier impliqué à Fribourg. Des multinationales de la place utilisent ce type de services, comme des personnes privées. On voit qu’il y a une véritable industrie de la vente de sociétés offshore, un business qui rapporte un peu à tout le monde, tant qu’il est légalement possible. En Suisse, cette situation découle d’une cécité voulue pendant des dizaines d’années.»

– , professeur à la , à propos de l’affaire des Panama Papers, 09.06. 2016

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«In vielen Berufen ist es nötig, nähere Kenntnisse des Islams und der Muslime im Kontext der Schweizer Gesellschaft zu haben.»

– , Co-Leiter des , , 08.06.2016

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«Man will damit ein Risiko auf die Allgemeinheit, also den Steuerzahler, abwälzen. Wenn es dem Kanton derart wichtig ist, kann Graubünden ja eine eigene Schneemangelversicherung ins Leben rufen.»

– , Leiter des , zur Forderung der Bündner Bergbahnen nach mehr Geld, , SRF, 08.06.2016

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«Ce que Frankenstein, le roman, a apporté, c’est la figure d’un savant fou archétypique. Donc si on parle de Frankenstein au sujet de tous ces débats contemporains, si on importe cette figure du savant fou, peut-être au fond que, plutôt qu’une aide, c’est un écran à une pensée complexe qu’on pourrait développer sur ces questions de génie génétique.»

– , professeur à la , RTS, , 08.06.2016

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«Wir konnten die Abstammungslinie dank neuer statistischer Methoden nach Süden verlängern, bis zum griechischen und türkischen Teil der Ägäis.»

– , , zur Abstammungslinie europäischer Bauern, , 07.06.2016

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«Die einzelnen Teile sind schwer zugänglich und es gibt bisher kaum systematische Kataloge.»

Ìý– , Professor am , zur neuen Suchmaschine für Handschriftenfoschung , , 02.06.2016

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«Ein Abseitsstehen in diesen Programmen [Horizon 2020 und diverse Austauschprogramme] hätte aber kaum zu überblickende, denkbar negative Auswirkungen auf den Forschungs- und damit auch Innovationsstandort Schweiz.»

– , Professorin und Direktorin am sowie Rektorin der Universität, zum Abschluss des Kroatien-Protokolls, , 01.06.2016

 

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Salle comble pour l’inauguration du Centre Suisse Islam et Société /alma-georges/articles/2016/salle-comble-pour-linauguration-du-centre-suisse-islam-et-societe /alma-georges/articles/2016/salle-comble-pour-linauguration-du-centre-suisse-islam-et-societe#respond Thu, 16 Jun 2016 13:02:21 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=2555 Preuve de l’intérêt qu’il suscite, près de 200 personnes ont assisté le 13 juin à l’inauguration officielle du Centre Suisse Islam et Société (CSIS). Cette plateforme a pour objectif d’analyser de manière scientifique et sereine la place de l’islam dans la société. Un succès souligné par l’annonce d’un nouveau partenariat, puisque la Conférence suisse des hautes écoles accorde au CSIS une subvention fédérale de 1’600’000 fr. pour soutenir les différentes activités qu’il met aujourd’hui en place.

La cérémonie a été l’occasion de saluer le travail effectué jusqu’ici et de relever l’excellent écho que rencontrent déjà les activités du Centre. Ainsi, la Conférence suisse des hautes écoles vient d’accorder une contribution de 1’600’000 fr. sur quatre ans au Centre Suisse Islam et Société.

Dans ce cadre, le Centre développera de nouvelles collaborations avec les Universités de Berne et de Lucerne, ainsi qu’avec la Haute école pédagogique de Fribourg (HEP). De plus, tandis que deux doctorants ont déjà commencé leurs activités de recherche dans le cadre du programme doctoral soutenu par la Fondation Mercator Suisse, un projet de Master secondaire «Islam et société» est en cours de préparation pour l’automne 2017. Enfin, pour la période 2016/2017 le CSIS proposera sept séminaires de formation continue, en collaboration avec le Service de la formation continue de l’Université de Fribourg, puis 25 workshops dans toute la Suisse dans le cadre du Projet «Organisations musulmanes comme actrices sociales», soutenu par le Secrétariat d’Etat aux Migrations (SEM) et le Service de lutte contre le racisme (SLR).

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  • Lire le au sujet de la cérémonie.
  • Visiter le
  • Vidéo: Christian Donninelli – Unicom
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Bildung schafft Brücken /alma-georges/articles/2016/bildung-schafft-bruecken /alma-georges/articles/2016/bildung-schafft-bruecken#respond Mon, 25 Apr 2016 08:11:00 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=2339 Unwissenheit verunsichert; was wir nicht kennen, macht uns Angst. Nicht zuletzt im Zusammenhang mit anderen Religionen und Kulturen. Mit Weiterbildungen zu Themen rund um den Islam will das Schweizerische Zentrum für Islam und Gesellschaft (SZIG) Hürden abbauen und Vertrauen schaffen. Ein Gespräch mit dem Leiter des SZIG, Hansjörg Schmid.

Hansjörg Schmid, das SZIG hat viel Zeit darauf verwendet, den Bereich der bestehenden islambezogenen Weiterbildungen in der Schweiz zu analysieren. Weshalb diese lange Vorlaufzeit?
Der Auftrag des Zentrums für Islam und Gesellschaft besteht ja auch darin, im Bereich der Weiterbildung aktiv zu sein. Aber wir wollten diese nicht auf dem Reissbrett entwerfen, sondern erst mal genau hinschauen, wie die aktuelle Situation im Bereich der Weiterbildung aussieht. Hinzu kommt, dass die Zielgruppen aus den muslimischen Vereinen nicht einfach zu erreichen sind; da galt es zuerst, die dafür nötigen Kontakte zu knüpfen, um auch deren Angebote und Bedürfnisse in Erfahrung bringen zu können.

Welche Personengruppen wurden befragt?
Es wurden einerseits in verschiedenen Teilen der Schweiz Personen befragt, die in muslimischen Vereinen tätig sind, wie etwa Vorsitzende, Imame oder auch Jugendleiter oder Frauengruppenleiterinnen. Und dann wurden auch Personen befragt auf Seiten des Staates, die beispielsweise in Verwaltungen tätig sind oder auch in sonstigen Funktionen, die mit dem Thema Islam in Berührung kommen.

An wen sollen sich denn die geplanten Weiterbildungen in erster Linie richten?
Sie richten sich sowohl an Muslime und Musliminnen wie auch Personen, die eben ein berufliches oder anderes Interesse am Islam haben. Idealerweise bietet eine Weiterbildung ja auch die Möglichkeit zum Austausch und zum Networking. Sie soll bestehende Kompetenzen verstärken. Dabei macht es einen Unterschied, ob nur abstrakt über den Islam referiert wird oder ob ich mit Muslimen über ihre Anliegen und Aktivitäten spreche. Aber natürlich gibt es unterschiedliche Bedürfnisse zwischen einem Sozialarbeiter beispielsweise, der sich für die Familienstrukturen in muslimischen Familien interessiert, oder den Personen in den muslimischen Vereinen, die vielleicht eher ein Interesse daran haben, das System der Sozialarbeit in der Schweiz zu verstehen. Es gibt sowohl breite Schnittmengen wie auch spezifische Interessen einer bestimmten Zielgruppe.

Sie sprechen von Schnittmengen: Gibt es denn gemeinsame Themen?
Wir bieten die Weiterbildungsseminare an der Weiterbildungsstelle der Uni an, wo sich sowohl Muslime wie auch Nicht-Muslime einschreiben, je nach Interesse. Was die spezifischen Angebote für die Zielgruppen in den muslimischen Vereinen angeht, so werden wir diese in einem Folgeprojekt noch genauer berücksichtigen. Ein Beispiel ist etwa die Seelsorge in Gefängnissen. Eine diesbezügliche Weiterbildung richtet sich sowohl an die Muslime, welche die Seelsorge betreiben wie auch an das Gefängnispersonal, das sich mit dem Islam etwas intensiver befassen möchte. Das Gefängnispersonal interessiert sich dabei spezifisch für Themen wie etwa das Fasten oder das Beten im Islam, das ja auch den Alltag im Gefängnis beeinflusst, während die muslimischen Seelsorger sich eher mit den Dynamiken und Regeln des Gefängnisses als Institution vertraut machen möchten. Die Schnittmenge hierbei ist der Erfahrungsaustausch der beiden Gruppen, der nicht zuletzt dazu dient, bestehendes Misstrauen abzubauen.

Erleben Sie von beiden Seiten Interesse und Bereitschaft, zu einem solchen Erfahrungsaustausch, einer direkten Begegnung?
Grundsätzlich ja. Aber man darf sich das auch nicht zu idealistisch vorstellen. Vielfach geht es einfach darum, etwa von Seiten des Gefängnispersonals, den Alltag durch besseres Verständnis zu erleichtern. Ein anderes Beispiel ist die Jugendarbeit. Muslimische Jugendliche interessieren sich dafür, wie diese in der Schweiz funktioniert, wie man sich austauschen kann, von welchen Seiten es welche Unterstützung gibt.

Aus der Bedarfsanalyse ging auch hervor, dass viele Weiterbildungsangebote die muslimischen Zielgruppen nicht erreichen?
Wir haben verschiedene Hindernisse festgestellt: Das Geld, denn Weiterbildung ist auch ein kommerzieller Markt und oftmals teuer; die Zeit, es geht ja oft um ehrenamtliche Arbeit in den muslimischen Vereinen; die Themen, die oftmals nicht spezifisch genug auf die Anliegen der Zielgruppen eingehen, und schliesslich das Vertrauen, das manchmal noch fehlt. Es ist sehr wichtig, dass wir auch die bestehenden Angebote zur Weiterbildung in den muslimischen Vereinen würdigen.

Sie sprechen im Bericht von einem hohen Mass an Übereinstimmung zwischen staatlichen Akteuren und den Muslimen selbst?
Wir haben diese beiden Gruppen interviewt und beide gefragt, was sie sich wünschen für die Muslime in der Schweiz. Da besteht eine grosse Übereinstimmung. Die muslimischen Organisationen wollen Bestandteil sein von unserer vielfältigen Zivilgesellschaft. Sie möchten auch Ansprechpartner sein, wenn Fragen auftauchen im Zusammenhang mit dem Islam. Und die staatlichen Akteure sind sehr daran interessiert, die muslimischen Organisation in diesem Wunsch zu bestärken und zu unterstützen.

Was ist das Hauptziel der islambezogenen Weiterbildung?
Das Hauptziel ist ein friedliches und konstruktives Zusammenleben in einer Gesellschaft, die sehr vielfältig ist. Neue Akteure einer Zivilgesellschaft müssen auch lernen, wie diese funktioniert, sie müssen Kompetenzen erwerben können, um mitmachen zu können. Und die Gesellschaft muss lernen, mit neuen Akteuren und neuen Fragen umzugehen. Das braucht es ein hohes Mass an interkultureller Sensibilität. Dabei ist es wichtig, dass der Islam nicht als monolithischer Block betrachtet wird.

Kann Weiterbildung auch Prävention leisten im Bereich von Extremismus?
Sicherlich. Das ist eines der zentralen Themen, die sehr nachgefragt sind. Im Mai findet an der Weiterbildungsstelle der Uni ein erstes Seminar statt unter dem Titel «Comprendre la radicalisation pour la prévenir», durchgeführt von meiner Kollegin Dr. Mallory Schneuwly Purdie. Das Seminar war so schnell ausgebucht, dass wir es im Herbst wiederholen werden. Was uns wichtig ist dabei, ist die Zusammenarbeit mit muslimischen Experten und Multiplikatoren. Die überwältigende Mehrheit der Muslime – in der Schweiz und anderswo – sind ja Partner, nicht Gegner. Es ist wichtig, dass hier auch Netzwerke aufgebaut werden, dass beispielsweise auch Schulen Ansprechpartner haben oder auch Moscheen oder Jugendzentren für den Fall, dass mal ein Verdacht von Radikalismus auftaucht.

An wen richtet sich konkret diese erste zweitägige Weiterbildung zum Thema der Radikalisierung im Islam?
Sie richtet sich an Personen – Muslime wie auch Nicht-Muslime – aus den Bereichen Schule, soziale Arbeit, Sicherheitsbehörden, muslimische Gemeinden etc. Es geht auch darum, auf die vielfältigen Faktoren und Phänomene in Zusammenhang mit Radikalisierung Bezug zu nehmen. Es geht ja nicht um ein rein religiöses Problem. Weshalb radikalisiert sich jemand? Es geht um das Gefühl des Ausschlusses, der Gewalterfahrungen, der Sinnsuche… Welche Massnahmen sind möglich und sinnvoll? Welche Signale braucht es, auch gegenüber der muslimischen Jugend in der Schweiz? Sehr wichtig ist auch der Erfahrungsaustausch unter den Teilnehmenden, das Analysieren von Fallgeschichten.

Das Zentrum für Islam und Gesellschaft gliedert das aufzubauende Weiterbildungsangebot in zwei Bereiche. Weshalb diese Unterteilung?
Das eine sind eben diese offen ausgeschriebenen Weiterbildungsseminare an der Weiterbildungsstelle, aus welchen wir auch später ein CAS entwickeln wollen. Andererseits gibt es das Projekt «Muslimische Organisationen als gesellschaftliche Akteure», mit welchem wir den bisher nicht abgedeckten Bedarf an Weiterbildung aufbauen und entwickeln möchten. Dafür arbeiten wir eng mit den muslimischen Organisationen zusammen, die einen Teil dieser Weiterbildungen dann auch selber durchführen werden. Es ist ein sehr partnerschaftliches Projekt.

Welche Themen stehen im Vordergrund im Bereich der Weiterbildung dieses Projekts?
Wir haben fünf Themenfelder identifiziert für das neue Projekt. Es sind dies die Stellung der muslimischen Gemeinde in der Gesellschaft und damit zusammenhängend das Thema der Kommunikation, Jugendarbeit, Seelsorge in Gefängnissen und Spitälern, Gender und Körper, d.h. Fragen der Familie und auch der Gesundheit, und schliesslich Radikalisierung und Prävention.

Wie ist die Finanzierung geregelt?
Wir haben zwei Förderer: Einerseits das Staatssekretariat für Migration aus den Mitteln des Integrationskredits des Bundes und andererseits die Fachstelle für Rassismusbekämpfung des Eidgenössischen Departements des Innern.

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Kontakt: Dr. Hansjörg Schmid, Leiter des SZIG, hansjoerg.schmid@unifr.ch, +41 26 300 90 40

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