Covid – Alma & Georges /alma-georges Le magazine web de l'Université de Fribourg Fri, 22 Dec 2023 12:31:15 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.5 Covid führt nach wie vor zu Hospitalisationen bei Kindern /alma-georges/articles/2023/covid-fuhrt-nach-wie-vor-zu-hospitalisationen-bei-kindern /alma-georges/articles/2023/covid-fuhrt-nach-wie-vor-zu-hospitalisationen-bei-kindern#respond Fri, 22 Dec 2023 08:32:48 +0000 /alma-georges?p=19507 Eine gross angelegte internationale Studie unter Beteiligung der Universität Freiburg und des HFR untersuchte die Auswirkungen verschiedener Varianten des Coronavirus auf Kinder. Das Ergebnis zeigt, dass heute weniger Kinder aufgrund von Covid auf die Intensivstation müssen. Dennoch kann die Krankheit weiterhin bei Kindern so schwerwiegend verlaufen, dass eine Hospitalisierung erforderlich ist, insbesondere bei den Allerkleinsten.

In einer kürzlich in «JAMA Pediatrics», einer der führenden pädiatrischen Fachzeitschriften, veröffentlichten internationalen Covid-Studie nahmen neun Länder teil, darunter Australien, Brasilien, Italien, Portugal, Südafrika, Thailand, Grossbritannien, die USA und die Schweiz. Im Schweizer Kontext beteiligte sich auch der Kanton Freiburg unter der Leitung von PD Dr. med. Petra Zimmermann, PhD, stellvertretende Chefärztin der Pädiatrie und Leiterin der Kinderinfektiologie am HFR. In Zusammenarbeit mit dem Kantonsspital Luzern sammelte Petra Zimmermann Daten von allen 29 pädiatrischen Kliniken der Schweiz zu jedem Spitalaufenthalt von Kindern mit Covid.

Insgesamt weniger Hospitalisationen

Die Daten ermöglichen nun eine genaue Verfolgung des Verlaufs der Pandemie bei Kindern. Über alle beteiligten Länder hinweg zeigt sich, dass Kinder nach einer Spitze zu Beginn der Pandemie nun seltener auf die Intensivstation verlegt werden müssen, unabhängig vom Impfstatus. Allerdings benötigen Kinder unter 5 Jahren ungefähr gleich häufig Beatmung oder Sauerstoffunterstützung. In der Schweiz wurden 2021 ungefähr 1000 Kinder mit Covid hospitalisiert. 2022 stieg die Zahl auf rund 2500 Kinder und bis März 2023 ging sie auf etwas über 200 Kinder zurück. Es bleibt unklar, warum Kinder unter 5 Jahren seltener Intensivpflege brauchen, jedoch gleich häufig Atemunterstützung. Für die Infektiologin ist es naheliegend, dass Kinder durch indirekten Kontakt (Impfung oder Infektion der Mutter) und direkten Kontakt mit dem Virus bereits eine (gewisse) Immunität aufbauen konnten.

Trotz des insgesamt rückläufigen Trends benötigen Kinder weiterhin Hospitalisierung aufgrund von Covid-19. Der Vergleich mit einer anderen respiratorischen Viren, z.B. dem RSV (respiratory syncytial virus) zeigt aber auch, dass deutlich weniger Kinder wegen Covid hospitalisiert werden müssen als wegen RSV.

Dieser Text wurde verfasst von Monika Joss, Kommunikationsspezialistin am freiburger spital (HFR)

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Une pandémie peut en cacher une autre /alma-georges/articles/2022/une-pandemie-peut-en-cacher-une-autre /alma-georges/articles/2022/une-pandemie-peut-en-cacher-une-autre#respond Mon, 09 May 2022 08:15:38 +0000 /alma-georges?p=15739 La pandémie de covid-19 a mis en exergue l’ampleur du phénomène de désinformation qui touche nos sociétés. Un nouvel ouvrage, auquel a contribué Steve Oswald, fait le point sur la question.

«La pandémie de la covid-19 en 2020 a changé nos vies à pratiquement tous les égards. Au-delà de ses conséquences sur la santé publique et l’économie, directement ressenties, la pandémie a également eu un impact certain sur notre manière de communiquer à propos des questions de société. D’après António Guterres, secrétaire général de l’ONU, en parallèle à la pandémie elle-même, ‹nous voyons le développement d’une autre pandémie – une pandémie dangereuse de désinformation.› […] Pour diagnostiquer cette pandémie, les chapitres rassemblés ici identifient des compétences argumentatives critiques nécessaires pour négocier un tel surplus informationnel».
(Oswald et al. 2022 :2-3, traduction de Steve Oswald)

 

Comment s’y retrouver dans une telle cacophonie?
Les 17 chapitres de cet ouvrage collectif partent de l’idée que la pandémie de la covid-19 a affecté les formes, les normes et les fonctions de la communication publique, et en particulier ses aspects argumentatifs. Comme son titre l’indique, le constat actuel est pour le moins mitigé: la pandémie sanitaire s’est doublée d’une pandémie argumentative, à travers laquelle ont circulé, dans la sphère publique, des messages a visée persuasive très différents, et souvent contradictoires. Dans une telle cacophonie, la qualité de l’argumentation, mais également la figure de l’expertise scientifique, ont de surcroît été mises à mal, ce qui a péjoré la qualité globale du débat public autour de la situation sanitaire, et ce dans toutes ses ramifications (politiques, scientifiques, légales, etc.).

L’ouvrage, dont l’originalité réside dans le fait qu’il aborde ces problématiques depuis une perspective ancrée dans la théorie de l’argumentation, est de ce fait structuré en trois parties. La première regroupe des chapitres qui diagnostiquent les effets de cette pandémie de l’argumentation sur le discours public et institutionnel, qu’il soit politique, légal, scientifique ou médiatique: à quoi a ressemblé l’argumentation publique au sujet de la pandémie de la covid-19? La deuxième partie de l’ouvrage analyse la manière dont les politiques de santé ont été formulées et débattues dans différents pays, en particulier pour montrer comment les pouvoirs publics ont justifié les mesures qu’ils ont proposées pour lutter contre la pandémie. La dernière partie du volume, tournée vers des solutions pratiques et concrètes pour lutter contre ces maux de la communication publique, propose des pistes pour le développement des compétences argumentatives nécessaires à un exercice sain des processus de délibération publique.

Il s’agit d’un ouvrage permettant d’appréhender les problèmes essentiels liés aux discours autour de la pandémie. A ce titre, il s’agit d’une ressource destinée au plus grand nombre, pour autant que le lectorat s’intéresse à la communication publique en temps de crise. De manière plus spécialisée, son contenu s’adresse à un large éventail de personnes, qu’elles soient philosophes, linguistes, spécialistes de droit ou de la communication. Il s’agit en outre du premier ouvrage dédié à la communication en temps de crise (ici nommément la pandémie de covid-19), exclusivement centré sur les aspects argumentatifs et délibératifs du discours public.

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«L’exception ne doit pas devenir la règle» /alma-georges/articles/2021/lexception-ne-doit-pas-devenir-la-regle /alma-georges/articles/2021/lexception-ne-doit-pas-devenir-la-regle#respond Wed, 17 Nov 2021 08:31:40 +0000 /alma-georges?p=14796 Accentuée par l’épidémie de covid-19, la protection des données est une problématique de premier plan pour notre société. Et, même si des mesures existent déjà, la vigilance reste de mise. Jean-Philippe Walter, commissaire à la protection des données du Conseil de l’Europe et ancien préposé fédéral suppléant à la protection des données et à la transparence, ouvre des perspectives, lors d’une conférence organisée par la Bibliothèque cantonale et universitaire et la Fachschaft Jus, le 25 novembre 2021.

La question de la protection des données ne date pas de l’arrivée de la covid. Quels en sont les enjeux principaux?
Non, le débat autour de la protection des données a débuté dans les années 70 avec l’adoption des premières lois de protection des données en Suède et dans le Land de Hesse. La Convention du Conseil de l’Europe pour la protection des personnes à l’égard du traitement de données à caractère personnel a été ouverte à la signature le 28 janvier 1981 (Convention 108). En Suisse, Genève et Vaud furent les premiers cantons à adopter une législation en la matière, au début des années 1980. La loi fédérale sur la protection des données est entrée en vigueur le 1er juillet 1993.

L’objectif de la protection des données est de protéger toute personne lors du traitement de données personnelles la concernant, afin que ses droits humains et ses libertés fondamentales, notamment son droit à la vie privée et à la dignité soient pleinement respectés. Avec la numérisation de la société, l’un des enjeux majeurs est de garantir à chacun·e la maîtrise sur les données qui la ou le concernent et donc son autonomie dans ses décisions et ses choix. Le développement de l’Intelligence artificielle, le profilage systématique des individus, l’observation et le traçage quasi permanents de nos activités, de nos déplacements et de nos comportements font partie des principaux défis auxquels nous sommes confrontés·e·s.

En quoi la pandémie a-t-elle changé la donne?
La pandémie contribue à une prise de conscience de l’importance du respect du droit à la protection des données et à la vie privée même en situation de crise. Elle permet de vérifier la solidité de nos législations de protection des données et des principes qu’elles renferment face à l’urgence sanitaire. Il ne s’agit pas d’opposer la protection des données à la protection de la santé publique, mais de trouver un juste équilibre entre les mesures nécessaires de lutte contre la pandémie et la protection des droits humains et des libertés fondamentales. Cette recherche d’équilibre nécessite, en particulier, une grande agilité et réactivité des autorités de protection des données, qui doivent, de manière continue, jouer leur rôle de conseiller et d’autorité de surveillance pour donner rapidement des réponses aux sollicitations découlant de la crise actuelle.

Cette méfiance dans la manière dont l’Etat ou des entreprises privées mandatées par celui-ci traitent les données personnelles s’exprime de manière très virulente… sur les réseaux sociaux. Comment expliquer cette discrépance?
Cette méfiance reste le fait d’une minorité, certes non négligeable, qu’on ne peut ignorer. Les réseaux sociaux sont certainement un facilitateur, voire un accélérateur de l’expression de cette méfiance. Elle n’est pas propre à la pandémie, mais s’inscrit dans un mouvement plus général de contestation des autorités qui peut nuire au fonctionnement de notre Etat de droit et de nos institutions démocratiques, voire remettre en cause nos libertés. Il y a aussi une part d’irrationnel et de contradictoire dans ces comportements et ces réactions de méfiance. Je constate, en effet, que nombreux sont celles et ceux qui, par exemple, remettent en question certaines applications de traçage des contacts ou le certificat sanitaire et qui n’hésitent pas à utiliser de nombreuses applications bien plus voraces en données personnelles ou qui publient sur les réseaux sociaux des informations susceptibles de révéler des pans entiers de leur vie privée. De ce fait, ils enrichissent les grandes entreprises du numérique pour qui les données personnelles constituent la matière première de leurs activités et contribuent ainsi à renforcer le «capitalisme de surveillance».

Que faire pour apaiser les esprits? Est-ce le rôle de l’Etat?
Je pense qu’un gros effort d’explication et de transparence par rapport aux mesures qui sont mises en place doit être entrepris. La transparence est indispensable pour (re)gagner la confiance des citoyennes et citoyens. C’est la responsabilité des autorités de décision et des entreprises de se comporter et d’agir de manière à gagner la confiance de toutes et tous. Les autorités de protection des données ont également un rôle fondamental à jouer dans la confiance que les personnes concernées peuvent avoir en ces systèmes.

La littératie des données représente-t-elle une piste? Comment permettre aux gens d’acquérir les connaissances nécessaires à la maîtrise de leurs propres données et à la compréhension du système?
L’éducation au numérique est cruciale et doit toucher toutes les couches de la population. Il doit s’agir d’une priorité dans l’enseignement et la formation, dès le début de la scolarité et tout au long de nos existences. Il faut ainsi mettre en place des politiques publiques inclusives pour offrir de manière continue des possibilités pour toutes et tous de se former et comprendre les enjeux autour des données personnelles. Sans cela, nous risquons d’exclure nombre d’entre nous de l’accès à la connaissance nécessaire à une utilisation responsable des technologies de communication et d’information.

Le pass ou certificat covid est-il un élément qui bouge les lignes de la protection des données personnelles en Suisse? Pensez-vous que la population le perçoit comme une intrusion à la vie privée?
Le pass ou certificat covid alimente les discussions autour du respect du droit à la protection des données. Je ne crois pas qu’il change fondamentalement la perception de la protection des données en Suisse. Il n’a en aucun cas accéléré l’urgence de réformes à faire autour du numérique. La révision de la loi fédérale sur la protection des données, adoptée en septembre 2020 par le Parlement fédéral, tarde, par exemple, à entrer en vigueur et plusieurs cantons n’ont pas encore adapté leur législation aux exigences actuelles.

Au sein de la population, certains considèrent le pass comme une atteinte grave à leur vie privée. D’autres pensent le contraire. A mon sens, le pass constitue, certes, une atteinte à la vie privée. Il s’agit cependant d’une atteinte légère et proportionnée qui permet de retrouver et d’exercer d’autres libertés. Il serait par contre inadmissible que les applications de traçage aux fins de lutte contre la pandémie et l’obligation d’un tel certificat deviennent la règle et perdurent dans le temps. L’exception ne doit pas devenir la règle. Le risque existe et exige une grande vigilance de toutes et tous. Les autorités de protection des données devront s’assurer régulièrement que tel ne sera pas le cas, en informer le public et ne pas hésiter à dénoncer et sanctionner les éventuels abus.

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  • de Jean-Philippe Walter
  • La aura lieu le 25 novembre à 18h30, à l’auditoire B du campus de Miséricorde. Vous pouvez envoyer vos questions à BCU_socialmedia@fr.ch.
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Manifestation anti-pass sanitaire /alma-georges/articles/2021/manifestation-anti-pass-sanitaire /alma-georges/articles/2021/manifestation-anti-pass-sanitaire#respond Mon, 20 Sep 2021 08:23:21 +0000 /alma-georges?p=14386 C’est au cri de «Liberté d’étudier! Liberté d’enseigner!» qu’une quarantaine d’étudiant·e·s et sympathisant·e·s ont manifesté ce matin contre l’introduction du certificat COVID à l’Université de Fribourg.

On les attendait à 8 heures, les manifestant·e·s sont finalement arrivé·e·s une heure plus tard. Le groupe a défilé pacifiquement dans la cour de Miséricorde en scandant des slogans hostiles à l’introduction du pass sanitaire au sein de l’Université. «C’est une discrimination», affirme cette étudiante en logopédie. Présent·e·s dans le cortège, plusieurs retraité·e·s ont tenu à montrer leur soutien aux étudiant·e·s. «Une jeune s’est vu refuser l’entrée de son cours. Ce n’est pas normal.», s’indigne la mère d’une future étudiante. La manifestation a pris fin comme elle s’était déroulée, dans le calme.

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Prendre la mesure d’un retour au présentiel /alma-georges/articles/2021/prendre-la-mesure-dun-retour-au-presentiel /alma-georges/articles/2021/prendre-la-mesure-dun-retour-au-presentiel#respond Tue, 27 Apr 2021 17:43:47 +0000 /alma-georges?p=13645 Ce matin, Alain Berset était reçu par le Conseil d’Etat du Canton de Fribourg. La visite a débuté dans les locaux de l’Unifr avec un échange autour des conditions qui devraient présider à un retour des cours en présentiel.
Quand et comment pourrons-nous étudier – et travailler – «comme avant»? La question est dans toutes les têtes, mais sa résolution tient vraiment de la quadrature du cercle. Ce matin, le Conseiller fédéral Alain Berset, Jean-François Steiert, président du Conseil d’Etat, Anne-Claude Demierre, directrice de la santé et des affaires sociales, Jean-Pierre Siggen, directeur de l’instruction publique, de la culture et du sport, Christophe Monney, médecin cantonal adjoint et Virginie Masserey, cheffe du contrôle de l’infection et programme de vaccination à l’Office fédéral de la santé publique, ont rencontré Astrid Epiney, rectrice de l’Université de Fribourg, pour examiner les paramètres de l’équation.

L’Unifr à disposition pour une phase pilote de vaccination
Astrid Epiney s’est réjouie de la participation de l’Université de Fribourg au projet pilote de test à large échelle les 23 et 24 mars derniers, au sein de la Faculté des sciences et de médecine. Le projet s’adressait uniquement aux membres du personnel. La Rectrice a souligné le taux élevé de participation, en particulier lors d’une période où prévaut le télétravail, puisque 42% des 900 personnes éligibles ont répondu présentes.

Astrid Epiney a tenu à rappeler l’importance de l’enseignement en présentiel dans le cadre d’un cursus universitaire. Elle appelle de ses voeux son retour pour l’automne. Elle a cependant souligné la difficulté de conditionner ce retour uniquement à la mise en place de tests systématiques en relevant les caractéristiques particulières du contexte universitaire: une population de près de 13’000 personnes, l’extrême mobilité des étudiant·e·s et des membres du personnel, des horaires très fluctuants… Elle évoque ainsi l’éventualité de proposer une phase pilote de vaccination aux membres de la communauté universitaire, proposition qui sera étudiée par les autorités cantonales.

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Vœux de Noël d’Astrid Epiney, rectrice de l’UNIFR /alma-georges/articles/2020/voeux-de-noel-dastrid-epiney-rectrice-de-lunifr /alma-georges/articles/2020/voeux-de-noel-dastrid-epiney-rectrice-de-lunifr#respond Wed, 16 Dec 2020 12:00:48 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=12580 D’un point de vue académique, l’année 2019-2020 ne laissera pas un souvenir impérissable: cours et examens à distance, télétravail. Bien consciente que de nombreux membres de la communauté universitaire traversent une passe difficile, Mme Astrid Epiney a tenu à transmettre  ses vœux pour les Fêtes de fin d’année, avec un espoir: qu’en 2021, l’Université de Fribourg retrouve son rythme trépidant!

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  • Et pourquoi ne pas écouter ou réécouter les lues par les membres de la communautés universitaires?
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