Architecture – Alma & Georges /alma-georges Le magazine web de l'Université de Fribourg Thu, 03 Apr 2025 15:10:44 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.5 Quand l’architecture crée du lien : une immersion entre tradition et innovation /alma-georges/articles/2025/quand-larchitecture-cree-du-lien-une-immersion-entre-tradition-et-innovation /alma-georges/articles/2025/quand-larchitecture-cree-du-lien-une-immersion-entre-tradition-et-innovation#respond Wed, 19 Mar 2025 08:52:57 +0000 /alma-georges?p=22067 Dans le cadre du projet ARC-HEST, 30 étudiant·e·s suisses et coréen·ne·s se sont lancé·e·s dans un défi unique: réinterpréter les pojangmacha, ces stands de street food emblématiques de Corée. Un projet immersif, une expérience transformatrice… Découvrez leur incroyable aventure en vidéo!

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Un voyage dont on ne revient pas indemne /alma-georges/articles/2024/un-voyage-dont-on-ne-revient-pas-indemne /alma-georges/articles/2024/un-voyage-dont-on-ne-revient-pas-indemne#respond Wed, 25 Sep 2024 11:06:29 +0000 /alma-georges?p=21003 Trois étudiant·e·s de l’Université de Fribourg se sont rendu·e·s cet été en Corée dans le cadre du programme ARC-HEST. Leur mission: concevoir un pojangmacha, un stand de marché typique des villes coréennes, en prêtant une attention particulière à ses performances environnementales et au bien-être des client·e·s. Une expérience académique, mais aussi culturelle, qui les marquera à vie.

Quand Elise, Elena et Francesco ont appris qu’ils avaient la possibilité d’aller passer une dizaine de jours en Corée, leur sang n’a fait qu’un tour! Ce pays qui les faisait tant rêver leur tendait enfin les bras, de surcroît dans le cadre de leurs études. Grâce à un programme d’échange académique, ces trois étudiant·e·s de l’Université de Fribourg ont pu participer à une «Ecole d’été» à Séoul, du 12 au 23 août, sur les thèmes de l’architecture et des nouvelles technologies. Organisée depuis 2019 par le Smart Living Lab, la troisième édition de ce programme pédagogique a réuni 30 étudiant·e·s de l’Université de Fribourg, de la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg, de l’EPFL et de trois universités coréennes.

Atterrissage en douceur
Pour se rendre en Corée, il ne faut pas craindre de franchir les fuseaux horaires, sept au total, et d’affronter une touffeur surprenante. «A Séoul, le mercure frôlait les 35°C et l’humidité dépassait les 80 %», se remémore Elise Hoimyr, étudiante en informatique qui rêvait de la Corée depuis des années. Prévenant·e·s, les Coréen·ne·s ont concocté un programme allégé pour les premiers jours afin de favoriser l’acclimatation de leurs hôtes. Au menu: cours d’introduction à l’université féminine d’Ewha, création de groupes et présentation des sites à étudier. Puis, le jour suivant, un peu de détente avec la visite du village de Jeonju et de la ville de Gwanju «sites historiques et modernes importants», précise Elena. »

Gwangwhamun plaza. Photo: Elise Hoimyr

Mission Pojangmacha
Une fois acclimaté·e·s, nos trois étudiant·e·s sont passé·e·s aux choses sérieuses. Chacun·e a rejoint un groupe composé de six étudiant·e·s (quatre architectes, un·e ingénieur·e et un·e informaticien·ne), avec pour mission d’étudier trois sites différents et d’y proposer le pojangmacha, un stand de nourriture ou de location d’objets, le plus adéquat pour l’endroit. «Nous avons pris des mesures de température, d’humidité, de vitesse du vent et de rayonnement UV, énumère Elena Cascavilla, étudiante en informatique de gestion.   Avec son groupe, elle a été assignée au Yeouido Park de Séoul, afin de déterminer quel type de structure serait le plus approprié en fonction des données environnementales du lieu.»

Yeouido Park. Photo: Elena Cascavilla

Supervisé·e·s par des professeur·e·s suisses et coréen·ne·s, les étudiant·e·s ont également cherché à définir le public-cible. «Avec mon groupe, nous nous trouvions sur la Gwanghwamun Plaza, explique Elise Hoimyr, étudiante en informatique. Nous avons recherché sur Internet des données concernant le flux quotidien de personnes, notamment celui des pendulaires sortant du métro.»

Informaticien·ne·s tout-terrain
Durant la deuxième semaine, nos trois informaticien·ne·s de l’Université de Fribourg ont, chacun·e de leur côté, mis les informations glanées sur le terrain à disposition de leurs collègues architectes et ingénieur·e·s. «Personne ne peut comprendre les données brutes, comme celles concernant les rayons UV, observe Francesco Lam. Notre rôle était donc de les rendre intelligibles au moyen de graphes.»

Présentation du projet du groupe d’Elena Cascavilla. Photo: Elena Cascavilla

Ensuite, c’était au tour des étudiant·e·s en ingénierie de traduire ces données climatiques et environnementales pour concevoir un bâtiment adapté au site. «Faut-il construire un pojangmacha rigide pour qu’il puisse résister à la mousson ou, au contraire, en faire un système souple capable d’être plié en cas d’alerte?», illustre Elena. Quant au groupe d’Elise, il a planché sur un photomaton en forme de pojangmacha : «Nous avons imaginé une structure surélevée permettant de prendre des photos des montagnes ou du palais de Gyeongbokgung, l’un des plus grands de Séoul.»

La Corée est un grand voyage culinaire, mais gare aux piments! Photo: Elise Hoimyr

Expérience culturelle inoubliable
Débutant vers 9 heures du matin — «car les architectes ne sont pas des lève-tôt», à en croire Elise Hoimyr — les journées se sont rarement terminées avant 21 heures, voire minuit. Les étudiant·e·s ont ainsi expérimenté la mise en commun de leur domaine d’expertise respectif, très spécifique et pourtant si complémentaire. Cet agenda chargé n’a guère laissé de temps pour la villégiature, à l’exception de la visite de l’ambassade de France et de la découverte des incontournables trésors culturels de la Corée, notamment culinaires. «Nos collègues nous ont emmené·e·s manger et nous ont montré comment nous y prendre, s’enthousiasme Elena. Nous n’avons pas seulement visité la Corée comme des touristes, mais comme des locaux!» Francesco, lui, s’est même aventuré à pousser la chansonnette dans un karaoké: « Je ne suis pas un grand chanteur, mais je pense qu’ils étaient heureux, surtout grâce à mes bonnes ondes!»

Moment de convivialité et de rires. Photo: Elise Hoimyr

Groupe d’Elena Cascavilla

Suisse et pas fin
Une présentation devant un panel d’expert·e·s et en présence de l’ambassade de Suisse en Corée a parachevé ce séjour. Il y aura cependant un match retour en février prochain. Les étudiant·e·s coréen·ne·s viendront à Fribourg, et nos trois Fribourgeois·e·s trépignent déjà à l’idée de les revoir et de leur montrer leurs bons coins. Ce sera également l’heure de concrétiser les prototypes imaginés en Corée. «Je suis un couteau suisse en matière d’intérêts, plaisante Elise, et cela ne me gênera pas de couper du bois s’il le faut!» Ce voyage aura d’ailleurs très certainement un impact immense sur sa carrière. «J’ai découvert que l’analyse des données n’est pas pour moi, mais que le design ou des domaines plus créatifs me tentent.» Et cette réorientation professionnelle pourrait même passer par la Corée, puisqu’Elise a définitivement compris que son intérêt pour le pays du Matin calme dépassait la simple curiosité touristique.

Le photomaton en forme de pojangmacha du groupe d’Elise. Photo: Elise Hoimyr

« Je peux m’imaginer y vivre », finit-elle par concéder. Quant à Elena, son futur se décline déjà en coréen: elle a acheté ses billets d’avion et retournera dans la péninsule en octobre, en simple touriste cette fois-ci.

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Un prix pour la «Cabane» du Jardin botanique /alma-georges/articles/2024/un-prix-pour-la-cabane-du-jardin-botanique /alma-georges/articles/2024/un-prix-pour-la-cabane-du-jardin-botanique#respond Fri, 20 Sep 2024 15:15:07 +0000 /alma-georges?p=20979 Il est des constructions qui racontent une histoire. La «Cabane des arbres», au Jardin botanique de l’Université, est de celles-ci. Inaugurée l’an dernier avec le nouvel espace «Arbres du passé – Arbres d’avenir», ce pavillon en bois vient d’être primé parmi les lauréats romands du Prix Lignum 2024.

Décerné tous les trois ans, ce prix met en lumière les projets en bois les plus remarquables de Suisse; il encourage l’utilisation du bois comme matériau durable et renouvelable, en mettant l’accent sur des réalisations innovantes et écologiquement responsables. Sur plus de 580 projets en compétition au niveau suisse, 39 ont été récompensés, dont sept pour la Romandie. La Cabane des arbres s’est distinguée par son approche à la fois poétique et audacieuse.

Installée dans le secteur «Arbres du passé – Arbres d’avenir», ce pavillon pédagogique a été imaginé et conçu par l’architecte gruérien Charly Jolliet – déjà lauréat de la Wilde Karte 2023 du magazine d’architecture Hochparterre. L’idée d’origine, née avec la complicité du regretté graphiste René Walker, était audacieuse: il s’agissait bâtir un abri didactique à l’emplacement même où trois vieux mélèzes devaient être abattus, pour des raisons de sécurité. Leurs troncs ont été réutilisés pour créer les piliers de l’édifice, et le reste de leur bois a servi à créer son plancher. La forme triangulaire de la Cabane, qui rappelle la position des trois arbres originels, évoque l’histoire particulière du lieu.

Le jury du Prix Lignum a salué la conception subtile de cette structure élégante et économe en matériaux, parfaitement intégrée dans le paysage. L’architecte Charly Jolliet a conçu une structure contemporaine et légère, où la charpente en forme de «parapluie» soutient un large toiture de bardeaux. Epuré et fonctionnel, le pavillon abrite un espace pédagogique dédié aux arbres et à leur bois, une écran pour des projections et ateliers, ainsi qu’un espace de stockage habilement dissimulé. La forme semi-ouverte de la Cabane offre à la fois une protection et un lien direct avec l’environnement, tout en mettant en valeur l’esthétique du bois. Construite en majorité avec des matériaux locaux, la cabane est labellisée Bois Suisse.

  • Jardin botanique de l’Université de Fribourg
  • de l’architecte du pavillon pédagogique
  • Crédits photos: Joël Tetamanti

 

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Un espace de co-working ausculté par des étudiants suisses et coréens /alma-georges/articles/2020/un-espace-de-co-working-ausculte-par-des-etudiants-suisses-et-coreens /alma-georges/articles/2020/un-espace-de-co-working-ausculte-par-des-etudiants-suisses-et-coreens#respond Thu, 13 Feb 2020 12:15:22 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=10427 Au diable, la promiscuité, le bruit et l’atmosphère irrespirable! Les trente étudiant·e·s qui ont participé au programme d’échange académique ARC-HEST entre la Suisse et la Corée savent désormais comment améliorer le confort des espaces de travail partagés. Ils présenteront leurs solutions demain dans les locaux de blueFACTORY.


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  • Présentation des travaux: Vendredi 14.02. 2020, 15h15-18h30, Halle Bleue, blueFACTORY

 

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Solar Decathlon 2017: Clarisse entre en lice! /alma-georges/articles/2017/solar-decathlon-2017-clarisse-entre-en-lice /alma-georges/articles/2017/solar-decathlon-2017-clarisse-entre-en-lice#respond Fri, 10 Mar 2017 13:48:32 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=3808 C’est peu dire qu’elle fuit les feux de la rampe. Clarisse préfère, et de très loin, que les projecteurs se braquent sur les projets qu’elle soutient plutôt que sur sa personne. Rencontre avec une étudiante de l’Université de Fribourg engagée dans une compétition internationale de construction durable.

Elle est de Neuchâtel, vit à Zurich depuis l’âge de sept ans et étudie la communication à Fribourg. Pas fâchée avec les langues, Clarisse Aeschlimann parle le français, l’allemand et l’italien. Un atout pour qui, comme elle, souhaite  faire carrière dans la communication. Depuis l’été dernier, Clarisse fourbit ses armes dans un stage hors du commun. Elle participe au Solar Decathlon, une compétition qui voit s’affronter onze universités américaines, l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas et une équipe suisse, la Swiss Living Challenge, composée d’étudiants de plusieurs hautes écoles romandes. Le dénouement aura lieu à Denver au mois d’octobre prochain. Pour remporter la victoire, les participants doivent construire la maison solaire la plus efficace d’un point de vue énergétique. Le jury prendra également en compte les stratégies de récupération de l’eau, le design architectural, le prix de revient de la construction, son potentiel commercial, le confort de ses occupants et les stratégies de communication déployées par chaque équipe. C’est sur cet ultime point que Clarisse tente d’apporter sa contribution.

Le doigt dans l’engrenage
Clarisse le concède volontiers, elle a atterri dans ce projet un peu par hasard: «J’ai vu une petite annonce concernant le Solar Decathlon affichée dans les couloirs de l’Université de Fribourg. Je me suis dit que ce serait un stage intéressant, même si ça ne rapporte pas de crédits.» Son rôle? Rédiger des communiqués de presse, relire des textes, les corriger. Et malgré sa modestie viscérale, elle ose espérer que les contenus qu’elle crée puissent «informer et atteindre les individus». Même si elle ne pourra pas s’envoler pour les Etats-Unis, Clarisse s’implique sans compter: «C’est un travail à plein temps, je dois parfois même travailler le week-end!»

Une expérience pour la vie
D’un point de vue professionnel, ces quelques mois passés à côtoyer une cinquantaine d’étudiants issus de plusieurs écoles romandes (à part l’UNIFR, le projet rassemble l’EPFL, l’HEIA-FR et l’HEAD) ont déjà porté leurs fruits: «J’ai réappris à travailler en groupe autour d’un projet concret, explique-t-elle, chose que l’on faisait parfois au lycée mais plus du tout à l’université.»

Last but not least, de se frotter aux thèmes du développement durable et de l’architecture lui inspire des idées pour son avenir: «Avant le Swiss Living Challenge, je n’avais aucune idée de la spécialisation dans laquelle je voulais me lancer après mon Bachelor. Ce projet ma donné l’occasion de connaître le domaine de l’énergie et de l’innovation technologique et c’est désormais dans cette direction que je compte continuer mes études.»

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Le Solar Decathlon
est une compétition née à l’initiative du Département américain de l’énergie. Les équipes qui participent au concours doivent réaliser un pavillon fonctionnant avec le soleil comme principale source d’énergie. La compétition aura lieu du 5 au 15 octobre à Denver. Les vainqueurs remporteront un prix de 300’000 dollars.

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«Ma maison du futur pêchera du poisson!» /alma-georges/articles/2016/ma-maison-du-futur-pechera-du-poisson /alma-georges/articles/2016/ma-maison-du-futur-pechera-du-poisson#respond Thu, 22 Dec 2016 09:50:42 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=3587 A quoi ressemblera votre maison du futur? C’est la question que nous avons posée aux visiteurs du smart living lab de Fribourg. Petits et grands ont fait preuve d’une imagination sans limites!

Le smart living lab est un centre de recherche dédié à l’habitat du futur. Basé à Fribourg, il accueille des chercheurs issus de l’Université de Fribourg, de la Haute école d’ingénierie et d’architecture et de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Au mois d’octobre, le smart living lab a organisé une journée portes ouvertes, afin de dévoiler ses activités au public. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les visiteurs ne sont pas à court d’imagination quand il s’agit de dessiner la maison du futur!

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  • Site du
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Home sweet eco-home! /alma-georges/articles/2016/home-sweet-eco-home /alma-georges/articles/2016/home-sweet-eco-home#respond Thu, 06 Oct 2016 08:51:19 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=2969 Le smart living lab, situé en plein coeur de Fribourg, réunit sous son toit des professeurs et des étudiants issus de trois institutions romandes: l’Université de Fribourg, la Haute école d’Ingénierie et d’architecture de Fribourg et l’EPFL. Tous les collaborateurs y poursuivent le même objectif, celui de développer un habitat qui soit à la fois efficace énergétiquement et confortable pour ses usagers.

La Suisse compte près d’un million et demie de bâtiments. Quand on sait que ceux-ci représentent presque la moitié de la consommation nationale d’énergie, on comprend l’urgence de concevoir une forme d’habitat moins énergivore. Les chercheurs qui collaborent au sein du smart living lab s’y emploient. Dans la Halle bleue, sur le site de l’ancienne brasserie Cardinale, ils explorent les pistes technologiques, architecturales et sociétales qui mènent à l’habitat du futur.

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Envie d’en savoir plus? Le accueille petits et grands ce samedi 8 octobre entre 10h00 et 16h00 à l’occasion des .

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