Alzheimer – Alma & Georges /alma-georges Le magazine web de l'Université de Fribourg Mon, 14 Feb 2022 12:35:17 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.5 Un registre national pour les maladies liées à la mémoire /alma-georges/articles/2022/un-registre-national-pour-les-maladies-liees-a-la-memoire /alma-georges/articles/2022/un-registre-national-pour-les-maladies-liees-a-la-memoire#respond Mon, 14 Feb 2022 12:00:36 +0000 /alma-georges?p=15331 Un Registre national en ligne, le Brain Health Registry (BHR), a été créé par les Centres de la mémoire de plusieurs hôpitaux suisses dans le but de faire progresser la recherche sur les maladies neurodégénératives, en particulier la maladie d’Alzheimer. Neurologue spécialisé en troubles du langage et en maladies dégénératives à l’hôpital fribourgeois, ainsi que professeur en neurologie à la Faculté des sciences et de médecine de l’Unifr, Jean-Marie Annoni a participé à sa mise en Å“uvre.
Fermez les yeux. Comptez jusqu’à 3. Un personne dans le monde vient de basculer dans la démence. Celle qui fait le plus de ravages et qui touche plus de 50 millions de personnes dans le monde et 90’000 Helvètes par an, c’est la maladie d’Alzheimer. 120 ans après sa découverte, ce mal reste incurable. Loin d’être alarmiste, le Docteur Jean-Marie Annoni préfère tempérer: «Deux mille ans plus tard, la citation ‹Un esprit sain dans un corps sain› est toujours vraie, c’est-à-dire que si l’on fait attention à son corps, on protège aussi son cerveau. L’exercice physique, le contact social, l’intérêt pour la vie en général; toutes ces petites choses du quotidien permettent de retarder l’atteinte. La maladie peut être là au niveau génétique, mais le cerveau se défend mieux s’il est soutenu par notre manière d’être et notre environnement.»

Le Docteur Annoni a choisi progressivement de se spécialiser en troubles du langage et en maladies dégénératives, car il considérait que la recherche dans les dysfonctionnements de la mémoire, bien qu’en pleine ébullition dans les années 1980, était relativement minimisée. Après un stage de recherche en neurosciences à Zürich, il se rapproche de cette branche en s’intéressant au système vestibulaire, puis à la neurologie en clinique. Un autre stage postdoctoral en réhabilitation et en troubles de la mémoire au Canada le spécialisera en maladies neurodégénératives. Au sein de ses nombreuses recherches, il s’intéresse particulièrement aux troubles du langage. Etant lui-même bilingue, il se dit fasciné par la proximité des langues. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle il s’installe à Fribourg.

L’âge, ce principal facteur de risque
Jean-Marie Annoni n’aime pas le terme de démence, à forte consonance sociale. Il lui préfère l’énoncé de trouble cognitif et assure que la maladie peut être retardée dans 40% des cas grâce à des exercices relativement simples et généraux, même si elle ne peut être évitée.

Que répond-il aux chiffres qui annoncent que le nombre de cas d’Alzheimer pourrait doubler, voire tripler d’ici 2050? «Une étude très intéressante a été faite il y a dizaine d’années. On s’est aperçu qu’à un certain âge précis, la prévalence de ces maladies neurodégénératives a légèrement diminué entre 1990 et 2010, alors que le nombre de cas de personnes atteintes augmentait. C’est bien la preuve que la maladie ne s’installe pas plus rapidement, mais que le nombre de cas s’intensifie parce que les gens deviennent plus vieux.»

Et qu’en est-il des femmes? Seraient-elles effectivement plus touchées que les hommes? «Oui, nous répond-il. Mais probablement parce que les hommes meurent avant. Actuellement, on a pas l’impression que le fait d’être une femme est un facteur de risque. Il y a effectivement des influences génétiques, mais la cause principale de cette maladie, c’est l’âge, et comme les femmes vieillissent plus, elles sont logiquement davantage à être malades.»

Les chiffres le confirme: A 60 ans, 1% de la population est touché par une forme de démence, 25% à 85 ans. Et l’âge moyen du développement de la maladie alors? «Après 70 ans. Il y a des formes plus précoces qui arrivent vers 50 ans. C’est dramatique, mais la maladie est, dans ces cas-ci, un peu particulière. Il y a toujours une composante génétique et une composante environnementale. Probablement que, dans une forme très précoce de la maladie, la composante de l’environnement est moins présente. On parlera donc de facteurs génétiques.»

La recherche vers de potentiels traitements
Des progrès dans la compréhension du mécanisme de la perte de la mémoire, il y en a eu, et beaucoup depuis les années 1980. Des traitements ont été développés et depuis peu, l’Aducanumab, ce médicament novateur qui suscite la controverse montre une efficacité «à la limite du suffisant, nous dit le Docteur Annoni. C’est un médicament qui fait beaucoup parler de lui, car il ralentit la perte de mémoire. On ne guérit pas, mais on s’approche de la possibilité de traitement. Un autre progrès désormais pris en considération, ajoute le neurologue, c’est la recherche non pharmacologique; c’est-à-dire, l’intérêt du mode de vie et de l’environnement de la patiente ou du patient pour avoir un cerveau qui résiste mieux aux maladies. Au niveau biomédical, les études se concentrent actuellement sur 2 mécanismes qui jouent un rôle important dans la maladie d’Alzheimer: l’accumulation de la protéine bêta-amyloïde et celle de la protéine Tau. En quelque sorte, la première asphyxie les informations internes, tandis que la deuxième va détériorer les cellules. Ces recherches convergent sur certains procédés possibles, tels que la création de vaccins et des traitements pour renforcer les cellules.»

Le Brain Health Registry: l’espoir d’un diagnostic précoce
Il a été récemment découvert que la pathologie d’Alzheimer débuterait environ 15 ans avant l’apparition de premiers symptômes cliniques, comme la perte de mémoire. Les interventions sur les personnes symptomatiques ayant échoué, les études actuelles se concentrent ainsi sur la phase présymptomatique, dans une démarche préventive.

La phase de recrutement de participant·e·s est l’un des obstacles majeurs dans le processus de recherche, tant sur le temps consacré que sur les coûts générés. C’est dans l’optique de faciliter l’accès aux essais cliniques et aux études que le Brain Health Registry a été créé.

Le Centre de la mémoire des HUG, en partenariat avec les Centres de la mémoire de Bâle, Berne, Fribourg, Lausanne, Lugano, Saint-Gall et Zurich, a participé à la création du registre, une plateforme en ligne dans laquelle les volontaires qui s’y inscrivent – avec ou sans problèmes de mémoire – deviennent de potentiel·le·s partenaires de recherche. Inspiré de registre du même type existant déjà aux Etats-Unis ou aux Pays-Bas, le Docteur Annoni est convaincu que d’autres hôpitaux suisses s’y joindront progressivement et que son développement continuera de s’accroître. «C’est essentiel pour un petit pays comme la Suisse de s’intégrer aux liaisons plus grandes, de créer une synergie avec les réseaux européens et mondiaux. Ce registre permet aussi d’informer les gens sur nos recherches et sur les avancées dans le domaine.» Le neurologue y a contribué en tant que médecin répondant dans la consultation de mémoire dans le Canton de Fribourg, qui implique les Hôpitaux fribourgeois et le Réseau fribourgeois de santé mentale (RFSM). Très engagé à la fois comme médecin et comme chercheur, il est le porte-parole de plusieurs personnes concernées aux études en cours au sein de l’Unifr.

Sur les questions de la divulgation des données personnelles, Jean-marie Annoni tient fortement à apaiser les craintes des volontaires. «Elles sont non seulement extrêmement protégées, mais aussi peu personnelles. Chacun·e est libre d’émettre ce qu’elle ou il veut à son propre sujet.»

Un défi à relever
La prévention de certains facteurs de risques (cardiovasculaires, sédentarité, manque de stimulation) et les recherches actuelles dans le but de trouver un traitement curatif sont de grandes avancées dans la maladie d’Alzheimer.

Par la collaboration entre les partenaires de recherche et les scientifiques, le Brain Health Registry permettra sans nul doute une meilleure compréhension de la maladie, avec la perspective de voir émerger un traitement capable de guérir la maladie d’Alzheimer.

Si, comme il est prévu, la population âgée de 65 ans ou plus dénombrera 2,7 millions de personnes en Suisse en 2050, soit un accroissement d’environ 70%, les possibilités de traitements de la maladie constituent un défi majeur et impératif.

En énonçant ce futur incertain, Le Professeur Annoni évoque l’illustre citation de Jean d’Ormesson: «Vieillir, c’est la seule façon de ne pas mourir.» Mais, ajoutait lucidement l’écrivain et philosophe français: «Ce qu’il y aurait de pire, ce serait de ne pas mourir.»

A propos du Brain Health Registry
Le Brain Health Registry Swiss est un registre national qui regroupe des personnes volontaires pour participer aux études liée à la recherche sur les maladies neurodégénératives, en particulier la maladie d’Alzheimer. Son objectif est de faciliter l’accès des chercheuses et chercheurs à une base de données de volontaires en fonction des critères de l’étude. Toutes personnes majeures peuvent s’y inscrire, mais les personnes de plus de 50 ans et qui ont eu dans leur famille des cas de la maladie d’Alzheimer sont particulièrement sollicitées. En s’inscrivant, les personnes volontaires deviennent de potentiel·le·s partenaires de recherche et peuvent accéder à des technologies de pointe, notamment par des approches thérapeutiques préventives et des techniques de diagnostics précoces.

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Maladie d’Alzheimer: la Suisse frappée de plein fouet /alma-georges/articles/2020/maladie-alzheimer-la-suisse-frappee-de-plein-fouet /alma-georges/articles/2020/maladie-alzheimer-la-suisse-frappee-de-plein-fouet#respond Mon, 21 Sep 2020 08:17:38 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=11462 En Suisse, près de 154’000 personnes souffrent d’une forme de démence, un chiffre astronomique qui pourrait doubler d’ici à 2040. A l’occasion de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, la Dre Lavinia Alberi Auber de l’Unifr et du Swiss Integrative Center for Human Health tire la sonnette d’alarme et en appelle à des investissements massifs dans la recherche pour contrecarrer cette épidémie!

La Suisse enregistre chaque année plus de 30’400 nouveaux cas de démence. Pourquoi?
C’est, bien sûr, dû au vieillissement général de la population, ce qui est en soi une bonne nouvelle. En ce qui concerne les causes mêmes de la maladie d’Alzheimer, les chercheuses et les chercheurs ont mis en évidence des facteurs héréditaires, mais aussi l’influence de l’hygiène de vie: pratiquer du sport régulièrement ou manger de manière saine diminuent les facteurs de risque. On a aussi remarqué que les infections herpétiques ou des traumatismes cérébraux peuvent jouer un rôle dans l’apparition de la maladie. Les causes sont donc multiples, ce qui explique qu’il n’existe, à ce jour, aucun traitement pour cette maladie.

Mais le temps presse!
En Suisse, la maladie d’Alzheimer provoque des coûts astronomiques, plus de 6,3 milliards de francs pour le système de santé et plus de 5,5 milliards de francs pour les familles! Je ne peux donc que m’étonner du faible soutien financier dont bénéficie la recherche. A cela s’ajoutent les conséquences sur les patient·e·s et leurs proches: les personnes atteintes d’Alzheimer souffrent de troubles du langage, éprouvent des difficultés à s’exprimer, à comprendre ce qu’on leur dit. Certaines familles feignent d’ignorer ces symptômes, ce qui, bien sûr, n’arrange rien à la situation et stigmatisent les malades. C’est pourquoi, nous voulons profiter de ce mois de septembre, décrété mois mondial de la maladie d’Alzheimer, pour lancer une campagne internationale visant à sensibiliser la population mondiale à la démence et à cette affection.

D’où votre idée de générer des synergies en créant Brainfit4Life, un groupe de travail basé à Fribourg?
Avec Brainfit4Life, nous nous sommes donné la mission d’explorer de nouvelles pistes thérapeutiques au profit des patient·e·s et de leur famille. Il s’agit d’une organisation à but non lucratif qui réunit des scientifiques, des clinicien·ne·s et des expert·e·s de Suisse et d’ailleurs. Nous mettons également l’accent sur la prévention et la sensibilisation. La population et les autorités doivent mieux connaître cette problématique.

Votre association souhaite aussi faire le pont entre la recherche fondamentale et l’industrie.
Absolument! Notre installation au facilite cet échange indispensable entre le monde académique et l’industrie. Il y a d’ailleurs parmi nous des représentant·e·s de l’industrie, ce qui favorise la collaboration entre les institutions publiques et privées. Nous nous sommes fixé quatre objectifs dans notre programme de recherche stratégique: établir un registre national de la santé cérébrale, mettre sur pied des programmes pour le diagnostic précoce, élaborer des thérapies personnalisées et, finalement, mettre sur pied cette fameuse campagne de sensibilisation pour éviter l’incompréhension, le malaise et la stigmatisation qu’engendre le vieillissement cérébral.

Photo: Lavinia Alberi Auber

Raison pour laquelle vous organisez, le 13 octobre prochain, un sur ce thème.
C’est un événement très important, soutenu d’ailleurs par le Fonds national suisse et Innosuisse, qui réunira des scientifiques et des clinicien·ne·s bien connus, suisses et étrangers. Nous pourrons notamment compter sur la présence de Matthew Baumgart, directeur général des affaires gouvernementales pour l’Association d’Alzheimer aux Etats-Unis et, accessoirement, ancien collaborateur de Joseph R. Biden, ainsi que sur celle de Manoj Pradhan, un spécialiste des questions macro-économiques et des marchés financiers. Leurs interventions nous permettront de trouver des solutions au fardeau socio-économique de la démence et des autres maladies neurologiques.

On sent que votre intérêt pour cette maladie va bien au-delà de la pure curiosité scientifique. Etes-vous personnellement concernée? D’où vous vient cet engagement?
Je ne suis pas inquiète pour moi mais, en tant que spécialistes du domaine, je ressens une sorte d’obligation morale envers les familles et les patient·e·s. Nous devons mieux faire et je suis convaincue que nous n’y parviendrons qu’en harmonisant les ressources et en créant un réseau solide, afin d’inspirer ainsi la nouvelle génération de neuroscientifiques et d’activistes. La Suisse est le pays de l’innovation, nous jouissons d’infrastructures et d’institutions formidables, mais nous ne pourrons faire la différence qu’en augmentant les investissements. Je tiens à relever qu’un traitement par anticorps développé en Suisse, l’Aducanumab, s’avère prometteur et qu’il est en cours d’évaluation par la Food and Drug Administration. Ce serait le premier médicament après 20 ans d’échecs d’essais cliniques.

Tout espoir n’est donc pas perdu?
Nous devons comprendre que le vieillissement pathologique du cerveau se développe lentement et insidieusement au cours d’une longue étape asymptomatique. Le diagnostic précoce, à un stade où les processus peuvent en effet encore être réversibles, faciliterait la mise en Å“uvre d’un programme thérapeutique ou de prévention et retarder l’apparition du déclin cognitif. Pour conclure, j’ajouterais que connaître les facteurs de risque peut contribuer à améliorer la vie de nombreuses personnes.

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Contacts:

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Revue de presse – juin et juillet 2016 /alma-georges/articles/2016/revue-de-presse-juin-et-juillet-2016 /alma-georges/articles/2016/revue-de-presse-juin-et-juillet-2016#respond Thu, 18 Aug 2016 07:51:50 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=2755 Qu’on dit les membres de l’Unifr dans la presse entre le 1er juin et le 31 juillet 2016? Quelques échos.

«Le président américain a raison. Mais l’intéressant c’est ce qu’il ne dit pas. La croissance est très faible depuis la crise de 2008, elle ne bénéficie presque qu’aux plus aisés, les inégalités se sont creusées, les salaires de la classe moyenne stagnent et de nombreux emplois se précarisent…»

– , professeur à la , , 28.07.2016


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«Le mot terrorisme en Allemagne, notamment de l’Ouest, renvoie toujours aux heures noires soit du terrorisme palestinien à Munich, soit surtout à celui de la fraction de l’armée rouge avec la Bande à Bader-Meinhof. Depuis ce jour-là le terme terrorisme à relativement décliné dans la prise de conscience allemande et, étant donné que l’Allemagne n’a pas la même communauté venue des pays du Maghreb, par exemple, ou d’autres pays musulmans – Turquie exceptée – il n’y a pas la même vision de cette question là que dans d’autres pays, notamment si on fait la comparaison avec la France, voire la Grande-Bretagne.»

– , professeur d’, RTS, , 23.07.2016


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«Pour moi, ces plantes sont précieuses car elles font partie de notre patrimoine, au même titre par exemple qu’une église ancienne, qu’on ne voudrait pas voir disparaître.»

– , directeur du , , 19.07.2016


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«L’intégration fonctionne majoritairement bien en Suisse et cela parce que, grâce à notre structure fédéraliste, on a une insistance sur les projets locaux. L’intégration doit se faire à partir du local.»

– , responsable de recherche au , RTS, , 13.07.2016


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«Un bon droit successoral devrait s’adapter à toutes les personnes qui ne rédigent pas de testament – c’est-à-dire à 80% de la population.»

– Alexandra Jungo, professeure à la Chaire de droit civil I, , 06.07.2016


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«Je trouverais catastrophique qu’un joueur qui manifesterait sa foi se rende ensuite coupable de tricherie ou de manque de respect vis à vis de l’arbitre ou des adversaires.»

– , professeur à la , RTS, , 07.07.2016


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«Was die Bevölkerung nicht interessiert, hat im Parlament wenig Chancen. Im Parlament sitzen zwar viele Juristen und Rechtsanwälte. Aber die Gerichte und das Parlament wollen eigentlich nicht, dass die Leute klagen.»

– Arnold Rusch, Professor am Institut für Schweizerisches und Internationales Baurecht, zum Erfolgshonorar, , 6.7.2016


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«Les rites et les éléments symboliques, c’est pour ceux qui restent, pas pour le défunt.»

– , professeur à la , RTS, , 05.07.2016


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«La réalité virtuelle nous offre un outil très puissant pour analyser les réactions humaines face à différents stimuli.»

– , Maître-assistant au , , 05.07.2016

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«La Suisse se trouve extrêmement bien située en terme d’utilisation des antibiotiques. C’est un des pays européen, si ce n’est le pays européen, qui consomme le moins d’antiobiotiques et en fait le meilleur usage.»

– Patrice Nordmann, professeur à la , RTS, , 10.07.2016

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«Je früher die Krankheit diagnostiziert wird, desto grösser sind die Chancen, effektive und dauerhafte Therapien dagegen zu entwickeln – und wahrscheinlich wird eines Tages sogar eine komplette Heilung möglich sein.»

– , , zu Alzheimer, , 5.7.2016

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«Le Brexit ajoute une couche de crise à celle des subprimes, de la dette souveraine, plus récemment des migrants. Aucune n’a été résolue. Je ne veux pas parler de troisième guerre mondiale, mais ce qui se prépare est similaire et tout aussi dramatique.»

Ìý– , professeur à la , , 30.06.2016

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«Sex muss nicht spontan sein, um Freude zu machen.»

Ìý–  Psychologin FSP am , zu einschlafendem Sexualleben, , 28.6.2016

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«C’est l’équilibre du remboursement de la dette qui en soi devient un objectif et donc, c’est une perversion du système.»

– , professeur à la , RTS, , 29.06.2016

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«Wenn es tatsächlich stimmt, dass in Davos zum heutigen Zeitpunkt noch kein Handlungsbedarf besteht, verstösst die Gemeinde mit einem vorläufigen Massnahmenverzicht nicht gegen Bundesrecht.»

– Prof. Bernhard Waldmann, Lehrstuhlinhaber für Staats- und Verwaltungsrecht III, zu Zweitwohnungen, , 28.6.2016

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«On dit que les jeunes veulent tout, tout de suite, mais cette attitude se comprend: ils n’ont aucune garantie que ce qu’ils investissent sur la durée va être récompensé.»

– , maître d’enseignement et de recherche au , , 27.06.2016

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«Il est assez rare que l’ego d’un seul homme cherchant à asseoir l’hégémonie sur son parti détruise un pays, fissure un continent et change le monde en une seule nuit. C’est sans doute ainsi que David Cameron passera à l’histoire.»

– , professeur à la , , 28.06.2016

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«Der Austritt Grossbritanniens aus der EU gefährdet die Stabilität, die Sicherheit und den Wohlstand des ganzen Kontinents – und damit auch der Schweiz.»

Ìý– , Professor für , zu Brexit, , 25.6.2016

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«Ainsi, il n’y a aucune raison juridique de ne pas conclure le protocole sur la Croatie.»

– , rectrice et professeure à la, , 24.06.2016

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«Les pièces de monnaie et les billets de banque vont être rangés dans des musées dans un avenir assez proche, à commencer par la Suisse et quelques autres pays avancés sur le plan économique.»

– , professeur à la , , 23.06.2016

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«Wer einen Satz liest, macht sich dazu Bilder in seinem Kopf.»

– , Dozent für und Co-Leiter des PPSA, zu Automatismen unseres Denkens, , 16.6.2016

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«L’inauguration du Centre suisse islam et société est un symbole qui va rassembler différents groupes de la société civile suisse, de la politique et des communautés religieuses pour célébrer ce nouveau pas.»

– , directeur du, RTS, , 13.06.2016

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«Il n’y a sans doute pas qu’un seul institut financier impliqué à Fribourg. Des multinationales de la place utilisent ce type de services, comme des personnes privées. On voit qu’il y a une véritable industrie de la vente de sociétés offshore, un business qui rapporte un peu à tout le monde, tant qu’il est légalement possible. En Suisse, cette situation découle d’une cécité voulue pendant des dizaines d’années.»

– , professeur à la , à propos de l’affaire des Panama Papers, 09.06. 2016

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«In vielen Berufen ist es nötig, nähere Kenntnisse des Islams und der Muslime im Kontext der Schweizer Gesellschaft zu haben.»

– , Co-Leiter des , , 08.06.2016

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«Man will damit ein Risiko auf die Allgemeinheit, also den Steuerzahler, abwälzen. Wenn es dem Kanton derart wichtig ist, kann Graubünden ja eine eigene Schneemangelversicherung ins Leben rufen.»

– , Leiter des , zur Forderung der Bündner Bergbahnen nach mehr Geld, , SRF, 08.06.2016

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«Ce que Frankenstein, le roman, a apporté, c’est la figure d’un savant fou archétypique. Donc si on parle de Frankenstein au sujet de tous ces débats contemporains, si on importe cette figure du savant fou, peut-être au fond que, plutôt qu’une aide, c’est un écran à une pensée complexe qu’on pourrait développer sur ces questions de génie génétique.»

– , professeur à la , RTS, , 08.06.2016

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«Wir konnten die Abstammungslinie dank neuer statistischer Methoden nach Süden verlängern, bis zum griechischen und türkischen Teil der Ägäis.»

– , , zur Abstammungslinie europäischer Bauern, , 07.06.2016

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«Die einzelnen Teile sind schwer zugänglich und es gibt bisher kaum systematische Kataloge.»

Ìý– , Professor am , zur neuen Suchmaschine für Handschriftenfoschung , , 02.06.2016

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«Ein Abseitsstehen in diesen Programmen [Horizon 2020 und diverse Austauschprogramme] hätte aber kaum zu überblickende, denkbar negative Auswirkungen auf den Forschungs- und damit auch Innovationsstandort Schweiz.»

– , Professorin und Direktorin am sowie Rektorin der Universität, zum Abschluss des Kroatien-Protokolls, , 01.06.2016

 

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