Uncategorized – Alma & Georges /alma-georges Le magazine web de l'Université de Fribourg Thu, 21 Mar 2019 07:20:32 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.5 Un dessin chaque jour que Dieu fait /alma-georges/articles/2019/un-dessin-chaque-jour-que-dieu-fait /alma-georges/articles/2019/un-dessin-chaque-jour-que-dieu-fait#respond Tue, 19 Mar 2019 09:43:12 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=7980 Kristen fait tout sur le tard! Non contente d’avoir repris des études à l’UNIFR presque 20 ans après avoir obtenu un Bachelor en psychologie, cette maman américaine est tombée récemment dans la BD. Comme tous les convertis de frais, elle s’y consacre avec un zèle de dévot.

Il est très probable que vous l’avez déjà rencontrée dans l’un ou l’autre troquet de Fribourg, dessinant à sa table, cernée d’une trousse de crayons, d’un coffret d’aquarelles, d’un cahier et d’un café latte. Bien qu’elle ait toujours griffonné, Kristen s’est véritablement mise au dessin il y a six ans sur l’injonction d’un ami qui la pousse à se lancer dans une sorte de carnet intime en bandes dessinées. «Je pensais le faire durant un mois mais j’ai été complètement hooked», s’extasie-t-elle. Depuis, elle dessine compulsivement et, que cela reste entre nous, on la soupçonne même de le faire en classe: «J’ai noirci plus de 1000 pages si je compte tout mon travail. Yeah! I draw a lot!»

Draw my life
L’essentiel de son inspiration, Kristen Curtis le puise dans son quotidien d’étudiante et de mère. En reprenant un Master en littérature anglaise à l’Université de Fribourg, elle s’est parachutée dans le temps et l’espace – elle a 20 ans de plus que ses camarades et vient d’un continent lointain – et porte sur sa nouvelle vie le regard distant d’une anthropologue en terres exotiques. «Tout est différent: mon âge, le pays, le système éducatif et la langue. J’ai décidé de tout recommencer et de tout redécouvrir sans a priori!» Une sorte d’ethnographie participative dont elle passe quotidiennement les observations au crible de son art: «I process everything through my diary!»
Il s’agit là sans doute aussi d’une forme de catharsis pour cette artiste que l’on devine timide derrière son exubérance américaine. Anglophone dans un cours de littérature anglaise, elle frémissait à l’idée de ne pas avoir le niveau de langue nécessaire ou, pire encore, de ne pas pouvoir satisfaire les attentes à son encontre: «J’avais peur qu’on me dise « You should know this! You should get it right!» Mais, ces craintes une fois balayées, elle a pris goût à ses études qui lui ont notamment permis de redécouvrir le revêche poète médiéval Geoffrey Chaucer, guest star de son carnet intime: «Il y incarne la voix de la raison, il modère mes craintes et me permet d’être moi-même».

 

L’inspiration, un jaillissement
Quand elle couche une idée sur le papier, elle n’y revient plus: inspiration, crayon, encre, aquarelle, presque jamais de coups de gomme. Tout juste songe-t-elle à ne pas écorner ses camarades, sa matière première, qui découvrent parfois ses œuvres à son insu. «Je ne fais rien qui soit de nature à blesser quiconque, avoue-t-elle, et rien surtout qui puisse faire honte à ma fille de 8 ans.»
Pour l’heure, elle est une dessinatrice du réel et ne s’est encore que peu frottée à la fiction. C’est peut-être le revers de la médaille du carnet intime: s’il permet d’éviter l’angoisse de la page blanche, il accapare en revanche toute l’énergie créatrice. Plutôt que de mener études et dessin en parallèle mais séparément, elle est parvenue à faire converger ces deux passions au sein d’un seul et même séminaire: «J’ai rendu un papier sous forme de comics, mais n’allez pas croire que c’était une solution de facilité, se défend-elle, cela m’a pris 60 heures!» Un coup d’essai qu’elle souhaiterait transformer à l’occasion de sa thèse de master, car elle est convaincue qu’il y a de la place pour le neuvième art dans le monde académique.
Ce goût de l’expérience, de la transgression, toute policée qu’elle soit, Kristen jure ses grands dieux qu’elle ne l’avait pas alors qu’elle était étudiante au Berry College, dans l’Etat de Géorgie. Au rebours de nos préjugés, elle se l’explique par la mentalité suisse qu’elle estime plus favorable à la prise de risque qu’aux Etats-Unis. Face à notre étonnement, elle se ravise: «C’est probablement le privilège de l’âge aussi, puis d’ajouter songeuse, rompre les amarres nous aident certainement à être plus libre». Plus libre pour oser sortir du cadre que la vie nous impose. Tout le contraire de la BD, en somme.

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«Let’s Drink and Drive!» /alma-georges/articles/2018/lets-drink-and-drive /alma-georges/articles/2018/lets-drink-and-drive#respond Wed, 25 Apr 2018 14:15:57 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=6304 Nicht nur der Titel des Gewinnerslams von Preston Sutton hat überzeugt! Mit wissenschaftlichen Fakten ein Publikum zum Kochen zu bringen, ist eine echte Herausforderung. Die diesjährigen Slammer meisterten diese mit Bravour und der Abend wurde zum riesen Erfolg!

«Wir alle haben ein Gehirn», versicherte uns Gijs in seinem Slam und zeigte dem Publikum auch gleich, wie dieses funktioniert: es ist ein soziales Netzwerk! Und es wurde an diesem Abend auch gut gefüttert! In seinem Gewinnerslam erzählte Preston, wie man Batterien massiv effizienter herstellen könnte und dass man sich betrunken besser von autonomen Fahrzeugen chauffieren lässt.

Johannes versprach, dass Pestizide nicht töten müssen und Andreas Meier, dass dank Fuzzy Logic individuelle Bedürfnisse innerhalb eines starren Systems wahrgenommen werden können. Evgenii präsentierte das perfekte U-Boot aus Diamanten und Karolina eine mögliche Heilungsmethode für Osteoporose. Michela verzauberte auch mit der Magie von Polymeren, die auf unsere Reize reagieren. Sie alle erzählten äusserst unterhaltsam, was sie in ihrem wissenschaftlichen Alltag bewältigen und sorgten für diverse Lacher, offene Münder und öfters für den Ausruf aus dem Publikum «Elisa, die Welle!», wenn tosender Applaus dem Ausdruck des Vergnügens nicht mehr gerecht wurde.

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Mehr zu den Slammern online:

  • von Johannes Bergmann
  • von Gijs Plomp
  • von Michela diGiannantonio
  • von Preston Sutton
  • von Andreas Meier
  • von Evgeni Glushkov
  • von Karolina Korzeb
  • Moderator Marc Folini auf
  • Weitere Informationen zum Science Slam auf der
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Imperiales Unterstatement /alma-georges/articles/2017/imperiales-unterstatement /alma-georges/articles/2017/imperiales-unterstatement#respond Tue, 04 Jul 2017 13:07:48 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=4491 17 Masterstudenten der Zeitgeschichte suchten im Rahmen einer Studienreise in «Imperial London» die Spuren des ehemaligen britischen Weltreiches. Und entdeckten eine Metropole, die visuell wenig Opulenz zur Schau stellt, dafür aber andere Sinne anspricht.

Das britische Empire hat in seiner Hauptstadt tiefe Abdrücke hinterlassen. Als ehemaliges Zentrum eines der grössten Weltreiche der Geschichte ist London Standort zahlreicher Gedenkstätten, die an Ereignisse und Akteure imperialer Weltgeltung erinnern. Die Objekte und Artefakte, die im öffentlichen Raum und in den Museen von der kolonialen Expansion Grossbritanniens, vom globalen Handel und von der wissensgeschichtlichen Eroberung der Erde zeugen, sind in ihrer Vielfalt und Qualität wohl einzigartig. Sie erzählen in ihrer Anzahl aber auch von einem Sammelwahn und sind selbst für Historiker beinahe überwältigend. Und doch wird die imperiale Vergangenheit Londons nicht auf des Forschers und Beobachters Auge und erst recht nicht auf jenes des flanierenden Touristen gedrückt. Städte wie Paris oder Wien sind viel offenkundiger vom Streben nach Grossmacht und der damit verbundenen imposanten Architektur geprägt. Man denke an die Metamorphose von Paris unter Napoleon III., als ganze Stadtteile abgerissen und breite Boulevards gezogen wurden. Solch eine grossflächige Umgestaltung fand in London nicht statt. Der Historiker Jürgen Osterhammel führt diese «imperiale Abstinenz»auf private und öffentliche Sparsamkeit zurück sowie auf die Abneigung einer konstitutionellen Monarchie gegen hohlen absolutistischen Pomp. Ausserdem habe eine einheitliche Stadtverwaltung mit hinreichenden Planungsvollmachten gefehlt.

Der Drache auf der Säule
Unter der Leitung von Professor Siegfried Weichlein und mitorganisiert von Linda Ratschiller waren 17 Master-Studenten der Zeitgeschichte aus Freiburg zwischen dem 8. und 11. Mai 2017 vor Ort auf der Suche nach den Spuren von Imperial London. In sechs Vorlesungen bereiteten sie sich auf die Reise vor, diskutierten das alte Imperium, das in der Frühen Neuzeit von 1607 bis zum Verlust der nordamerikanischen Kolonien 1783 Bestand hatte und – auch dank dem Ausbau der Royal Navy zum mächtigen aussenpolitischen Instrument – den Aufstieg zur Weltmacht begründete. Behandelt wurde auch der Fokustransfer vom Atlantik auf den Indischen Ozean im 19. Jahrhundert und die Expansion zum Weltreich. Dieses erreichte 1922 seine grösste Ausdehnung und verfügte über rund ein Drittel der Landfläche der Erde. Thematisiert wurde schliesslich der Übergang in den Commonwealth und die politische Unabhängigkeit der Dominions und 1947 auch Indiens sowie die darauffolgende Dekolonisation Afrikas als Abgesang auf das Empire. Und schliesslich wurden auch aktuelle Wendungen wie der Brexit und der vom britischen Sprühregen stets etwas getrübte Blick auf Europa und die Union thematisiert.

Die Suche nach Überresten des Empires beginnt mit einem von zwei Kommilitonen geführten Rundgang entlang des «Strand», der Verbindungsstrasse zwischen den Cities of London als Handelszentrum und Westminster als politischem Nukleus. Wie an einer zwei Kilometer langen Schnur liegen da die Sehenswürdigkeiten aufgereiht. Zum Auftakt stehen wir unter dem Spitzbogen der 1882 von Queen Victoria eröffneten Royal Courts of Justice, die im historistischen Stil der nach er Königin benannten viktorianischen Gotik erbaut wurden. Hier wurde das Common Law gesprochen, das sich nicht auf kontinentales Zivilrecht abstützt, sondern durch richterliche Auslegung weiterentwickelt wird. Offenkundigste Erinnerungsstätten im Strassenbild sind Statuen. Beäugt vom Drachen auf der Säule des Temple Bar Memorial, das die Westgrenze der City und den Übergang der Fleet Street in den «Strand» markiert, begaben wir uns zur Statue von Samuel Johnson. Dieser definierte 1755 den englischen Wortschatz und legte damit die Grundlage für eine Weltsprache. Nicht weit davon entfernt steht der bedeutende liberale Premierminister William Gladstone (1809-1898), der die Home Rule für Irland verteidigte und trotz Besetzung Ägyptens und des Sudan als «Anti-Imperialist» gilt. Seinen konservativen Gegenspieler Benjamin Disraeli treffen wir später an diesem Tag – vor dem Palast von Westminster. Ein kontrovers diskutiertes Denkmal entdecken wir gleich neben Gladstone: Die Statue von Arthur «Bomber» Harris, der das Bomberkommando der Royal Air Force im Zweiten Weltkrieg leitete, die flächigen Zerstörungen deutscher Städte aus der Luft anordnete und auch Dresden verwüstete. Nicht gerade ohrenbetäubend, aber doch recht hoch ist der Lärmpegel in dieser zentralen Lage der Stadt, so dass es zuweilen schwierig wird, die Referenten zu verstehen. In der City of London und darüber hinaus wird, harter Brexit hin oder her, eifrig gebaut und renoviert. Von der britischen Verbindung mit den Dominions und den Kronkolonien erzählen etwa das «Australia House»  oder das «India House» in Aldwych.

Tee, Seide, Opium
Zwei Nachmittage lang führt uns die professionelle Touristenführerin Jacqueline Stater durch ihre Heimatstadt. Sie öffnet uns die Augen für Schätze aus dem Imperium und dessen Protagonisten. Von Robert Clive (1725-1774), dem Eroberer Bengalens in Diensten der East India Company, der den Handel mit Tee, Seide und Opium monopolisierte und den daraus resultierenden Reichtum in Adelspalästen und Landhäusern in der Heimat verbaute, über Horatio Nelson, der am 21. Oktober 1805 die Schlacht von Trafalgar für die Briten entschied, bis zu Queen Victoria, die vor Buckingham Palace auf ihrem Memorial thront. Der organisierte Teil des ersten Tages ist damit beendet. Doch die Monarchie und das Imperium lassen uns in den späteren Stunden nicht ganz los, wenn auch in etwas informellerem Rahmen. Sei es beim Essen in einem indischen Restaurant in der Gegend um den Piccadilly Circus, bei gezapften Pints aus der Brixton Brewery im an unser Hotel grenzenden Pub «Prince Of Wales» in Brixton, bis dort schliesslich allzu früh die «Last Order» ausgerufen wird.

Den zweiten Tag leiten wir mit einer Seminareinheit im Deutschen Historischen Institut am Bloomsbury Square ein. Wir diskutieren die Royal Navy, die Navigation auf den Weiten der Ozeane, die Immigration aus den West Indies und Bangladesch sowie, damit zusammenhängend, das Essen in «Imperial London». Am Nachmittag macht uns der Tourist Guide in Canary Wharf die Handels- und Finanzpolitik und später in Greenwich die Stellung Londons als Wissensapparat deutlich, etwa durch die Festlegung des Nullmeridians und der Greenwich Mean Time.

Entführt? Gerettet? Das Schicksal von Ramses II
Das Wissen steht auch am dritten Tag inmitten des Sammelsuriums von Artefakten und Objekten aus den Kolonien im British Museum im Mittelpunkt. Im Fokus steht die Statue Ramses II, die von Giovanni Battista Belzoni (1870-1920) aus Theben abtransportiert wurde. Handelt es sich dabei um Grabräuberei oder wurden durch das Sammeln im britischen Empire Kunst- und Kulturschätze vor dem Untergang bewahrt? An dieser Frage im Spannungsfeld des Wissens- und des Eigentumsbegriffes entzündet sich eine flammende Diskussion. Der Nachmittag endet mit einer Visite der Bank of England, wo Grossbritannien als Währungsimperium verständlich wird. Der Goldstandard von 1816 bis 1931 verlieh dank der Deckung des britischen Pfunds durch Goldreserven ökonomische Stabilität. Zudem übte das Empire seinen Einfluss auch in Teilen Südamerikas aus, wo das Pfund Handelswährung war.

Der Tag verhallt mit dem Stück «Nell Gwynn» von Jessica Swale in Shakespeares Globe Theatre. Erzählt wird die Lebensgeschichte der Schauspielerin Gwynn, die in den 1660er- und 1670er-Jahren die Mätresse von König Charles II war. Weil sie wenig von Standesunterschieden hielt, war sie beim Volk sehr beliebt. Klassenunterschiede gibt es auch im heutigen, rekonstruierten Globe Theatre kaum, zumindest nicht auf den günstigeren Plätzen im Yard. Bei Bier und Chips wird geklatscht, gejohlt und Freud und Leid mit den Bühnenfiguren geteilt. Diese beziehen das Publikum gleich mit in die Handlung ein. Es ist ein sehr gelungener, heiterer Abschluss des Tages.

William Turner und Cartoons
Der vierte Tag steht im Zeichen von «the Empire and the Arts». Und wo könnte dieses Thema besser eingeleitet werden als in der Tate Britain in London? Nach der Betrachtung einiger Gemälde von J.M.W. Turner (1775-1851) beschäftigt uns die Kunst auch während der Seminareinheit. Durch einige Fallbeispiele entdeckt die Gruppe das britische Empire auch in der Malerei. In verschiedenen Abbildungen wird das Zusammenspiel von Imperialismus und Anti-Imperialismus deutlich. Während dem Betrachter im Cartoon «Animals of the Empire» zum Beispiel die Faszination für das Fremde und Exotische vermittelt wird, parodiert die Karikatur «The Rhodes Colossus» von Edward Linley Sambourne das Grossprojekt des Kap-Kairo-Plans und den damit verbundenen Grössenwahn der Imperialisten, in diesem Fall von Cecil John Rhodes.

Ist London nun eine «Imperial City»? Und wo findet man das Empire heute in London? Diese Frage stellen wir in der letzten Seminareinheit auch dem deutschen Historiker Dominik Geppert, der mit einer Arbeit über die Entstehung des Thatcherismus in Grossbritannien promoviert hat. Seiner Meinung nach wird das Empire vor allem in Museen bewusst thematisiert, da es sich für Engländer noch immer um ein schwieriges Thema handelt und eine Positionierung vielen Briten schwer fällt. Im öffentlichen Raum Londons sei das Empire auch aufgrund der Diversität der Menschen sichtbar. Siegfried Weichlein fügt dieser Anmerkung hinzu, dass die Einwanderer aus den Kolonien einen Segen über die britische Küche bringen konnten. Bei einem gemeinsamen Essen in einem Restaurant aus dem Punjab lassen wir uns zum Abschluss der Reise gerne davon überzeugen.

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Von Hirn, Haus und Okkultismus /alma-georges/articles/2016/von-hirn-haus-und-okkultismus /alma-georges/articles/2016/von-hirn-haus-und-okkultismus#comments Fri, 22 Apr 2016 07:51:37 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=2323 Full House und Stimmung wie an einem Boxmatch, der Freiburger Science Slam war ein voller Erfolg: Sechs Slammer haben sich einen hervorragenden Battle geliefert und um die Wette präsentiert. Gewonnen hat Judith, doch der Entscheid war äusserst knapp – überzeugt haben sie alle.

Stretching hilft. Zunge lockern auch. Langsam wird es ernst für die Slammer. Judith macht’s zum ersten Mal: «Klar bin ich nervös!» gibt sie zu, schaut beim Interview aber kampfbereit in die Kamera. Ihr Thema interessiert, ihr Auftreten fesselt. Okkultismus, Theosophie – von Geistern und deren Beschwörer. Ihr Vortrag sitzt, die Bilder sind bunt und erklären auf einen Blick, was sie in Worten keine Zeit zu erklären hat. Denn beim Science Slam hat Jeder nur zehn Minuten, um eine jahrelang erforschte Geschichte zu erzählen. Spannende Resultate haben sie alle gefunden.

Wissenschaftskommunikation pur

Der erste Science Slam – auf Deutsch Wissenschaftswettstreit – fand 2006 in Darmstadt statt. Der Star der Szene ist Giulia Enders, die 2012 mit ihrem Slam «Darm mit Charme» punktete. Sie veröffentlichte daraufhin ein gleichnamiges Buch, mit dem sie weitere Preise gewann. Das Konzept, Forschungsprojekte und Resultate für alle verständlich zu präsentieren – und dies auch noch innerhalb eines erträglichen Zeitrahmens – kommt an. Immer mehr Universitäten lassen ihre Wissenschaftler tanzen, singen oder eben slammen.

Fassaden mit Wollmützen

Auch wenn es nicht in erster Linie um den Sieg geht, ein Slam ist ein Wettkampf. Die Präsentierenden haben ein sehr freundschaftliches, lockeres Verhältnis und beim Abendessen vor dem Slam scheint es, als würden sich alte Freunde treffen. Doch kaum gehen die Scheinwerfer auf der Bühne an, tritt auch der Kampfgeist ins Rampenlicht. Sie geben alle ihr Bestes. Häuser mit Mützen – es geht um die Isolation von Bauten aus verschiedenen Epochen. Strassenschilder nach Rom – immer wieder gerne verwendet in der Hirnforschung, einmal zum Thema Legasthenie, aber auch zum Thema Gesichtserkennung. Zum krönenden Abschluss stimmte der ganze Saal in «Let the Sunshine in» mit ein – es geht um Sonnenschutz für Menschen mit einem Gendefekt.

Tosender Applaus

Der Sieg wurde durch Stampfen, Klatschen, Jauchzen und Rufen bestimmt, was es der Jury nicht leicht machte, weil die Zuschauer offensichtlich von allen Präsentationen begeistert waren. Ein Star, der am Freiburger Science Slam dabei war, ist Dong-Seon Chang, der schon 28 Science Slams gewonnen hat. Mit einem Stichentscheid in der Vorrunde erkor die Jury dann aber Judith zur Siegerin, die das Finale gegen Mehmet schliesslich für sich entschied. Ein äusserst spannender und unterhaltsamer Abend im Nouveau Monde in Freiburg. Eine Woche später dann das ganze Spektakel nochmals auf Französisch.

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Video: Christian Doninelli – Unicom

Wollen Sie in den Battel einsteigen und das nächste Mal mitslammen? Senden Sie uns jetzt eine Email!

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Briser la spirale /alma-georges/articles/2016/briser-la-spirale /alma-georges/articles/2016/briser-la-spirale#respond Sun, 17 Apr 2016 10:30:35 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=2215 Délinquance, récidive, prison et radicalisation: un engrenage qui effraie. Comment prévenir ce choix et préparer la réinsertion? Entretien avec Géraldine Duvanel Aouida, lectrice au Domaine de sociologie, politiques sociales et travail social.

Comment empêcher l’entrée dans la délinquance?
La délinquance traverse le temps; ce sont la place et la forme des délits, les parcours personnels, les contextes généraux qui changent. Nous disposons aujourd’hui de pistes concrètes et utiles: le sentiment d’incompétence, le manque de confiance et de prévisibilité au quotidien, l’absence de soutiens et d’engagements forment des contextes d’inquiétude et d’isolement. L’intervention peut travailler dans ce sens pour prévenir et atténuer la souffrance sociale dont certains chercheraient à sortir par des voies moins recevables. Le travail sur le décrochage scolaire est un début fondamental. Favoriser l’inclusion pour que le passage de l’adolescence à l’âge adulte ne soit pas vécu comme une déchirure.

Peut-on établir un lien entre délinquance juvénile et départs pour le djihad?
Il faut éviter les amalgames. Les jeunes en situation de délinquance en Suisse ne doivent pas être vus comme des candidats au djihad. Ce qui est intéressant, c’est de se pencher sur l’expérience de non considération et de vulnérabilité que font les jeunes délinquants. Dans une logique de survie, ils tentent de déjouer cette situation de souffrance en se transformant, en se dotant d’un certain pouvoir. Ils investissent la marge dans laquelle ils sont pris. L’accès à un statut de caïd doit leur permettre d’éprouver un sentiment de pouvoir et de contrôle. Il est envisagable que cette expérience de souffrance sociale et cette volonté de la déjouer soient communes. L’insertion durable dans la délinquance est une réponse à une souffrance  qu’on peut même qualifier d’expérience d’aliénation.

Une déradicalisation est-elle possible?
La déradicalisation est, à mon sens, une utopie politique. Il importe, avant tout, d’éviter la radicalisation, que l’on peine par ailleurs à définir,  en offrant mieux et plus tôt. Miser sur l’insertion sociale des plus vulnérables, permettre à la jeunesse contemporaine d’accéder à une forme d’autonomie et d’accomplissement minimal, éveiller l’espoir de trouver sa place. C’est autour de ce projet que les forces devraient se concentrer.

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Après avoir obtenu son diplôme en pédagogie spécialisée,  travaille en tant qu’éducatrice d’internat. Elle décroche sa licence, puis son doctorat en pédagogie spécialisée à l’Université de Fribourg. Sa thèse, «Rester pour s’en sortir. Logiques de récidive chez les jeunes en situation de délinquance» est récompensée par le Prix Vigener de la Faculté des lettres en 2015.

A lire:

  • «La spirale de la délinquance juvénile», un article sur sa thèse dans , mars 2016
  • , un article de Géraldine Duvanel Aouida paru dans la Revue d’information sociale REISO
  • Rester délinquant. Comprendre les parcours des jeunes récidivistes, le livre tiré de la thèse, à paraître au printemps 2016 aux

 

 

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Quand la bibliothèque joue les cupidons /alma-georges/articles/2016/quand-la-bibliotheque-joue-les-cupidons /alma-georges/articles/2016/quand-la-bibliotheque-joue-les-cupidons#respond Thu, 18 Feb 2016 14:07:03 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=1928 Permettre aux célibataires de se rencontrer autour de Casanova, Georges Sand ou Rousseau? La Bibliothèque cantonale et universitaire (BCU) de Fribourg a tenté l’expérience, le 11 février, avec une visite guidée spéciale de son exposition « Fribourg vue par les écrivains ».  Une trentaine de cœurs à prendre ont répondu à l’appel.

Il a le sourire un brin gêné, la réponse vague, polie. «Je suis là pour la culture», raconte ce jeune homme de 21 ans. Apprenti informaticien vivant à Lausanne, il fait partie de la petite trentaine de curieux réunie ce soir-là, à trois jours de la Saint-Valentin, dans l’aile exposition de la BCU. Comme la plupart des hommes et des femmes présents, il est célibataire. «J’ai vu l’annonce sur Internet, et comme j’ai pas mal d’heures a récupérer au travail…», justifie-t-il sans se départir de son charme nonchalant.

De la culture à l’amour

Favoriser les rencontres par la littérature, c’était le but de la BCU. Une première pour elle. «Nous avions déjà proposé des rencontres de speed-bookings et des lectures de textes pour la Saint-Valentin, mais jamais de soirée spécifiquement dédiée aux célibataires», explique Silvia Zehnder-Jörg, cheffe de secteur des Collections fribourgeoises et activités culturelles. Pour cette dernière idée, elle s’est inspirée du Musée des beaux-arts de la Chaux-de-Fonds, qui met régulièrement sur pied de telles soirées spéciales.

Cette visite a pris pour cadre l’exposition temporaire de la BCU, « Fribourg, vu par les écrivains», visible jusqu’au 27 février prochain. Concept de la soirée? Une promenade littéraire balisée par des lectures d’écrivains du XVIIIe au XXe siècle, suivie d’un apéritif. Les morceaux choisis étaient tous tirés de l’ouvrage d’anthologie publié parallèlement à l’exposition. Sous la plume de Jean-Jacques Rousseau, Etienne Pivert de Senancour, Hilaire-Léon Sazerac, Pier Paolo Pasolini, il y est question du Canton de Fribourg, mais aussi de l’amour, des femmes.

Pour Jean-Jacques Rousseau, Fribourg est «une petite ville peu jolie, mais peuplée de très bonnes gens». Extrait audio des lectures de la soirée.

Ainsi, le Fribourgeois Alexis Peiry évoque dans ses mémoires, publiées en 1968, son premier amour pour Madeleine, fille de gardes-génisses gruériens. Une bien belle histoire que n’aura pas vécue le Français Désiré Raoul-Rochette, traversant la région en 1820. Alors conservateur du Cabinet des Médailles et des Antiques à la Bibliothèque nationale de Paris, l’archéologue dresse un portrait peu flatteur des Fribourgeoises de l’époque, qui n’offrent, écrit-il, «rien de très remarquable, si ce n’est pourtant leur laideur».

Fribourg et ses Fribourgeoises

Responsable des fonds iconographiques de la BCU et auteur des caricatures jalonnant l’exposition et le livre qui lui est consacré, Claudio Fedrigo a préparé cette visite aux côtés de Silvia Zehnder-Jörg et de Michel Dousse, commissaire de l’exposition et auteur de l’anthologie. «En cherchant des textes, j’ai été surpris de voir à quel point les écrivains évoquaient les femmes lors de leur passage à Fribourg. L’élément féminin faisait partie du voyage», explique-t-il.

Désiré Raoul-Rochette n’est pas tendre avec les Fribourgeoises, mais ce passage a le mérite de faire rire les auditeurs célibataires de la BCU. Extrait audio des lectures de la soirée.

A l’heure de l’apéro, les contacts se nouent. Certains sont venus en groupe. «Je suis ici par le biais d’une amie, elle aussi célibataire», raconte ce Gruérien de 35 ans, divorcé depuis quelque temps. Veston, crâne rasé, l’homme s’est mis sur son «31». «L’idée est surtout de faire autre chose de mes soirées, de croiser du monde. Je ne cherche pas spécialement à trouver quelqu’un. Les choses se passent ou non.» Il trouve la soirée sympathique. «Non seulement la démarche est intéressante par son côté culturel, mais elle est aussi plus sociale que les rencontres sur internet.»


Image: Pierre Koestinger, Unicom

Si la moyenne d’âge tourne autour de la trentaine, le public compte tout de même quelques personnes plus âgées. C’est le cas de cette Fribourgeoise de 65 ans qui va droit au but: «Je ne suis pas une spécialiste en littérature. Je suis là pour faire des rencontres.» La présence de quelques seniors dans la salle semble la rassurer sur ses chances. «A partir d’un certain âge, il devient parfois difficile de trouver des gens intéressants. Beaucoup n’osent pas venir, souligne-t-elle. Ça m’a d’ailleurs aussi traversé l’esprit. Je me suis dit que fréquenter de telles soirées n’était plus de mon âge.»

Et plus si affinités…

Autre senior présent, ce Lausannois de 74 ans semble avoir trouvé chaussure à son pied. «Avec Madame, on s’est rencontré sur le site de rencontres Swissfriends. On est allé manger ensemble au restaurant et puis elle m’a proposé de l’accompagner pour cette soirée à Fribourg. Je ne sais pas si notre histoire durera, mais au moins, cette sortie permet de nous changer les idées.»

Alors que les curieux quittent progressivement la BCU, l’expérience a été positive pour Silvia Zehnder-Jörg. Selon elle, la culture favorise les contacts. «Les gens se retrouvent autour d’intérêts communs. Les institutions culturelles restent souvent trop rarement conscientes de ce potentiel.» Une telle soirée pourrait-elle être reconduite à la BCU? «Si le thème des prochaines expositions s’y prête, comme cette année, pourquoi pas?», répond-elle.

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L’exposition se tient à la BCU jusqu’au 27 février 2016.

Retrouvez également tout le programme culturel de la BCU sous:

 

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L’autonomie au bout des doigts! /alma-georges/articles/2016/lautonomie-au-bout-des-doigts /alma-georges/articles/2016/lautonomie-au-bout-des-doigts#respond Fri, 29 Jan 2016 09:47:18 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=1859 Depuis quelques années, les tablettes tactiles ont investi notre quotidien. Aujourd’hui, elles se fraient aussi un chemin dans le domaine de la pédagogie spécialisée. Des chercheuses fribourgeoises souhaitent en exploiter le potentiel pour permettre aux personnes présentant une déficience intellectuelle d’acquérir une plus grande autonomie.

L’autodétermination. Voilà un concept devenu un maître-mot dans le domaine de la pédagogie. De nos jours, les éducateurs considèrent les personnes en situation de handicap comme des acteurs à part entière de leur projet de vie. Ça n’a pas toujours été le cas. Les spécialistes considèrent les nouvelles technologies en général, et les tablettes tactiles en particulier, comme de bons outils pour concrétiser ce nouveau paradigme.

«Imaginez une personne avec une déficience intellectuelle, explique Geneviève Petitpierre, professeure au Département de pédagogie curative et spécialisée de l’Université de Fribourg, un gps amélioré pourra par exemple l’aider à prendre un ticket de bus et lui signaler à quel arrêt descendre.» On comprend ainsi comment une application, somme toute assez banale, permet d’aider son utilisateur à se mouvoir dans son environnement. Le hardware est connu – ici une tablette tactile –, mais encore faut-il avoir les compétences pour développer le software, autrement dit des applications utiles et utilisables.

Une thèse, deux métiers

Et c’est bien là le défi que s’est lancé Melina Huter. Dans le cadre de son travail de doctorat, cette chercheuse de l’Université de Fribourg développe une application pour tablette tactile destinée aux personnes ayant une déficience intellectuelle. Son projet a pour ambition d’aider ces dernières à réaliser des tâches professionnelles. Un exemple? Dans le domaine de la menuiserie, ce coup de pouce technologique pourrait leur permettre de surmonter des difficultés rencontrées lors de la fabrication de palettes et de piquets de géomètres. «Ces personnes, explique-t-elle, ont souvent de la peine à planifier une tâche et à l’exécuter correctement du début à la fin. L’application que je développe va leur permettre de séquencer leur activité. Elle les soutient également dans la résolution de problèmes en stimulant leur réflexion.» La tablette tactile guide son utilisateur étape par étape. A chaque tâche accomplie, elle exige une validation: ai-je bien tous les clous nécessaires? Ai-je tous les outils à portée de main? Ainsi de suite, jusqu’à la réalisation complète de l’objectif fixé.

Dans un premier temps, Melina Huter a dû passer par une phase d’observation sur le terrain, en collaboration avec des maîtres socio-professionnels, afin de définir les besoins. Dans un second temps, elle a dû développer l’interface. Un travail exigeant qu’on attendrait davantage d’un informaticien que d’un chercheur en pédagogie spécialisée, et pourtant! «Ça a été un vrai défi, confie la doctorante, j’ai dû me montrer créative et il a fallu que je me forme!»

Prière de lire le mode d’emploi!

Grâce au soutien des nouvelles technologies, des tâches a priori hors de portée deviennent facilement réalisables. «Il faut les voir comme des béquilles, image Geneviève Petitpierre, elles permettent de contourner une difficulté et de miser sur les compétences existantes!».

Néanmoins, à l’instar de tous les nouveaux appareils, il est fortement recommandé de lire le manuel d’instruction avant usage. «Il ne suffit pas de mettre une tablette tactile dans les mains d’une personne pour qu’elle sache l’utiliser, explique Melina Huter, encore faut-il lui montrer comment allumer l’appareil, l’éteindre, comment en contrôler le volume et, bien sûr, comment gérer l’application.»

Ultime précaution d’usage: tout instrument permettant de se connecter au web et aux réseaux sociaux peut facilement être détourné de sa destination première. Les mises en garde s’avèrent indispensables.

 Une tablette, des usages multiples

Les TIC, l’acronyme en usage pour les technologies de l’information et de la communication, sont utilisées depuis des années dans le milieu éducatif.

Qu’on songe, par exemple, au correcteur d’orthographe, qui vient en aide à tout un chacun, mais s’avère également  d’un grand soutien pour les personnes souffrant de dysorthographie, un trouble de l’acquisition de l’expression écrite.

Et Melina Huter d’énumérer plusieurs exemples d’utilisation des TIC: «Dans le cas d’une personne présentant des troubles du langage, une tablette tactile peut lui permettre d’écrire ou de composer le message ‹j’aime poncer, mais je préfère travailler avec la scie circulaire>. Elle pourra ainsi aisément se faire comprendre par des tiers. De nos jours, il existe aussi des applications qui permettent de scanner les denrées se trouvant dans le réfrigérateur, afin de déterminer celles qui sont périmées; d’autres permettent de réaliser une recette de cuisine, étape par étape, ou encore de gérer un budget.»

On comprend ainsi les innombrables utilisations potentielles des TIC avec, à chaque fois, l’objectif de réduire la dépendance des utilisateurs.

Avantage ultime: les tablettes tactiles ne sont pas stigmatisantes. Tout le monde en possède et en utilise, en particulier les jeunes. «Et pour ne rien gâcher, il y a un aspect ludique évident», conclut Geneviève Petitpierre.


Melina Huter et Geneviève Petitpierre estiment que les TIC peuvent réellement contribuer à l’autodétermination des personnes handicapées.
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Pour en savoir plus

Le Département de pédagogie curative et spécialisée organise le 19 février une journée d’étude consacrée à la technologie comme soutien à l’autodétermination des personnes ayant une déficience intellectuelle. Intitulée «Un pour TIC et TIC pour tous», celle-ci permettra de rencontrer des spécialistes venus de Suisse, du Québec et de France. L’entrée coûte 60.- .
Le délai d’inscription est fixé au 10 février 2016.
Plus d’informations:

Sur le site de la formation continue:
et sur le site de Pro Infirmis:

 

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