Nathalie Neuhaus – Alma & Georges /alma-georges Le magazine web de l'Université de Fribourg Thu, 11 May 2017 13:33:21 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.5 «La mort: un sujet qui ne sortait plus de ma tête» /alma-georges/articles/2017/la-mort-un-sujet-qui-ne-sortait-plus-de-ma-tete /alma-georges/articles/2017/la-mort-un-sujet-qui-ne-sortait-plus-de-ma-tete#respond Wed, 26 Apr 2017 11:36:42 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=4046 Natalia Oberli a gagné le Prix de littérature de l’Université de Fribourg 2016 pour son court récit Ella viene a mí descalza y sin prisa. Malgré un thème sombre, l’écriture expressive de l’auteure a su séduire le jury présidé par le Professeur Ralph Müller. Natalia Oberli s’est confiée à Alma&Georges sur sa passion d’écrire, sa collection de cahiers et sur sa thématique fétiche.

Natalia Oberli, qui êtes-vous ?
Je suis mexicaine et je vis en Suisse depuis environ une année et demie. J’ai suivi mes études au Mexique et je suis titulaire d’un bachelor en philosophie. Parallèlement, j’ai commencé à enseigner l’espagnol, une activité qui me plaisait beaucoup. C’est pourquoi j’ai également suivi une formation pour devenir professeure. Ensuite, j’ai eu l’opportunité de travailler en France en tant qu’assistante en langue espagnole dans un collège. C’est là que j’ai rencontré mon mari qui est suisse. Lorsque nous avons décidé de rester ensemble, je me suis inscrite à l’Université de Fribourg pour suivre un Master en littérature espagnole et en philosophie.

Que raconte l’histoire qui vous a valu le Prix de littérature?
Malgré sa brièveté, il s’agit d’une sorte de récit choral. Le premier personnage est agent en chambre mortuaire. Il prépare les cadavres pour leur présentation aux funérailles. Il habite avec sa petite nièce, Estela, qui aimerait comprendre pourquoi il exerce ce métier. Débutent ensuite trois histoires, qui semblent d’abord n’avoir aucun lien entre elles: celle de  Leonardo, étudiant en philosophie; celle d’un militaire nommée Gabriel; et enfin celle d’Alma. Peu à peu, on se rend compte que les deux jeunes hommes sont frères et qu’Alma est leur mère. Leonardo et Gabriel ont une très bonne relation à la maison, mais, en dehors, ils ont des idées opposées. Tandis que l’étudiant en philosophie participe aux manifestations en faveur des droits des étudiants, le militaire s’y oppose. Mais lorsque Leonardo meurt tragiquement lors d’une manifestation, Gabriel décide de tout abandonner et de quitter le pays. Il n’est peut-être pas mort, mails il a tellement changé que la personne qu’il était n’existe plus. Suite à la perte de ses deux fils, Alma se suicide de chagrin. Apparemment il n’y a aucun lien entre l’agent de chambre mortuaire et les trois autres histoires, mais c’est à la fin du récit qu’on comprend quelle est la relation entre tous les personnages. Je vous laisse la découvrir en lisant mon récit.

Pourquoi avoir choisi ce thème, souvent tabou dans notre société?
Pour mon bachelor, j’ai beaucoup étudié la relation entre la mort et la psychologie humaine, ainsi que son côté esthétique. J’ai même écrit mon mémoire sur cette thématique, d’après le philosophe et écrivain français George Bataille, qui avait une véritable fascination pour la mort. Depuis ce moment, ce sujet m’intéresse et ne sort plus de ma tête.

Quelles sources d’inspiration vous ont accompagnée?
Ma propre vie, mes lectures et mes rêves m’ont toujours beaucoup inspirée. Parfois je m’endors, je rêve et je me lève pour écrire. Parfois je prends des notes le lendemain, si je m’en souviens encore. En fait, j’ai toujours aimé écrire. Depuis mes années de collège, j’écris tout le temps. Quand je lis, j’écris mes réflexions, mes sentiments, des phrases et mes idées dans de petits cahiers que j’ai toujours avec moi. J’en ai rempli beaucoup, mais je n’ai jamais écrit une histoire entière auparavant. La participation au concours de littérature m’a motivée à créer une sorte de recueil de pensées, inspirées soit d’autres penseurs et de leurs livres, soi de sujets que j’avais étudiés ou de travaux que j’avais menés.

Comment avez-vous travaillé?
C’est pour ce concours que je me suis sérieusement lancée dans la fiction. Au début, j’avais des doutes et je ne savais pas si j’allais réussir. Je croyais que je n’étais pas assez douée et que je n’avais pas la créativité pour écrire une histoire, créer des personnages. Je ne m’en sentais pas capable. Mais il fallait que j’essaie.

Que signifie ce prix pour vous?
C’est une véritable surprise! Quand j’ai rendu mon récit, je me sentais comblée, parce que, pour la première fois dans ma vie, j’avais osé créer des personnages et une histoire. Gagner le prix a été un «plus», qui a cassé des a priori que j’avais sur moi-même depuis très longtemps. Que mon histoire ait été lue par des spécialistes, qui l’ont appréciée, m’encourage à dépasser les limites que je me suis fixées et à continuer à écrire.

Vous êtes plutôt stylo ou ordinateur? J’ai toujours aimé écrire à la main. Je collectionne les stylos. Ils ne doivent pas être particulièrement beaux, mais j’aime leurs différentes manières d’écrire. Je collectionne également les cahiers. J’en ai beaucoup où j’écris tout ce qui me paraît important. Quand je voyage, j’en ai toujours un avec moi. Mais quand je rédige un travail pour mes études sur mon ordinateur, je collectionne aussi mes idées dans un dossier. En fait, j’écris un peu partout, sur tout ce qui me tombe sous la main, des publicités par exemple, et je collectionne tous ces petits bouts de papier.

Que représente l’écriture pour vous?
(Soupir) Quand j’ai commencé à écrire, j’avais le sentiment d’être plutôt timide, même si mes amis ne me voyaient pas ainsi. Il me paraît pourtant plus facile de m’exprimer au travers de l’écriture. J’ai le sentiment d’être plus claire, plus directe et plus sincère. C’est, en fait, une façon d’être moi-même.

Quels sont vos projets? Pensez-vous à une prochaine histoire?
Aujourd’hui, je continue à remplir mes cahiers avec mes idées et mes sentiments. Je ne sais pas encore si cela pourrait donner naissance à une histoire, mais c’est un début. Une nouvelle page peut commencer à s’écrire.

Que faites vous, quand vous n’écrivez pas ?
J’adore danser. La danse m’accompagne depuis ma petite enfance. Toute ma famille aime danser. C’est surtout ma mère qui m’a inspirée. J’ai commencé avec le ballet, ensuite j’ai appris une danse régionale du Mexique et une danse hawaïenne. Ensuite, je suis passée au jazz et, finalement, à la salsa et au tango.

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Voyage à travers les livres:

Un livre important… de votre enfance…
J’aimais beaucoup les contes de fées et les histoires que ma maman me racontait avant de dormir.

… de votre jeunesse…
Le monde de Sophie du Norvégien Jostein Gaarder est un des premiers livres que j’ai lu. C’est une sorte d’introduction à la philosophie: à la fois  un livre académique et un roman. Je l’ai lu à l’époque du lycée et, un jour, en classe, j’ai trouvé sur ma table un papier, signé seulement de la lettre N, qui disait: «Si tu pouvais changer quelque chose à ta vie, qu’est-ce que ce serait?». Je n’ai jamais su qui m’avait écrit ce papier, mais je l’ai gardé.

… d’aujourd’hui…
Je n’ai jamais réussi à dire quel était mon livre préféré. Avant, je voulais absolument le trouver – Le livre. Mais, ensuite, j’ai renoncé: c’est mieux de ne pas avoir à choisir. Océan mer d’Alessandro Baricco m’a passionnée. Ce roman m’a accompagné en Sicile. Je le lisais à la plage et, quand je levais la tête, je pouvais voir ce que je lisais. Un autre livre qui m’a énormément plu c’est Puedo explicarlo todo de Xavier Velasco, un écrivain mexicain, qui m’a suivie pendant mon voyage en France.

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  • est organisé par le Rectorat tous les deux ans. Les prix décernés récompensent les meilleurs travaux, présentés dans les différentes langues et littératures enseignées à l’Université. Toutes et tous les étudiant-e-s immatriculé-e-s à l’Université de Fribourg ont le droit d’y participer.
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Gleichstellung am Arbeitsplatz – eine Utopie? /alma-georges/articles/2016/gleichstellung-am-arbeitsplatz-eine-utopie /alma-georges/articles/2016/gleichstellung-am-arbeitsplatz-eine-utopie#comments Thu, 17 Nov 2016 14:35:58 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=3419 Frauen sind am Arbeitsplatz oft schlechter gestellt. Schuld daran sind hartnäckige Rollenbilder. Im Experteninterview erläutern in den ersten drei Fragen Dr. Lucia Lanfranconi und anschliessend Prof. Alexandra Jungo die Hindernisse und Chancen der heutigen Gleichstellungspolitik.

Dr. Lucia Lanfranconi, seit fast 20 Jahren ist das Schweizerische Gleichstellungsgesetz in Kraft, dennoch ist das gesetzte Ziel der Gleichstellung noch lange nicht erreicht. Warum sind geschlechtsspezifische Ungleichheiten im Erwerbsleben so hartnäckig?
Da gibt es verschiedene Ursachen und Hintergründe. Im Unterschied zu anderen Ländern sind im schweizerischen Gleichstellungsgesetz nur ungenügende Durchsetzungsmechanismen enthalten – es hat eher einen Zielcharakter. In meiner Dissertation habe ich Gleichstellungsmassnahmen untersucht und festgestellt, dass man in der Schweiz bisher einen stark freiwilligen Weg gegangen ist. Beispielsweise können Betriebe ihre Lohngleichheit freiwillig überprüfen. Unverbindliche Gleichstellungsprojekte richten sich allgemein primär an die Arbeitgebenden, die sich an den Programmen beteiligen sollen. Leider fällt die Beteiligung der Unternehmen sehr gering aus und im Interesse der Arbeitgebenden eingeführte Massnahmen zielen auch nicht immer auf die Geschlechtergleichstellung. Diese Gleichstellungspolitik ist nur beschränkt wirksam.

Die Wirtschaft fordert, dass Frauen wieder mehr Kinder gebären, weil die Gesellschaft altert. Gleichzeitig begegnen Mütter am Arbeitsplatz diversen Hindernissen. Wie erklärt sich dieser Widerspruch?
Geschlechterrollen und Rollenstereotype sind im Alltag tief verwurzelt und werden laufend reproduziert. In der Gesellschaft existieren immer noch Vorstellungen, wie das Männer geeigneter seien für Führungspositionen oder dass eine Mutter irgendwie mehr zum Kind gehört als ein Vater. Stereotypen werden bereits in der frühen Kindheit vermittelt und sind oft unbewusst. Gleichzeitig existiert das Gleichstellungsgesetz, um etwas gegen die Ungleichheiten zu unternehmen. Trotzdem ist es eigentlich nicht verwunderlich, dass die Ungleichheiten weiterhin bestehen bleiben, da die geschlechtsspezifischen Rollenbilder auch auf gesetzlicher und beruflicher Ebene hartnäckig sind. Auf der beruflichen Ebene wiederspiegelt sich dies beispielsweise darin, wenn einer Mutter nach der Geburt eines Kindes eher eine schlechter bezahlte Teilzeitstelle angeboten wird, während einem Vater eher eine besserbezahlte Stelle mit Karrieremöglichkeit geboten wird. Auf der gesetzlichen Ebene zeigt sich dies beispielsweise darin, dass Männer in der Schweiz keinen Anspruch auf Vaterschaftsurlaub haben und es auch keinen Elternschaftsurlaub gibt – ganz anders in Skandinavien. Eigentlich wird auf keiner Ebene genug getan, um etwas zu verändern. Und letztlich geben sich auch viele Männer und Frauen in die ihnen zugeordneten Rollen hinein und handeln danach. Es ist ein Teufelskreis.

Bleibt Gleichstellung am Arbeitsplatz eine Utopie oder gibt es Ansätze zur Optimierung – und welche Rolle spielen dabei Schweizer Unternehmen und die Politik?
Die Schweizer Politik und Gesellschaft sind zwar in Richtung Gleichstellung unterwegs, aber klar zu langsam. Leider gibt es immer wieder Rückschritte, etwa werden auf politischer Ebene Fortschritte wieder in Frage gestellt. Dass Unternehmen freiwillig an Gleichstellungsprojekten teilnehmen können ist zwar ein erster Ansatz, meiner Meinung nach aber nicht ausreichend. Wir sollten einen Schritt weitergehen und verbindlichere Massnahmen einführen. Beispielsweise die aktuell diskutierte Selbst-überprüfung der Lohngleichheit in Unternehmen. Eine weitere, verbindliche Massnahme, die immer wieder diskutiert wird, ist die Quotenregelung. Im Bereich Elternschaft wäre der Vaterschafts- oder Elternurlaub eine verbindliche Massnahme und im Bereich Teilzeit, dass ein generelles Recht auf Pensumsreduktion bestehen würde. Ist dieser Faktor auf rechtlicher Ebene festgelegt, ist ein Teilzeitpensum für die Betroffenen einfacher einzufordern, als wenn sie dies auf individueller Ebene als EinzelkämpferInnen tun müssen.

Prof. Alexandra Jungo, was steht in der Bundesverfassung zur Gleichstellung von Mann und Frau?
Laut Art. 8 zur Rechtsgleichheit sind alle Menschen vor dem Gesetz gleich. Niemand darf diskriminiert werden, namentlich nicht wegen der Herkunft, der Rasse, des Geschlechts, des Alters, der Sprache, der sozialen Stellung, der Lebensform, der religiösen, weltanschaulichen oder politischen Überzeugung oder wegen einer körperlichen, geistigen oder psychischen Behinderung. Mann und Frau sind gleichberechtigt. Das Gesetz sorgt für ihre rechtliche und tatsächliche Gleichstellung, vor allem in Familie, Ausbildung und Arbeit. Mann und Frau haben Anspruch auf gleichen Lohn für gleichwertige Arbeit.

Aber die Realität sieht anders aus: Frauen erhalten oft weniger Lohn – einfach weil sie Frauen sind – obwohl die Verfassung das verbietet?
Ja, leider. Geht es um die Entlohnung von Männern und Frauen herrschen sachlich nicht begründete Unterschiede auf breiter Ebene. Gemäss der Lohnstrukturerhebung des Bundesamts für Statistik betrug 2012 die Differenz aller Monatssaläre in der Gesamtwirtschaft im Durchschnitt 19,3 Prozent zu Ungunsten der Frauen. Die Unterschiede rühren teils daher, dass Frauen häufiger Teilzeit arbeiten, seltener in hohen Positionen zu finden sind und öfter generell schlecht entlöhnte Berufe ausüben. Ausserdem existieren die unerklärten Lohnunterschiede. Bei der Betrachtung der Bereiche Vollzeiterwerbstätige, Teilzeitarbeitende, HochschulabgängerInnen oder Hilfsarbeitende sowie unter Berücksichtigung der Faktoren Alter, Zivilstand und Ausbildung, sind überall erhebliche Lohnunterschiede zwischen Männern und Frauen sichtbar. Dabei sind die grössten Unterschiede bei den Kaderlöhnen festzustellen. Ebenfalls interessant ist die Tatsache, dass auch bei gleicher Ausbildung und gleicher beruflicher Position erhebliche Lohnunterschiede bestehen.

Und wer sich zur Wehr setzt, riskiert seinen Job. Eine Übertreibung oder Realität?
Das ist leider in vielen Fällen eine traurige Tatsache. Die Lohnschere zwischen Frau und Mann hält sich hartnäckig. Unter anderem gehört Gleichstellung bei der Anstellung, beim Lohn und bei der Kündigung zu den Hauptanliegen des entsprechenden Gesetzes. Gestützt darauf hat jede Person das Recht gegen den Arbeitgeber zu klagen, wenn eine Lohnungleichheit oder eine andere Diskriminierung besteht. Das Gesetz liefert dabei verschiedene Hilfeleistungen, etwa muss eine Klägerin oder ein Kläger (auch Männer dürfen klagen) nur glaubhaft machen und nicht beweisen, dass eine Diskriminierung vorliegt. Das Gericht stellt dann eine Diskriminierungsvermutung auf. Anschliessend muss der Arbeitgeber beweisen, dass es sich nicht um eine Diskriminierung handelt. Oftmals hat dieser mutige Schritt die Kündigung zur Folge. Vielleicht auch aus diesem Grund hat das Interesse an Klagen wegen angeblicher Lohnungleichheit zwischen den Geschlechtern abgenommen.

Schweden gilt als Vorzeigeland, wenn die Rede von Gleichstellungspolitik ist. Was könnte die Schweizer Politik von Schweden lernen?
Der Schwedische Staat hat viel zur Gleichstellung beigetragen, auch dank seiner Familienpolitik. Die Mittags- und Nachmittagsbetreuung der Kinder ist dort beispielsweise selbstverständlich. In der Schweiz bleibt in diesem Bereich noch viel zu tun. Die Vereinbarkeit von Familie und Beruf ist eine Herausforderung und verlangt viel Organisation. Die Stärkung der gesamten Tagesbetreuung wäre eine klare Verbesserung und der Staat sollte dazu seinen Beitrag leisten. In der Schweiz werden kleine Schritte gemacht, doch dieser Prozess geht nur schleppend voran.

Gibt es Bestrebungen zur Einführung von Quoten?
Der Schweizerische Arbeitgeberverband hat soeben postuliert, dass auf Stufe der obersten Führungsgremien, in Verwaltungsräten pro 5 Mitglieder mindestens eine Frau im Verwaltungsrat mitwirken sollte (ab 10 Mitgliedern 2 Frauen, usw.). Der Arbeiterverband will aber keine Quote postulieren, sondern eher eine Richtlinie – eine sogenannte «Good Practice», die sich ein Unternehmen auf die Fahne schreiben sollte. Es existieren also Sensibilisierungen und Bestrebungen, doch das ist noch nicht ausreichend, denn die Lohnunterschiede werden in naher Zukunft weiter bestehen bleiben.

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  • Weitere Informationen zu
  • Weitere Informationen zu
  • Am 21. November findet im Anschluss an den Film «Gleichstellen – eine Momentaufnahme» eine interessante öffentliche Diskussion zum Thema «Gleichstellung am Arbeitsplatz» statt.
  • von Lucia Lanfranconi: «Geschlechtergleichstellung durch Wirtschaftsnutzendiskurs?» (Universität Freiburg und FernUniversität in Hagen 2014), die den gewonnen hat.
  • Konkrete Beispiele zur beschränkten Wirksamkeit der Gleichstellungspolitik finden sich im , produziert von Lucia und ihrer Schwester Romana Lanfranconi ().
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Sterben hinter Gittern /alma-georges/articles/2016/sterben-hinter-gittern /alma-georges/articles/2016/sterben-hinter-gittern#comments Tue, 12 Jul 2016 11:20:50 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/?p=2671 Immer mehr Gefangene altern und sterben im Strafvollzug. Dabei sind längst nicht alle Schweizer Gefängnisse dafür geeignet. Zu diesem Schluss kommt eine Studie des Nationalen Forschungsprogramms «Lebensende». Nicolas Queloz, Professor für Strafrecht und Kriminologie an der Universität Freiburg, erstellte den juristischen Rahmen für die Studie.

Es ist der letzte Wunsch des todkranken neunzigjährigen Straftäters: „Draussen“ in einem Hospiz sterben zu dürfen. Doch das Bundesgericht lehnt seinen Antrag auf Haftentlassung ab, mit der Begründung, der Betroffene stelle immer noch eine Gefahr für die öffentliche Sicherheit dar – obwohl dessen Mobilität auf 20 Schritte beschränkt ist. Der Mann stirbt kurz darauf im Gefängnis. Laut Prof. Nicolas Queloz, Inhaber des Lehrstuhls für Strafrecht und Kriminologie an der Universität Freiburg, leider kein Einzelfall. «In Fällen wie diesen wird die Menschenwürde klar verletzt, da in einem normalen Strafvollzug einem Insassen kein menschenwürdiges Lebensende garantiert werden kann.» Immer mehr Gefangene sterben im Freiheitsentzug und die Gefängnisse sind kaum darauf vorbereitet. Ein Forschungsteam der Universitäten Freiburg und Bern hat in der Studie «Lebensende im Gefängnis» des Nationalen Forschungsprogramms «Lebensende» (NFP 67) genau diese Problematik untersucht. Der Strafrechtler Nicolas Queloz und der Jurist Stefan Bérard haben den juristischen und kriminologischen Rahmen erstellt.

Zeit zum Handeln
Seit 2015 ist der Bevölkerungsanteil der über 65-Jährigen erstmals höher als der Anteil der 20-Jährigen. Diese Realität spiegelt sich auch in der Gefängnispopulation wieder: Die Gefangenengruppe der über 60-Jährigen wird stets grösser. In den letzten dreissig Jahren hat sich die Anzahl der betagten Straftäter in Schweizer Gefängnissen mehr als verdreifacht.  Strafrechtsprofessor Nicolas Queloz kennt die ausschlaggebenden Faktoren dafür: Die demographische Entwicklung der Bevölkerung und die Zunahme der Kriminalität in der Bevölkerungsgruppe der über 50-Jährigen. Ausserdem wurden mehr schwere Gewaltdelikte begangen und dafür härtere Strafen verhängt. «Die Gesetze sind strenger geworden. Genügt aus Sicht des Gerichts eine Freiheitsstrafe allein nicht und besteht ein besonderes Sicherungsbedürfnis, wird eine stationäre Behandlung oder eine Verwahrung als Massnahme ausgesprochen. Hier steht der Schutz der öffentlichen Sicherheit im Vordergrund. Heute werden deutlich mehr stationäre Massnahmen ausgesprochen als noch vor zehn Jahren und da ist es sehr wahrscheinlich, dass die Insassen ihr Lebensende im Gefängnis verbringen und dort sterben werden. Die Gefängnispopulation der über 50-, 60- und 70-Jährigen wird in Zukunft noch weiter zunehmen (verdreifacht für 2030 und mehr als verzehnfacht bis 2050). Es ist also unerlässlich, sich Gedanken über das Lebensende in Schweizer Gefängnissen zu machen», unterstreicht der Strafrechtsexperte.

Immer restriktivere Gesetzesauslegung
Im juristischen Rahmen informieren Nicolas Queloz und Stefan Bérard über das Schweizerische Recht: «Das schweizerische Strafrecht unterscheidet zwei Sanktionstypen, nämlich Strafen und Massnahmen. Im Schweizerischen Strafgesetzbuch existieren Strafnormen, die eine Aufhebung und eine Unterbrechung des Strafvollzugs erlauben, die aber aus «wichtigen Gründen» abgelehnt werden können. Was als «wichtige Gründe» gilt, wird im Strafgesetzbuch nicht erläutert, sondern von Strafvollzugsbehörden und Richtern ausgelegt. Seit fünfzehn Jahren werden «wichtige Gründe» immer restriktiver interpretiert, denn heute steht die öffentliche Sicherheit an erster Stelle.» Die Schweizerische Verfassung und die Europäische Menschenrechtskonvention nennen zwar Behandlungskonzepte für sterbende Gefangene, denen zufolge eine Behandlung nie unmenschlich und erniedrigend sein darf, aber es gebe keine einheitlichen Regeln für ein menschenwürdiges Lebensende im Gefängnis, da weder einheitliche Richtlinien noch juristische Normen existierten. Im Hinblick auf den Straf- und Massnahmenvollzug haben sich die Schweizer Kantone zu drei regionalen Konkordaten zusammengeschlossen: Strafvollzugskonkordate der Nordwest- und Innerschweiz, der Ostschweiz und der lateinischen Schweiz. Die Forschenden fordern, dass es in jedem dieser Konkordate mindestens eine Institution geben sollte, welche die Infrastrukturen sowie geschultes Personal für alternde, kranke und sterbende Insassen vorweisen kann.

Gefängnisse mit Modellcharakter
Die beiden Justizvollzugsanstalten Lenzburg (AG) und Pöschwies (ZH) sind derzeit die einzigen, die das Problem der Überalterung angehen. Dort untersuchte das Forschungsteam während drei Monaten das Leben hinter Gittern. Das Gefängnis Lenzburg etwa hat eine Abteilung «60 Plus» mit 12 Plätzen geschaffen. Hier wurde die Infrastruktur an die Bedürfnisse von betagten Menschen mit Mobilitätsschwierigkeiten und Krankheiten angepasst. «Genauso wichtig war die Vorbereitung und Schulung des Gefängnispersonals in Pflege und Begleitung, ähnlich wie in einem Pflege- oder Altersheim», betont Prof. Queloz. Die Justizvollzugsanstalt Pöschwies ist mit rund 450 Plätzen für straffällige Männer die grösste geschlossene Justizvollzugsanstalt der Schweiz. Pöschwies hat eine bedeutende Abteilung mit bis zu 50 verfügbaren Plätzen für Personen mit gesundheitlichen Problemen geschaffen, die auch jüngere Betroffene, die beispielsweise an HIV erkrankt oder schwer Drogensüchtig sind, aufnimmt. «Das Modell von Pöschwies finde ich sehr interessant, hier gibt es keine Altersbegrenzung, denn man vertritt die Ansicht, dass Menschen in Haft schneller altern als in Freiheit», unterstreicht der Strafrechtler. In den Gefängnissen der Westschweiz existieren gegenwärtig noch keine vergleichbaren Abteilungen; in den Kantonen Waadt und Genf sind aber zwei Projekte am Laufen. Nicolas Queloz erinnert sich gerne an den offenen und konstruktiven Dialog zwischen dem Forschungsteam und den Direktionen, dem Personal und den Ärzten der Gefängnisse während der Forschungsarbeit: «Das Ziel dieser wertvollen Zusammenarbeit ist ein klares Bewusstsein und die Sensibilisierung der Verantwortlichen aus Politik, Justiz und Sicherheit, damit sie künftig Massnahmen in die Wege leiten.»

Infrastruktur und Personal anpassen
Die Forschenden empfehlen konkrete Lösungsansätze: Erstens könnten bauliche Massnahmen getroffen werden, indem die Gefängnisse ihre Infrastruktur den Bedürfnissen der betagten Insassen anpassen, d.h. Zellen umbauen und ausrüsten, etwa mit altersgerechten Betten und Toiletten. Zweitens sollte das Personal entsprechend für die Spezialabteilungen ausgebildet werden. «Die Haftanstalten sollten auch Palliativpflege sowie eine gesicherte Alterspflege zur Verfügung stellen», betont Queloz und schlägt als dritte und vielleicht umstrittenste Massnahme die Möglichkeit des begleiteten Suizids vor. «Menschen, die todkrank und noch urteilsfähig sind, sollten das Recht auf Sterbehilfe in Anspruch nehmen dürfen. Die Richtlinien der Schweizerischen Akademie der Medizinischen Wissenschaften würde einen assistierten Suizid zwar erlauben, aber es braucht die Zustimmung der Kantone, dass in öffentlichen Räumen Sterbehilfe dank den Organisationen EXIT und Dignitas geleistet werden darf.» Viertens empfehlen die Forschenden die Schaffung einheitlicher Regeln für ein menschenwürdiges Lebensende im Gefängnis. «Das Strafgesetzbuch enthält Paragraphen, die alternative Vollzugsmassnahmen erlauben würden. Dieser Spielraum wird aber von den Gerichten kaum ausgenützt, sondern unterstützt eher eine Null-Risiko-Haltung», erläutert Prof. Queloz.

Es tut sich was
Bereits diesen Herbst sieht das Schweizerische Ausbildungszentrum für das Strafvollzugspersonal in Freiburg ein spezialisiertes Ausbildungsmodul zur Begleitung von betagten und kranken Personen im Gefängnis vor. Nicolas Queloz ist überzeugt, dass die Studienergebnisse eine soziale und politische Relevanz haben.

Projektleitung
Dr. Ueli Hostettler, Pädagogische Hochschule Bern
Dr. Marina Richter, Bereich Soziologie, Sozialpolitik und Sozialarbeit, Universität Freiburg
Prof. Dr. Nicolas Queloz, Rechtswissenschaftliche Fakultät Freiburg

Beginn / Ende: 01.09.2012 – 30.04.2016

Link zur Studie

Kontakt
Prof. Nicolas Queloz, Rechtswissenschaftliche Fakultät, Universität Freiburg, Av. de Beauregard 11, 1700 Freiburg, +41 26 300 80 75, nicolas.queloz@unifr.ch

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Frauenpower in der Manege /alma-georges/articles/2015/die-eigendynamik-eines-films-ist-zum-gluck-nicht-kalkulierbar /alma-georges/articles/2015/die-eigendynamik-eines-films-ist-zum-gluck-nicht-kalkulierbar#respond Mon, 02 Nov 2015 10:22:11 +0000 http://www3.unifr.ch/alma-georges/articles/2015/die-eigendynamik-eines-films-ist-zum-gluck-nicht-kalkulierbar-2 Von der Zirkusmanege in den Hörsaal: Die Filmemacherin und Lehrbeauftragte Anka Schmid porträtiert Frauen, die in der Manege Tiger küssen – und steckt Freiburger Studierende mit dem Filmvirus an.

Anka Schmid, mit Ihrem jüngsten Dokumentarfilm «Wild Women – Gentle Beasts» begaben Sie sich in den Raubtierkäfig – ein gefährliches Terrain. Wie ist dieses Filmprojekt entstanden?
In der Endphase eines Films geht es mir darum herauszufinden, welchem Thema ich mich als nächstes widmen werde. In meiner Denkschublade befinden sich immer verschiedene Filmideen, die miteinander wetteifern. Als ich vor vier Jahren an der Berlinale 2011 meinen Film «Mit dem Bauch durch die Wand» präsentierte, sagte ich zu meiner Produzentin Franziska Reck: Ich möchte einen Film über Raubtierdompteurinnen drehen. Sie war sofort einverstanden, denn sie ist ebenfalls vom Zirkus begeistert, war sogar als junge Frau eine Saison lang mit einem Zirkus als Lehrerin unterwegs. Bereits als Mädchen wollte ich Raubtierdompteurin werden. «Schuld» waren die faszinierenden Auftritte der Tigerdompteuse in der Fernsehserie «Salto Mortale». Meine Faszination für den Zirkus war ein früher Auslöser, der sich vor vier Jahren wieder aufgedrängt hat. Aber auch die Thematik der Artistinnen, ihre enorme Leidenschaft für ihre Tiere und den aussergewöhnlichen Beruf ist mir nicht fremd. Und bei einem Dokumentarfilm stellt sich immer auch die Frage, was sich hinter dem Bild verbirgt: Schöne Frauen und wunderbare «wilde» Tiere, was sind die Vorurteile und was ist die Realität?

Sie haben vier Jahre am Film gearbeitet und vier Raubtierdompteurinnen auf ihrer Reise mit dem Zirkus begleitet. Wie haben Sie die Frauen ausgewählt?
Von Anfang an hat mich die Situation von mehreren Frauen aus verschiedenen Ländern interessiert. Das Frauenbild und die Vorstellung vom Umgang mit dem Tier sind jeweils anders, diese Besonderheiten wollte ich zusammen über vier Situationen verdichten. Also begann ich mit der Recherche, schrieb Zirkusse weltweit an, besuchte verschiedene Dompteurinnen und fand so schliesslich meine Protagonistinnen und ihre Tiere: Carmen Zander aus Deutschland dressiert Tiger, Anosa Kouta aus Ägypten Löwen. Aliya Takshantova aus Russland arbeitet mit Bären und Namayca Bauer, Schweizerin aus Frankreich, mit Löwen und Tiger. Im zweiten Jahr erhielt ich die Finanzierung und konnte mit den Dreharbeiten beginnen. Die gemeinsame Reise mit den Zirkusfrauen war eine unvergessliche Erfahrung. Beim Filmen waren mein Team und ich augenblicklich fasziniert von der Sinnlichkeit des Themas.

«Wild Women – Gentle Beasts» wird an vielen internationalen Filmfestivals gezeigt. Wie reagiert das Publikum auf den Film?
Bis jetzt ist das Echo durchwegs positiv und in der Presse erhielt der Film hervorragende Kritiken. Genauso wichtig ist aber ein direktes Feedback, das ich erhalte, wenn ich den Film begleite. Die Reaktionen auf den Film sind intensiv. Viele Zuschauer waren überrascht, dass es kein Zirkusfilm ist, sondern um viel mehr geht. Entgegen ihren Erwartungen werden die Menschen berührt durch die hautnahe Beziehung der Dompteurinnen zu ihren Tieren. Die Eigendynamik eines Films ist zum Glück nicht kalkulierbar!

Seit vier Jahren leiten Sie das «Praxisseminar Film und Fernsehen» an der Universität Freiburg. Wie findet eine preisgekrönte Filmemacherin ihren Weg nach Freiburg?
Im Verlauf meiner Karriere habe ich punktuell immer wieder an verschiedenen Filmschulen unterrichtet, weil mich junge Menschen interessieren. Die Universität Freiburg war ein verlockender Ort für mich, da ich die Vorgänger des Seminars kenne und schätze: Karl Saurer war mein Dozent in Berlin und Stephan Portmann kannte ich als Leiter der Solothurner Filmtage. Als Karl Saurer aufgehört hat, durfte ich eine Probelektion halten. Das war vor vier Jahren. Nun unterrichte ich an sieben Montagen pro Semester und das lässt sich wunderbar mit meiner Leidenschaft, dem Filmemachen, verbinden. Ich arbeite mit einer kleinen Gruppe von 14 bis 20 Studierenden. Sie erhalten ein Thema (zwei Filmprojekte), das sie in einem kurzen Zeitraum realisieren können und produzieren dazu ein Interview und ein Kurzporträt. Die Studierenden können im Seminar konkret an der Materie arbeiten und dabei wichtige praktische Erfahrungen im Film- und Fernsehbereich sammeln. Diese wenden viele meiner Studentinnen und Studenten anschliessend bei Unicam an. Der Kontakt mit den Studierenden ist sehr spannend für mich und ich möchte sie natürlich alle mit dem Film-Virus «infizieren»!

Welche Botschaft geben Sie ihren Studierenden mit auf den Weg?
Da gibt es mehrere: Zum einen möchte ich ihnen zeigen, dass ein Film unvorhersehbare Eindrücke beinhalten kann und man diese neue Sichtweisen an sich heranlassen sollte. Zum anderen muss man in der Filmbranche immer mehr wollen als einfach die Pflicht erfüllen und man darf bei Widerstand nicht aufgeben, denn der bringt uns weiter. Und abschliessend das Wichtigste: es braucht grosse Leidenschaft!

Wohin führt Sie ihre Filmreise als nächstes?
Es sind zwar noch Gesuche hängig, aber ich hoffe sehr mein nächstes Projekt realisieren zu dürfen: einen Film über die symbolische Kraft der menschlichen Haare.

 


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Anka Schmid wurde 1961 in Zürich geboren. Seit 1981 produziert sie eigene Kurzfilme und Videos. 1984-90 Studium an der DFFB (Deutsche Film- und Fernsehakademie Berlin). Seither freischaffende Filmemacherin und Videokünstlerin. Unterrichtet an der Universität Freiburg das «Praxisseminar Film und Fernsehen». «Wild Women – Gentle Beasts» wird Anfang 2016 in den Kinos der Romandie starten.

Link:

 

 

 

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