Annick Monod – Alma & Georges /alma-georges Le magazine web de l'Université de Fribourg Mon, 30 Sep 2024 16:40:41 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.3.5 Un prix pour la «Cabane» du Jardin botanique /alma-georges/articles/2024/un-prix-pour-la-cabane-du-jardin-botanique /alma-georges/articles/2024/un-prix-pour-la-cabane-du-jardin-botanique#respond Fri, 20 Sep 2024 15:15:07 +0000 /alma-georges?p=20979 Il est des constructions qui racontent une histoire. La «Cabane des arbres», au Jardin botanique de l’Université, est de celles-ci. Inaugurée l’an dernier avec le nouvel espace «Arbres du passé – Arbres d’avenir», ce pavillon en bois vient d’être primé parmi les lauréats romands du Prix Lignum 2024.

Décerné tous les trois ans, ce prix met en lumière les projets en bois les plus remarquables de Suisse; il encourage l’utilisation du bois comme matériau durable et renouvelable, en mettant l’accent sur des réalisations innovantes et écologiquement responsables. Sur plus de 580 projets en compétition au niveau suisse, 39 ont été récompensés, dont sept pour la Romandie. La Cabane des arbres s’est distinguée par son approche à la fois poétique et audacieuse.

Installée dans le secteur «Arbres du passé – Arbres d’avenir», ce pavillon pédagogique a été imaginé et conçu par l’architecte gruérien Charly Jolliet – déjà lauréat de la Wilde Karte 2023 du magazine d’architecture Hochparterre. L’idée d’origine, née avec la complicité du regretté graphiste René Walker, était audacieuse: il s’agissait bâtir un abri didactique à l’emplacement même où trois vieux mélèzes devaient être abattus, pour des raisons de sécurité. Leurs troncs ont été réutilisés pour créer les piliers de l’édifice, et le reste de leur bois a servi à créer son plancher. La forme triangulaire de la Cabane, qui rappelle la position des trois arbres originels, évoque l’histoire particulière du lieu.

Le jury du Prix Lignum a salué la conception subtile de cette structure élégante et économe en matériaux, parfaitement intégrée dans le paysage. L’architecte Charly Jolliet a conçu une structure contemporaine et légère, où la charpente en forme de «parapluie» soutient un large toiture de bardeaux. Epuré et fonctionnel, le pavillon abrite un espace pédagogique dédié aux arbres et à leur bois, une écran pour des projections et ateliers, ainsi qu’un espace de stockage habilement dissimulé. La forme semi-ouverte de la Cabane offre à la fois une protection et un lien direct avec l’environnement, tout en mettant en valeur l’esthétique du bois. Construite en majorité avec des matériaux locaux, la cabane est labellisée Bois Suisse.

  • Jardin botanique de l’Université de Fribourg
  • de l’architecte du pavillon pédagogique
  • Crédits photos: Joël Tetamanti

 

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Jardin des délices au Jardin botanique /alma-georges/articles/2024/jardin-des-delices-au-jardin-botanique /alma-georges/articles/2024/jardin-des-delices-au-jardin-botanique#respond Mon, 08 Jul 2024 07:28:03 +0000 /alma-georges?p=20533 Glaces artisanales, boissons chaudes et froides, en-cas et pâtisseries: depuis le 10 avril, un nouveau food-truck a pris ses quartiers au Jardin botanique.

Baptisé la Caravane du Jardin botanique, ce point de vente est ouvert durant toute la belle saison, du lundi au vendredi. «Travailler en plein air, dans ce cadre magnifique, c’est que du bonheur», s’émerveille Marjan Atanasov, maître socio-professionnel en charge de la Caravane. Avec Byron Seydoux, stagiaire formateur, et Antoinette Niederhauser, employée, il encadre l’équipe de jeunes apprenti-e-s qui gèrent le lieu.

Cette buvette mobile est née d’un partenariat entre le Jardin botanique de l’Université et le Centre de formation professionnelle spécialisée de l’Institut Les Peupliers, au Mouret. Les apprenti·e·s du Centre cuisinent les mets proposés à la Caravane, tandis que d’autres apprenti·e·s se chargent de la vente. Sur ce même modèle, Les Peupliers gèrent déjà la cafétéria du Collège Sainte-Croix et celle de la Haute école de gestion, toutes proches. «Notre but n’est pas de générer du bénéfice», souligne Marjan Atanasov, «mais de permettre à des jeunes gens en difficulté d’apprendre un métier dans des conditions adaptées.»

Avec ses produits locaux et de saison et ses prix raisonnables, l’offre de la Caravane fait mouche. Poke bowl, crêpes: les propositions seront adaptées selon les retours de la clientèle. Une chose est sûr: les premiers jours de soleil, le stock de glaces a été littéralement dévalisé. «Les client·e·s sont incroyablement enchanté·e·s et sympas», souligne Byron Seydoux. «Ils viennent se promener au Jardin, sans s’attendre à pouvoir manger quelque chose. La Caravane, c’est leur bonne surprise!»

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  • Le Caravane sera fermé du 26 juillet 2024 au 25 août 2024.
  • Photo: Marjan Atanasov, maître socio-professionnel à l’Institut Les Peupliers, devant la Caravane du Jardin botanique. Photo Annick Monod

 

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Nuit des musées estivale au Jardin botanique /alma-georges/articles/2022/nuit-des-musees-estivale-au-jardin-botanique /alma-georges/articles/2022/nuit-des-musees-estivale-au-jardin-botanique#respond Wed, 25 May 2022 08:27:40 +0000 /alma-georges?p=15849 Après 2 ans d’éclipse-covid, la Nuit des Musées a fait son grand retour au Jardin botanique de l’Université samedi 21 mai. Plus de 1700 personnes se sont pressées dans les allées du Jardin entre 18h et minuit, par des températures estivales.

Jeu de piste, théâtre de rue, visites guidées, atelier pour enfants, dégustations ou maquillage: il y en a eu pour tous les goûts. L’illumination nocturne aux flambeaux a apporté un supplément de magie aux noctambules venus savourer les spécialités aux herbes et aux fleurs sauvages. Au total, 20 institutions muselles de Fribourg et environs ont participé à cette 12e édition de la Nuit des Musées. Cette année encore, le Jardin botanique de l’Université a été l’institution la plus visitée durant cette nuit de festivités.

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  • Site du Jardin botanique
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«Il fallait être fou pour inventer une terminologie aussi carabinée» /alma-georges/articles/2021/il-fallait-etre-fou-pour-inventer-une-terminologie-aussi-carabinee /alma-georges/articles/2021/il-fallait-etre-fou-pour-inventer-une-terminologie-aussi-carabinee#respond Thu, 04 Mar 2021 12:00:59 +0000 /alma-georges?p=13179 La botanique suisse avait besoin de son propre dictionnaire, un vide que Le glossaire illustré pour la botanique de terrain vient combler. Plus de 1800 termes et plus de 1000 illustrations sont présentés dans ce nouvel ouvrage publié chez Haupt. Le vernissage prévu le 10 mars est repoussé.

Vous connaissiez le gros volume de et son inséparable complément, le qui présente les clés de détermination? Voici le troisième membre du trio: , qui vient de sortir aux Editions Haupt. Plus de 1800 termes et 1000 illustrations sont présentés dans ce lexique précis, pratique et facile d’utilisation, publié en français et en allemand.

Cette réalisation unique est née d’une collaboration entre Stefan Eggenberg, botaniste et directeur d’, centre national de données et d’informations sur la flore en Suisse, et trois collaborateurs du de l’Université de Fribourg: les biologistes Yann Fragnière et respectivement collaborateur scientifique et directeur du Jardin botanique de l’Université de Fribourg, ainsi que le jardinier Jacques Sciboz.

«Quand je me suis mis à la botanique, j’ai pensé qu’il fallait être fou pour inventer une terminologie aussi carabinée…», sourit Yann Fragnière, qui signe également une partie des illustrations du livre. Qu’est-ce qu’une fleur pentamère, par exemple, ou une feuille marcescente? «Ce vocabulaire est déroutant au début, mais cela vaut la peine de s’y mettre: on gagne en précision et en efficacité.» Seulement voilà: s’il y a des glossaires sur Internet, il manquait encore un ouvrage regroupant les principaux termes utilisés dans la littérature Suisse.

Un travail de fourmi
De A comme «abaxial» à Z comme «zygote», la lacune est désormais comblée. Un véritable travail de fourmi a été nécessaire pour recenser, définir et illustrer les termes à présenter. Quitte à trancher parfois dans le vif: «On pourrait passer des journées entières à comprendre comment certaines définitions ont évolué selon les auteur·e·s ou les époques, relève Yann Fragnière. Les mots ‹dextrorse› et ‹sinistrorse› nous ont, par exemple, donné beaucoup de fil à retordre. Ces termes désignent le sens d’enroulement d’une plante volubile autour de son support (sens des aiguilles d’une montre ou sens inverse), mais il règne une grande confusion dans la littérature. Tout dépend depuis où on regarde la plante!»

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Le livre sera en vente dès le 8 mars 2021 en librairie, ou en commande sur . Quant au vernissage, initialement prévu mercredi 10 mars à l’Université de Fribourg, après l’assemblée générale de l’, il est repoussé à une date ultérieure en raison de la covid-19.

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«En Suisse, une plante sur trois risque de disparaître» /alma-georges/articles/2020/en-suisse-une-plante-sur-trois-risque-de-disparaitre /alma-georges/articles/2020/en-suisse-une-plante-sur-trois-risque-de-disparaitre#respond Mon, 07 Sep 2020 12:51:56 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=11394 Jusqu’en automne 2021, le Jardin botanique de l’Université de Fribourg présente l’exposition en plein air «Trésor végétal: comment sauvegarder nos plantes menacées». Interview du Professeur Gregor Kozlowski, directeur du Jardin. 

Près d’un tiers des espèces de Suisse risquent de disparaître. Pourquoi certaines plantes sont-elles menacées? Que pouvons-nous faire pour les préserver? A partir du 10 septembre 2020, le Jardin botanique de l’Université de Fribourg accueille l’exposition «Trésor végétal. Comment sauvegarder nos plantes menacées» | «Botanischer Schatz. Wie man bedrohte Pflanzen vor dem Aussterben rettet». Au moyen de sept mots clés – observer, suivre, légiférer, évaluer, étudier, conserver et prédire – elle aborde ces questions de façon globale, tout en apportant des éléments de réponse au grand défi de la conservation de ce précieux patrimoine en péril. Des tirages grand format du photographe Mario Del Curto et un programme d’animations didactiques complètent cette exposition en plein air organisée en collaboration avec le et l’. A découvrir jusqu’à fin octobre 2021.

Gregor Kozlowski, une exposition sur les plantes qui disparaissent: vous nous servez encore une dose de catastrophes?
La perte de la biodiversité est un problème majeur du XXIe siècle. La situation est dramatique, mais on ne peut pas se contenter d’être négatifs. Les scientifiques doivent aider les politiques et la société à sortir de cette crise. Notre exposition présente des solutions et présente les acteurs engagés pour la sauvegarde des espèces, ici à Fribourg.

Combien d’espèces sont menacées en Suisse?
Environ 30% de la flore suisse risque de disparaître. Mais la proportion varie fortement: dans les milieux aquatiques, par exemple, ce sont 70 à 80% des espèces. Pourquoi? On a asséché les marais pour se débarrasser des moustiques, utilisé les cours d’eau pour l’électricité et les bords de lac pour les loisirs. Les zones alluviales et les tourbières ont été entièrement anéanties. Dans les forêts ou les pâturages, en revanche, la situation est moins critique.

Que fait le Jardin botanique pour y remédier?
Depuis le début des années 1980, notre équipe collabore avec les autorités locales et fédérales, puis avec InfoFlora, qui coordonne la conservation à l’échelle suisse; à ce jour, nous avons travaillé sur une vingtaine d’espèces prioritaires. Avec ses milieux très variés, des Préalpes au lac de Neuchâtel, Fribourg abrite un grand nombre d’espèces menacées. Le Nénuphar nain, par exemple, ne subsiste que dans quatre lacs en Suisse, dont deux dans le canton. Nous avons aussi les plus grandes populations de Panicaut des Alpes. On est gâtés… et stressés, car il y a beaucoup à faire!

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  • Exposition bilingue (fr/all) en plein air du 10 septembre 2020 au 31 octobre 2021. Ouvert tous les jours de 8h00 à 18h00 (novembre à mars : 8h00 à17h00). Entrée libre. Vernissage mercredi 9 septembre à 18h30 (Pavillon vert).
    de l’Université de Fribourg, ch. du Musée 10, 1700 Fribourg. 026 300 88 86 | Facebook: | Instagram:
  • Une exposition partenaire a lieu aux mêmes dates aux (VD).
  • Le catalogue de l’exposition est publié aux Editions Haupt (en fr./all.): | , de François Felber, Vincent Guerra, Sébastien Bétrisey et Gregor Kozlowski, Ed. Haupt, 112 pp, en vente au Jardin et en librairie (18 frs).
  • Cet article a été publié en juillet 2020 dans Nymphea, le Bulletin de l’.
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Vibrations digitales au Jardin botanique /alma-georges/articles/2019/vibrations-digitales-au-jardin-botanique /alma-georges/articles/2019/vibrations-digitales-au-jardin-botanique#respond Wed, 18 Sep 2019 12:21:04 +0000 https://www3.unifr.ch/alma-georges?p=9285 Chaises longues, bonnes vibrations et soleil radieux: quelque 1250 personnes se sont pressées au Jardin botanique de l’Université, samedi 14 septembre, pour Les Digitales. Retrouvez la chaleur de cet après-midi en images.

Le festival de musiques électroniques et expérimentales proposait huit formations, de Visage Pâle à End of Void ou Højde, pour une après-midi de concerts gratuits et en plein air. L’occasion de découvrir l’écrin végétal du Jardin botanique autrement, en sirotant une boisson artisanale de production locale. La soirée s’est poursuivie au Nouveau Monde, avec quelque 150 spectateurs.

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  • Photos: et
  • des Digitales
  • du Jardin botanique
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